PK67 bis

Merci pour cette info !

Effectivement mais c'est quoi ? C'est ce que j'attendais ... ce sont ses racines. Chez ces fougères il n'y a pas de tronc à proprement dit mais des feuilles à venir et entourées d'une structure racineuse. Voici la photo de la tranche mais sur mon exemplaire les feuilles en coupe ne sont visibles qu'à la binoculaire. Merci a tous les participants !

Bravo Jean-François, c'est bien du Psaronius ... mais quelle partie ?

Les marnes vertes du fond de la carrière étaient depuis pas mal d'années recouvertes de 40 à 60 cm de déblais calcaires d'autant plus que leur accès était inférieur à 1/2 m2. Un ami avait, dans le cadre de sa maitrise de géologie, sorti quelques dizaines de litres de marnes contenant, après traitements, des fragments d'os et des dents principalement d'Allognathosucchus. Un autre niveau de marnes supérieures (plutôt ocres), à l'opposé de celles de la photo de Jean-François, était accessible mais les creusement commençaient à saper la route et la commune avait alors déversé deux camions de terre. Je penses que la meilleure opportunité de trouver des dents ou des os reste soit la marne grise après creusement ou le calcaire du plateau.

Ce n'est pas un polypier mais le vendeur me l'a laissé supposer. Non pas de Lepidodendron.

On est bien sur un végétal ... mais de quel genre ?

Dernière précision; les marnes vertes sont tout au fond de la carrière et celles grises ou crème plutôt au dessus des calcaires.

Bonjour à tous et à toutes, une petite et peut être dernière devinette de l'année avec cet élément plein de trous. On est au paléozoïque mais ce n'est pas essentiel et je me contenterai du genre et du type d'organe. Bonne fin d'année à vous !

En fait en descendant depuis l'église et sur la gauche il y avait comme un plateau qui, s'il est encore accessible, correspond à une couche fossilifère qu'il suffirait de creuser.

Bonjour, pour le muschelkalk il y a des carrières visibles en exploitations et fermées (comme à Wasselonne) mais les niveaux sont présents en de nombreux endroits plus ou moins riches. Pour orienter tes recherches je conseillerais de trouver sur le net des cartes géologiques qui t'indiqueront les affleurements et les carrières par une sorte de "u" pour celles qui étaient en activité lors de la réalisation de la carte ou un "u" avec un couvercle pour celle qui étaient déjà fermées. Le muschelkalk de Lorraine est également très exploité comme à Bettborn et Hemming mais les autorisations d'y accéder restent difficiles à obtenir. L'Allemagne est également riche en muschelkalk comme à Crailsheim. Sinon un champ cultivé peut également permettre des trouvailles.

Même avis que les autres pour une section de Pinnidae qui existent depuis le silurien.

et juste une petite feuille du Bois d'Asson.

Non non Jean-François, tes pages sont toujours au top et il sera toujours difficile d'égaler leur qualité et leur richesse ! J'ai quand même une petite question : peux-tu expliquer les nombreux trous de ton Cardium granulosum du Bartonien ?

Bonsoir Jean-François, j'ai effectivement fait le guide pour différents clubs dans cette carrière. Depuis la carrière est depuis devenue un dépotoir privé car la commune n'a pu trouver 28000 euros à temps pour la racheter. La dernière photo concerne la marne supérieure de couleur grise et pour l'avant dernière il y a la marne verte à quelques décimètres sous tes pieds. Je ne crois pas avoir de dent de Buxolestes mais celle que j'aime bien est une petite dent de Didelphidae.

Bonjour, quelques exemplaires du lutécien lacustre de Bouxwiller. Tout d’abord les fameux ovoïdes, longtemps appelés (à tort) « œuf de crocodile et de serpent », qui sont en fait des cocons de guêpes géantes et d'autres insectes (diverses guêpes, des abeilles, des coléoptères et même de probables fourmis). Certaines guêpes géantes vivent encore du sud des USA jusqu'au nord de l’Amérique du sud avec pour nom : Pepsis heros (voir photo). Celles d'Europe se sont éteintes après l'éocène mais d'autres ont survécu jusqu'au pléistocène notamment en Afrique du Nord (voir photo). Pour faire simple ces guêpes géantes sont des parasitoïdes (l'animal parasité ne survit pas) de grosses araignées, comme des mygales, mais elles-mêmes sont parasitées (elles n'en meurent généralement pas) par de plus petites guêpes au sein même de leur cocon. -cocon avec les deux espèces de guêpes -cocon pléistocène d'Algérie -Pepsis heros actuelle -bloc avec oncolithes -empreinte de cellules d'une plante (Juncus?) par un oncolithe -graine de Celtis sp. -4 dents de crocodiles -2 dents de mammifères -1 bout d'œuf d'oiseau -2 mollusques d'eau douce -2 mollusques terrestres

Certains coprolithes sont associés à des sulfures (pyrite, mispickel ...) en raison de leur composition mais ici rien de bien évident.

Je dirais qu'il faudrait d'autres photos (ni trop loin ni trop près) et avec d'autres angles.

C'est un peu plus vieux vers -47 m.a. il me sembles. à -49 m.a. selon les auteurs. On est donc quasiment à cheval entre les deux époques.

pour ceux qui n'en ont jamais vu, je rajoute un exemplaire marocain de 12 cm de large où l'on distingue en surface les loges.

Jean-François a raison de dire que cela peut également être un bras d'étoile de mer.

Cela reste néanmoins à confirmer.

et un peu d'yprésien d'outre Rhin avec : - Archaeocycteris sp. - Palaeochiropteryx tupaiodon de Messel.

Disons plutôt "arthropode" et c'est assez ressemblant.

Bonsoir, peut être un morceau de bras d'une ophiure.