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Minas del Horcajo — Wikipédia (wikipedia.org)
Histoire[modifier]
Au xvie siècle, dans les Relations de Philippe II, l’existence d’une Venta del Horcajo était déjà mentionnée. Ce n’est qu’en 1858 que les mines de galena argentifera ont été découvertes que de nombreuses autres mentions sont apparues. À cette époque, le minerai d’argent et, dans certains cas, l’argent indigène (pur) est transporté sur la base de chevaux avec des productions d’environ 800 tonnes par an. Bientôt la production augmente, et avec l’exploitation de la concession par La Minería Española en 1872 2400 tonnes ont été obtenues, passant à l’année 1877 de 3300. À cette époque, la population d’El Horcajo s’élève déjà à 2000 personnes, avec 85 hommes et 290 cavaliers dédiés au transport du minerai.
Les problèmes avec l’abondance de l’eau, on estime qu’environ 7500 m³ ont été prélevés quotidiennement dans les mines, ont conduit à l’apparition dans ces parties de forage mécanique, par la main de son propriétaire la Banque de Paris en 1882. De cette façon, la production est portée à 13 423 tonnes, le chiffre maximum qui a été atteint dans cette mine. À partir de ces années, la production diminuait en raison de l’appauvrissement du récif, donnant plusieurs changements de propriétaires jusqu’en 1911, date à laquelle la Société minière et métallurgique de Peñarroya paralyse l’exploitation, étant à 600 mètres de profondeur. La société Peñarroya a construit un chemin de fer minier à voie étroite qui a atteint El Horcajo, fournissant un service jusqu’à sa fermeture en 1970.
En 1951, l’exploitation a été essayée à nouveau par Peñarroya, qui en 1959 a loué à Compañía Minera BeticoManchega qui à son tour a mis fin définitivement aux travaux en 1963. Déjà à cette époque, El Horcajo était dépeuplé et les quelques habitants restants sont allés à Puertollano et plus tard, lorsque l’extraction du charbon est entrée en crise, dans la région de Levante et de Madrid principalement.