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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

Azogue

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Tout ce qui a été posté par Azogue

  1. Felicitations pour ton apport au HS de LRM sur les Malines!

    Amitiés

    Azogue

  2. Voici ce qu'on peut encore aujourd'hui lire sur le site web de Pierre Ratcliffe (bien que ces lignes datent de 3 ans en arrière). Contact: (pratclif@free.fr) sites web http://paysdefayence.blogspot.com et http://pratclif.com "Pays de Fayence: Fonsante: un projet de réaménagement du site" "Le réaménagement du site passe par une procédure de réaménagement. Je cite les propos du maire de Callian écrits dans le Forum Fonsante en oct 2006": ".... ce site est bien la propriété (au titre de ce que l’on appelle le “domaine privé”) de la commune de Callian, même si nous sommes administrativement sur le territoire de la commune de Tanneron : cela signifie que le rôle de la commune de Callian est analogue à celui du propriétaire privé de n’importe quel terrain (en gros le pouvoir de louer ou de vendre), alors que les autorisations administratives sont du ressort de M.le maire de Tanneron : il existe aujourd’hui heureusement entre les deux communes une convergence de vue sur le sujet. Un certain nombre de contraintes administratives pèsent sur ce site (...) " "Avant d’envisager une utilisation future de ce site (à laquelle je réfléchis sans exclusive), ces préalables lourds et complexes doivent être réglés, et ils ne dépendent pas de nous"" " (...) "Pour bien comprendre ces contraintes, il est bon de rappeler l'historique de la mine de Fonsante et de savoir où étaient les installations minières. Historique de Fonsante Le gîte métallique de spath fluor fut d'abord exploité durant le XIXè siècle de manière artisanale; le minerai, extrait au niveau des affleurements (filon du Figuier) était acheminé à dos d'âne soit vers les verreries de la Bocca et de Saint-Paul en-Forêt, soit jusqu'au port de Saint-Raphael, d'où il était expédié dans diverses verreries européennes. Au début du XXème siècle, avec le développement de la sidérurgie avec production de fonte au haut-fourneau, et de l'industrie de l'aluminium, l'exploitation du spath-fluor, un fondant pour ces industries, s'organise à Fonsante. En 1919, R. Calvet transmet ses droits et concessions au "Syndicat des Fluorines de l'Estérel" auquel succède, en 1925, la "Société des Carrières et des Mines de l'Estérel". Celle-ci est absorbée en 1937 par la "Société d'Entreprises Générales et Industrielles" qui en 1938, prend la dénomination de "Société d'Entreprises, Carrières et Mines de l'Estérel" (SECME); celle-ci sera acquise en 1942 par la Société Péchiney. La concession de Fonsante, portant sur 1230 hectares, a été instituée le 25 juillet 1963 au profit de la SECME. La concession est située sur la commune de Tanneron sur un site appartenant en droit privé à la commune de Callian. Cette particularité date de la création de la commune de Tanneron en 1864 par détachement de Callian, laquelle avait tenu à garder cette surface en raison d'activités économiques exercées par une partie de sa population. Après une interruption pendant la deuxième guerre mondiale, l'exploitation s'est développée mais encore à petite échelle jusqu'en 1969. Durant cette période, la S.E.C.M.E. est devenue filiale de la Société Péchiney – Saint Gobain en 1962, à la suite de la création de cette société. Le développement de la mine aux conditions modernes d'exploitation s'est déroulé à partir de 1962 sous Péchiney par sa filiale d'exploitation minière Sogerem. Les recherches minières furent effectuées pour connaître la nature et l'extension des minéralisations; un puits d'extraction fut foncé jusqu'aux niveaux d'extraction -160 puis 60, une usine d'enrichissement du minerai fut construite. En 1974 l'ensemble mine et usine d'enrichissement était complet. Voir photo. L'exploitation se poursuivit alors jusqu'en 1987 où la mine fut fermée pour des raisons d'épuisement du gîte et de rentabilité d'exploitation. Les opérations de démantèlement commencèrent dès 1987. Le puits fut remblayé de la côte 60 à la surface; les galeries d'accès en affleurements au jour à l'Est du site (ronds noirs sur cette carte) furent bouchées pour la sécurité; en 1996 les travaux étaient terminés: les équipements techniques, tour et machine d'extraction, usine d'enrichissement, pompes, conduites d'eau et matériels d'ateliers d'entretien, avaient été entièrement démontés pour être réutilisés dans d'autres sites de Péchiney. Il ne reste aujourd'hui que deux bâtiments d'ateliers délabrés, la sous-station et les bureaux à l'entrée du site. À l'ouest, au bas du vallon du Lenté, on trouve la zone d'épandage des stériles de l'usine d'enrichissement laquelle a été nivelée et aménagée; elle est utilisée par un club d'aéromodélisme suivant un bail accordé par la commune de Callian propriétaire des lieux. Après la fermeture de la mine, le site avait été loué à la société Sud-Est assainissement, filiale de Véolia. L'industriel avait envisagé (1995-1996) d'implanter sur le site une unité de traitement multi-filières des ordures ménagères et de déchets industriels, unité qui coprenait aussi une unité d'incinération. Ce projet dénommé "poubelle de l'Estérel" suscita une vive opposition de la population locale et de mouvements écologistes et le projet fut abandonné. Entre temps, Péchiney et sa filiale Sogerem ont été rachetées par le canadien Alcan, l'un des plus gros producteurs mondiaux d'aluminium; Alcan a dissous Sogerem en 2005. Et depuis Alcan a été rachetée par le géant minier Rio Tinto et est devenue Rio Tinto Alcan. La SECME a pour adresse les bureaux centraux de l'ex Péchiney à Gardanne 13120: chez Alcan 62 route de Biver. En 2007 et 2008, il fut mis fin à la concession minière de SECME (voir arrêté préfectoral du 15/1/2008 et décret du mai 2008). Les ressources minières sont désormais sorties de l'inventaire minier. "Que peut-on faire pour récupérer le site pour un autre usage que minier?" "La situation actuelle du site (juillet 2008) est régie par le décret du 6 mai 2008 du "ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire": la concession minière détenue par la sté SECME est caduque; le gisement est replacé dans la situation de gisement ouvert aux recherches". "Sous réserve que ce changement de situation puisse avoir lieu" (...) "les mairies de Tanneron et de Callian pourraient alors prendre un arrêté déclarant leur volonté de réaménager le site. Le réaménagement consisterait à (...)" "Ce réaménagement étant effectué, un projet de réutilisation du site pourrait être envisagé" (...) . "L'utilisation de Fonsante relève donc désormais de la volonté des communes de Tanneron et de Callian". Fin de citation. -------------------------------------------------------------------------------- Mis en ligne le 12/07/2008 par Pierre Ratcliffe. Contact: (pratclif@free.fr) sites web http://paysdefayence.blogspot.com et http://pratclif.com Ceux qui voudront en savoir davantage peuvent se rendre sur Google, et ils trouveront avec le mot clé Fontsante différentes pages, certaines très polémiques. Ce n'est pas dans l'éthique de ce forum d'alimenter la polémique. On verra aussi, utilement (et sans polémique!) le site: http://paysdefayence.free.fr/fonsante/fonsante.htm
  3. Personnellement, je préfère travailler dans la garrigue: ça pique pareil que le maquis mais on tient debout Sur le Piale de Bonifacio, qui est la plus grande surface calcaire de l'île (un véritable Causse) je n'ai pas vu beaucoup de garrigue, vu que c'est beaucoup cultivé (oliviers + patures) Conclusion: oui
  4. Oui, Néodyme, désolé de te réorienter moi aussi, mais de la chalcopyrite, il n'y en a jamais eu, jamais, à Montredon-Labessonié, mine de tungstène connue pour ses beaux prismes (oh, noyés dans du quartz) de wolframite. Cette chalco vient peut-être bien de la collection d'un mineur QUI HABITAIT le village, mais son lieu d'extraction est la mine de fluorine de (vu le faciès) soit le Burc, soit Montroc, soit Le Moulinal (je pencherai pour le Burc vu son caractère massif). La célestite, comme Trenen_23 t'a dit, ne peut PAS venir d'un gîte du Tarn, mais d'un échange de ce mineur Cela dit, tu as ainsi obtenu de la célestite que tu n'avais pas, tant mieux pour toi, non?
  5. Je renvoie la balle aussitôt, car la volée est trop belle, merci fluopathe J'avais, en effet, remarqué que l'ami JPP2A (un expert du maquis), n'avait pas réagi au questionnement précédent, ce que j'ai pris (bien sûr) pour un SOUTIEN sans ...faille (merci JPP2A ) A Fontsante, effectivement ce n'est pas la Corse, mais la dernière fois que je suis allé voir le site pendant mes vacances, avec des bons amis minéralos de Cannes (qui vont réagir j'espère), je suis resté abasourdi du développement (type forêt vierge) du ...maquis Sous-sol de gneiss, donc ultra siliceux, avec sans doute trop de fluor, mais ça n'empêche pas l'haleine fraîche du lentisque et la saveur du fruit des arbousiers (mmmH! enfin, faut savoir se contenter, hein?) Cela dit, le maquis Corse, c'est le summum: Vu que on progresse non pas DANS le maquis, mais JUSTE EN DESSOUS: plié en deux que tu es , l'estomac complètement aplati dans ton bide douloureux, toi progressant un coup sur le genoux droit, un coup sur le genoux gauche. Parfois, toujours accroupi, tu réussis à lancer ta jambe en avant toute entière écartée à 120 degrés, c'est alors une progression de 80 centimètres d'un seul coup, tu n'en reviens pas. Dans l'Estérel ou le Tanneron, en général, une fois que le buisson précédent s'est refermé sur toi, tu réussis à tenir debout sur tes deux jambes raides, il faut seulement que tu tournes le dos de façon à présenter ton sac à dos aux épines, et tu te laisses écrouler de tout ton poids sur le buisson, et tu passes, lentement mais inexorablement, debout...
  6. Et puisqu'il faut (après une mauvaise nouvelle) toujours repartir dans l'allégresse, voici une dolomite manganésifère de 7 cm d'arête, avec de petites mignardises de calcite par dessus
  7. Bonjour à tous Les nouvelles que j'ai eues hier de mes amis du Kosovo sont, l'une bonne, l'autre mauvaise: La mauvaise? La construction du nouveau MUSEE est en panne . Manque d'argent frais. Il ne faut pas s'en étonner: les sponsors, il n'en est venu AUCUN. C'est seulement le gouvernement du Kosovo (tout seul) qui, malgré tous ses autres tiraillements budgétaires, avait lancé quelques fonds pour démarrer la construction. Il a, hélas, été ramené (entretemps) à la priorité des besoins plus urgents du pays. La bonne nouvelle? C'est que le groupe Trepca commence à être privatisé. Le processus a été lancé début mars, par la PAK (Privatisation Agency of Kosovo). Ils ont commencé par des segments industriels périphériques du groupe (les engrais phosphatés, les batteries etc) et ils finiront (ensuite) par les mines de plomb et zinc comme Trepca Stan Terg. Vu que la production de Trepca Stan Terg continue à regrimper toujours très fort , la mine (qui a bien dépassé la cinquantaine mais est toujours sexy ) trouvera certainement un mec costaud (une bonne compagnie minière junior) pour la marier .... Faudra seulement que ses parents (le gouvernement) éliminent bien les gigolos qui ne viendraient que pour le temps de faire monter la valeur de leur action en bourse, en se vantant au Canada, en Chine ou en Australie d'avoir mis la main sur une des plus grosses mines de zinc plomb argent d'Europe (vu que Trepca Stan Terg, elle y a le rang de 23ème sur 282 gisements Pb Zn de classe économique connus!!) Pour nous les amoureux des beaux minéraux de Trepca, c'est la joie et la sécurité de voir de nouvelles merveilles sous peu
  8. Je me souviens qu'il y a des affleurements de filons, où rien qu'en surface, on peut récolter des choses bien violettes. Le gros problème, c'est le maquis
  9. Légale? légale? L'arrêté ministériel du 6 mai 2008 paru dans le J.O. du 17 mai 2008 a accepté la renonciation de la SECME à sa concession de Fontsante. Il a donc replacé le champ filonien dans la catégorie des gisements "ouverts aux recherches". Ca veut dire aux recherches des développeurs d'exploitation minière, rien d'autre C'est tout ce qu'on peut te dire. Je ne sais pas si, dans le cas de Fontsante, c'est "légal" de se glisser dans les vides qui peuvent être restés ouverts ou avoir été ré-ouverts par les minéralos. C'est certainement dangereux La propriété du sol appartient je pense à la commune, c'est donc le maire qui est "responsable" de la sécurité des passants sur son territoire. Ou bien le terrain a t'il été acquis, depuis, par une société (comme au Burc) pour y faire une activité? Auquel cas, c'est chez cet organisme que tu vas pénêtrer et tes actes vont engager sa responsabilité à lui. Faudrait donc voir à qui appartient le sol (POS, PLU)? Il me semble avoir lu sur ce forum, dans un autre post, que l'accès posait (récemment) problème, et pas seulement à cause des ravinements dus aux intempéries . Cela m'avait laissé à penser que, justement, la municipalité (ou bien la sécurité Incendie? ou les deux) veillaient à ne pas laisser des véhicules pénêtrer sur le site. Une fois qu'on a rappelé ça, sur ce Forum, on tourne en rond comme dans un dialogue de sourds, je ne te l'apprends pas
  10. Anciennes mines de cuivre de Vaujany ???
  11. Pour revenir au quartz, voici une série de la fleur de 7 cm de haut évoquée deux pages en arrière: (photos C Joe George) Comme ca, avec Raphjac, on aura réuni le petit frere et la petite soeur comme ils étaient quand le mineur les a détachés dans la géode...
  12. L'antimoine (pour un métal qui n'est ici pas majeur mais en traces) est très abondant à Trepca (il y a de l'ordre de 0,14% Sb dans le concentré de galène). Quand il n'est pas caché en solution solide, il se présente sous la forme des sulfoantimoniures de plomb surtout (boulangérite, plumosite etc.), et parfois de stibine. Les beaux cristaux de celle-ci ont été très rarement signalés et c'est sans doute parce qu'ils le sont, rares , vu que les gens ne se gênent pas pour signaler ceux des autres espèces depuis 30 ans qu'on en publie des photos. Ici par exemple, une "mocheté" visible dans le TB qui, au niveau +75, va du puits aux chantiers d'abattage: Dans ce contexte, je conseille de se méfier chaque fois qu'on t'en propose. Il y en a actuellement un specimen sur (oups) un site bien connu. Celui que tu montres? Pourquoi pas de Trepca? Certes, sa calcite n'est pas des plus typiques (ce n'est pas celle en pagodes). En revanche, la stibine de Roumanie (pour ne parler que des tonnes que j'en ai vu) est associée à de la barytine, pas à de la calcite. Donc, c'est peut-être bien du (très bon) Trepca. Encore une fois, les références manquent. En tout cas merci du coup d'oeil. C'est important qu'on soit au courant et qu'on en discute. A bientot?
  13. Merci Raphjac et heureux de te voir sur le forum. Tes belles images permettent d'entretenir auprès du public la "magie" de Trepca. Bravo parce que c'est bien ce dont le Musée de Stan Terg a besoin. Moi, je découvre un émule/concurrent/rayer la mention inutile/ mais c'est POUR LA BONNE CAUSE. Voici une série de photos de ma petite dernière: une pyrrhotite en tonnelet de 5 cm de haut Aurai-je le plaisir de faire ta connaissance à la prochaine Bourse de Paris?
  14. Cet habitus pour la fluorine me parait très typique de Fontsante. Dans les années 65 à 70 j'en ai vu plusieurs specimen extraits dans le filon Saint-Barthelemy de Fontsante: fluorine assez lumineuse mais blanc gris laiteux, en cubes de 5 à 10 mm d'arete maximum, avec ces (je ne me rappelle plus très bien, maintenant que le sujet vient à l'ordre du jour) fantômes de croissance ou bien minuscules troncatures discrètes un peu dans le genre de La Collada (sans atteindre la splendeur de celles-ci ). C'etait mignon, "cute", et c'était "de chez nous"...
  15. Serge, tu es la voix de la raison (c'est normal pour un modérateur tu nous répondras) Il n'y a qu'environ 12 g de molybdène dans chaque tonne de minerai tout-venant de Trepca. Pas de quoi fabriquer de la wulfénite, quoique, en cherchant bien, dans les recoins? Soyons raisonnables, donc: En effet, les analyses montrent que, dans le concentré de galène obtenu en laverie, le molybdène arrive à grimper seulement à 120 grammes à la tonne. Bon, bon, ça ferait vraiment des cristaux merdiques... on peut rêver, non?? Allez, pour faire rêver, je vais demander s'il ne pourrait pas y avoir de la STOLZITE.... Dans les "culs de basse fosse" de certaines géodes où les métaux les plus lourds, malhabiles, tombent au fond et se rassemblent entr'eux avec leurs petits atomes crochus. Ne peut-on vraiment pas parier sur leur instinct de survie, qui les ferait cristalliser sur quelque support, afin de ne pas être entrainés par la chasse d'eau de Zeus et de ne pas se diluer en sortant bêtement avec la surverse de la sauce volcanique, dans le griffon hydrothermal au jour?
  16. Atlas i mineraleve të Trepçes par Bedri Durmishaj, Sylejman Hyseni & Ferat Shala Un livre relié 24x18x2 cm, couv. rigide sous jaquette coul., 166 p. en Albanais, 26 figs coul., 2 tabl., 168 photos coul., bibl. ; coédition Trepça Enterprise under PAK Administration et Postes et Télécommunications du Kosovo (PTK), Prishtinë 2010 ; ISBN 978-9951-585-33-0. Diffusion : Bislim Muqa ou les auteurs, Trepça/AKP, Parku Industrial Mitrovice, Mitrovice 40000, Republic of Kosovo. Prix 20 Euros +port. Un livre d’art sur Trepça et son musée minéralogique ? Depuis l’ouverture des premières galeries en 1927, tous les amateurs des fantastiques paragenèses de cette mine célèbre l’attendaient. Quoique disponible uniquement en albanais pour le moment, ce très beau livre mérite d’être signalé à toute la communauté des professionnels et des amateurs. Il est l’œuvre de deux professeurs de l’Université de Prishtina et de Ferat Shala, géologue et directeur actuel du Groupe Trepca. Il comporte 8 parties. La 1ère est un historique de la mine où l’on apprécie, notamment, les statistiques de production depuis la reprise de 2005. La 2ème est un rapide exposé de la situation géographique de la mine. Plus importante, la 3ème partie campe le cadre géodynamique, la forme des corps minéralisés, la nature de la minéralisation et la chronologie de la mise en place des différentes espèces minérales. Cette partie est illustrée de figures très claires, en couleurs, notamment des coupes géologiques récentes du gisement par G. Maliqi et H. Kepüska. La 4ème partie est un rappel, à l’intention du grand public, des principes de la croissance cristalline. Elle est suivie d’un court chapitre sur le musée de Trepca. Vient ensuite la 6ème partie, véritable point d’orgue du livre. On y admire une profusion de photos, en couleurs, des cristaux qui ont fait la célébrité de la mine et du musée dans le monde. Ils sont présentés dans l’ordre de la classification chimique : natifs, sulfures et sulfosels, oxydes, carbonates, sulfates, phosphates. On y voit notamment les photos des spécimens exceptionnels cités dans le « livre des records » de Guillemin et Mantienne (1989). Dans une 7ème partie, les fameuses « paragenèses » ou associations minérales si typiques pour reconnaître « la marque de fabrique » Trepca dans les collections mondiales, sont présentées à travers une nouvelle grande série de photos en couleurs. À travers de splendides specimens, notamment plusieurs de vivianites, la 8ème partie souligne le grand intérêt que les minéraux de Trepca génèrent depuis 1970 à l’étranger, et qui se voit aussi bien dans les collections nationales et privées que dans l’engouement des collectionneurs pour présenter leur meilleurs cristaux de Trepca dans les sites web de minéralogie et dans les forums de discussion. Pour rester dans un volume raisonnable, la bibliographie ne compte que 27 références, mais les « Anciens » (Baric, Forgan, Schumacher, Smejkal, Zebec…) dont les études ont bâti la renommée des minéraux de la mine, ne sont pas oubliés dans le texte, auxquels il faudrait ajouter Terzic qui a décrit la belle cosalite de Trepca en 1974. Bien structuré, ce livre se feuillette très agréablement, malgré la difficulté de la langue : en effet, les racines de nombreux mots scientifiques sont universelles et les figures font le reste. Entièrement en couleurs, les photos sont de grande qualité. Imprimé sur un beau papier, relié avec une couverture rigide, des titres dorés et une jaquette, il s’agit à la fois d’un ouvrage scientifique et d’un livre d’art qui devrait être apprécié par un large public, même non albanophone. Il fait honneur au Kosovo, à Trepca, à son musée et aux générations d’hommes qui ont travaillé depuis 1926 dans cette mine pour mettre en valeur ses extraordinaires richesses. Les auteurs recherchent des partenaires pour cofinancer une édition en anglais et une en allemand. Jean FERAUD
  17. On attribue à la présence (en abondance) de BISMUTH l'éclat particulièrement vif de certaines galènes de Trepca, ou de Madan (là, ça a été vérifié à la microsonde par Bonev et coll.) Le gisement de Trepca (Stari Trg mine) a livré 4000 t de bismuth; la teneur moyenne du minerai est de 100 grammes Bi métal par tonne de tout venant, soit 0,13 % Bi métal dans le concentré de galène vendue: le bismuth y est à l'état de Bi natif et de cosalite. Photo de Frank Wierich, coll. féraud: galène de Trepca, 6 cm,avec sidérite Mais, du reste, je vous renvoie au Post Trepca, plus loin sur ce forum
  18. La recherche bibliographique c'est tout aussi motivant, parfois, que la recherche des minéraux. Voici, pour les connaisseurs, la copie d'un article de 1895, presque introuvable sauf dans une poignée de bibliothèques d'universités C'est au sujet du fameux jumelage de la mine de Trepca avec la concession des Bormettes, dont le Mining Magazine ou je ne sais quelle autre publication sérieuse n'arrête pas de parler (voir le Post Trepca). Regalez vous. Le style un peu ampoulé de Raymond Poulle fait aujourd'hui sourire. Hein, Charles? Poulle_Bormettes_1895r.zip
  19. Bravo Galena, pour ton entrée en scène. Cette pièce est bien représentative avec sa profusion de touffes, d'aiguilles, de houppes... de plusieurs minéraux différents associés (les fameuses "paragenèses") typiques de Trepca. Pour ma part, je continue à adorer ces petites retouches du peintre, ce petit PLUS de sidérite ou de dolomite accrochée de justesse à un prisme de quartz, ce globule de kutnahorite ou je ne sais quelle mixture ( Oups: solution solide ) de carbonates qui provoquent le coup de coeur. Voici un petit quartz de 6 cm bien dans le ton, acquis hier grâce à celui qui se fait appeler l'ami des sceptres photo copyright Joe George, coll. J. feraud
  20. C'est amusant ce que tu dis là On n'a pas signalé de wulfenites à Trepca Et pourtant le plomb ne manque pas. Je crois que, pour commencer, il faudrait que nous qui avons du Trepca dans nos collections, nous regardions à la bino systématiquement. Ce serait sympa d'avoir de nouvelles espèces à signaler dans l'article du Regne Mineral qui est en chantier...
  21. et de Trepca, un quartz (avec de la galène coulante) dont on peut se demander s'il est sceptre (comme bcp de quartz dans cette mine), photo courtesy Wolfgang Wendel, coll. J. Féraud) car en fait il y a surtout un étranglement marque d'une sorte de cilice à la façon de Dan Brown et du Da Vinci code? Quel est le pervers qui a empêché la croissance de ce cristal Pour en savoir plus, pensez à visiter le post Trepca Kosovo plus souvent ! et alimentez le, à l'occasion Ici, un avec chalcopyrite. Le gros prisme a 2 cm de haut. Bon, je te l'accorde, c'est plus "en massue" que "en sceptre". Typique des filons du district de Baia Mare aussi (Baia Sprie usw, Roumanie)
  22. J'ai du oublier, en 2009, de demander au webmestre la faveur de supprimer cette ligne insensée Mais tu crois donc que je les fabrique dans ma cave, les vivianites? Alors que les mineurs de Trepca, quand ils en retrouvent, se les laissent arracher à prix d'or? Bon, ce qui est promis... mais je me méfierai des contrefaçons chinoises ou coréennes. Il faudra des photos du site Il est vrai que retrouver cet indice me ferait plaisir mais le site a été un peu prospecté en 1985 et ca n'a rien donné. Il faut croire qu'il est petit, très petit. Rien ne dit s'il a donné lieu (vers 1860) à une galerie, si petite soit-elle. La première étape serait de faire dire à un habitant où sont les ruisseaux de l'Oule et de Bufo.
  23. Merci C'est donc peut-etre le cas aussi de ceux que j'avais trouvés Toutefois, l'idée qu'il y ait eu aussi du soufre DANS LE GYPSE intersecté par la mine (ce qui expliquerait que j'en ai vu sur le carreau) , se tient également parce qu'un P.V. du service des mines en date du 27 aout 1907 a indiqué que le TB à -120m avait recoupé 3 veines de gypse dont la plus importante avait 6m d'épaisseur.
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