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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

Next50MY

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  1. Le séisme de Lorca du 11 Mai 2011 est localisé dans une zone de décrochements sénestres connus au sud des Cordillères Bétiques. lire : Mezcua J., Herraiz M., Buforn E. 1984 - Study of the 6 June 1977 Lorca (Spain) Earthquake and its aftershock sequence. Bulletin of the Seismological Society of America, Vol. 74, No. 1, pp. 167-179. Sanz de Galdeano C., Lopez Casado C., Delgado J., Peinado M.-A. 1995 - Shallow seismicity and active faults in the Betic Cordillera. A preliminary approach to seismic sources associated with specific faults. Tectonophysics 248, pp 293-302. Bell J., Amelung F., King G. 1997 - Preliminary Late Quaternary slip history of the Carboneras Fault, Southern Spain. Geodynamics Vol. 24, Nos l-4, pp. 5-14.
  2. - Pierre de ROCHEVILLE http://www.pierresenbourgogne.com/realisations.php?lang=fr&type=piscine pour rêver:
  3. exemples d'utilisation : - SEMOND, CORTON, ROCHEVILLE : carrelages, terrasses http://www.pierresenbourgogne.com/realisations.php?lang=fr&type=dallext http://www.pierre-bourgogne.fr/pierres/nuancier-pierres/semond_fr_02_01_01_pierre105.html?inc=03-03- ca c'est pas mal en utilisation int / ext : mais à utiliser avec moderation en interieur, un peu lourd ici : - BARDAGE pour le fun http://www.pierre-bourgogne.fr/pierres/nuancier-pierres/massangis-beige-clair_fr_02_01_01_pierre39.html?inc=03-03- ca passe plutot mal en maison individuelle par rapport a la leptynite mieux adaptee mais on va dire pour déguster le plaisir architectural (ecole du Vin de Bougogne) : encore que ça, ce n'est pas mal, MASSANGIS Beige clair: - CORTON Beige Rose et MASSANGIS Jaune pour vasques de SDB: http://www.pierre-bourgogne.fr/pierres/nuancier-pierres/corton-beige-rose_fr_02_01_01_pierre67.html?inc=03-03- http://www.pierre-bourgogne.fr/pierres/nuancier-pierres/massangis-jaune_fr_02_01_01_pierre40.html?inc=03-03-00 c'est classe ! :
  4. ici on decouvre un bon aperçu de la Pierre de Bourgogne: http://www.pierre-bourgogne.fr/pierres/nuancier-pierres/introduction_fr_02_01_00.html avec des conseils http://www.pierre-bourgogne.fr/conseils/pose_fr_int_000067.html et des fiches par nom de pierre http://www.pierre-bourgogne.fr/pierres/nuancier-pierres/comblanchien_fr_02_01_01_pierre63.html?inc=03-01- et la liste des societes: http://www.pierre-bourgogne.fr/association/membres_fr_08_03_membre12.html http://www.pierre-bourgogne.fr/pierres/nuancier-pierres/montmoyen_fr_02_01_01_pierre13.html http://www.pierre-bourgogne.fr/realisations/habitat-maison_fr_03_03.html
  5. Bonsoir sur l'utilisation de la Pierre de Corton, la Pierre bleue du Hainaut, la leptynite Bretonne ? Est ce que quelqu'un sait travailler ces pierres ? usage en carrelage interieur, exterieur, piscine : Corton / Hainaut : en particulier pour leur usage en carrelage intérieur, exterieur, piscine est-ce bien adapté et insensible aux passages fréquents (rayures ? incrustations avec l'eau calcaire pour piscine ?) outre le fait que les couleurs sont opposées, est-ce que les deux sont recommandables pour ces usages quelles dimensions maximales : 60 x 60 ? usage pour murets, bardages exterieurs : est-ce que la pierre de Bourgogne brute est adaptée ? je verrais plus la leptynite brute, d'un point de vue esthetique et entretien il existe une carrière de Leptynite qui réalise des panneaux pré-assemblés pour les bardages mais je ne sais plus la provenance Est-ce que quelqu'un a des expériences comme poseur ou client sur ce sujets ?
  6. http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=4675727 Mots-clés : Massif Central; Extension tectonique; Carbonifère; Variscides; Orogénie hercynienne; Déformation ductile; Métamorphisme retro; Processus syntectonique; Granite; Dôme; Migmatite; Bassin houiller; Contrôle tectonique; Rotation; Désépaississement croûte; Granitoïde; Tectonique inversion; France; Europe; Primaire; Roche ignée; Roche métamorphique Jean-François Becq-Giraudon, BRGM, est aussi un des specialistes du Bassin Sarro-Lorrain -------- regarde la feuille 1/50.000 de Bourg-Lastic qui couvre un secteur sympa du sillon Houiller N20º -------- pour les paillettes mais c'est vers l'Est : http://www.springerlink.com/content/b6nywbehpapm2642/ extrait de : Copard Y., Bailly L., Becq-Giraudon J.-F., Disnar J-R. 2002 - Anomalous Au silicifications in the upper carboniferous of the French Massif Central: timing and temperature constraints by combined geochemical and organic-matter studies . International Journal of Earth Sciences Volume 91, Number 3, pp 459-468 -------- As tu une carte du secteur que tu recherches ? a cette echelle (extrait de l'article ci dessus) ...
  7. Next50MY

    LHERZOLITE LUBERON

    lire D.A. Carswell 1980 - Mantle derived lherzolite nodules associated with kimberlite, carbonatite and basalt magmatism: A review. Lithos, Volume 13, Issue 2, 15 April 1980, Pages 121-138 voir messages#66 et #69 au sujet de la fréquence des éléments => diopside (clinopyroxene calcique) et au sujet de la difference entre contexte ophiolitique ou mantellique et nature pétrographique petrographique de la lherzolite : et on se prend à rêver [ mais n'allez pas me faire des galeries dans le Lubéron ... pour chercher des cristaux de carbone ] J.B. Dawson 1971 - Advances in kimberlite geology Abstract Over the past fifteen years the original data on the kimberlites of South Africa have been supplemented with a wealth of information on the kimberlites of the U.S.S.R., the U.S.A., and various parts of Africa. From their distribution pattern, it can now be shown that kimberlites are virtually confined to the old Precambrian cratons and that the diamond-bearing kimberlites exist on the older cratonic nuclei that have not been deformed for the past 2,500 m years. The kimberlite dykes infill major, deep-seated fractures that cross the cratons on a geometrical pattern. The kimberlite that infilled these fractures was a hot fluid that penetrated to within 23 km of the surface before there was explosive breakthrough to the surface with subsequent formation and infilling of the high-level diatremes by a gas-solid fluidisation process. The kimberlites can vary widely texturally, from the fragmental variety found in the diatremes, to massive varieties found within the hypabyssal dykes or skills. Both petrographically and chemically, kimberlite is a hybrid rock, formed by incorporation of crystals mainly derived from fragmentation of upper mantle garnet lherzolite into a matrix that has strong affinities with carbonatite. Kimberlites have carried out extensive sampling of the upper mantle during their ascent to the surface and from these it is possible to propose the structure of the upper mantle under the craton. Although garnet lherzolite and to a lesser extent, eclogite are the main upper mantle xenolith types, numerous variants of these two major rock-types point to both major and minor inhomogeneities within the upper mantle. There are at present two main hypotheses to explain the genesis of kimberlite. The residual hypothesis regards kimberlite as the end product of high-pressure fractionation of piprite basalt, that results itself from melting of four-phase garnet lherzolite. The alternative incipient melting hypothesis proposes that kimberlite is formed by incipient melting of a parental garnet lherzoline in which phlogopite is an additional phase; the initial melt liquid, plus fragments of the parental five-phase garnet lherzolite, is kimberlite. The latter hypothesis appear to explain more adequately various aspects of kimberlite petrology and geochemistry. However, although the recognition of phlogopite as an additional phase in the deeper parts of the upper mantle where kimberlite originates, explains the source of elements such as water, fluorine, potassium, and rubidium, there is still no adequate explanation for the source of carbon, sulphur, phosphorus and nitrogen within the upper mantle.
  8. la lherzolite du Lubéron permettrait d'ouvrir les discussions sur la repartition des éléments dans la croute continentale. Dans ce cas: - soit des xénolithes de roches holomelanocrates en provenance du manteau supérieur - soit des xénolithes d'ophiolites de type alpin ou corse (anciennes croutes océaniques) ramenés en surface par le dyke basltique - soit des dykes de dunites ou pyroxènites (diopside et Spinelle chromifère), sujets à discussion la lherzolite est bien connue dans les kimberlites... croute continentale des cratons d'Afrique Australe ! un article ancien mais qui donne une bonne description pétrographique de la lherzolite et des autres roches sous saturées en quartz et riche en anorthite dans le contexte ophiolitique habituel des croutes océaniques: http://petrology.oxfordjournals.org/content/22/1/1.abstract
  9. Next50MY

    LHERZOLITE LUBERON

    les géologues infoterre ont cartographié l'anticlinal à coeur de Berriasien/Valanginien [ le Stampien en rouge vif n'est pas très heureux ...], mais ne précisent pas au 1/50.000 la localisation de la lherzolite : peut-être des choses interessantes à y trouver ? la peperite par exemple: http://www.geowiki.fr/index.php?title=P%C3%A9p%C3%A9rite expliquant le caractere bréchique au contact d'aquifères - une autre hypothese qui complique l'interp. ça devrait permettre à notre prospecteur de retrouver précisément le bon filon. on peut aussi poser des questions au representant infoterre récemment inscrit sur geoforum... ciao, Marc
  10. Next50MY

    LHERZOLITE LUBERON

    la definition de la lherzolite est mineralogique et textural d'apres les auteurs dans ce cas c'est une simplification de langage de l'auteur du CRAS, le caractere intrusif ne fait aucun doute, et l'originalité du sujet de marius reside justement dans l'existence de dyke recent qui recoupe une serie sedimentaire classique. fin du debat pour ce qui me concerne. Quel est le lien de cette lherzolite avec les ophiolites alpines ? quels sont les mineraux à y rechercher ? existe-t-il d'autres lherzolite en region PACA ?
  11. Next50MY

    LHERZOLITE LUBERON

    oui ou alors ça aurait pu etre une ecaille d'ophiolite alpine, ce qui n'est pas le cas ici. mais d'accord avec toi c'est que je te disais plus haut : il est possible que les lherzolites du Lubéron soient d'origine beaucoup plus ancienne (Devonien à Jurassique ?) et aient été enclavées dans ce dyke basaltique Miocène Simplement il faudrait les cailloux pour etre fixé sur la texture, le contact avec les basaltes et des précisons sur le caractère bréchique.. vérifier aussi si il y a des dunites car ça existe bien en intrusif, mais comme dit Serge dans un coutexte ophiolitique. Et puis c'est une lithologie à placer dans le sujet de Tourmaline sur les roches Françaises atypiques. Si une exploitation existe, peut-être qu'un marbrier en a en stock. ci joint la legende infoterre car le dyke est cartographié au moins à l'echelle 1/250.000, intrudé dans les calcaires néocomiens avec un azimut SW-NE.
  12. Next50MY

    LHERZOLITE LUBERON

    pour orienter la conversation, tu es prospecteur minier ou chasseur de mineraux ? ---------- compte tenu de ce qu'on lit sur les abondantes lherzolites Italiennes du Sud des Alpes, dans le massif de Balmuzzia, à savoir les textures porphyroclastiques comparables à ce qui est connu ici: il est possible que les lherzolites du Lubéron soient d'origine beaucoup plus ancienne (Devonien à Jurassique ?) et aient été enclavées dans ce dyke basaltique Miocène. Dans les publis, la Lherzolite se caractérise par le diopside, le spinelle, l'almandin et la presence de dykes ou filons sous-saturés en silice ou mesocrates (gabbros, dunites, peridotite, hornblendite, filons d'augite...) et par une texture porphyroclastique. marius pourrais-tu photographier la lherzolite du Lubéron et la mettre en ligne ?
  13. Next50MY

    LHERZOLITE LUBERON

    Trenen, tu as raison le sujet n'est pas simple ! je t'invite a rechercher l' article suivant : M. Mazzucchellia, A. Zanetti, G. Rivalentia, R. Vannucci, C. Teixeira Correia & C. Tassinari 2010 - Age and geochemistry of mantle peridotites and diorite dykes from the Baldissero body: Insights into the Paleozoic–Mesozoic evolution of the Southern Alps. Lithos, Volume 119, Issues 3-4, October 2010, Pages 485-500. article qui précise la pétrographie des lherzolites et dykes dioritiques du massif de Baldissero dans les Alpes Italiennes. La relation avec les peridotites mantelliques est abordée avec une approche géochimique qui devrait te plaire. Mais contrairement a la lherzolite du Lubéron qui est d'age Miocène, ces dykes italiens sont Jurassiques precoce avant l'ouverture de la Téthys. La composition de la lherzolite y est mentionnée : olivine 53 vol.%, orthopyroxene 25 vol.%, clinopyroxene15 vol.%, spinelle 2 vol.%. Un autre article sur le meme secteur alpin montre des filons de dunite (peridotite) se situant dans la direction des dykes et de la lherzolite foliée. l'explication que cherche Serge : Contacts between dunite and adjacent lherzolite may be sharp or gradational, and some tabular dunites with sharp contacts resemble intrusive dikes. Dunite is commonly found between or adjacent to some Cr-diopside websterites. These dunites may represent melt extraction zones related to the adjacent websterite dikes... l'anisotropie ne serait donc pas due à une intrusion mais à une ségrégation minérale au contact des dyke de gabbros ou de pyronexites a Diopside... a+
  14. Next50MY

    LHERZOLITE LUBERON

    Il existe bien un dyke récent (intrusion Néogène) de lherzolite qui recoupe le massif Crétacé du Lubéron, à la faveur d'une faille. L'intrusion est postérieure au plissement daté de l'Eocène. Il existe aussi des pectens miocènes au coeur du massif qui témoignent du plissement tardif. Ce dyke est composé de roches basaltiques microcristallines et bréchifiées par endroits, sous-saturées en silice : péridot, feldspaths calco sodiques, pyroxènes, grenats. Il me semble avoir lu que le gisement est recensé par le département ou la région, et il se peut qu'il existe une exploitation de lherzolite. sur Géoforum tu peux trouver des détails sur la minéralogie des lherzolites mieux connues dans les Pyrénées : voir aussi sur Le Règne Minéral n°93 de mai/juin 2010 et Le Règne Minéral n°95 de septembre/octobre 2010
  15. salut zeolite impressionnante ta collec ! a ce rythme, il va bientot falloir creer une rubrique specialisee qui aura du succes a n'en pas douter. c'est sympa en interactif on progresse plus vite que tout seul dans une bibliotheque en effet, les 2 dents sont pratiquement symetriques, mais pas tout a fait la meme position faut croiser avec ce que dit Elasmo pour la position M2/M3 toujours concernant ta question de depart, j'en rajoute une couche en retrouvant ce que j'ai griffoné sur le message #13 (il y a d'autres infos sympas que j'avais oubliées d'ailleurs) Peratherium existe meme dans le Miocene d'apres une notice BRGM, ce qui vient appuyer ce que je disais plus haut c'est increvable ces betes la. maintenant est-ce bien Peratherium ? datize ze quchtione la forme triangulaire je l'avais en tete en revanche la taille me semble un peu petite et la solution cheiroptere ou l'autre que j'avais sortie le 22/04 faudrait regarder, les machin-conides font penser a de l'insectivore a+, Marc
  16. pour aider dans l'analyse morphologique, voir une référence du net pour le numérisation 3D et l'imagerie des mammifs paléogenes: http://paleoview3d.marshall.edu/by_specimen.php?category_2=Maxillary par ex des didelphidés, rongeurs etc mais c'est limité aux mammiferes US, pour l'instant. il existe d'autres sites américains avec des collections de nos gisements... ---------- pour répondre à ta question de depart, Peratherium - si c'est bien lui... ça y ressemble beaucoup - est un genre "robuste" puisqu'il apparait au Paléocene et a résisté à differentes crises biologiques dont la plus marquante pour les Mammalogistes est la "Grande Coupure" (Deperet ou Stehlin, je ne sais plus trop), notion ancienne mais encore bien confirmée dernierement, qui décrit l'extinction des genres et ordres à la fin du Paleogene et voit apparaitre d'autres groupes à l'Oligocene (crise climatique selon de nombreuses données geochimiques). Une telle bestiole a donc forcément gardé quelques caractères primitifs, pas si primitifs que ça puisque bien utiles pour survivre aux variations d'environnement ! Ensuite ça ressemble terriblement à la bete que tu as mise en ligne le 22 Avril sur le sujet "autre dent de la semaine"...
  17. en enfonçant encore un peu plus le clou pour distinguer les notions de silice et de quartz (ségrégation lors de la cristallisation) voir l'excellent cours grenoblois au sujet du massif de Belledonne, détecté recemment sur le forum http://www.alpesgeo2003.fr/cr%20en%20salle%20belledonne/01%20GEOLOGIE%20DE%20BELLEDONNE.htm voir en particulier la formation des gabbros, et enfin pour les tecto-sceptico-oxydés le commentaire suivant (je cite le cours grenoblois): Classification de Lacroix: Les constituants de base des granites sont le quartz, l’orthose et les plagioclases (feldspath) et le mica mais il peut y avoir bien d’autres constituants. Les granites sont riches en silice puisqu’il y a du quartz. Une roche peut aussi être riche en silice et ne pas contenir de quartz comme la phonolite. Le granite est riche en silice et sursaturé ce qui n’est pas le cas de la phonolite. Lors de la cristallisation du magma, les ferromagnésiens cristallisent en premier en prenant de la silice, puis les alcalins et s’il reste de la silice en excès elle donne le quartz tout est dit pour comprendre les silicates pour terminer avec le Calcium voir les mineraux des skarns:
  18. Merci Minervio pour la reference biblio
  19. quelles dimensions ?
  20. interessante l'histoire des billes, surtout pour la betonniere qui finalement reconstitue le roulement des oolithes sur les fonds aquatiques mais dans le cas present si c'est une bille alors la rugosité de la surface externe permet d'expliquer que le petiot de l'époque n'a pas remporté beaucoup de calots et autres boulards à la récré. en attendant la prochaine partie de billes : http://www.ulb.ac.be/sciences/dste/sediment/Micropaleontologie/elements_figures/non-bioclastiques/non-bioclastiques.html => la formation des ooids et oncoids avec photos de details. pour repondre sur ce cas precis il faudrait sacrifier l'objet en sciant la boule centrale et faire une surface polie on trouvera peut etre un objet insolite au centre qui confirmera l'hypothese de Kayou. plus sérieusement on sait que dans certaines altérites affectant des calcaires oolithiques, la calcite a été épigénisée en Hydroxydes de Fer. C'est très bien connu dans le Seuil du Poitou et en particulier dans le secteur d'AntonyR, comme ca semble être le cas ici sur l'enveloppe externe.
  21. pour le deuxieme : je ne vois pas trop des encroutements stromatolithiques surtout avec la couleur plutot un caillou ayant une microporosité, et ayant permis des circulations d'oxydes (fer ou aluminium par ex) soit un paleosol formé en milieu aérien, soit au niveau d'une surface durcie (hard ground) en milieu marin ou tout simplement de l'alteration recente sur une substratum calcaire lessivé.
  22. concernant le nombre trouvé dans un jardin, pas un argument non plus, d'ailleurs une betonniere a bille ca ne fait pas que quelques boules : ca sert a quoi une betonniere a billes ? bref... voir bibliographie : http://www.bouleetbill.com/ ca m'evoque plutot un concretionnement de milieu continental ce pisolite.
  23. et pourtant c'est un caractere general, l'exception etant plutot la non sphericité. j'en ai eu entre les doigts de pieds a plusieurs reprise, meme si c'est petit et si tu regardes a la loupe bino en en lame mince, tu pourras confirmer que la nature sait faire de belle spheres en domaine carbonaté
  24. Comme Ca2+ est soluble et circule facilement d'un domaine à un autre, il est utile de distinguer les principales familles de roches contenant les mineraux calciques. La fréquence des carbonates est due à l'altération des minéraux calciques abondants en domaine cristallin (pyroxènes, amphiboles, anorthite ...). La saussuritisation est un des premiers processus d'altération. En domaine sédimentaire, outre les carbonates : => gypse en surface, anhydrite plus bas ... => apatite, phosphate calcique ("et paf dans les dents" est un hydroxy-apatite chez les vertébrés), le fameux oxyde de phosphore dont on parlait plus haut Pour le filonien : => La fluorine CaF2, pas forcement ce qui est le plus fréquent sur Terre mais ultra commun dans les vitrines à mon gout les plus belles sont "latines" en provenance de Berbes => calcite cristallisée par hydrothermalisme En domaine métamorphique : => les marbres, calcschistes etc dérivés des R.sedimentaires => l'épidote est un silicate Ferro-calcique de faible métamorphisme dérivé des Plagioclases et amphiboles calciques => l'hauyne est un feldspathoïde calco-sodique mais aussi un sulfate issu de calcaires métamorphisés. en particulier certains agrégats de lazurite forment le lapis-lazuli (on peut etre plusieurs choses a la fois, quand on est un mineral) => les grenats calciques comme le grossulaire => des sorosilicates calciques comme l'idocrase (quadratique) et la lawsonite (orthorhombique) => le diopside = clinopyroxène fréquent dans les micaschistes En domaine cristallin et volcanique : => les feldspaths plagioclases calciques : Bytownite, Anorthite par exemple dans les gabbros => les Amphiboles calciques: - serie trémolite - Actinote - hornblendes, fréquentes par exemples dans les diorites et en plus faible proportion dans les granites calco-alcalins => les grenats calciques tels que ouvarovite présents dans les serpentinites et le grossulaire dans les syénites NB: histoire d'enfoncer le clou et pour clarifier la différence entre silice pour geochimistes et Quartz pour mineralogistes et géologues voir la définition de basique sur le dico de geol: Basique = s'applique a une roche magmatique pauvre en SiO2 (45 a 52% en poids) d'ou absence de cristaux de quartz, et riche en Mg, Fe et Ca (de 20 à 35%). voir aussi le dico de geol à cristallisation fractionnée: qui explique tres simplement que les mineraux ne cristallisent pas tous à la meme température: ce sont les jus siliceux riches en Ca, Fe, Mg qui cristallisent en premier donnant des roches dites basiques. Les roches riches en quartz se formeront plutôt en dernier avec SI, Al, K, Na D'où le fait que les roches cristallines basiques contiennent beaucoup de silicates calciques, et en particulier des amphiboles et felspaths calciques.
  25. ouais le coup de la trousse je le sens bien aussi. Faut demander a l'eleve si c'est le cas, les traits croisent les structures concentriques vue de l'exterieur on n'exclurait pas les pisolites du siderolithique frequents dans les altérites Eocene sur le seuil du Poitou. mais en section comparer avec les oolites ou les "gravelles" citées dans l'Aalenien, Bajocien ou du Toarcien
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