cascaillou

entendu sur nova: 'il est 20h, nous sommes en 2012, avec maintenant les principaux titres de la journée: ile et vilaine, la mort de deux jeunes enfants tués par un chauffard en traversant un passage-pieton, face au probleme de l'insecurité piétonne l'assemblée a voté a l'unanimité en faveur de la suppression des passages pietons...' tristement rigolo, c'est vrai que c'est apeu pres la qu'on en est

Je me demandais: Est-ce que tous les gites et indices mentionnés dans chaque inventaire mineralogique du brgm publié sont systematiquement visualisables aussi sur infoterre (via les petites etoiles jaunes)? Ou bien alors est-ce que les inventaires publiés sont plus exhaustif, c'est a dire qu'ils font etat d'indices et gites qui n'apparaissent pas sur le visualiseur infoterre? Sinon, sur le visualiseur infoterre, on peut generalement acceder a des documents informatifs concernant tel ou tel gite ou indice affiché sur la carte du visualiseur: pour un indice donné, ces documents contiennent-ils les memes informations que celles disponible dans l'inventaire mineralogique correspondant? Et notemment, les informations sur la localisation du site sont-elles aussi precises dans le cas du visualiseur que dans le cas de l'inventaire mineralogique, ou peut-etre l'inventaire est-il plus precis et plus exhaustif? bref, j'essaie de savoir en quoi l'inventaire mineralogique brgm (d'une region donnée) sera-t-il plus interessant a consulter que le visualiseur infoterre du brgm ...je me dis que ca serait pas mal si le visualiseur infoterre (qui a l'avantage d'etre largement disponible a tous sur le web) contient deja en lui meme le contenu de l'ensemble des inventaires mineralogiques réunis (simplement presenté sous une autre forme), mais bon peut-etre que je reve un peu, non?

merci, pour le moment de mon coté pas moyen de trouver la moindre carte avec les limites de la reserve

Voila, je souhaite prospecter dans la zone de la reserve naturelle d'orlu (en ariege) J'ai donc quelques questions: 1)La reserve d'Orlu est une reserve de faune et de flore, mais est-elle aussi considerée comme une reserve geologique a part entiere? 2) La loi m'autorise-t-elle a y rechercher des mineraux au moyen d'outillage a main basique c'est a dire masette, burin, pointerolle et eventuellement masse (mais aucun outil electrique ni pneumatique en tout cas, rien de 'lourd') 3)Quelqun pourrait-il me fournir un scan de la carte (plan) de la reserve d'Orlu (ou m'indiquer un site web ou elle serait disponibe, je n'e ai trouvé aucun pour le moment) et ce afin que je puisse me rendre compte des limites de la reserve (c'est a dire ou s'arrete tres precisemment le domaine de la reserve de facon a ce que, selon l'endroit ou je prospecterai, je sois a meme de savoir avec certitude si je suis en dedans ou en dehors du domaine de la reserve) Merci

Un oubli important concernant le stockage de mineraux radioactifs: il semble qu'il soit important de ne pas conserver ses mineraux radioactifs a proximité de beryllium ou de composés mineraux riches en beryllium (le beryl par exemple), car cela entrainerai l'emission de neutrons, un rayonnement de particules tres tres mauvaises pour la santé et fortement penetrantes!

il y a deja eu un sujet sur la reglementation et les mesures de securité relatives a la manipulation et la conservation de mineraux radioactifs, je recommande sa lecture: http://www.geoforum.fr/index.php?showtopic...=20#entry114161 Quand a l'amiante, ce qui est sur c'est qu'il faut eviter d'en respirer des poussieres (micro particules fibreuses) en quantité ou de facon reguliere car elles ont un effet toxique et cancerigene a long terme (avec risque d'effet cumulatif), des pathologies repiratoires graves peuvent s'en suivre. Donc en premier lieu s'abstenir de scier, polir, poncer ou concasser des specimens d'amiante (afin d'eviter la formation de fines particules volatiles que l'on respirerai alors inevitablement, faute d'une protection respiratoire adaptée). Apres je ne sais pas si le stockage d'un ou deux echantillons presente un risque serieux, dans le doute mieux vaudra sans doute mettre ton echantillon d'amiante dans une boite plastique bien etanche (transparente histoire de pouvoir quand meme admirer ton specimen) autres mineraux dangereux necessitant quelques precautions: *Le mercure natif est tres volatil (forme des vapeurs a temperature ambiante), hors il est tres toxique par inhalation, ingestion et contact cutané, il devra donc absolument etre conservé dans une boite plastique transparente parfaitement etanche (la fermeture doit etre bien etanche car le mercure a tendance a s'infiltrer facilement dans de petits interstices) Bien entendu eviter d'exposer le mercure natif a la chaleur pour eviter une formation importante de vapeurs de mercure. *les elements toxiques et leur composés mineraux: la toxicité peut varier grandement d'un composé a l'autre, par precaution on veillera tout de meme a garder les echantillons suspectés de toxicité hors de portée des enfants (les plus toxiques pourront d'ailleur etre conservés dans des boites plastiques transparentes afin d'eviter tout contact inutile). On evitera de trop les manipuler (ou alors avec des gants) et on pensera a se laver systematiquement les mains apres manipulation. Bien-entendu on ne les stockera ni ne les manipulera en presence de denrées alimentaires. Eviter aussi la formation de poussieres que l'on risquerai de respirer (s'abstenir de scier, poncer, polir ou concasser un echantilon toxique en l'absence de protection respiratoire adaptée). Quelques exemples de mineraux toxiques parmis d'autre: antimoine natif, chalcanthite...

selon moi un collectionneur est par essence maniaque, obsessionel, et compulsif (preuve: la discussion de 3 pages sur la bonne facon de referencer un caillou)...mais je pense que ca va aller, ne vous inquietez pas ...tant que l'on veille a ce que ces comportements ne deviennent pas une facon d'occulter les soucis qui demandent a etre reglés

rapport a la photosensibilité de la vivianite, je me damandais s'il n'y avait pas une autre solution que de la placer dans le noir d'un tirroir pour eviter qu'elle ne vire au noir? Sait-on precisemment quelle longueurs d'onde lumineuses provoquent ce changement? (si c'est uniquement les UV peut etre un vernis anti-uv ferait-il l'affaire?) ps: j'ai entendu parler aussi de mineraux perdant leur couleur, leur transparence ou leur eclat au contact de l'air, quelqun serait il dire quelles especes sont principalement concernées par ce phenomene?

alors, depuis le temps, quelqun a-t-il pris le temps de numeriser ce fameux Lacroix? sinon, avez vous des ouvrages a me conseiller qui seraient specifiquement consacrés au gites du departement Ariege? (pas des monographie d'un gisement, je cherche plus des ouvrages sur la gitologie de tout le departement) ...nan mais en fait le lacroix n'est qu'une rumeur, on en parle beaucoup mais personne ne l'a jamais vu en vrai hein et les scans qui precedent sont des faux, avouez :coucou!:

bah faut se constituer une petite reserve pour les echantillons en double et les moins interessants....et pour ca, si on a de l'espace, la methode des cageots de fruits superposés en etagère a l'aide de tenants de bois reste pratique et tres bon marché (pas tres esthetique mais dans une cave ou une remise ca ne choque pas, pis rien n'empeche de leur passer une couche de peinture aux cageots si on est tatillon)

il y a une mine, quelquepart, si je devais la retrouver murée...

j'ai un vieux bouquin qui dit ceci: il est courrant d'utiliser des fiches bristol 10x14,3cm pour referencer ses pieces (une fiche par echantillon), lesquelles sont archivées dans un classeur (les fiches peuvent ainsi etre facilement compulsées, reorganisées ou remplacées individuellement en cas de necessité, c'est donc bien plus pratique que d'utiliser un cahier). Il est bien entendu conseiller de remplir ces fiches proprement et lisiblement a l'encre et non au crayon. Remarque: en parrallele, on peut proceder a un enregistrement numerique des echantillons, mais ne pas perdre de vue qu'un ordinateur ca finit par griller un jour ou l'autre, un cd ca finit par se rayer...le papier me semble etre la solution la plus durable (l'enregistrement numerique ne devant etre qu'un moyen suplementaire d'enregistrement de données, mais il est preferable que ce ne soit pas le seul car il ne remplacera pas le papier dans la durée) Sur une fiche on inscrira: 1)en haut a droite, le numero attribué a l'echantillon (le dit bouquin suggere d'attribuer les numeros par ordre chronologique d'entrée des pieces dans la collection) Ce numero pourra facilement etre reporté sur l'echantillon correspondant (ou sur l'etiquette qui lui est associée dans la vitrine) par le biais d'une petite pastille autocollante. 2)le nom (espece et variete) des mineraux presents sur l'echantillon, en incluant eventuellement la mention de quelques caracteristiques particulieres de l'echantillon. Exemple (tiré par les cheveux): fluorite rose (avec inclusion fluide) et quartz var.morion dans pegmatite. Dans un soucis plus systematique, on peut preciser en annexe la formule et la classe chimique. 3)La localité d'origine de l'echantillon (aussi precisement que possible): *lieu dit (ex: 'mine de talc de Trimouns') *domaine communal auquel appartient ce dit lieu (ex: Luzenac) *departement (ex: ariege) *region (ex: midi-pyrenees) *pays (ex: france) Eventuellement rajouter en annexe des precisions suplementaires sur le lieu exact de la trouvaille (le lieu dit ou la trouvaille a ete faite pouvant etre assez vaste, ou tout simplement difficile a retrouver) 4)Contexte: il peut etre interessant, et tout particulierement dans le cas d'un echantillon recolté soi-meme, de garder un peu de place pour pouvoir ajouter quelques precisions sur le contexte de la trouvaille (roche mere, contexte genetique, toute description gitologique que l'on jugera utile pour replacer l'echantillon dans son contexte mineralogique originel). 5)Le moyen d'acquisition de l'echantillon (collecte, echange, don ou achat) et la date associée (exemple: collecte, juillet 2003) Dans le cas d'un achat, on pourra en preciser le prix (eventuellement utiliser un code) 6)Une derniere petite note annexe pourra rendre compte d'eventuelles conditions de stockage et de manipulation particulieres liées a l'echantillon (exemple: mineral toxique, radioactif, soluble dans l'eau, hygroscopique, photosensible, ou tout simplement extremement fragile) 7)Une ou deux photos representatives de l'echantillon seront solidement agraphées au dos de la fiche (cela est d'autant plus pratique que si par malheur une pastille autocollante numerotée venait a se decoler de son mineral, on pourra toujours faire facilement le lien entre le mineral et sa fiche de données, meme si la memoire venait a faire defaut!) Pour cela l'appareil photo numerique, l'imprimante laser (et le papier d'impression glacé pour plus de netteté) sont nos amis. Maintenant, a coté de ce premier classeur referencant les echantillons par ordre d'entrée dans la collection, le bouquin suggere de constituer un deuxieme fichier systematique (si l'on souhaite realiser ce dernier sur papier, utiliser des fiches de couleur differente pour eviter tout melange), le referencement s'operant alors par espece (fiches rangées par ordre alphabetique). Je pense que l'on peut aussi preferer un classement par localité (notemment dans le cas d'une collection 'locale') On remarquera que puisque le premier classeur chronologique est deja tres complet (au niveau des informations individuelles sur chaque echantillon), le deuxieme classeur (systematique ou local) pourra etre plus succint, et renvoyer directement aux fiches du premier classeur chronologique pour d'avantage d'information sur un ehantillon donné (par le biais des numeros portés par ces dernieres). Enfin, a noter que puisque le classeur chronologique sur papier existe (et conserve toutes les données essentielles de chaque echantillon que l'on possède), il y aura alors peu de risque a choisir un enregistrement numerique (et non papier) pour le referencement systematique ou par localité, le numerique etant sans doute plus pratique d'accessibilité pour ce type de referencement. ps: si l'on en vient a echanger, donner ou vendre un de ses echantillon, il sera bien aimable de fournir a l'acquereur une photocopie de la fiche chronologique (riche d'informations) correspondante a cet echantillon, afin que les données essentielles relatives a ce dernier ne s'en trouve pas definitivement separées suite a cette transaction!

a propos de nettoyage, je me demandais depuis longtemps: comment font-ils pour degager les buissons d'or pris dans une pate de quarzt blanc (vous savez ces ptites merveilles que l'on voit regulierement dans les bourses), je veux dire comment supprime-t-on un exedent de quartz massif sans abimer les fines dendrites d'or? Non pas que je m'attende a rencontrer ce probleme lors de mes collectes personelles, mais je suis juste curieux (ca me parait complexe mais je suis convaincu qu'il y a une astuce pratique et sure vu la valeur elevée de ces pieces)...

lol! du parpaing hahaha mais plus serieusement, cette histoire de mise en securité des mines, c'est systematique et ils comptent appliquer ca a toutes les mines de france? Ou bien ils ne mettent en securite que les mines trop proches d'une zone urbaine (comprendre trop facilement accessibles par trop de monde) afin d'eviter les accidents de curieux?

tousser...puis perdre tes cheveux quoi c'est de mauvais gout?

si c'est bien naturel (attention, i sont de bons bricoleurs les chinois), ca pourrait coller avec de la limonite (facies deja vu dans un livre quand j'etais petit, avec ma memoire elephantipesque j'irai jusqu'a hasarder une encyclopedie atlas) EDIT: apres quelque recherches je confirme: limonite du guangxi (aller voir sur mindat) Pour le coup chui assez fier de mon diagnostic je vous le cache pas histoire de valider mon coup d'eclat, et de me conforter dans mon autosatisfaction deja grande, les tests d'usage seront tout a fait appropriés: dureté: 4 a 5,5 trace: brune a jaune-brun (alors qu'un machin synthetique aurait plutot une trace grise, blanche voir noire je pense) densité: 3,6 a 3,7 test chimique: lentement soluble dans HCl sinon, sur la photo ca rend pas forcement, mais ton specimen presente-t-il des iridescences?

autant etendre le sujet a tout les mineraux qui presente ce type de jeux de lumiere (oeil de chat, de tigre, de faucon) ca peut etre sympa

Je suggere un test de conductibilité electrique: ...est-ce que l'ampoule s'allume brillemment? Si ce n'est pas le cas, alors au moins tu peux etre sur que ce n'est ni de l'or, ni de l'argent, ni du cuivre puisque tout trois sont de tres bon conducteurs d'electricité. Ce test aura l'avantage de ne pas abimer ta cristallisation (remarque elles a l'air vraiment petite et fragile, ca va pas etre evident meme avec de toutes petites aiguilles tres fines) ...moyennant un peu de bois, quelques vis et un peu de colle epoxy on pourra se fabriquer un petit montage compact et aisement transportable: pratique!

c'est toujours sympa de croiser des chauves souris la tete en bas

je me rappelle d'un reportage diffusé il y a de nombreuse années qui montraient des centaines de chercheurs d'opales creusant des puits dans le bush australien dans une ambiance asséz deconnectée (si quelqun connait le titre du docu d'ailleur?) sinon ya quelques semaines on a eu droit a deux documentaires, l'un sur les emeraudes sud americaines et l'autre sur les tanzanites, peut-etre que vous avez pu les voir

s'il s'agit de contempler de la piece de musée etrangere ya k'a aller la: http://www.exceptionalminerals.com/ (sans pub, parceque vraiment trop cher ces gens la, c'est juste pour les belles photos) je ne pense pas que le forum boude la mineralogie etrangere , simplement c'est tellement sympa de partager ses trouvailles que forcement, ya surtout des pieces francaises deterées par des francais (et on a sans doute plus de fierté a exposer nos tresors que nos achats, ces derniers sont donc moins montrés) quant a la qualité des pieces, l'amateur, quelque soit son pays, ne peut pas deterrer de la piece de musée tous les jours c'est evident (et pourtant on en a sorti de la piece de musée en france comme ailleur...je dirai juste que chaque region du globe s'est fait sa renommée mineralogique sur des especes differentes) ps: a part ici evidemment, le bassin parisien, c'est tout sterile, j'en ai marre

cette geode n'est pas mienne, mais oui pourtant j'aimerai bien deja vue sur le forum, mais tellement magnifique...

c'est pas ce qui me gene, mais passer deux heures a percer un trou pour y mettre un coin (sachant qu'il faudra encore en placer deux ou trois!) ca peut impliquer qu'effectivement le temps va etre un facteur limitant; mais pas de la facon que tu presente: simplement un nombre d'heure limité sur un site (auquel t'aura pas forcement acces a nouveau, ou pas de si tot). Si on est sur de trouver quelquechose la ou l'on place ses coins c'est bien, mais si l'on es pas trop sur de son coup et que l'on doit passer 6-8h a s'acharner sur un seul bloc (2h par coin) ca laissera pas beaucoup de temps pour chercher ailleur ensuite...rentrer bredouille ca fait partie des aléas qui pimentent notre passion, mais rentrer bredouille en ayant a peine eu le temps de commencer a explorer le site, c'est frustrant. Apres si on a un acces facile (comprendre regulier) au site ya pas de probleme, on a tout son temps (d'ailleur, c'est bien en cela que le probleme n'a a priori jamais concerné les anciens carriers puisqu'ils revenaient chaque matin continuer le travail d'hier, mais pour le mineralo en vadrouille le cas est different). C'est dans ce sens la que je trouve que 2h pour juste un coin c'est beaucoup.

inclusion de mercure natif et de cinabre dans du quartz: excellent! ps: images issues du lien suivant, consacré aux inclusions: http://www.curriehj.freeserve.co.uk/gallery.htm

et dans une roche dure (genre granite), ca te prend combien de temps de percer un trou ? je critique pas, c'est juste que n'ayant jamais vu faire, je reste dubitatif (mis a part le temps que ca prend, ca nike pas trop de burins pour percer un trou?)