Description. - Les traces de creusement, de Rogerella mathieui Saint-Seine, ont un contour fusiforme. L'une des extrémités est en gé- néral plus fine, l'autre plutôt arrondie. Le plus long diamètre oscille de 0,8 à 1,5 mm, le plus court mesure de 0.5 à 0.8 mm. Sous les couches de calcite du rostre transparaissent des cavités en forme de sac, s'élargissant vers la profondeur (Pl. II, fig. 2 a-b). En coupant le rostre suivant le plus grand axe de la cavité, on met en évidence une loge profonde et vésicu- laire (Pl. II, fig. 2c) qui s'approfondit et s'élargit à partir de l'extrémité la plus fine, alors qu'à l'opposé elle devient moins profonde et prend la forme d'un coin. Cette loge est presque trois fois plus longue que la longueur de l'ouverture (extrémité la plus fine).
Ce genre de creusement est attribué à l'activité des Cirripèdes (Codez & Saint-Seine, 1957; Lessertisseur, 1955, p. 82; Hântzschel, 1962, p. 228).
Répartition. - Les traces de R. mathieui ont été observées sur les tests d'Oursins, sur les coquilles des Lamellibranches et les rostres des' Bélemnites du Crétacé supérieur de France.
https://app.pan.pl/archive/published/app10/app10-073.pdf