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alkimik

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Tout ce qui a été posté par alkimik

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcassite marcasite à pH 5 d'après l'article, donc ça laisse une marge en milieu faiblement acide par ailleurs je ne comprends pas trop 'tout est acide', de fait s'il y a de la calcite ?
  2. oui, c'est que je lis ici "Si le pH est neutre ou légèrement acide la marcassite se forme, si le pH est légèrement alcalin la pyrite cristallise. C'est pour cela que la marcassite est moins fréquente que la pyrite, qui apparaît ainsi comme une forme stable de la marcassite" > ça ne parle pas de métamorphose mais on peut le supposer? en tout cas la question du pH repose sur une fourchette étroite ici pH <5 établi par présence de marcasite https://www.persee.fr/doc/bulmi_0180-9210_1988_num_111_2_8084?q=pyrite+marcasite+hydrothermal+cohabitation ici pyrite et marcasite sur pyrrhotite, peut-être là une question de spacialisation? https://www.persee.fr/doc/bulmi_0366-3248_1897_num_20_7_2479 https://www.persee.fr/doc/bulmi_0037-9328_1967_num_90_2_6104?q=pyrite+marcasite
  3. je ne contredis pas du tout (d'ailleurs la série Chernobil est assez bien faite) je rend à César blablabla car si le risque théorique est écarté le risque humain ou naturel est possible, tout autre discours est politique très intéressant pour le reste, je ne connaissais pas pour le radon je lisais ceci Le risque qu'il présente provient davantage de ses descendants qui sont radioactifs. Inhalés avec le radon, ces descendants solides (plomb-214, bismuth-214, polonium-214, plomb-210) émettent des rayonnements qui irradient des cellules sensibles comme celles des bronches sur lesquelles ils peuvent se déposer. ici https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/radon/Pages/5-cartographie-potentiel-radon-commune.aspx catégorie 2 pour moi, en statistique il doit falloir inclure la faille de Durance et peut-être les installations ITER (?) on a eu ceci aussi https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-locales/sites-radiocontamines/isotopchim-ganagobie/Pages/Dossier-ISOTOPCHIM-Ganagobie.aspx enfin bref, je ne risques pas grand chose, je me demandais surtout quoi faire de ma torbernite enfermée dans un flacon de verre clos depuis des lustres, ça doit sentir bon là dedans! mais ça représente peut-etre allez 2ml de gaz... A l'époque on me l'avait donné pour faire un pigment, je l'ai broyée avec masque de protection, dehors, puis enfermée.... pigment idiot donc, mais peut-etre neutralisé si emprisonné dans un liant? hmm ça reste un peu idiot
  4. écart de température ? une partie à l'air libre, l'autre dans le magma, par exemple... je suis curieux aussi car j'a trouvé des pyrites/marcassites mélées mais sans la position initiale (c'est en vrac, rebrassé) ou le pH https://www.universalis.fr/encyclopedie/marcassite-marcasite/ edit: pour ma part ce ne sont peutêtre que des pyrites finalement https://www.mineralogie.club/mise-au-point-marcasite-pyrites
  5. ah bin oui tiens, je n'y avait jamais pensé https://www.laradioactivite.com/site/pages/Radioactivite_en_vol.htm c'est donc comme pour nous, surveiller le plomb et autres, et avoir conscience du cumul de faits négligeables en soi
  6. ok! donc, comme je le pense, l'argument "on reçoit une dose trop faible donc ya pas de risque..." est invalide? puisque le radon se fixe aux poumons, même si c'est infime, si ça se répète c'est dangereux on m'avait donné de la torbernite en poudre, avec des arguments un peu balourds ("bouarf mouaif", ce genre là) mais depuis je la garde en flacon de verre clot et je n'y touche plus
  7. oui, d'ailleurs tchernobyl a démontré qu'on avait jamais jamais tort ! - disons pour faire la part des choses que le nucléaire est un risque extrèmement controlé, bénéficiant de multiples sécurités, mais dire que c'est sans risque absolu ce serait en revanche de la mauvaise fois, pour ne pas dire propagande (et pour ajouter à ma neutralité le charbon même est un risque, allez, un silo à grain est un risque, etc) j'ai une question, ne connaissant pas bien la radioactivité: le radon est-il cumulatif, le radon ou tout autre émission néfaste, est-ce cumulable, c'est à dire est-ce que ce qui ne représente aucun risque à un moment donné (faible dose) peut au fil du temps finir par être nocif ? Je prends pour exemple les métaux lourds, le plomb bien sur, le mercure, mais aussi l'or ou tout autre métal qui ne représente pas de danger en petite dose mais qui n'est pas "évacué" par l'organisme et donc fini par être dangereux à long terme ?
  8. des tabous? curieux https://apnews.com/article/7329dfca3680495db4bc674e184a1d26
  9. https://www.persee.fr/doc/bmsap_0037-8984_1910_num_1_1_7147
  10. ya des hauts et ya débats, la musique yen a plus tant pis
  11. https://www.tripadvisor.fr/Attraction_Review-g12349759-d10044816-Reviews-Jashak_Salt_Dome-Jashak_Bushehr_Province.html autre chose
  12. et oui voilà, c'est très intéressant! Alors pour suivre l'exemple du haut-fourneau on pourrait remplacer "hasard" par "sérendipité" car il y a l'idée que l'on travaille dans une direction au départ. Je n'imagine pas les inventeurs du bleu égyptien se dire "tiens aujourd'hui je vais me faire un petit bleu, comment on procède?". Mais peut-être un travail de verrerie qui amène à ceci puis une demande particulière, un concours d'évènement guidé par des connaissances et des savoir-faires. On imagine lorsque l'on trouve un minéral inhabituel en peinture que c'est un hasard, une méconnaissance. C'est peut-être le cas, peut-être aussi qu'un jour Untel a voulu tester cette pierre un peu différente du reste. On voit aujourd'hui avec la connaissance pointue des minéralogistes et géologues qu'une pierre n'est pas forcément ce qu'elle semble être. Lorsque je broie un morceau de ferraille, oxyde, hydroxyde, goethite ou mélange... il y a tellement de facteurs que je ne mélange pas mes poudres, chaque pierre devient une couleur propre. D'où le côté un peu contre-productif à mon avis de recréer une couleur (avec vraiment l'objectif des conditions initiales) en partant des connaissances actuelles. Si je veux manger comme autrefois je creuse un trou dans la terre et j'allume un feu dessus, je laisse de côté le thermomètre et le four ventilé. C'est vouloir cumuler un tas de rigeures pour un résultat approximatif. Sans parler du vieillissement artificiel qui s'ensuit. Pour ma part j'ai largement entendu l'inutilité des manuels anciens pour connaitre la matière picturale, dans le même temps je considère que 90% des recettes anciennes sont justes. Le principal obstacle ce sont les ingrédients, à cause de leur nature d'une part, puis de leur provenance. Il y a aussi les outils (ex le four, le récipient) et la méthode. Le bleu égyptien porte bien son nom, son équivalent en Chine est le bleu Han. Si je fais abstraction des matériaux et de leur provenance je peux faire du bleu mais il sera autre. Du sable en Egypte ça ne manque pas, même autrefois, et le cuivre on peut imaginer un carbonate ou un sulfate, plutôt malachite qu'azurite en raison de la quantité disponible (https://www.persee.fr/doc/paleo_0153-9345_1984_num_10_1_4352#:~:text=Les gisements de cuivre d,et la chrysocolle%2C plus rares.). Cette précision et puis le sable égyptien riche en sels, ça participe pleinement de la recette. Et ainsi de suite. Après l'histoire des techniques englobe tous ces domaines, les haut-fourneaux comme la peinture à l'huile ou l'affinement du lapis lazuli, tout ça découle d'un renouvveau scientifique post-croisades, un apport de l'Orient, une ouverture culturelle, un développement, la Renaissance quoi! Ce n'est qu'ensuite à l'époque Moderne que l'on a des productions (parfois) ciblées, intentionelles comme le bleu de cobalt pour les couleurs. C'est à cette époque, XVIIe et la suite, que disparaissent les procédés traditionnels, les nouveaux procédés entrent dans le domaine privé, secrets d'ateliers etc. Ou bien on délègue à l'industrie. Jusqu'à l'ére de la normalisation actuelle. Les couleurs d'autrefois sont interdites au grand public car ...hé bien avant il n'y avait pas de grand public ^^
  13. j'avais fait un logo pour ce festival de doom dans un village minier (argent) avec les attributs du mineurs et cette arène octogonale 1000 jours loin du soleil
  14. je n'ai pas tout regardé/écouté, ça à l'air pas mal toujours ce regard un peu "idiot" (simple) sur ce sujet, comme s'il y avait les ignorants d'avant et les savants d'aujourd'hui.... par exemple le bleu égyptien, on imagine que la découverte est forcément du hasard, mais qu'en est-il? La chimie, ou l'alchimie est née dans les mines, je l'associe au cuivre, au bronze, mais sûrement au fer aussi. Du fer au verre, pourquoi y aurait-il du hasard ? Est-ce qu'on ne peut découvrir qu'avec les outils contemporains? L'alchimie doit-elle se réduire aux siècles Modernes avec son aspect spirituel/mystique? Bien sur Newton n'a pas étudié l'alchimie mais la chimie, ne mélangeons pas les serviettes... J'ai regardé un autre doc sur la reconstitution des couleurs de Bayeux, on a des produits purs, souvent de synthèse (alun potassique) avec des Bécher et des mesures précises de cuisson et de durée... comment peut-on le considérer comme une reconstitution fidèle? Et pourtant, malgré pléthore d'experts on a toujours de bons vieux a priori, "Van Eyck a inventé l'huile"... c'est idiot, l'huile existe depuis l'Antiquité, la peinture à l'huile existe depuis autant (bannière, trucs en bois)... On ne sait pas qu'est-ce qui compose les glacis... prenez de la copal, tentez la sandarac, ajoutez un peu de science (pardon, alchimie) arabe, la distillation par exemple, et oh ça alors!
  15. Galène, Quartz, Sphalérite, Pyrite (Chalco?) Roumanie, Baia Spry, environ 6cm
  16. ici ils attachent le sanglier devant le 4x4, au milieu des chromes c'est une forme d'humour, enfin je crois
  17. mauvais lien
  18. yep! il existe aussi ce genre de matériau, ça reprend le principe médiéval de la glace
  19. des nouvelles de la malachite irrécupérable dissoute dans l'acide pour finalement la récupérer sous une forme différente (technique faut-pas-gâcher)
  20. oui les techniques d'analyse c'est super intéressant, j'avais bossé un temps sur la chromatographie, il fallait des courbes de références et donc des couleurs faites comme à telle époque pour avoir un référentiel après les grosses machines du CR2MF ou autre gros labos ça reste réservé aux oeuvres majeures, c'est d'ailleurs davantage de la connaissance matériau-historique qu'une application de restauration (domaine de la conservation préventive ou de l'histoire de l'art) si javais un spectro... (sur l'air de si javais un marteau of course) super pour le jaune d'oeuf, je m'étonne de voir citer le viridian pour Théophile car cette couleur n'est pas du tout de l'époque du manuscrit, mais bon sur le fond on est d'accord! je vais chercher mais mes éditions sont différentes (là c'est Dover)
  21. oui ça à l'air vraiment bien pour le coup! j'ai ceci de mon côté, ça résume les techniques d'analyses non invasives/destructrices https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01342329/file/43873_HAYEM_2015_archivage.pdf
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