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  1. Possible aussi, en effet. Un candidat de plus !
  2. Jolie découverte. Pas facile de prélever des cristaux aussi fragiles dans un filon de Quartz!
  3. En effet, les pétales sont ressemblants! Je pourrai peut-être tenter prudemment un test à l'acide.
  4. En effet, l'Idocrase ne présente pas de faciès lamellaire, du moins en cristaux visibles à l'oeil nu. Quant au Sphène, il peut effectivement former des aigrettes de cristaux aplatis (et peut-être également des rosettes). Mais celles que j'ai vues jusqu'aujourd'hui ne ressemblent pas au minéral-mystère. Un exemple ci-dessous sur Aegirine, avec de petits Zircons (Tizi-n-Inouzane / secteur d'Imilchil / Maroc). Oui la Stilbite, ainsi qu'un "moulon" d'autres Zéolites, peuvent présenter un faciès lamellaire...
  5. En effet l'association Epidote-Monazite semble très rare. En cherchant bien j'ai trouvé deux endroits qui ont fourni l'association sur un même spécimen, en tout petits cristaux : - les pegmatites du Val d'Ossola (Beura, Val Formazza) - le comté de Beaver dans l'Utah Et en effet sur ces deux localités l'Allanite est également signalée. Dans le massif de Strzegom-Sobotka l'Epidote et la Monazite sont répertoriées mais je n'ai encore jamais vu les deux sur le même caillou. Quand j'aurai le spécimen en main (et s'il arrive intact) je devrai d'abord m'assurer que ce n'est pas un montage. Mais je suis relativement confiant, étant donné que le vendeur indique un "minéral indéterminé" pour la rosette, et qu'il vend plus ou moins au même prix d'autres bouquets d'Epidote sur Feldspath, mais sans minéral-mystère. Vues les dimensions des cristaux (20mm et quelques pour le sapin), ce sera quasi impossible de pratiquer des tests.
  6. Merci. J’avais à priori limité ma recherche aux espèces de symétrie quadratique ou orthorhombique... Mais je crois que vous avez mis dans le mille avec la Monazite. J’ai fait une recherche dans la banque de données photographiques du Mindat, en filtrant avec le mot-clef "platy", et j’ai trouvé des choses très ressemblantes, avec des lamelles aux contours d’apparence carrée ou octogonale. Décidément cette espèce est protéiforme!
  7. Pour Noël un tout petit sapin d'Epidote-Clinozoïsite, adossé à des rochers enneigés maclés Baveno, provenant de Tongbei / Fujian / Chine. Je suis preneur de toute idée au sujet de la rosette de cristaux lamellaires de couleur vieux rose. Il me semble (je ne l'ai pas encore sous la main) que le contour des tablettes est octogonal, ce qui orienterait vers un système de cristallisation quadratique ou orthorhombique. Parmi mes pistes : Aeschynite, Bavenite, Bertrandite, Chabazite.
  8. Mer du Nord au large de l'Ecosse, avec un champ d'éoliennes. Au-dessous, plates-formes pétrolières amarrées dans le Cromarty Firth à Invergordon, pour maintenance ou en attente de nouvelle affectation. Avec les ajoncs en fleur au premier plan.
  9. Bonjour Peut-être Monazite ? Voir sur Mindat, à la page "Monazite group", la forme cristalline n°116 de Goldschmidt.
  10. Perle de Céladonite (2mm) et zéolite indéterminée, dans une vacuole d'une roche basaltique. Sandavagur / Ile de Vaga / Iles Feroé.
  11. Oui, le gros bloc isolé a une allure bréchique. En outre les cristaux de quartz et de feldspath, visibles dans la rhyolite des deux dernières photos ci-dessus, semblent absents ou beaucoup moins nombreux, autant qu'on puisse en juger compte tenu de la résolution des images après agrandissement.
  12. Bonjour. Il me semble distinguer des roches rouges sur la photo du paysage : m'abusé-je? Sinon, de quelle couleur sont les rhyolites locales?
  13. Dans ce cas particulier, cela relève du bon sens élémentaire. Et peut-être un peu - aussi - d’une certaine conception de la démocratie, de la liberté individuelle et du rapport entre "élite" et "peuple". En effet, le principal niveau fossilifère (qui se trouve à peu près au milieu de la formation), est présent dans la carrière d’Achanarras, se retrouve dans une dizaine de sites en partie Ouest du Mainland Orkney, et encore plus loin au Nord dans une carrière au Sud-Ouest des Shetlands. Au Sud on le retrouve dans plusieurs carrières le long des deux rives du Moray Forth. Il est donc très probablement continu dans cette vaste zone, abstraction faite des rejets de failles. En outre il est relativement épais : 50-60 mètres dans le Mainland Orkney par exemple. Il y a donc de colossales réserves de fossiles, facilement accessibles, pour l’Humanité future. Dans ces conditions ils font la part du feu en autorisant la prospection dans les énormes tas de roches rebutées lors de l’exploitation, tout en interdisant de taper dans la roche en place. Et il semble même qu’ils remuent régulièrement ces tas pour que les prospecteurs aient plus de chances de trouver des blocs productifs (je viens de le lire sur le site "Achanarras Nature Reserve", et cela contredit ce que j’avais lu ailleurs...). Enfin ils encouragent les prospecteurs à signaler quand ils trouvent une espèce rare, et à faire des donations à des musées, mais sans aucun caractère d’obligation. Bref tout cela semble bien pensé pour concilier au mieux les intérêts des scientifiques professionnels, des amateurs, des collectionneurs, des parents qui veulent occuper leurs enfants de façon éducative, des musées, etc.
  14. Il pourrait provenir de la carrière de Cruaday hill, Quoyloo, Sandwick, qui présentait l’avantage de donner directement accès au niveau fossilifère. A moins qu’ils n’aient prospecté le pied des falaises, ou de petites carrières familiales en tête de falaise, pour ne pas avoir à décaper la terre végétale. Achanarras quarry est désormais une "Réserve de Nature" et une SSSI (Site of Special Scientific Interest). Mais elle se visite, et il est possible d’y rechercher librement des fossiles, dans les énormes tas de dalles qui avaient été mises au rebut durant l’exploitation. La collecte de fossiles y fut quelque temps interdite, mais elle est de nouveau autorisée, depuis la publication du "Scottish Fossil Code" : c’est une espèce de "Code des Pirates" que les chercheurs de fossiles doivent s’engager à respecter. En pratique la carrière a été surprospectée et il est de plus en plus difficile de trouver des poissons entiers. Les dalles de surface ont toutes été clivées et reclivées, de sorte qu’il faut remuer de plus en plus de matériau pour exhumer des dalles fertiles.
  15. Oui le secteur de Thurso est renommé pour sa richesse en fossiles : écailles, dents, poissons complets. Un niveau repère qui sépare les Upper et Lower flagstones est particulièrement riche. Dans le Caithness il sépare les Upper et Lower Caithness flagstones, et fut recoupé dans la grande carrière d’Achanarras qui a livré énormément de fossiles. Le même niveau affleure dans le Mainland Orkney sous le nom de Sandwick fish bed, et sépare les Upper et Lower Stromness flagstones. Ce qui a permis des comparaisons faunistiques. Osteolepis est présent entre autres. Un certain J. Saxon a écrit un livre sur les poissons des Caithness flagstones (1967). Curieusement le même auteur a publié sur la présence de fossiles de poissons anormalement radioactifs, alors que d’autres du même niveau ne l’étaient pas. Il conjecturait que la radioactivité pût être corrélée avec l’épaisseur de l’armure dermique...
  16. Isn’it? Du Dévonien à nos jours en trois paragraphes ! Certes j’ai sauté à pieds joints sur la dispersion façon puzzle du continent des Vieux Grès Rouges, aux quatre coins de l’Atlantique Nord. Mais cela aurait nui à l’unité du sujet; en outre le Bassin Orcadien ne fut que modérément impacté par ces péripéties. A part ça vous aurez remarqué le grand beau temps sur les photos : Mai est le mois le moins pluvieux en Ecosse, avec seulement dix jours de pluie.
  17. Pour conclure, le nom de la formation mystère : les Caithness flagstones. Ce sont des sédiments essentiellement lacustres, déposés pendant l’Eifelien dans le Bassin orcadien. Ils se présentent comme une alternance de lits de pélites, de siltites, de grès, avec des intercalations de niveaux calcaires et quelques niveaux volcano-sédimentaires. Le mot "flag" devant "stone" renvoit à l’aptitude de ces roches à se débiter en dalles minces (avec possiblement la même étymologie que le terme "flysch", dans un autre pays). Et en effet c’est en raison de son aptitude à fournir des dalles relativement minces, en même temps résistantes et de grandes dimensions (jusqu'à 5 mètres carrés), que cette formation était devenue la "pierre à tout faire" de la région : - dallages, - couverture de toit (lauzes), - clôtures en dalles dressées, - cloisons intérieures des maisons, stalles des bergeries et écuries, - sans oublier les meules et pierres à aiguiser. Leur utilisation comme dallage a explosé au 19ème siècle, avec une utilisation intensive des Caithness flagstones dans toutes les villes d’Ecosse, et dans une moindre mesure dans les villes d’Angleterre. La plus grande partie des dallages de Glasgow et Edimbourg, entre autres, provient du Caithness. Les dalles ont également été exportées dans le Commonwealth, en Europe, sur la côte Est des États-Unis et en Amérique latine. Puis l’extraction s'est effondrée au début du 20ème siècle, pour revenir à un usage local.
  18. Il y a deux acceptations pour le mot marbre : 1/ Dans le language courant, le mot désigne toute roche jugée décorative en raison de sa structure et de ses couleurs, et susceptible de prendre un poli miroir (à la rigueur un poli cireux), autorisant son utilisation en statuaire ou en décoration intérieure ou extérieure d’édifices. 2/ Dans le langage technique des sciences de la Terre, l’emploi du mot "marbre" est réservé aux calcaires, calcaires dolomitique et dolomies ayant subi un métamorphisme suffisamment intense. L’emploi du mot marbre dans sa première acceptation est tout à fait légitime dans un contexte non scientifique. Par exemple, si vous visitez la cathédrale de Florence, ou de Pise ou de Palerme, vous pouvez dire que l’intérieur est tout en marbre; même si, parmi la multitude de roches utilisées, il y a certes quelques marbres au sens scientifique du terme (le marbre de Carrare par exemple), mais aussi des granites et autres roches ignées, des roches volcaniques diverses, et même de l’albâtre. Quant à la roche ci-dessus, mon grand-père Pierre, tailleur de pierre de son état, l’eût appelée "marbre", et moi aussi. Maintenant si nous voulons jouer aux "savants", nous pouvons supputer - compte tenu du contexte local et des échanges précédents - qu’il s’agit d’une grenatite (et même une grossularite), parcourue de veines de pyroxénite, avec la possibilité que les plagioclases de cette pyroxénite aient été prehnitisés en partie ou en totalité (comme expliqué dans un des articles évoqués plus haut). Mais il faudrait des vues rapprochées du côté non poli pour mieux en juger; ou encore mieux une lame mince.
  19. Selon la région : cluse (Jura), clue (Provence), clusaz (Savoie; prononcer "cluse").
  20. On trouve facilement des galets éolisés dans les grès vosgiens. Ils ont souvent la forme d'un tétraèdre très aplati aux arêtes arrondies : la grande face reposait sur le sol, les trois autres faces formant une pyramide à trois pans aplatie. Mais il existe évidemment des formes plus compliquées, selon la forme initiale du fragment rocheux.
  21. Vue la taille des cristaux, aucune mesure d'angles n'est possible pour déterminer des faces cristallines. Une solution serait de faire faire une détermination des paramètres de la maille élémentaire sur un cristal, par diffraction des rayons X. J'ai participé autrefois aux reconnaissances et études géologiques et géotechniques concernant la centrale de Flamanville. A ce titre, j'ai participé au suivi des terrassements et aux relevés des fonds de fouilles, et j'ai vu pas mal de cailloux, ramassés par moi ou par mes collègues géologues, y compris en provenance des galeries sous la mer qui recoupaient des terrains plus variés que les fouilles à terre. Il y a vraiment beaucoup de minéraux, mais ils sont le plus souvent de très petite taille et ne se présentent pas souvent en cristaux idiomorphes bien exposés, et de ce fait ils sont difficiles à tester et à déterminer (sauf les grenats). Une manip. amusante: - Cherchez d'abord sur Mindat : Diopside / Search photos of Diopside / France / Dielette. Vous trouverez deux photos de cristaux qui ressemblent à certains de ceux que vous avez photographiés. - Ensuite cherchez : Grossular / ... / ... / Dielette. Vous trouverez quatre photos de spécimens associant Grossulaire et Diopside. Vous constaterez que les cristaux de Diopside sont très dissemblables sur les deux séries de photos. Etant donné que toutes ces photos ont été insérées dans la base par la même personne, j'en déduis qu'il y aurait deux faciès différents du Diopside. Et votre faciès "Tour de Babel" vient rajouter un peu de complexité.
  22. En effet, la deuxième série de photos provient de l'île de Mousa. La première série provient des environs de Scrabster en Ecosse (près de Thurso). L'ilôt s'appelle Clett Rock. Et les crevasses et tunnels dégagés - entre deux fissures verticales - par l'action mécanique des vagues en pied de falaise sont sur Holborn Head. La formation-mystère affleure dans le Nord de l'Ecosse, sur la plus grande partie des Orcades, et les bordures Sud-Est et Sud Ouest des Shetlands. Le dallage sous le musicien provient de cette formation (Edimbourg).
  23. En effet. les sections ne sont ni carrées ni octogonales, ce qui élimine a priori la Vésuvianite. J'avais cru distinguer des angles droits (parfois légèrement tronqués) sur certains cristaux allongés des photos 1 et 2. Non, que ce soit dans l'hypothèse Epidote ou dans l'hypothèse Diopside. Je sais qu'il y a beaucoup de localités à Madagascar avec l'une ou l'autre des deux espèces (quelquefois les deux). Mais elles sont pauvrement documentées dans les banques de données que je hante.
  24. Tout à fait possible. J'ai tranché en faveur de l'Epidote lors de ma réponse mais j'avais également envisagé le Diopside. Il est parfois difficile de discriminer entre ces deux espèces, qui toutes deux sont communes dans les skarns, toutes deux cristallisent dans le système monoclinique, et dont les palettes de couleurs (beaucoup plus variée pour le Diopside que pour l'Epidote) ont une intersection non nulle. En plus la dureté et la densité sont très voisines. En ce qui concerne les formes cristallines de vos photos, le faciès "Tour de Babel" est très rare pour l'Epidote, et je ne l'ai jamais rencontré pour le Diopside. Il est vrai que certains cristaux de Diopside présentent des macles multiples par accolement, qui leur donnent l'apparence d'un empilement de lamelles. Mais les lamelles empilées ont le même contour, et jusqu'ici je n'ai jamais vu des cristaux de Diopside avec de tels décalages entre les lamelles successives.
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