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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Patrimoine minéralogique (définition - conservation - gestion)


AD.S

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zunyite je conçois bien les choses dont tu parles : mais dans une carrière un peu importante rien que le pompage doit être un obstacle pour l'amateur .... pour ce qui est du stockage pour la commune : petite exploitation ?

enfin si c'est possible : tant mieux !!

mais si on ne fait plus de tirs on risque de voir très rapidement les possibilités de récolte s'évanouirent ....non ? mieux vaut une carrière en exploitation ...

pour next : la différence entre les spéléos et les minéralos c'est que leurs trous (spéléos) sont naturels et donc considérés comme plus "solides que ceux creusés par l'homme qui vieillisssent plus ou moins bien (plutot moins ...) donc difficilement transposable d'un monde à l'autre (sans oublier les accidents de spéléo ...)

la seule chose intéressante : avoir un gars ayant des connaissances spéléo pour arpenter de façon sécurisé (juste coté équipement) les mines !

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zunyite je conçois bien les choses dont tu parles : mais dans une carrière un peu importante rien que le pompage doit être un obstacle pour l'amateur .... pour ce qui est du stockage pour la commune : petite exploitation ?

enfin si c'est possible : tant mieux !!

mais si on ne fait plus de tirs on risque de voir très rapidement les possibilités de récolte s'évanouirent ....non ? mieux vaut une carrière en exploitation ...

pour next : la différence entre les spéléos et les minéralos c'est que leurs trous (spéléos) sont naturels et donc considérés comme plus "solides que ceux creusés par l'homme qui vieillisssent plus ou moins bien (plutot moins ...) donc difficilement transposable d'un monde à l'autre (sans oublier les accidents de spéléo ...)

la seule chose intéressante : avoir un gars ayant des connaissances spéléo pour arpenter de façon sécurisé (juste coté équipement) les mines !

-toutes les carrières et mines n'ont pas besoin d'un pompage, loin de là !

-pour le stockage de la commune : surface disponible (plateforme finale ) environ 50 000m2

-sans activité, la récolte est plus ou moins facile suivant la roche et les minéraux recherchés ( j'ai en souvenir une petite carrière ouverte vers 1880 pour la construction de batiments de mines ; ces derniers temps on y a trouvé de l'anatase et les trous sont impressionants!!!)

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C'est bien la ou l'on retombe sur certain point que nous avons abordé lorsqu'on parlais de comment definir le patrimoine mineralogique : qui traite des mineraux cristallisés dans un contexte naturaliste.

il faut a mon sens distinguer :

- d'un coté les mineraux (minerais/granulat/roches ornementale ou pour la construction, bijouterie, . . . ) exploités et exploitable comme matiere premiere.

- de l'autre les mineraux (cristallisés) collectés ou collectable tel quel, donc qui ne sont pas des matieres premieres.

Je pense que dans l'exemple de l'exploitant du Pegut qui repond du second cas, il a probablement reussi a fonder son "droit d'exploitation du sol " pour son entreprise sur la code rural. Puisqu'il n'utilise pas de "moyen lourd" ce qui peu probablement expliquer qu'il puisse acceuillir des "clients" amateurs de cailloux pour gratouiller.

Je ne dis pas que ce type "d'exploitation" est a proscrire loin de la! Je trouve l'initiative novatrice meme si cela doit etre difficile d'en vivre.

Cependant, meme si ce principe est interresant cela ne resoud pas les problemes rencontrés globalement par les amateurs ; les mines et carrieres ne sont qu'une petite partie de nos terrains de jeux.

Il y a mon sens des pistes explorer concernant les outils (mesures contractuelles) que l'on utilise en amenagement/environnement comme par exemple les conventions de gestion par exemple : j'vais faire simple ce type de mesures contractuelles permettraient d'ouvrir des sites prives aux amateurs (evidement prelevement manuel non mecanisé) en l'echange de l'entretien du site (eviter que la vegetation reprenne ces droits) et de la declaration des decouvertes comme c'est le cas pour les cristalliers alpin.

Dans ce cas ce qu'on appele des mesures agro-environnementale de site reconnu comme patrimoine ecologique deviendrait si l'on pousse le raisonnement des mesures mineralo-environnementale.

Ce type de mesures pourait etre facilement envisageable a partir du moment (ou d'autant plus) si le site se trouve dans un " porté a connaissance" (force donnée aux inventaires du patrimoine naturel dont l'IP geologique) . , .et c'est là je vais en entendre certain hurler : e criez pas tous au loup en meme temps SVP lol . . . mais comme bon nombre d'amateurs preferent tirer a boulet rouge sur l'inventaire geologique en penssant que la gestion environnemantale se limite toujours a de la sanctuarisation. Au final, on se retrouve bloquer! c'est ballot mais certains amateurs se tirent dans le pieds tout seul! Resultat meme si des amenageurs comme moi ou d'autres (on a mis en avant les bonnes pratique du PNR et de la reserve nat du Luberon) on souhaite faire avancer les choses on se retrouve bloqué par une partie de ceux que l'on souhaite aider/favoriser! C'est paradoxale! mais c'est tellement realiste (et y a du vecu derriere! !) !

D'ou l'interet d'informer les amateurs sur "qui fait (ou pourait faire) quoi "dans le domaine du patrimoine mineralogique . . . pour donner a chacun de vrai clef de lecture. Les vrai competences et leviers d'action se trouvent dans les collectivités et non a la DREAL . . . Mais il me semble que beaucoup l'ignore.

Cela etant dis . . . Ca ne fait pas avancer le probleme de l'apres mine . . .!! a voir comment le code minier evoluera . . . si quelqu'un a suivit les debat ce serait cool de nous faire un bref resumé.

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+1

ca va peut-etre te surprendre mais je suis OK avec toi Nuggetxxx

Si les amateurs pouvaient tous pratiquer (prospecter / trouver / collectionner) dans le respect du droit des autres et inversement tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes! et cela poserai probablement moins de problèmes et beaucoup de discutions ne seraient pas nécessaires.

Mais, actuellement il y a plusieurs types de débordements aussi bien du coté des amateurs que du coté des encadreurs/réflechisseurs (pour reprendre tes termes) :

- Les débordements générés par une partie très minoritaire de soit disant "amateurs" qui ne respecte pas les sites (probablement dans un but vénal) dont les faits sont médiatisés et favorises la généralisation (a tord) dans inconscience collective de Collectionneur = Pilleur

- Les débordements générés par une partie de plus en plus minoritaire des pouvoirs publics qui persiste dans une vision obsolète de sanctuarisation globale de la nature.

- Les débordements générés par une partie minoritaire de soit disant représentants des amateurs de cailloux qui se positionne et ont un comportement Lobbyiste (qui confonde savoir-faire et faire-savoir) dont les répercutions vont à l'inverse des bénéficies attendue en décrédibilisant l'action et la présence nécessaire des amateurs sur le terrains et en déroulant le tapi rouge à la "sanctuarisation.

-Les débordements générés par les extrémistes de la nature et les nimby qui freinent le développement des professionnels de l'exploitation des ressources minérales

- Les débordements générés par le tout "sécuritaire" (ex : de l'apres mine) mais conjointement générés par le manquent d'ambition des générations antérieures (tant amateur / pro / pouvoirs publics) qui ne se sont pas non plus très préoccuper de l'avenir de ces sites sur le long terme.

- ...etc...

- ...etc...

Et pendant ce temps là, il y a des aménageurs dont le job s'oriente vers la gestions des conflits d'usages au lieu de pouvoir contribuer au développement territoriale (même si l'un peut inclure l'autre).

Moi du haut de ma petite trentaine je me demande simplement ou ils étaient et ce qu'ils ont fait ceux qui avaient mon age il y a 30 ans ...pour qu'on hérite de ce contexte !!!

Merci pour tout ! lol

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il y a 30 ans quasi aucune carrière n'était cloturée ... il restait des mines en exploitation et d'autres avec des terrils très accessibles ... aucune galerie dririsée (le beix a été foudroyé l'année avant nôtre passage mais pas par la drire !)... les casseurs de cailloux étaient heureux et insouciants !! maintenant ils cherchent un petit bonheur discrètement .... (des fois c'est les mêmes ... :secret: )

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Et pendant ce temps là !!!

le reste du monde ( de la minéralogie ) , cherche et trouve et rigole bien des " encadreurs-réfléchisseurs " Français !!!

merci pour tout !

sauf ceux qui se retrouvent en tôle ou au poste avec amendes et confiscation du matériel!!!!!

je ne parle pas non plus de ceux qi se retrouvent à l'hosto en voulant faire les malins ou "à rigoler des encadreurs réflechisseurs"

non plus de ceux qui pensent avoir trouver LA pièce unique, qui vaut plein de sous........et qui se ramassent à la pelle ailleurs etc. etc.

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Tout cela etant dit. . . Et pour revenir a qui fait quoi actuellement (le point 2 de l'article), concernant l'apres mines :

on parle toujours de Drealisation pourtant moi j'ai plus tendance a penser que le terme juste serait Géoderisation (peut etre a tord? Je connais peu ce volet en dehors des plans de sauvegarde/prevention des risques en urba ).

mon raisonnement est-il bon ?

Dreal (issue de la fusion DRE - DIREN - DRIRE) lors de l'acte 2 de la decentralisation) est maitre d'ouvrage (puisque representant regional du MEDDE)

Geoderis (est un GIP groupement interet public) resultant de l'association du BRGM + Ineris est maitre d'oeuvre et intervient entant d'expert pour analyser les risques et proposer des solutions.

de ce faits il me semble donc que meme si les Dreal sont celles qui font paraitre les appels d'offres et regles l'entreprise pour les travaux a effectuer " devant minimiser les risques", elles le font a partir des elements d'expertises de geoderis. Il me semble donc que geoderis est bien plus en cause puisque c'est cette structure qui a indiquer ce qui doit etre fait et comment.

Est ce reellement ce schema de fonctionnemen?

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Non!

c'est bien plus "administratif" que cela ! en théorie cela devrait, plus ou moins être dans ce sens mais en réalité c'est :

-la DREAL de....... à l'obligation de remettre en état 2 sites par ans avec un budget de.....! Peu importe le site, sa dangerosité ou non etc.. c'est un titre dans un dossier

quand il faut s'y mettre (généralement vers septembre, octobre quand le chef à g...r qu'il n'y avait pas de nouvelle croix dans la liste, on va y faire un tour vite fait avec un copain entrepreneur : tu peux me faire ça quand et pour combien ? "appel d'offre" vite fait et bon pour travaux.....

il faut que le premier m3 de béton soit coulé avant le 31 décembre pour pouvoir indiquer : réhabilitation du site...en cours!!!

Généralement géoderis intervient pour avis sur des sites en cours d'acivité au cas où il y ait accident et des fois qu' on pourait le reprocher à la DREAL.........

pour l'avoir connu, les conclusions de géoderis sont..........comment dire.............du genre à se demander si l'expert à fumé la moquette avant de rédiger son dossier!!!!!

pour exemple (véridique) : cette carrière est bien trop dangereuse pour poursuivre son activité et impossible à réhabiliter ; le mieux est de fixer un périmètre de sécurité avec grillage 500m du bord de la carrière et de couper tous les chemins passant à l'intérieur de ce périmètre ! (en gros, gel de centaines d'hectares pour l'élevage, acces impossibles aux forêts en amont, ressource principale de la commune etc....)

.pour info, cette carrière est tout ce qu'il y a de tranquille, sans clôtures, réhabilitée avec purge des blocs, merlon végétalisés au pied ....c'est une ballade très prisée et refuge du gibier!!!!!

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Je ne remets pas en cause tes connaissance c'est juste pour tenter de mieux comprendre

J'ai trouvé ca :

"1. Les travaux proprement dits

Le BRGM/DPSM UTAM Sud agit en qualité de Maître d’Ouvrage Délégué pour le compte de
l’Etat. Le financement de ces opérations est assuré par le ministère de l’Écologie, de l’Énergie,
du Développement durable et de la Mer (DGPR/BSSS).
Le programme des travaux à réaliser par l’UTAM Sud en 2009 est régi par une convention
financière annuelle nationale. Cette convention traite du programme des travaux connus et
permet aussi des interventions dans le cadre de travaux non programmés et urgents. " danc ce doc du BRGM : https://www.brgm.fr/AgendaNews/dcenewsFile?ID=862

ici quelques explications sur les mines d'uranium orphelines : http://www.sfrp.asso.fr/IMG/pdf/S12f-Ielsch.pdf

-la DREAL de....... à l'obligation de remettre en état 2 sites par ans avec un budget de.....! Peu importe le site, sa dangerosité ou non etc.. c'est un titre dans un dossier

Lorsque tu dis la DREAL de laquelle parles tu ? Travaillant régulièrement avec les services de l'Etat (dans d'autres domaines) j'ai beaucoup de difficultés à percevoir comment le MEDDE arrive(rait) à fixer des objectifs communs à toutes ces unités déconcentrée concernant l'apres-mine (si t'as copie d'une circulaire du MEDDE en ce sens je veux bien une copie ... dans notre société actuelle je pense que plus rien ne peut me surprendre lol). Cependant, ils peuvent localement s’être fixé un objectif de programmation de X "sécurisation"/an (liée à la programmation budgétaire) mais je ne vois pas comment ni pourquoi toutes les Dreal seraient obligées de suivre un principe de X"securisation par/an - D'un territoire (région) à une autre, il y a un contexte en nombre et type de mines/carrières très peu homogène.

Sinon pour ceux qui cherche un stage :) : http://brgm.profils.org/offre-de-emploi/emploi-etude-de-mise-en-securite-d-une-cavite-miniere-h-f_302.aspx

pour l'avoir connu, les conclusions de géoderis sont..........comment dire.............du genre à se demander si l'expert à fumé la moquette avant de rédiger son dossier!!!!!

pour exemple (véridique) : cette carrière est bien trop dangereuse pour poursuivre son activité et impossible à réhabiliter ; le mieux est de fixer un périmètre de sécurité avec grillage 500m du bord de la carrière et de couper tous les chemins passant à l'intérieur de ce périmètre ! (en gros, gel de centaines d'hectares pour l'élevage, acces impossibles aux forêts en amont, ressource principale de la commune etc....)

.pour info, cette carrière est tout ce qu'il y a de tranquille, sans clôtures, réhabilitée avec purge des blocs, merlon végétalisés au pied ....c'est une ballade très prisée et refuge du gibier!!!!!

Peut-être qu'ils ont aussi fait bosser un stagiaire ... de mes souvenirs qui s'éloignent :-/ c'est vrai que lorsqu'on est stagiaire et que l'on doit boucler un dossier vendredi cad. apres avoir dormi (comater lol ) 2h avant d'aller bosser (rudes les soirées du jeudi soir lorsque j'étais étudiante :) pas vous ? ) ... ca peut expliquer les conclusions d'un dossier encore plus lorsque le maitre de stage avait autre chose à faire que de relire les documents ... non ? !

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Ce post avec un photo du musee de Brutz : http://www.geoforum.fr/topic/9599-geologie-bretagne-pointe-de-la-houssaye-erquy/?p=431559

m'a fait pensé a cet article (brutz et mine de Pont-Pean en fin d'article) dont je trouve la conclusion globalement tres juste :

http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_monumental_et_archeologique/insitu/article.xsp?numero=&id_article=cucarull-1167

"Finalement, la réussite d'un programme de valorisation d'un site industriel est une subtile alchimie, une osmose entre :

- la prise de conscience patrimoniale

- une volonté politique

- une intégration dans un projet de territoire

- une cohérence scientifique

- une appropriation locale."

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oui si on veut ...

pour les mines de la brutz c'est pas vraiment ce qui est réelement recherché ... le matériel n'est pas du matériel local et encore moins de la mine; la "restauration" des batiments est ... déplorable ; ce qui n'a pas empêcher la destruction d'autres plus intéressants ! ; quand a la volonté politique suffi de (censuré ! je préfère!) ...

beau projet qui a permis a 1 d'avoir un joli salaire sans trop se fatiguer ... les anciens mineurs n'étaient pas tous de son avis loin de là ! dommage qu'ils soient quasi tous partis ...

le coté mise en valeur du patrimoine : bof !! (voir ce qui est écrit avant) et la dernière mine en activité (arrêtée depuis quelques années ) _ la minière de rougé _ n'est pas incluse dans le projet ... pourquoi ? alors que l'affleurement classé est justement la fin de la minière !!

coté touristique : voui ! ya que ça ... un petit train qui n'a rien à faire là et une galerie reconstituée là où il n'y en a jamais eu ...

pourtant ça a touché du pognon de toute part !! mais quand on (je!) voit pourquoi ... ça me gave !!

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Je ne remets pas en cause tes connaissance c'est juste pour tenter de mieux comprendre

Lorsque tu dis la DREAL de laquelle parles tu ? Travaillant régulièrement avec les services de l'Etat (dans d'autres domaines) j'ai beaucoup de difficultés à percevoir comment le MEDDE arrive(rait) à fixer des objectifs communs à toutes ces unités déconcentrée concernant l'apres-mine (si t'as copie d'une circulaire du MEDDE en ce sens je veux bien une copie ... dans notre société actuelle je pense que plus rien ne peut me surprendre lol). Cependant, ils peuvent localement s’être fixé un objectif de programmation de X "sécurisation"/an (liée à la programmation budgétaire) mais je ne vois pas comment ni pourquoi toutes les Dreal seraient obligées de suivre un principe de X"securisation par/an - D'un territoire (région) à une autre, il y a un contexte en nombre et type de mines/carrières très peu homogène.

toutes les DREAL je ne sais pas mais il se trouve que je travaille avec 4 DREAL différentes et qu'elles ont toutes le même objectif!

le géotechnitien était un spécialiste proche de la retraite (comme tous les purs BRGM qui attendent leur départ! le but de son diagnostique, ce n'est pas compliqué :

-faire plaisir en le débarassant du problème son copain DREAL

-ramasser une commission de la part de ses autres copains spécialisés dans les remises en états avec gros travaux (dans ce cas merlons de protection, clôtures, aménagement d'acces de contrôles etc...

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Une solution : " Fondation de France " , par et pour tous les " amants " des Minéraux !!!

Avec " Conseil " fort , et capable d'assurer :

La Conservation-sauvegarde , l'Enrichissemement , la Vulgarisation des Merveilles récemment découvertes et la prise en charge de toutes les Collections en cours de pillage , disparition , agonie sur notre sol ou ailleurs , dans un véritable " Esprit Encyclopédique " !!!

Et bien sur , la Protection " Intelligente " des sites , Anciens et Nouveaux de tous " Prédateurs " !!!!!

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Pour tenter d'éclairer la problématique sur les collections "patrimoniales" ... voici mon brouillon (la première partie qui parle des acteurs et de la gestion du patrimoine ex-situ) - probablement des modifs a y effectuer ce n'est qu'un premier jet ! ...

II / les acteurs

La gestion du patrimoine minéralogique se repartie dans un jeux d'acteurs complexe qui s'entremêle.
1 -acteurs et outils de gestion du patrimoine minéralogique ex-situ.
2 - acteurs du patrimoine public in-situ et son interdépendance avec la gestion ex-situ Pas encore traité pour le moment

C'est à la renaissance qu'apparaissent, en parallèle du développement des démarches naturalistes, les premiers acteurs du patrimoine minéralogique qui vont œuvrer directement ou indirectement grâce à la création de collections et au développement de cabinets de curiosités ou d'histoire naturelle. Ces derniers sont détenus par des personnes d'une certaine notoriété (médecins, hommes de pouvoir, ...) et mettent en place un fonctionnement en "réseau" (d'échanges ou commerciaux) pour s'approvisionner en minéraux.
C'est dans cette lignée, et plus particulièrement celle du "Cabinet du Roi" ouvert au public par Buffon en 1745 que le minéraux détenus dans ce dernier et classés par Daubenton passe d'une notion de patrimoine "personnel" à celui de "bien commun" support de diffusion et de développement du savoir. Il obtient un rayonnement international qui permis selon A.Hagard (1855) la mise à disposition par le gouvernement de fonds à Daubenton " pour l'achat des objets les plus intéressants par leur rareté ou les plus utiles pour leur caractère scientifique". C'est la Révolution qui donne à cet établissement une existence juridique propre par un décret du le 10 juin 1793, et transforme le "Cabinet du Roi" en un « Muséum d'Histoire Naturelle » avec la création de 12 chaires professorales dont celle de minéralogie et de géologie. En parallèle des periodes coloniales française, le Muséum engage un mouvement d'expansion hors de la capitale et ses missions s'étoffent et se divisent en 5 champs d'actions : la recherche fondamentale et appliquée, la conservation et l'enrichissement des collections, l'enseignement, l'expertise, et la diffusion des connaissances.
C'est aussi au 18 et 19ème Siècle que d'autres grandes collections de minéraux voient le jour dans le cadre d'institution d'enseignement et de recherche. La grande majorité des collections "universitaires" demeurent enfermées dans des lieux peu adaptés à l’accueil du public et leur accès est limité, dans le meilleur des cas, aux étudiants et aux chercheurs concernés mais certaine se sont dotées de véritables musées ; comme la collection de minéraux de l'actuelle Université Pierre et Marie CURIE (UPMC) qui s’inscrit dans l’héritage de la Chaire de minéralogie de la Sorbonne, créée par décret impérial en 1809, où son titulaire, François Sulpice Beudant, commença à réunir à partir de 1822 des minéraux pour l'enseignement, ou comme la collection de l'école des mines, dénommée actuellement MINES ParisTech, auquel SAGE à fortement contribué dès 1778 avec la création d'une école publique et gratuite de minéralogie et de métallurgie qui sera transformé par arrêté du Conseil du Roi en 1783 en école des Mines.
Ces grandes structures publiques, qui ont données lieu aux principaux musées nationaux de minéraux, sont désormais regroupé avec les autres domaines patrimoniaux sous l'appellation "Musées de France" suite à la loi du 4 janvier 2002 (toutes ces structures disposent -elles du label musée de Fr ? ). Label pouvant aussi être accordé à d'autres musées appartenant à l’État (comme les antennes régionales du MNHN), ainsi qu'à d'autre personnes morales de droit public ou à des personnes de droit privé à but non lucratif. L'appellation « Musée de France » porte à la fois sur les collections et les institutions qui les mettent en valeur : les collections permanentes des musées de France sont inaliénables et doivent être inscrites sur un inventaire réglementaire. D'autres collections de minéraux peuvent cependant bénéficier d'une protection juridique renforcée hors de l'appelation "Musée de France" en devenant inaliénables et imprescriptibles lorsque ces dernières sont classées comme domaine public d'une collectivité territoriale. Mais cela ne va pas sans poser de difficultés puisque pour lever toutes ambiguïtés, l'entrée dans le domaine public doit résulter d’un acte juridique précis et être issue de la décision d’une assemblée (conseil d'administration, conseil municipal…) ce qui est rarement le cas. Les décisions actées portant plus souvent sur la structure d'accueil que sur les collections qui y sont jointes. De ce fait rares sont les collections de minéraux hors "Musée de France" bénéficiant d'une protection renforcée même si ces dernières se trouvent exposées au sein de structures publiques.
Néanmoins, la conservation et l'enrichissement des collections issues du patrimoine naturel et culturel, dans le domaine des sciences naturelles et humaines, est une mission statutaire essentielle du MNHN (décret d'octobre 2001). Le MNHN se retrouve être le premier garant national de la conservation du patrimoine minéralogique français.
Il dispose donc de moyens permettant de faire évoluer les collections pour quelles ne soient pas figées : D'un coté il a la possibilité de procéder au déclassement d'un bien faisant partie des collections, mais cette faculté est exclue pour les objets donnés, légués ou acquis avec l'aide financière de l'État ; De l'autre il peut les enrichir soit en passant par des missions internes ou externes (ce qui est de plus en plus rare), un don individuel ou institutionnel, des dépôts, les dations, la préemption lors de vente aux enchères, l'achat avec ou sans mécénat et par un refus de libre circulation en classant l'objet trésort national : bien culturel d'intérêt patrimoniale majeur.
Le marché des minéraux étant depuis sa naissance très actif, cela rend difficile l'acquisition d'échantillons de classe mondiale pour un musée public. Jusqu'alors, jamais aucun échantillon minéralogique n'avait été reconnu « Bien culturel d'intérêt patrimonial majeur », ni même aucun objet relevant de l'Histoire naturelle. Ce n'est que très récemment que ce type d'acquisition a été effectuée pour une fluorite du Mont-Blanc (dite : Laurent) découverte le 21 juillet 2006 grâce au mécénat de la Fondation Total pour un montant de 250 000 euros.
Le décret du 2 novembre 1992 portant statut du corps des professeurs et du corps des maîtres de conférences du MNHN précise, dans son article 2, que “ la mission de conservation et d'enrichissement du patrimoine national, d'étude et de valorisation scientifique des collections” est la première mission des enseignants-chercheurs de l'établissement. Pour autant, cette priorité a du mal à s'inscrire dans les modes d'organisation de la vie de l’établissement et à être reconnue comme telle par les instances d'évaluation, notamment par les sections du Conseil national des universités (Rapport d'évaluation MNHN - 2008). Ce n'est que récemment qu’un règlement des collections a été établi par le Conseil d'administration du Muséum. Concernant les collections de minéraux, il distingue :
  • Les collections patrimoniales classées dans le domaine public (inaliénables, imprescriptibles et nécessairement inventoriées selon le mode indiqué dans la loi sur les musées de France du 4 janvier 2002) pouvant être composées de:
    • collections de référentiels (spécimens types)
    • collections historiques ( La valeur de ces collections tient beaucoup à sa documentation qui doit nous renseigner sur sa place dans l’œuvre du personnage qui l’a constitué)
    • spécimens d'espèces "rare" (ces spécimens ont un intérêt historique, culturel mais aussi un potentiel énorme pour sensibiliser les publics aux menaces pesant sur le patrimoine)
    • collections régionales (reflets du patrimoine naturel d’une région donnée)
  • Les collection de “matériel d'étude” qui se composent d'objets et de collections destinés à être manipulés, transportées, voir même transformées ou détruite.
Ce dernier type de collection correspond aussi à la typologie de nombreuses collections universitaires, ce qui les empêchent d'obtenir une protection juridique forte concernant leur maintien dans le temps. De plus, dans les structures exclusivement mobilisées par des missions d’enseignement et de recherche, soumises à une concurrence renforcée et dotées de moyens dénoncés comme en baisse, la préservation du patrimoine n'apparaît jamais spontanément comme utile et nécessaire ; Donc à l'inverse des collections des musées, ce patrimoine se situe complètement à la marge de l'institution qui l'héberge. Cette situation commence à évoluer lentement, notamment grâce à l'accueil ou la reconnaissance, au sein de l’institution, de professionnels de la gestion et de la valorisation des collections ou bien en s'associant aux collectivités proches pour mettre en place de nouvelles structures de mise en valeur de ce patrimoine.
Comme le souligne le BRGM dans un article de Géosciences de mars 2008, "même si les musées semblent les lieux les plus indiqués pour conserver le patrimoine minéralogique, il ne faut pas sous-estimer le rôle des collections privées. On peut certes objecter l’« égoïsme » du collectionneur, mais à défaut de permettre une exposition publique des pièces qui ne se justifie pas forcément dans un musée, la sauvegarde des belles pièces est ainsi assurée. Des échanges existent aujourd'hui entre ces deux mondes, et les grandes collections privées sont souvent exposées lors d’expositions internationales de minéraux, fréquentées par les conservateurs de musées qui peuvent y acquérir ou échanger des pièces. Par ailleurs, les musées font souvent appel aux collections privées pour leurs expositions temporaires. Au-delà de la galerie d’art, les collections minéralogiques ont une valeur scientifique indéniable. La minéralogie systématique a été injustement dévaluée durant ces trente dernières années. Heureusement, les bouleversements économiques et sociaux actuels pourraient bien amener les responsables des géosciences à relancer son développement et à lui restituer son statut de science fondamentale. Depuis deux ans, une véritable boulimie de métaux s’est emparée de la planète avec un nouveau cycle d’exploration minière, d’une ampleur sans précédent. Nul doute que les inventaires minéralogiques seront des pièces essentielles dans l’exploration minière de demain, et les minéralogistes amateurs des acteurs importants dans cette reprise. Avec l’avènement des nanotechnologies, des composés nouveaux incorporent des minéraux en poudre ultrafine. Cette nouvelle utilisation des minéraux qui repose sur les caractéristiques intrinsèques des cristaux et pas seulement sur les éléments contenus, ouvre de nouveaux champs de recherche pour la minéralogie. La constitution de collections de référence pour les espèces minérales représente dès à présent un enjeu technologique".
La minéralogie a certes contribué au développement et au rayonnement du BRGM. Cet organisme public a longtemps assuré la conservation des minéraux de France (via le SCEM, Service de conservation des espèces minérales dont Claude Guillemin avait la charge) en organisant l’approvisionnement des principaux musées nationaux et en contribuant à la caractérisation des nombreuses espèces nouvelles récoltées. Cependant cet Établissement public à caractère industriel et commercial de recherche et d'expertise créé en 1959 du fruit de l'association du Bureau de recherches géologiques, géophysiques et minieres et du Bureau minier de la france d'outre-mer, c'est détourné de la minéralogie de par l'avancé des techniques et l'évolution de ces missions.
Le BRGM et le MNHN sont tout deux sont la tutelle des même ministères : ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche et du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Le BRGM intervient dans les 10 domaines d'activité suivant : la géologie, les ressources minérales (minerais), la géothermie, le stockage géologique du CO2, l'eau, les sols pollués et déchets, la métrologie, les systèmes d'information, les risques et l'après-mine ; et le MNHN intervint qu'en à lui dans 5 domaines : la recherche fondamentale et appliquée ( pour inventorier, ordonner et comprendre la diversité géologique, biologique et écologique, ses origines, ses rôles et ses dynamiques, afin de contribuer à une gestion durable de cette diversité), la gestion et conservation des collections, l'enseignement et la pédagogie, la diffusion des connaissances, et l'expertise. Cette répartition des compétences est cohérente vis à vis de la vision et définition de l'approche naturaliste de la minéralogie et met en avant le rôle prépondérant du MNHN dans ce domaine qui désormais dépasse la notion de gestion uniquement ex-situ des objets patrimoniaux.
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La seule action viable et accessible à court terme concernant les problèmes visés dans ton post (perte d'objets de patrimoine historique) est : la rédaction et la diffusion d'un livre blanc ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_blanc )

Mais lorsque je vois le peu de monde mobilisé pour nous donner un coup de main pour rédiger un article pour geowiki (qui pourrait servir de préambule à ce dernier)...alors mobiliser pour

œuvrer à un livre blanc ...C 'est pas gagné !

Le problème c'est qu’après avoir regardé l'édito de LDB...quelques uns vont écrire succinctement et sans vergogne à des représentant (élus, directeurs, etc ... ) mais bien souvent ce type d'action à l'effet inverse de celle attendu... faire-savoir et savoir-faire sont deux choses différentes...et au final trop de faire-savoir finit par nous nuire et à nous (amateur) discréditer.

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