Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Leffe Alain

Membre
  • Compteur de contenus

    229
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Leffe Alain

  1. Oui d'accord avec tout le monde, pyrite. Mais vous êtes sûr que l'une des deux ne pèse que 9 grammes ?
  2. Le vendeur ne vous a pas dit ce que c'est ? Lorsque vous achetez quelque chose, soit un minéral, un fossile ou autre, exigez que l'on vous fournisse aussi son curriculum. Même pour d'aussi petites dimensions, le poids de 9 grammes ne peut correspondre à de la pyrite je pense. Je ne sais pas ce qu'en pense Nanil mais je trouve que c'est un peu trop brillant pour du charbon ou de l'anthracite. Vous avez fait ce qu'il vous a demandé, essayer de le brûler sur une flamme de gaz ?
  3. Je confirme Aragonite. Mais provenance ignorée ? On la dirait venir du Maroc.
  4. Le poids ? Mais aussi la provenance, achat ? Trouvaille ? Localisation ?
  5. Rectificatif, il s'agit d'une deuxième dent de lait supérieure droite (D2d) et non d'une 3ème.
  6. Merci de m'avoir appelé Pascal. Alors elle fait 31,3 mm X 25,1mm. Dichotomie possible oui.
  7. Bonjour . Comme l'ont écrit avec justesse certains membres du site, il n'y a malheureusement plus grand chose à trouver dans les deux dernières carrières de falun situées entre Channay-sur-Lathan et Saint-Laurent-de-Lin même si quelques découvertes y ont été faites récemment : boucles de bathoïdes, dents de crocodiliens, habituelles petites dents de requins….il n'y a d'ailleurs eu que très peu de personnes qui sont venues "gratter" durant cet été. De mon côté, je suis allé traîner dans les chemins alentours qui mènent à des fermes isolées ou à des bois et j'ai pu découvrir des tas de falun ici et là qui servent plus à entretenir justement ces chemins qu'à amender les terres. Et dans l'un d'eux (après accord du propriétaire) j'ai déniché cette petite quenotte que je pense être une 3ème dent de lait supérieure droite (D3d) de Deinotherium bavaricum. J'ai bon ? Parmi les 4 photos, j'en ai mis une vue de dessous. Hélas la racine est absente. Mais ne nous plaignons pas !!!!
  8. On dirait effectivement une marcassite, peut-être en train de se décomposer ?
  9. Oui Mr ou Mme fifibrindacier, je suis un ignare complet c'est vrai, je ne connais rien à rien, j'ignore complètement ce que c'est que la Charente Maritime mais je vous ferai remarquer que c'est vous qui avez commencé par vous moquer de moi même si vous voulez vous rattraper en argumentant d'une plaisanterie. Mr De La Palice n'a pas eu l'honneur de vous connaître ? Votre ego n'est pas démesuré, il est surdimensionné !!! Je vous laisse à votre science infuse, j'ai remarqué quelques personnes comme vous sur ce site, quelques personnes grâce à qui je vais sans doute m'en désinscrire.
  10. Et du genre conus, Monsieur de La Palice n'aurait pas dit mieux non plus à votre endroit…..
  11. Les 2 petites coquilles à la charnière ? Ben les enfants voyons…..
  12. Oui, un morceau de vertèbre avec l'amorce d'une apophyse.
  13. Il aurait été mieux de mettre plusieurs photos ainsi que l'âge de la couche dans laquelle vous l'avez trouvée même si effectivement ça a bien l'air d'être une balane du genre Balanus. Si c'est bien le cas, les balanes sont des crustacés arthropodes de la famille des Cirripèdes appelées ainsi parce que des genres de plumes nommées cirres sortent du test pour attraper et se nourrir des particules en suspension dans le milieu marin. Les balanes vivent en colonies qui se fixent sur des rochers, des coquillages (regardez bien lorsque vous achetez des moules, certaines en ont de petites sur les valves) ainsi que sur des coques de bateaux (très grosses) et autres supports divers.
  14. Oui pour moi aussi, il s'agit du bivalve Cucullea ligeriensis du Turonien moyen, pouvez-vous nous préciser la localisation de vos trouvailles ? Ma réflexion n'engage que moi mais je trouve qu'il est dommage de les avoir sortis de leur gangue.
  15. Bonjour Pimclick, je viens de regarder votre vidéo très intéressante et je vous en remercie. A vrai dire, je n'y connais pratiquement rien en météorites car je suis plutôt collectionneur de fossiles. Mais comme elles m'ont aussi toujours intéressé, j'en possède 2, des sidérites, dont une petite Sikhote-Alin et une assez grosse (3,8kgs) de Campo Del Cielo. Or, lorsque je l'ai achetée, elle a été 1 an sur mon bureau sans que je constate quoi que ce soit d'anormal mais maintenant, depuis quelques mois, elle rouille de partout et perd sans arrêt de petites particules. J'ai cherché sur Internet et aussi ici et là en voulant m'informer de la méthode pour arrêter ce processus de destruction mais je n'ai trouvé aucun réponse satisfaisante. Je ne comprends pas ce phénomène car elle a toujours été dans une pièce non humide et chauffée l'hiver. Vous est-il possible de me donner une solution afin que je puisse la préserver ? Je vous remercie de votre réponse. Alain. J'ai oublié de vous joindre les photos. Dont acte !
  16. Oui moi aussi je suis très attristé de la disparition de JC Rage, je le croisais régulièrement.
  17. Si vous êtes la personne à qui je pense au sujet d'un reportage sur le Coelacanthe en Afrique du Sud , j'ai bon ?
  18. Oui, comme vous dites Gaëldeploeg, saloperie de maladie et au MNHN on ne lui a fait aucun cadeau, ils ont été mesquins et inhumains envers lui. Pour ce qui est de sa bibliothèque, alors là, mystère ! Vous travaillez au MNHN ?
  19. Bonjour Elasmo, hélas non je n'ai pas fait de copie de ce document, c'est bien dommage. Je pensais que les problèmes de Mr Ginsburg n'étaient que passagers mais la maladie s'est vite aggravée. C'est un document manuscrit et peut-être n'a-t-il pas été rédigé en 1 seul exemplaire, je l'ignore. J'ai bien entendu créé des alertes tant sur eBay que Delcampe et Via Libri mais aucun retour à ce jour. J'ai également contacté la BNF mais là aussi sans succès. Bien à vous.
  20. Merci tout plein, c'est nettement mieux comme ça !
  21. Vous pouvez m'indiquer comment supprimer l'intégralité de mon texte qui s'est à nouveau intégré sous la réponse que je vous ai faite ? J'ai du faire une fausse manœuvre.
  22. Bonjour Le Sablais, donc après tout ça je ne me suis pas rendu dans la ville de Falun afin d'y faire des recherches dans les documents anciens de la ville. Il y a de fortes chances pour que cette fameuse "pierre tendre de sable" venant de La-Croix-de-Brin ait été choisie pour "adoucir" les terres acides de cette région. Et bien que le transport durait des jours et des semaines par étapes, c'était chose courante à l'époque de transporter des matériaux sur de très longues distances. A la Renaissance, on transportait des terres et argiles kaoliniques depuis le Haut-Poitou jusque dans le sud de la France et même en Italie afin de fabriquer des céramiques. De même, on partait de Bretagne avec des porcelets (appelés alors pourceaux) afin de les vendre sur les marchés de villes éloignées de plusieurs centaines de kilomètres. Bien entendu, tout ça se faisait par étapes et il faut dire qu'en ces temps-là on ne comptait pas son temps comme aujourd'hui. J'aurais aimé que mon écrit figure dans le forum des discussions sur les fossiles des faluns mais je ne sais pas pourquoi il ne s'y trouve pas et j'avoue que je ne sais pas comment faire afin de l'y mettre.
  23. Bonjour, je viens sur Geoforum en tant que visiteur depuis de nombreuses années. Mais j'ai fini par m'inscrire afin d'écrire ces quelques lignes qui pourraient peut-être nous éclairer un peu plus quant à l'origine du mot falun. Geowiki nous indique qu'il s'agit d'un terme d'origine provençal, se référant en cela aux dictionnaires Larousse, Petit Robert et autres. La Comtesse Pierre Lecointre, dans son petit ouvrage de 1908 intitulé "Les Faluns de Touraine" dit dès le début de son ouvrage qu'il est regrettable que personne n'ait encore découvert l'origine de ce mot. En consultant les ouvrages de référence, elle indique que Bescherelle propose une origine grecque signifiant "clair, brillant", que Littré dit que l'étymologie en est inconnue , peut être de l'Allemand fahlen qui veut dire "pâle, blême", ou de l'Anglais fallow signifiant "gris cendré". Elle ajoute qu'on trouve dans le dictionnaire des Arts et Métiers de 1767 les termes "falum" et "falumière". J'ai moi-même lu le mot falumière sur un panneau indiquant une carrière près de Savigné-sur-Lathan il y a une trentaine d'années. Enfin, elle termine en disant que Louis Figuier, scientifique bien connu, pense que le mot vient de la ville de Suède FALUN mais qu'il lui semble impossible d'admettre ce rapprochement. Au vu de ce qui va suivre, il se pourrait malgré tout que ce soit la version réelle. Un de mes amis, écrivain local tourangeau et philologue, Bernard Aubert dit "Bernie" (aujourd'hui disparu) dit que ce mot nous mène au provençal. La première syllabe, FAL (pâle), serait l'apocope de l'adjectif chromatique FALO (jaune clair) et la deuxième, LUN serait un dérivé de l'ancien français LUN (alluvion, limon) lui-même provenant du latin LIMUS (sédiment) et que par conséquent le mot falun signifierait limon jaunâtre. En 1755, Dezallier d'Argenville, dans son ouvrage "L'histoire naturelle éclaircie dans une de ses parties principales , l'Oryctologie , qui traite des pierres, des métaux, des minéraux et autres fossiles et dans lequel on trouve plusieurs références aux faluns, parle de la marne qu'on trouve en Touraine et que l'on nomme falunière et qui n'est qu'un amas considérable de coquilles brisées et mêlées avec du sable et ajoute que rien n'est si utile que cette marne pour engraisser les terres. Engraisser signifiait alors apporter de l'engrais. Aujourd'hui on dirait plutôt amender. Il dit que ces sables composés de débris de coquilles et de plantes marines s'appelle donc falun et que l'on trouve pareils sables et pierres qui sont des amas de différentes coquilles de mer pétrifiées dans le village d'Evran, de St-Grégoire, de Mélesse, de St-Juvat, de Tréfumel, de St-André-des-Eaux, de St-Aubin-d'Aubigné, à quelques lieues de Dinan avec nombre de coquilles entières surtout des cames, des cœurs, des tellines, des peignes, du corail blanc, des madrépores, des dents de poissons, des vermisseaux tubulaires et des gallets (sic). Bon, très bien. Mais il ne nous éclaircit pas sur l'origine du mot falun. Alors voilà. A la fin des années 1990, je me suis rendu comme tous les ans à la fête du livre de Becherel en Ille-et-Vilaine, qui plus est en plein ce secteur des faluns bretons. Et ce jour-là, bingo ! Je déniche un manuscrit de 4 pages et demie datant du tout début du XVIIIème siècle, écrit en vieux français mais très compréhensible car en bon état, établi avec privilège du Roy, indiquant qu'il serait transporté 2 à 3 fois chaque année en belle saison nombreux tombereaux de pierre tendre de sable venant de Croix-de-Brin , attelés de bœufs, jusqu'en la ville de Falun dans le pays de Suède ( je ne me souviens pas de tous les termes exacts qui étaient en vieux français, ne sachant pas ce qu'est devenu ce document). Dès le lendemain, j'en informai le regretté Professeur Léonard Ginsburg avec lequel j'avais déjà plusieurs fois passé des journées dans les carrières de faluns. Son enthousiasme fut immédiat et décida qu'on entamerait conjointement des recherches plus approfondies et que nous publierions nos résultats. Lorsque je suis allé à Paris lui porter le document, après lecture, pour lui il n'y avait plus aucun doute, le mystère de l'origine du mot falun était levé, il ne restait plus qu'à peaufiner. La Croix-de-Brin est un hameau breton situé tout près de St-Aubin-d'Aubigné et même si nous n'avons pas trouvé trace de carrières là-bas, il n'est pas impossible qu'il y en ait eu il y a trois siècles vu qu'il en existe dans des endroits tout proches. De mon côté, j'avais fait un rapprochement avec un terme qui m'était familier lorsque des agriculteurs tant du Maine-et-Loire que de Vendée ou des Deux-Sèvres allaient chercher du sable pour alléger ou amender leurs terres : ils parlaient d'aller chercher de la "croix" et l'écrivaient ainsi. En outre, en Touraine, anciennement, lorsqu'on parlait des faluns ou des fossiles qu'on y trouvait, on les appelait des "crouas" et les carrières des "crouassières" et j'ai aussi vu ce mot sur un panneau d'entrée de falunière dans le Maine-et-Loire il y a 25-30 ans. Alors crouas, déformation de croix ? J' avais également fait part de tout cela à Mr Ginsburg et cela l'avait conforté dans son opinion sur le sujet. Mais malheureusement, peu de temps après, Il a commencé à avoir quelques problèmes personnels ainsi que de santé et il m'avait dit qu'il n'avait plus du tout envie de travailler sur tout cela, je l'avais senti désabusé. Il m'avait encouragé à le publier seul mais par respect pour lui je ne l'ai jamais fait. Et je n'ai pas non plus osé lui demander de me rendre ce si rare document. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. Quelle est votre opinion suite à cela ? Merci d'avoir pris le temps de lire ce journal. Bien cordialement à tous.
  24. Leffe Alain

    Trouvaille dans un petit tas de falun

    Bonjour tout le monde. Comme certains membres l'ont écrit avec justesse, il n'y a vraiment plus grand chose à trouver dans les 2 dernières carrières de faluns situées entre Channay-sur-Lathan et Saint-Laurent-de-Lin malgré quelques petites trouvailles sympas comme des boucles de bathoïdes, dents de crocodiliens et bien sûr les habituelles petites dents de diverses espèces de requins. Il n'y a d'ailleurs eu que très très peu de monde cet été dans les carrières. De mon côté, je suis allé traîner dans les chemins de campagne qui mènent à des fermes isolées ou à des bois et j'ai pu dénicher quelques petits tas de falun dont se servent les paysans pour justement "arranger" les chemins plus que pour amender les terres. Et dans l'un de ceux-ci (après accord du propriétaire) j'ai déniché cette petite dent de proboscidien que je pense être une 3ème dent de lait supérieure droite (D3d) de Deinotherium bavaricum. J'ai bon ? Une des photos montre le dessous, malheureusement la racine est absente. Mais ne nous plaignons pas !!!
×
×
  • Créer...