Pachy

Oups... Hématite var. sagénite ??? Il y a bien le rutile en longs cristaux très minces rutile var. sagénite...

Pour tenter de se rapprocher d'une solution. La détermination des micros est toujours délicate et il faut le maximum de précisions. D'abord une idée du gisement: haute altitude alpine? Et aussi une localisation 'régionale' si tu ne désires par donner plus de précision. Ensuite essaye de préciser la structure cristalline: cubique, quadratique ou autre, forme octaèdre de base ou pas, par exemple. Car c'est difficile sur simple photo de le trouver.

Homéopathie... En son concept initial, l'homéopathie traditionnelle est tout autant une duperie! Mais de façon récente, ces quelques dernières années, il y a une tendance à inclure dans l'homéopathie l'usage de plantes médicinales dont les effets sont bien connus depuis des siècles parfois, et dûment confirmés. Par exemple des plantes digestives telle, par exemple, la camomille. Où l'extrait ou intrait de marron d'Indes pour la souplesse des parois veineuses et ennuis y associés (ou aussi l'extrait de feuille de vigne rouge). Bref, de quoi refaire une virginité à l'homéopathie. Circonstance très ennuyeuse car on confond ainsi des remèdes réels avec des remèdes bidon. A Noter que quelques exploitants agricoles alsaciens de confession judaïque avaient fait de la culture des plantes médicinales et aromatiques leur spécialité, aux 17e-18e siècle. La restauration prussienne en Alsace en 1870 a chassé ces familles (problème de religion judaïque) dont une s'établit en Belgique à Overboelaere-Grammont (Geeraardsbergen - Flandre) et dans le village voisin de Deux-Acren (maintenant annexé à Lessines), Hainaut. Ce dernier village du Hainaut devint ansi la 'capitale mondiale des plantes médicinales au début du 20e siècle. J'ajouterai qu'il existe toujours à Strasbourg un laboratoire d'étude universitaire sur l'herboristerie ainsi qu'un jardin de plantes médicinales créé à l'initiative de pharmaciens strasbourgeois. Ainsi qu'une importante société d'herboristerie à Lessines - Belgique.

Fluopathe, C'est tout simplement consternant. Comment l'organisation de la première manifestation minéralogique de France a-t-elle pu trébucher en un tel écueil?

Dioptase, pas d'accord, mais pas d'accord du tout! Ce n'est pas que leur problème. C'est un problème de 'tolérance de l'arnaque' inacceptable.

Fluopathe, ai-je bien compris? L'extrait que tu publies en rouge est-il bien la citation, un paragraphe en le cas, d'un document distribué par l'organisation officielle de la bourse de Sainte-Marie-aux-Mines?

Bonjour, Le jugement me parait mal rédigé en ce qu'il prononce une interdiction pendant cinq ans en place d'une interdiction définitive! L'activité serait-elle licite dans 5 ans...

Guillaume, bonjour, J'ai pratiqué le sciage de divers matériaux (dont des agathes de Oberthal, Eifel, récoltées du temps où ce gîte était accessible) avec d'abord une scie 'goupillée main', transformation d'une meule en fait, ensuite avec une très belle table de sciage professionnelle avec plaque de présentation montée sur deux rails et roulements. Le top.. C'est la coupe qui est la partie la plus importante. Il faut une coupe qui donne une surface bien plane! Et là est toute la difficulté car le disque a une force très grande et provoque souvent des vibrations de la pièce ou de légers mouvements. Il faut donc penser à la fixation solide de l'échantillon, éventuellement en le noyant dans une matériau très solide et de forme régulière. Pour le sciage, je le faisais à l'eau amenée par un tuyau branché directement sur l'alimentation d'eau. En effet, la poussière de quartz obstrue assez aisément les systèmes pour usage en 'boucle', lesquels ont aussi un débit faible. Pour les tours, tu peux jouer avec un transformateur assez puissant en alimentation de la scie! Pour le polissage, je vois que tu connais la granulométrie des émeris. Personnellement je crois que la meilleure méthode est le polissage manuel sur plaque de verre (5 mm d'épaisseur, taile du double au moins des sections d'échantillon. Ainsi que de faire usage de poudre d'émeri mêlée d'eau. Tu peux aller jusqu'au 600, voire le 800. Avec ce dernier, on atteint déjà une surface presque polie. Ensuite la vaseline avec poudre de diamant et pour terminer polissage avec un polissoir à poix (à fabriquer) et un produit type 'rouge à polir' ou un succédané moderne moins 'dégoutant'. Cette méthode est évidemment beaucoup plus longue qu'avec une polisseuse électrique à main (laquelle donne généralement une surface moins plane avec affaissements en bord de pièces) mais donne de meilleurs résultats. Enfin le matériel de marbrier est plutôt prévu pour des surfaces bien plus grandes... Bon, maintenant je pourrais t'écrire 20 pages sur le sujet, dont tous les aléas que tu rencontreras . Et surtout nettoyer à fond la surface de ton agathe à chaque changement de granulomètrie de l'émeri. Un seul grain de 120 ou de 180 qui traine et c'est du travail gaché...

Entièrement d'accord! José DEHOVE

Pour en revenir à la photo d'ouverture de ce post, les passagers de la Société Nationale des Chemins de fer Belges (SNCB) n'en ont rien à foutre de ce magnifique ouvrage qui a coûté une fortune. Par contre il faut savoir qu'en Belgique, si le conducteur de votre train brûle un 'feu rouge', très peu de sites et de trains sont équipés d'un système d'arrêt automatique. Vous avez donc une probabilité non négligeable de (mal)chances de figurer aux victimes d'une catastrophe ferroviaire, en ce cas. Des dépenses de prestige mais pas de dépenses suffisantes pour la sécurité élémentaire. Les passagers préfèreraient qu'il soit investi en la sécurité, quant à eux! Et ils pensent que l'on avance, mais à reculon. A noter complémentairement que la liberté de pensée n'existe pas en sciences. La science est rigueur et déduction logique assortie de preuves irréfutables! Bien sûr lorsqu'on vaticine sur le devenir de la planète et les miracles des énergies renouvelables, toutes les extravagances sont possibles. Peut-être serait-il souhaitable de laisser ces sujets à l'expertise des vrais spécialistes en la matière. José DEHOVE - mathématicien et maîtrise (ancienne formule, bac + 7) en sciences appliquées à l'environnement. Note complémentaire: avec le coût de cette infrastructure, il faudra attendre l'an 2300 ou 2400 pour voir le réseau ainsi équipé entièrement... Très réaliste!

Barytine ou barite... mais pas une mixture des deux.

plusketr... brr... Je ne te le fais pas dire!

Lol bozz, L'observation de lames minces polarisée, cela comporte bien plus que de simples observations visuelles (ici photos). Il faut aussi déterminer un certain nombre de paramètres optiques. Et ensuite se plonger dans les tables et descriptions existantes! C'est ainsi que tu auras une confirmation valable! Et seuls quelques assidus praticants des lames minces peuvent au simple coup d'oeil estimer que c'est... et avec des réserves toujours! Aussi non, à part quelques minéraux très typiques, c'est aussi imprécis qu'une simple photo de macro ou microminéral.

Bons tests mais tu écris que les masses sont non détachables... Peut-être aussi difficile que la densité. S'il y a des cristaux bien formés, des mesures d'angles; mais il faut être très précis. Ou aussi un micro-morceau, analyse de poudre en lumière polarisée... Et puis aussi une analyse chimique par sonde... sur l'échantillon directement...

La minéralogie de Suisse... Un petit exemple, un minéral très rare, la stibiocolumbite. Cet échantillon est déposé au Musée de Géologie - Minéralogie de Lausanne. Le champ des photos est de 4 x 5 mm pour les deux premières, 2 x 1,5 mm pour la troisième. Il a été récolté à Embd. Lors d'une récolte expertise ultérieure, trois autres microéchantillons ont pu être récoltés. Note; tous droits de reproduction réservés au Musée de Lausanne ainsi que à José DEHOVE.

Bonjour, Avec la densité que tu donnes, c'est probablement bien de la chalcopyrite, tous les autres minéraux possible ayant une densité autour de 5. Note: pour la dureté, tu as des tas de petits 'objets' qui peuvent t'aider, bout de fluorine, bout de calcite, bout de fil électrique en cuivre, bout de verre, aiguille à coudre, lime acier, bout de quartz, etc...

Bonjour, Le minéral secondaire bleuté semble indiquer qu'il s'agit bien d'un sulfure de cuivre. Chalcopyrite, peut-être. Mais il y a aussi la bornite massive... Faire un calcul de densité aiderait... Tout comme une mesure de dureté! A noter que ce pourrait être un assemblage, par zones, des deux, ce qui expliquerait la teinte 'dorée' par endroit et très bleuté profond en d'autres. Voir une altération locale en un autre sulfure de Cu.

Bonjour, fossilia Sans la moindre certitude, une réponse avec bien des points d'interrogation. Dans du quartz, des veinules de sulfure de cuivre (bleu ttrès foncé noirâtre;lequel (?) sans analyse ou connaissance du gîte). Avec en surface des altérations secondaires en un sel de cuivre. Et il y a au moins une dizaine de minéraux qui sont sels de cuivre et verts, les plus courants étant malachite (un carbonate) et brochantite (un sulfate). Et bien d'autres... Rien que dans les sulfates de cuivre, il y en a 4 ou 5 qui vont du vert franc au vert un peu bleuté. Impossible d'en dire plus sans examiner les microcristaux au binoculaire.

Bonjour Gery-60, Totalement d'accord avec les réponses des 'collègues'. N'aurais-tu pas, par inadvertance, permuté les étiquettes avec celle d'une autre 'pièce'. Aussi non, OUPS

Bonjour, Halucinegia Je crois que ta réponse est totalement fondée: toujours se méfier... J'ai en effet en mémoire une arnaque intitulée MicroMinéralMagazine dont j'attends toujours quelques numéros... tout comme quelques centaines d'autres abonnés. Et en mémoire aussi certains noms qui réapparaissent aujourd'hui. Quant à l'informatique sécuritaire, Robert R, cela me rappelle aussi quelque chose. Dommage, le forum de l'AFM a été fermé il y a quelques mois... Pourquoi, RobertR.? Aurai-je donc eu raison il y a trois ans, lorsque je me méfiais... ce qui m'a valu votre courroux, pour ne pas utiliser un autre mot. Theo, pour que GEOFORUM (un forum que j'apprécie beaucoup), ne se retrouve pas mêlé à un problème, il serait préférable de carrément effacer tout ce post publicitaire. Et 'publicité', là aussi c'est un débat qui me rappelle quelque chose sur le forum de l'AFM!

Vu la trace sur porcelaine, l'hématite devient improbable... L'ilménite lui ressemble très fortement. Aurais-tu observé des traces de minéraux secondaires qui peuvent caractériser l'ilménite? Notamment dans les fissures? Pour la densité, vu la taille des échantillons et, en plus, la présence de quartz en petits nodules, faut pas trop s'y fier...

D'accord, la trace sur porcelaine est rouge. Mais ici tu nous parles de poudre.. Et là cela dépend de la granulomètrie de la poudre. Une poudre très fine, formée de lamelles de quelques µm à 30-40 µm d'èpaisseur sera rouge. Au delà elle sera verdâtre très foncé presque noirâtre. C'est toi qui a l'échantillon et qui peut vérifier ce qui n'est qu'une hypothèse au vu des photos et donnèes imprècises...

Cela ressemble fortement (particulièrement les dernières photos mettant en évidence un clivage net), pour son aspect, et les caractéristiques données, densité, dureté, aspect métallique, etc..., à une hématite massive, parfois appelée hématite spéculaire. Le faible magnétisme peut provenir de microinclusions de magnétite. Le ternissement à l'HCl provient du fait que l'hématite est soluble (lentement) dans l'HCl concentré.

Mimi... Il y a bien des minéraux qui conviendraient... Et on ne voit même pas la 'structure' des aiguilles... Bon il y a la wavellite qui ressemble à cela... Mais aussi certaines micro aragonites... Peut-être déjà voir la réaction d'un microcristal à l'acide... Mais sans la provenance précise ou des tests chimiques, je ne vois pas comment être certain!

Lionel, Ledahu, J'apprécie vos interventions. Voici pour des minéraux courants mis clairement en évidence que nombre de déterminations visuelles sont erronées. Et qu'il est nécessaire, dans bien des cas, de faire usage de techniques sophistiquées pour être certain d'une détermination. Combien de fois peut-on paraître rabat-joie lorsqu'on souligne la nécessité de rechercher plus de précision dans les déterminations! Cela pose des problèmes de fond! Le nombre d'échantillons vendus (ou échangés) sous une fausse détermination, d'abord? La responsabilité du vendeur en ce cas? Mais aussi les moyens pour un amateur d'accéder à des méthodes de détermination 'modernes'. Et dès lors le problème de la collaboration entre le monde minéralogique amateur et le milieu scientifique. Et, s'il y a des 'pros' très ouverts à une telle collaboartion, il y a là aussi de quoi écrire dix ou vingt pages d'exemples pas toujours glorieux. Quand ce n'est entre 'pros' mêmes que le 'vol intellectuel' a été pratiqué dans une publication.