elasmo

Quelques autres petites choses de Mont Chenot, faciès lacustre, petit gastéropode, et oogone de charophyte (organe reproducteur chez certaines plantes aquatiques) Cette petite coquille qui ne paye pas de mine, était pourtant une première mondiale, publiée en 2022 par Pacaud sous le nom d'Aplexa canculae nov. sp. PACAUD, 2022, c'est la première du genre à posséder une ornementation au niveau de l'apex, alors certes c'est pas gros, mais c'est nouveau. Description de quatre espèces nouvelles d’Aplexa Fleming, 1820 (Mollusca, Lymnaeoidea, Physidae) du Paléogène du bassin de Paris [Folia Conchyliologica, 66 : 1-19, fig. 1-2, pl. 1-5] Extrait de la planche publiée dans l'article

Quelques autres mignardises du Thanétien, comme je le disait en introduction, très peu de coraux trouvés dans ces niveaux dans le Bassin parisien, j'ai cependant trouvé quelques spécimens pouvant s'y rattacher, mais en très mauvais état. Une petite boule pouvant être le résultant d'un alourdissement de coquilles tels que Haustator (ex : Turritella) ou un petite perle issue d'un bivalve producteur, comme certaines huitres ?

Quelques mammifères du Thanétien de Mont Chenot (faciès lacustre) Petit carnassier indéterminé à ce jour Multituberculés Quelques spécimens de Cernay les Reims et un fragment d'un Arctocyon (gros carnassier de l'époque, de la taille d'un chien de taille moyenne) Pour finir une dent sur mandibule confiée au MNHN de Paris pour étude, il s'agirait d'un nouveau taxon pour le Thanétien

J'ai oublié le groupe des Reptiles, quelques dents de crocodiles isolées, et des plaques de tortues trouvés dans les formations marines (probablement remaniés) Par contre dans le Thanétien supérieurs de Mont Chenot, une très belle herpétofaune continentale Une très belle plaque sous cutanée (gros travail photographique qui m'a pris plus de 6 heures avant d'arriver à compiler la totalité de ce spécimen), mais je suis satisfait du résultat

C'est bien ce que je m'évertue à tenter de t'expliquer, et toi tu ne vois pas le problème ! Aye que dire d'autres, bonne chance !

Effectivement les dernières datation sont faites à partir de Potassium / Argon, reste à savoir comment cela à été fait et si oui à plusieurs niveaux et à plusieurs endroits, ce qui est étrange c'est dans la vidéo ils comparent bien Menat et Messel ce qui était à mon sens déjà d'actualités il y a plusieurs années, hors Messel est clairement daté de l'Yprésien, très comparable par ailleurs aux faunes du secteur d'Epernay pour beaucoup de mammifères et reptiles. Je ne saurais pas en dire plus en l'état de mes connaissances sur ce gisement. Quelques mollusques du Thanétien du Bassin parisien, je n'ai pas encore photographié grand choses, mais uniquement ces quelques spécimens provenant de plusieurs sites et niveaux distincts du Thanétien. Un très bel ouvrage dans la série des Cossmaniana paru en 2014 montre la diversité des faunes du site de Cauroy les Hermonville (Marne), , il est encore trouvable, mais l'éditeur à annoncé son désir de prendre sa retraite, et il ne semble pas y avoir de repreneur à ce jour, donc si vous désirez l'acquérir, il doit en rester quelques numéros : https://www.palaeontos.be/c16/detc16.html LEROY, A., MOREAU, F., PLAZIAT, J.-C., PACAUD, J.-M., BIGNOT, G. (†) & DION, M., 2014. La série marine du Thanétien moyen (Formation des Sables de Châlons-sur-Vesle) à Cauroy-lès-Hermonville (Marne, France). Description et interprétation environnementale de sa sédimentation et de sa faune. Cossmanniana, 16 : 3-54, text-fig. 1-20, pl. 1-33

Oh que non plusieurs, je n'ai plus tout cela en tête, il faut que je regarde la bibliographie

C'est exactement le type de problèmes pour lesquels je t'avais avertis, dès le départ, tu n'as pas fait de modèle conceptuel de base de données, et maintenant tu veux ajouter des champs pour tout et rien, tu n'as encore commencé, que tu es déjà bloqué par le problème de définition des champs intéressant, cela ressemble de plus en plus au radeau de la méduse

Sauf que les mammifères sont Yprésien, la datation par âge radiologique, (quelle était la méthode utilisée, O16 / O18 ?) est souvent sujette à discussions, suivant les méthodes et la manière dont on étés collectés les échantillons. De plus une seule mesure ne suffit pas à remettre en cause tout le reste, c'est l'éternel problème des géochimistes et géologues qui ne veulent pas voir les faunes associés aux faciès sédimentaires et autres dépôts de minéraux bien datés ou bien datés par les personnes qui veulent avoir des résultats concordants.

Je n'avais pas vu que c'était Menat, généralement c'est plutôt attribué à l'Yprésien, très proche de la faune de la formation du Geiseltal du gisement de Messel entre autre par la présence de certains mammifères typique. D'ailleurs en 2025 ils y faisaient encore de nouvelles fouilles sous l'encadrement de Sophie HERVET conservatrice du musée de Menat

J'ignorais l'existence de tel formation dans le Thanétien, comme quoi, il reste toujours plein de choses à apprendre Quelques poissons osseux du Thanétien marin, essentiellement basé sur des restes d'otolithes et dentaires

Dernier requin avec la Squatina Les Rajiformes Les Holocéphales (Chimères dans le langage commun)

Comme je l'ai déjà dit et au risque de me répéter, le Sélandien est utilisé dans certains pays, mais pas la France, si l'on devait supprimer tous les étages locaux, il faudrait faire beaucoup de vide dans certains sous étages. Quelques caractéristiques de l'étage du Thanétien, à sa partie supérieure, on rentre dans un pic thermique le PETM (Paleocene-Eocene Thermal Maximum ou maximum thermique de l'Éocène 1, il y en aura d'autres après), globalement les écosystèmes commencent à rependre le dessus après la transition K/Pg (Crétacé / Paléogène) anciennement K/T (Crétacé / Tertiaire). En gros Période chaude = Explosion de formes de vies c'est aussi simple que cela Dans les grands bassins sédimentaires connus ont va avoir une très forte diversification de faunes marines, notamment une première explosion de la biodiversité chez les élasmobranches (requins, raies, holocéphales). Dans le Bassin parisien on passe d'un nombre peu élevé quelques espèces à plus de 40 espèces connues à ce jour d'élasmobranches, voir un schéma que j'ai fait en 2021 sur les comptages des espèces à travers les répartitions stratigraphiques durant le Paléogène et le début du Néogène (Oligocène) dans le Bassin parisien. mais aussi dans d'autres clades, poissons osseux qui n'ont pas laissés beaucoup de traces, mais qui sont pourtant présent, comme l'atteste le graphique ci-dessus avec les requins et les raies du Thanétien, j'ai réussi à comptabiliser une quinzaine d'espèces à partir des dents, écailles et otolithes, ce qui reste faible au regard des élasmobranches. Sur les continents les mammifères commencent à prendre possession des niches écologiques laissés vacantes par les dinosaures aviens et non aviens, comme l'atteste entre les faunes du Mont de Berru, du Hainin (Belgique) Paléocène des USA, etc... par contre les coraux ne sont pas encore très présent, ni les échinodermes au moins pour ce qui est du Bassin parisien, pas inconnu mais très discret. La malacofaune bien qu'abondante est très décalcifiés dans le Bassin parisien et nécessite un travail dit en table, avec encollage in situ, de très belles faunes sont bien Je commence donc avec les élasmobranches