Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum
![]() ▲ Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet ▲ |

Vente et achat de minéraux sur Internet
Voir le nouveau contenu de Géoforum
-
Compteur de contenus
4714 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Galerie
Blogs
Boutique
Tout ce qui a été posté par ANDRE HOLBECQ
-
Expo dinosaures à Institut de Paléontologie Humaine
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de ANDRE HOLBECQ dans Dinosaures
-
Expo dinosaures à Institut de Paléontologie Humaine
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de ANDRE HOLBECQ dans Dinosaures
-
Expo dinosaures à Institut de Paléontologie Humaine
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de ANDRE HOLBECQ dans Dinosaures
j'en reviens... super ! très intéressants ces dinos dont notamment un Prosaurolophus maximus gisant avec des empreintes très fines de sa peau sur la queue et sur une patte. Vraiment très beaux fossiles à regarder de près et à photographier avant qu'ils ne soient vendus. -
poiur compléments d'informations, voici de quoi être bien informé, et se méfier ... <p id="nav-container"> Accueil Articles Livres et médias Livres Dans les médias Dans la presse sceptique Sornettes sur Internet [*]Chroniques Un monde fou, fou, fou… pl@nète science Du côté de la recherche Entre l’espoir et le faux-mage Dialogue avec nos lecteurs Échos de la liste "pseudo-sciences" [*]Dossiers Astrologie Environnement Homéopathie Le créationnisme à visage découvert Médicaments : à la recherche de l’expert indépendant Nucléaire OGM Ondes électromagnétiques Paranormal Psychanalyse Psychanalyse : "Le Livre noir…" Science et croyances : débat [*]Tribunes Science et croyances OGM Psychanalyse Nucléaire [*]La revue Éditoriaux Sommaires [*]Nous connaître Qu’est-ce que l’AFIS ? Communiqués Afis-infos [*]Rejoignez-nous ! <a class="gros" href="http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?rubrique32">Le créationnisme à visage découvert Le créationnisme est un concept créé aux USA par des fondamentalistes religieux qui voudraient voir la Bible prendre place au cœur de l’enseignement. Plusieurs étapes ont jalonné son histoire, avec des procès retentissants. Actuellement, le créationnisme revêt un caractère discret et dangereux. Sous couvert d’ouverture d’esprit, d’œcuménisme, des institutions comme l’UIP diffusent jusque dans les sciences une spiritualité pernicieuse. Des scientifiques comme Dambricourt prêchent un moteur interne au vivant en lieu et place d’évolution. Un concept de dessein intelligent a émergé récemment, acceptant le fait évolutif « encadré » par un programme, manière détournée d’imposer une entité architecte de notre avenir. Les méthodes du créationnisme s’affinent, jouent sur les ambiguïtés et sur le langage, et avancent sans heurt majeur, avec l’aval du président Bush aux USA. Vous trouverez dans ce dossier quelques textes sur ce concept qui n’avance pas toujours à visage découvert et qui réclame notre vigilance. L’Europe et le créationnisme par Philippe Le Vigouroux - Article mis en ligne le 1er janvier 2008 puis publié dans SPS n° 281, avril 2008 - Mis à jour le 29-07-2008 Régulièrement Science et pseudo-sciences rend compte des offensives créationnistes aux Etats-Unis et en Australie [1]. Jusqu’alors l’Europe et la France en particulier ont semblé relativement à l’abri de ces attaques qui sont le fait des nombreuses églises évangéliques implantées dans ces pays. Chez nous, on connaît le créationnisme des groupes d’inspiration protestante venus des États-Unis et qui se sont installés au cours du XXe siècle (Témoins de Jéhovah, Adventistes du 7e jour, Mormons…). Il y a aussi le créationnisme catholique du CESHE et du C.E.P. (Centre d’Étude et de Prospective sur la Science) [2], qui malgré son œcuménisme, ne trouve son audience, pour l’essentiel, que dans les milieux traditionalistes. Enfin, il y a surtout l’UIP. (Université Interdisciplinaire de Paris) qui propose, au nom d’une interdisciplinarité revendiquée, un mélange confus de science et de croyances avec finalement un discours proche du Dessein Intelligent, nouvel avatar du créationnisme. C’est principalement contre cette forme insidieuse d’intrusion spiritualiste dans les sciences que se sont élevés les chercheurs français jusqu’à présent, en diverses occasions. Et puis au début de l’année 2007, ce fut l’émoi : un luxueux ouvrage de 800 pages intitulé L’Atlas de la Création, richement illustré, était diffusé dans les établissements scolaires français. Alerté, Gilles de Robien alors ministre de l’Éducation Nationale, a demandé aux recteurs d’académies de veiller à ce que ce livre « qui ne correspond pas au contenu des programmes établis par le ministère, ne figure pas dans les centres de documentation et d’information des établissements scolaires ». Hervé Le Guyader, professeur de biologie de l’évolution à l’Université Paris VI et chargé d’analyser cet atlas juge ce livre « beaucoup plus dangereux que les initiatives créationnistes précédentes, souvent d’origine anglo-saxonnes ». D’où vient, alors, cette nouvelle offensive clairement créationniste ? D’un prédicateur islamiste turc, Harun Yahya qui réfute le darwinisme et la théorie de l’évolution. Ainsi, désormais, la France et plus largement l’Europe sont confrontées elles aussi à l’offensive créationniste des fondamentalismes religieux. La cible visée ? L’éducation. Le Conseil de l’Europe condamne le créationnisme et s’oppose fermement à son enseignement C’est dans ce contexte que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (qui réunit 47 pays) a adopté, le 4 octobre 2007, la résolution 1580 sur « Les dangers du créationnisme dans l’enseignement ». Partant du constat que l’on « observe depuis quelques années des tentatives pour concilier la version biblique de la création avec la science moderne et bannir la théorie de l’évolution » et alors que « les “créationnistes” prétendent que l’explication scientifique de l’univers résiderait dans le “dessein intelligent” d’une entité suprême », le député Andrew McIntosh (Royaume-Uni, groupe socialiste) et dix-huit de ses collègues signaient, en octobre 2006, une proposition de recommandation montrant que « l’Assemblée est préoccupée par les conséquences néfastes que pourrait avoir la promotion du créationnisme dans le cadre éducatif » et qu’en conséquence, elle « recommande au Comité des Ministres d’évaluer la situation dans les Etats membres du Conseil de l’Europe et de proposer des contre-mesures appropriées ». L’Assemblée a donc décidé d’étudier le bien-fondé de cette recommandation et a confié à la Commission de la culture, de la science et de l’éducation le soin d’élaborer un rapport sur « cette importante et difficile question » [3]. Les preuves de l’évolution sont multiples Dans ce rapport présenté le 17 septembre 2007, Anne Brasseur, ancien ministre de l’Education du Luxembourg, rappelle que les preuves de l’évolution sont multiples (données paléontologiques, partage de caractéristiques provenant d’un ancêtre commun, dérive des continents, observations directes de changements génétiques dans les populations) et conclut qu’« incontestablement, l’évolution est une véritable science » en s’appuyant sur une définition proposée par Guillaume Lecointre, professeur de zoologie au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris : « la science est l’ensemble des opérations produisant de la connaissance objective. Une affirmation sur le monde ne peut être qualifiée d’objective que si elle est vérifiée par un observateur indépendant. Cette vérification dépend de trois facteurs : le scepticisme, la rationalité et la logique, et enfin le matérialisme méthodologique. Ces différents piliers assurent l’objectivité d’un résultat scientifique. » Après avoir brossé un rapide historique et un état des lieux du créationnisme dans le monde anglo-saxon, Mme Brasseur met en garde : « beaucoup pensent que ce phénomène ne touche que les États-Unis et que dès lors, même si on ne peut être insensible à ce qui se passe Outre-Atlantique, ce n’est pas le rôle du Conseil de l’Europe de se pencher sur cette question. En réalité, il n’en est rien et, au contraire, il est urgent de prendre dès maintenant dans nos 47 pays les précautions qui s’imposent ». Treize pays sont concernés par des manifestations créationnistes L’absence de scientificité des affirmations créationnistes est ensuite mise en avant et les principales manifestations créationnistes en Europe sont précisées : treize pays sont concernés pour des motifs variés. L’offensive de Harun Yahya a ciblé les établissements scolaires et les universités en France puis en Suisse, en Belgique et en Espagne. Par ailleurs, des personnalités politiques ont pris position contre la théorie de l’évolution ou en faveur du créationnisme et de son enseignement (c’est le cas en Italie et en Serbie en 2004, aux Pays-Bas en 2005 et en Pologne à l’automne 2006). Enfin, des groupes de pression interviennent dans les médias ou les universités en France (l’UIP), en Suisse (le Centre Biblique Européen et le groupuscule ProGenesis qui a le projet d’ouvrir un parc de loisirs pour diffuser le message chrétien comme contrepoids à la théorie omniprésente de l’évolution de Darwin), en Russie (l’Eglise Orthodoxe de Russie), en Angleterre (colloque international des créationnistes en 2006), en Allemagne (enseignement du créationnisme par les professeurs de Sciences de la Vie et de la Terre d’un lycée privé), en Turquie (thèses créationnistes dans les manuels scolaires) et en Suède (ouverture un premier musée créationniste à Uméa en 2006). En Grèce, la commission note que la théorie de l’évolution est souvent reléguée en fin de programme, en fin d’année scolaire et donc rarement étudiée par manque de temps. Dans ce débat créationnisme/évolutionnisme, les autorités religieuses, chrétiennes (le Vatican en particulier) ou musulmanes (le président du Conseil Français du Culte Musulman, Dalil Boubakeur), ne soutiennent pas la thèse du créationnisme. Le rôle prépondérant de la science Dans sa conclusion, la rapporteure expose le danger d’une archaïsation de notre société face à une diffusion des thèses créationnistes et à l’interdiction de l’apprentissage de théories essentielles, telle que l’évolution. « Adopter une posture négationniste vis-à-vis de thèses scientifiquement prouvées constitue un frein à l’éducation et au développement intellectuel et personnel de milliers d’enfants. La Science est un acteur prépondérant qui participe très largement et activement à ce processus d’évolution et de transformation des sociétés […] Les créationnistes sont, en fait, partisans d’un profond retour en arrière, ce qui à long terme peut s’avérer particulièrement préjudiciable pour l’ensemble de nos sociétés. L’enjeu est donc considérable. […] Aujourd’hui, avec le créationnisme, nous sommes en présence d’une montée en puissance de modes de pensée qui, pour mieux imposer certains dogmes religieux, s’attaquent au cœur même des connaissances que nous avons patiemment accumulées sur la nature, l’évolution, nos origines, notre place dans l’Univers. Cela constitue incontestablement une grave atteinte aux droits de l’Homme ». Le Conseil de l’Europe défend la théorie de l’évolution Massimo Piatelli Palmarini, professeur de sciences cognitives à l’université d’Arizona, revient sur la décision prise par le Parlement européen le 4 octobre dernier [4], non de dire non au créationnisme. « Je pense qu’il faut applaudir la résolution du Parlement européen en faveur de l’enseignement de la théorie de l’évolution comme théorie scientifique fondamentale et la mise au ban qui en découle de l’enseignement du créationnisme. Il ne s’agit pas d’une résolution qui engage les États membres mais qui va faire autorité. (…) C’est une conquête de la liberté et une salutaire hygiène intellectuelle pour que les religions ne s’immiscent pas dans les questions scientifiques et que symétriquement, la science ne s’immisce pas dans les questions religieuses (…). Une thèse scientifique et une hypothèse théologique ne peuvent et ne doivent pas être présentées de la même manière. Le Parlement européen a eu raison de marquer la frontière entre les deux. » Corriere della Sera (Italie), extrait du site de Courrier International (17/10/2007). L’importance de l’enseignement de l’évolution Enfin, la solution de résistance qui en découle naturellement, porte sur l’importance d’un enseignement de l’évolution qui « doit figurer de façon centrale dans les programmes généraux d’enseignement, et notamment au cœur des programmes scientifiques », en excluant des disciplines scientifiques les thèses présentées par les créationnistes, que ce soit « aux côtés ou en lieu et place de la théorie de l’évolution ». Celles-ci pourraient alors être exposées, comme toute approche théologique, dans le respect de la liberté d’expression et des croyances de chacun, dans le cadre d’un apprentissage renforcé du fait culturel et religieux. C’est sur la base de ce rapport que la discussion du 4 octobre dernier a permis l’adoption de la résolution 1580 par 48 voix pour, 25 contre et 3 abstentions. Les députés qui ont voté contre cette résolution appartiennent pour l’essentiel au groupe Parti Populaire Européen (PPE/DC) mais les députés français de ce groupe ont voté en faveur de la résolution. L’argumentation de Mme Bemelmans-Videc (Pays-Bas) qui s’exprima au nom du groupe PPE/DC, entretient la confusion des genres : « science et religion sont complémentaires et ne s’excluent pas ; ce sont deux vérités. Le croyant comprenant que son âme a été créée par Dieu et qu’il n’est pas le fruit d’une sélection aveugle. Il faut donc compléter l’éducation scientifique des élèves en leur donnant le sens de la dimension spirituelle de la condition humaine. L’évolutionnisme ne le permet pas ». Des experts appellent à discuter du créationnisme dans les classes Concordance des dates – et bonne opération commerciale –, c’est aussi le 5 octobre dernier qu’il est fait écho dans la presse britannique de la prochaine sortie d’un livre qui viserait à aider les professeurs de science à s’attaquer au problème du créationnisme. Ceux-ci ne peuvent plus ignorer que de plus en plus d’enfants musulmans ou chrétiens ont des croyances « créationnistes » au Royaume-Uni estime le professeur Reiss de l’Institut de l’Éducation de l’Université de Londres, titulaire d’un PhD de biologie évolutive et prêtre anglican. Il va publier, avec Leslie Jones, de l’Université d’État de Valdosa (États-Unis), Teaching about Scientific Origins : Taking Account of Creationism qui appelle les enseignants de science à « respecter » le créationnisme et les conseille dans l’approche qu’ils devraient avoir face à certains élèves. Alors que de plus en plus de gens n’ont pas de croyance religieuse, ceux qui en ont une deviennent de plus en plus fondamentalistes. Selon Reiss, les professeurs de science doivent traiter avec respect les élèves qui ont une croyance créationniste. Et donc, même si l’évolution doit occuper l’essentiel des cours de science, il doit y avoir aussi place pour une discussion sur le créationnisme. Les réactions ne se sont pas fait attendre. Un porte-parole du Department for Children, Schools and Families attaché au gouvernement britannique a indiqué que le créationnisme n’est pas une théorie scientifique ou un fait scientifique testable et ne doit donc pas être incorporé dans le cursus scientifique. Une association, Campaign for Science and Engineering, explique que les professeurs doivent enseigner l’évolution et non la création et qu’ils n’ont pas besoin d’un livre pour leur dire comment traiter avec tact la controverse entre une théorie scientifique et une croyance. Les enseignants peuvent discuter des différences entre le créationnisme et une théorie scientifique si le sujet est abordé par les étudiants, mais toute discussion plus avant doit être renvoyée aux cours d’éducation religieuse. Devant la montée des fondamentalismes tant chrétiens que musulmans, l’Europe vient de mettre en avant les risques d’une confrontation entre science et croyance, au sein de l’éducation. Loin de ne concerner que les États-Unis ou l’Australie, la percée d’un militantisme créationniste ne laisse pas d’inquiéter, surtout lorsqu’il est porté par des autorités politiques en charge des programmes scolaires. Jusqu’à présent de telles démarches ont été abandonnées, au moins temporairement (Italie, Pays-Bas, Pologne) ou ont conduit à la démission des autorités en question (Serbie), mais les revendications de plus en plus fréquentes de parents profondément attachés à une croyance religieuse, soutenues par des groupes de pression puissants, constituent des moteurs qui peuvent conduire les pays européens à une situation que connaissent les États-Unis depuis le premier procès « du singe » en 1925 lorsqu’un enseignant, John Scopes, fut condamné pour avoir enseigné la théorie de l’évolution à ses élèves. Certes, les autorités religieuses, modérées, et les communautés scientifique et éducative plaident pour qu’il n’y ait pas de confusion entre ce qui relève de la démarche scientifique et ce qui est de l’ordre de la croyance mais les formes nouvelles du créationnisme telles que le Dessein Intelligent, qui s’appuient sur quelques autorités scientifiques et revendiquent le statut de « science de la création » risquent subrepticement de semer le doute dans l’esprit de la population en générale et des élèves et étudiants en particulier. La vigilance de chacun s’impose donc. Voir aussi « La place de l’évolution dans l’enseignement français ». La résolution 1580 sur les dangers du créationnisme dans l’éducation Extraits 1. L’objectif de la présente résolution n’est pas de mettre en doute ou de combattre une croyance – le droit à la liberté de croyance ne le permet pas. Le but est de mettre en garde devant certaines tendances à vouloir faire passer une croyance comme science. Il faut séparer la croyance de la science. Il ne s’agit pas d’antagonisme. Science et croyance doivent pouvoir coexister. Il ne s’agit pas d’opposer croyance à science, mais il faut empêcher que la croyance ne s’oppose à la science. 2. Pour certains, la création, reposant sur une conviction religieuse, donne un sens à la vie. Toutefois l’Assemblée parlementaire s’inquiète de l’influence néfaste que pourrait avoir la diffusion de thèses créationnistes au sein de nos systèmes éducatifs et de ses conséquences sur nos démocraties. Le créationnisme, si l’on n’y prend garde, peut être une menace pour les droits de l’homme qui sont au cœur des préoccupations du Conseil de l’Europe. […] 5. Les créationnistes remettent en cause le caractère scientifique de certaines connaissances et présentent la théorie de l’évolution comme une interprétation parmi d’autres. Ils accusent les scientifiques de ne pas fournir de preuves suffisantes pour valider le caractère scientifique de la théorie de l’évolution. A contrario, les créationnistes défendent la scientificité de leurs propos. Tout ceci ne résiste pas à une analyse objective. […] 7. Le risque est grand, en effet, que ne s’introduise dans l’esprit de nos enfants une grave confusion entre le registre des convictions, des croyances, des idéaux de tout type et le plan de la science. Une attitude « tout se vaut » peut être d’apparence sympathique et tolérante mais en réalité dangereuse. […] 9. L’Assemblée a constamment affirmé que la Science faisait partie de ses fondements. La Science a permis une amélioration considérable des conditions de vie et de travail, et est un facteur non négligeable de développement économique, technologique et social. La théorie de l’évolution n’a rien d’une révélation, elle s’est construite à partir des faits. 10. Le créationnisme prétend à la rigueur scientifique. En réalité, les méthodes utilisées par les créationnistes sont de trois types : des affirmations purement dogmatiques, l’utilisation déformée de citations scientifiques illustrées parfois par de somptueuses photos et le recours à la caution de scientifiques de renom qui ne sont, la plupart du temps, pas spécialistes de ces questions. Par cette démarche, les créationnistes entendent séduire et distiller le doute et la perplexité dans les esprits des non-spécialistes. […] 15. L’ensemble des phénomènes concernant l’enseignement des évolutions en tant que théorie scientifique fondamentale est donc essentiel pour l’avenir de nos sociétés et de nos démocraties. À ce titre, il doit figurer de façon centrale dans les programmes généraux d’enseignement, et notamment au cœur des programmes scientifiques, aussi longtemps qu’il résiste, comme toute autre théorie, à une critique scientifique rigoureuse. […] 16. L’importance de l’enseignement du fait culturel et religieux a déjà été soulevée par le Conseil de l’Europe. Les thèses créationnistes, comme toute approche théologique, peuvent éventuellement, dans le respect de la liberté d’expression et des croyances de chacun, être exposées dans le cadre d’un apprentissage renforcé du fait culturel et religieux mais elles ne peuvent prétendre à la scientificité. 17. La Science est une irremplaçable école de rigueur intellectuelle. Elle ne prétend pas au « pourquoi des choses » mais cherche à comprendre le « comment ». […] 19. En conséquence, l’Assemblée parlementaire encourage les États membres et en particulier leurs instances éducatives : 19.1. à défendre et à promouvoir le savoir scientifique ; 19.2. à renforcer l’enseignement des fondements de la science, son histoire, son épistémologie et ses méthodes, aux côtés de l’enseignement de connaissances scientifiques objectives ; 19.3. à rendre la science plus compréhensive, plus attractive, plus proche des réalités du monde contemporain ; 19.4. à s’opposer fermement à l’enseignement du créationnisme en tant que discipline scientifique, au même titre que la théorie de l’évolution et en général à ce que des thèses créationnistes soient présentées dans tout cadre disciplinaire autre que celui de la religion ; 19.5. à promouvoir l’enseignement de l’évolution en tant que théorie scientifique fondamentale dans les programmes généraux d’enseignement. http://assembly.coe.int/Main.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta07/FRES1580.htm Création, évolution et éducation : sommaire [1] Voir SPS n°278 (août 2007) p.48 ; SPS n°275 (décembre 2006) p.45, SPS n°272 (mai 2006) p.43 ; SPS n°270 (décembre 2005) ; SPS n°268 (juillet-août 2005). [2] Voir Ph. Le Vigouroux, Des créationnistes français, Mouvements Religieux n°284 (décembre 2003), bulletin de l’AEIMR, BP 70733, 57207 SARREGUEMINES Cedex. [3] Voir SPS n°278 (août 2007) [4] En fait, il s’agit de l’Assemblée du Conseil de l’Europe et non du Parlement de l’Union européenne. NDLR, 29-07-2008 Mis en ligne le 1er janvier 2008 - 7430 visites Dans le même dossier La place de l’évolution dans l’enseignement secondaire français ARTEfact La table périodique des éléments de Mendeleïev revisitée Les « questions » des Créationnistes face à la théorie de l’évolution Créationnisme contre science : l’« Intelligent Design » bientôt près de chez nous La troisième croisade créationniste La croisade de l’UIP contre le matérialisme Qu’est-ce que le créationnisme ? L’Université Interdisciplinaire de Paris Autres documents sur le thème « créationnisme » Articles Le créationnisme est-il scientifique ? L’ignorance prescriptrice Le créationnisme est-il scientifique ? Note critique Quand un philosophe défend le créationnisme Créationnismes, croyances, et contour des sciences La théorie darwinienne de l’évolution dérange toujours les créationnismes Brèves De la création à l’évolution Grandes manœuvres au Vatican Chronique de l’activisme créationniste des deux côtés de l’Atlantique L’« aventure humaine » est-elle programmée ? Les pseudo-sciences nuisent-elles à l’image de la science ? Livres et médias L’évolution à l’école - Créationnisme contre darwinisme Les créationnismes, une menace pour la société française ? Mon père n’est pas un singe ? - Histoire du créationnisme Darwin hérétique - L’éternel retour du créationnisme Darwin, le hasard et Dieu Lucy et l’obscurantisme Le pape et la science Science sans a priori ou science consciente de ses limites ? La Bible contre Darwin L’évolution a-t-elle un sens ? "Sky & Telescope" et le créationnisme Scientific American (suite) M. Bush affirme son soutien aux créationnistes Scientific American Brèves Un créationniste au cabinet ? Crédits Développé sous SPIP, logiciel libre
-
Accueil | Assembly English portal | Extranet | Conseil de l'Europe | Recherche Index A-Z Actualité Toute l'info Bulletin (Newsletter) Réunions L'actualité de la semaine Sessions Conférences et colloques Toutes les réunions Documents Textes adoptés Documents de travail Rapports en préparation Comptes rendus Aide à la recherche Fonctionnement L'APCE en bref (PDF) - Origine - Structure - Procédures - Commissions Règlement Secrétaire Général Organigramme Membres Liste de A à Z Par groupe politique Par délégation nationale Par commission Autres organes Membres depuis 1949 Groupes politiques (www) PPE/DC SOC ADLE GDE GUE Liens Conseil de l'Europe Parlements nationaux Partenaires internationaux Téléchargement Logo de l'APCE Photos Résolution 1580 (2007)1 Dangers du créationnisme dans l’éducation 1. L’objectif de la présente résolution n’est pas de mettre en doute ou de combattre une croyance – le droit à la liberté de croyance ne le permet pas. Le but est de mettre en garde contre certaines tendances à vouloir faire passer une croyance comme science. Il faut séparer la croyance de la science. Il ne s’agit pas d’antagonisme. Science et croyance doivent pouvoir coexister. Il ne s’agit pas d’opposer la croyance à la science, mais il faut empêcher que la croyance ne s’oppose à la science. 2. Pour certains, la création, reposant sur une conviction religieuse, donne un sens à la vie. Toutefois l’Assemblée parlementaire s’inquiète de l’influence néfaste que pourrait avoir la diffusion de thèses créationnistes au sein de nos systèmes éducatifs et de ses conséquences sur nos démocraties. Le créationnisme, si l’on n’y prend garde, peut être une menace pour les droits de l’homme qui sont au cœur des préoccupations du Conseil de l’Europe. 3. Le créationnisme, né de la négation de l’évolution des espèces par la sélection naturelle, est longtemps demeuré un phénomène presque exclusivement américain. Aujourd’hui, les thèses créationnistes tendent à s’implanter en Europe et leur diffusion touche un nombre non négligeable d’Etats membres du Conseil de l’Europe. 4. La cible principale des créationnistes contemporains, le plus souvent d’obédience chrétienne ou musulmane, est l’enseignement. Les créationnistes se battent pour que leurs thèses figurent dans les programmes scolaires scientifiques. Or, le créationnisme ne peut prétendre être une discipline scientifique. 5. Les créationnistes remettent en cause le caractère scientifique de certaines connaissances et présentent la théorie de l’évolution comme une interprétation parmi d’autres. Ils accusent les scientifiques de ne pas fournir de preuves suffisantes pour valider le caractère scientifique de la théorie de l’évolution. A contrario, les créationnistes défendent la scientificité de leurs propos. Tout cela ne résiste pas à une analyse objective. 6. Nous sommes en présence d’une montée en puissance de modes de pensée qui remettent en question les connaissances établies sur la nature, l’évolution, nos origines, notre place dans l’univers. 7. Le risque est grand que ne s’introduise dans l’esprit de nos enfants une grave confusion entre ce qui relève des convictions, des croyances, des idéaux de tout type et ce qui relève de la science. Une attitude du type «tout se vaut» peut sembler sympathique et tolérante, mais en réalité elle est dangereuse. 8. Le créationnisme présente de multiples facettes contradictoires. L’«intelligent design» (dessein intelligent), dernière version plus nuancée du créationnisme, ne nie pas une certaine évolution. Cependant l’intelligent design, présenté de manière plus subtile, voudrait faire passer son approche comme scientifique, et c’est là que réside le danger. 9. L’Assemblée a constamment affirmé que la science était d’une importance capitale. La science a permis une amélioration considérable des conditions de vie et de travail, et est un facteur non négligeable de développement économique, technologique et social. La théorie de l’évolution n’a rien d’une révélation, elle s’est construite à partir des faits. 10. Le créationnisme prétend à la rigueur scientifique. En réalité, les méthodes utilisées par les créationnistes sont de trois types: des affirmations purement dogmatiques; l’utilisation déformée de citations scientifiques, illustrées parfois par de somptueuses photos; et le recours à la caution de scientifiques plus ou moins célèbres dont la plupart ne sont pas spécialistes de ces questions. Par cette démarche, les créationnistes entendent séduire et distiller le doute et la perplexité dans les esprits des non-spécialistes. 11. L’évolution ne se réduit pas à la seule évolution de l’homme et des populations. Sa négation pourrait avoir de graves conséquences pour le développement de nos sociétés. Le progrès de la recherche médicale, visant à lutter efficacement contre le développement de maladies infectieuses telles que le sida, est impossible si l’on nie tout principe d’évolution. On ne peut pas avoir pleinement conscience des risques qu’impliquent le recul significatif de la biodiversité et le changement climatique si l’on ne comprend pas les mécanismes de l’évolution. 12. Notre modernité s’appuie sur une longue histoire, dans laquelle le développement des sciences et des techniques tient une large part. Cependant, la démarche scientifique reste encore mal comprise, ce qui risque de profiter au développement de toutes formes d’intégrismes et d’extrémismes. Le refus de toute science constitue certainement l’une des menaces les plus redoutables pour les droits de l’homme et du citoyen. 13. Le combat mené contre la théorie de l’évolution et ses défenseurs émane le plus souvent d’extrémismes religieux proches de mouvements politiques d’extrême droite. Les mouvements créationnistes possèdent un réel pouvoir politique. De fait, et cela a été dénoncé à plusieurs reprises, certains tenants du créationnisme strict souhaitent remplacer la démocratie par la théocratie. 14. Tous les grands représentants des principales religions monothéistes ont adopté une attitude beaucoup plus modérée, à l’instar du pape Benoît XVI qui, comme son prédécesseur le pape Jean-Paul II, salue aujourd’hui le rôle des sciences dans l’évolution de l’humanité et reconnaît que la théorie de l’évolution est «plus qu’une hypothèse». 15. L’enseignement de l’ensemble des phénomènes concernant l’évolution en tant que théorie scientifique fondamentale est donc essentiel pour l’avenir de nos sociétés et de nos démocraties. A ce titre, il doit occuper une place centrale dans les programmes d’enseignement, et notamment des programmes scientifiques, aussi longtemps qu’il résiste, comme toute autre théorie, à une critique scientifique rigoureuse. Du médecin qui, par l’abus de prescription d’antibiotiques, favorise l’apparition de bactéries résistantes, à l’agriculteur qui utilise inconsidérément des pesticides entraînant ainsi la mutation d’insectes sur lesquels les produits utilisés n’ont plus d’effet, l’évolution est partout présente. 16. L’importance de l’enseignement du fait culturel et religieux a déjà été soulignée par le Conseil de l’Europe. Les thèses créationnistes, comme toute approche théologique, pourraient éventuellement – dans le respect de la liberté d’expression et des croyances de chacun – être intégrées à l’enseignement du fait culturel et religieux, mais elles ne peuvent prétendre au respect scientifique. 17. La science est une irremplaçable école de rigueur intellectuelle. Elle ne prétend pas expliquer le «pourquoi des choses» mais cherche à comprendre le «comment». 18. L’étude approfondie de l’influence grandissante des créationnistes montre que les discussions entre créationnisme et évolution vont bien au-delà du débat intellectuel. Si nous n’y prenons garde, les valeurs qui sont l’essence même du Conseil de l’Europe risquent d’être directement menacées par les intégristes du créationnisme. Il est du rôle des parlementaires du Conseil de l’Europe de réagir avant qu’il ne soit trop tard. 19. En conséquence, l’Assemblée parlementaire encourage les Etats membres et en particulier leurs instances éducatives: 19.1. à défendre et à promouvoir le savoir scientifique; 19.2. à renforcer l’enseignement des fondements de la science, de son histoire, de son épistémologie et de ses méthodes, aux côtés de l’enseignement des connaissances scientifiques objectives; 19.3. à rendre la science plus compréhensible, plus attractive et plus proche des réalités du monde contemporain; 19.4. à s’opposer fermement à l’enseignement du créationnisme en tant que discipline scientifique au même titre que la théorie de l’évolution, et, en général, à ce que des thèses créationnistes soient présentées dans le cadre de toute discipline autre que celle de la religion; 19.5. à promouvoir l’enseignement de l’évolution en tant que théorie scientifique fondamentale dans les programmes généraux d’enseignement. 20. L’Assemblée se félicite de ce que 27 académies des sciences d’Etats membres du Conseil de l’Europe aient signé, en juin 2006, une déclaration portant sur l’enseignement de l’évolution et appelle les académies des sciences qui ne l’ont pas encore fait à signer cette déclaration. 1. Discussion par l’Assemblée le 4 octobre 2007 (35e séance) (voir Doc. <a href="http://assembly.coe.int//Mainf.asp?link=http://assembly.coe.int/ASP/Doc/RefRedirectFR.asp?Doc=Doc.11375">11375, rapport de la commission de la culture, de la science et de l’éducation, rapporteur: Mme Brasseur). Texte adopté par l’Assemblée le 4 octobre 2007 (35e séance).
-
C'est curieux , tel le Phoenix renaissant de ses cendres, le créationnisme surgit à nouveau après tout ce que j'ai pu balancer sur ce forum. C'est une croyance! Aucun rapport avec une science ! Ce sont des domaines de pensée étrangers qui ne peuvent pas se comparer. Pour être court et simple: l'attaque des créationnistes a bel et bien été une réalité dans le domaine de l'enseignement dans plusieurs pays d'urope au point qu'il a fallu que le député Guy Lengagne intervienne mais il s'est fait jeter par la majorité des députés européens (64 voix contre 46); puis Mme Brasseur du Luxembourg a repris ses idées et a écrit une charte qui a été signée par une petite majoritée des parlementaires européens; certains pays catholoques, ou orthodoxes n'ont pas signé cette charte !!! C'est inadmissible! Il a été démontré que ces gens là ont un but politique clair, installer des monarchies de droit divin et prendre le pouvoir. Ils sont donc à combattre très sériseusement parceque non seulement ils piétinent allègrement les sciences mais ont des buts antirépublicains! Il faut quand même que cela se sache. L'évolution n'est plus une théorie mais un fait ! Puisque c'est même un fait de laboratoire: expéritalement nous savons faire évoluer rapidement vers de nouvelles espèces (bactéries, mouches, souris ...) Je conseille très chaudement la lecture du livre de Dauwkins Richard LE PLUS GRAND SPECTACLE DU MONDE : LES PREUVES DE L EVOLUTION. je vais rechercher la charte sur l'evolution du Conseil de l'Europe en français ...
-
Rides de plage fossiles
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de pallasite dans Forum Fossiles et Paléontologie
Oui bien sûr y compris celles fossiles du littoral du Pas de Calais, avec plaisir (indiquez simplement l'auteur du cliché) et tenez- nous au courant de votre exposition, un petit reportage nous ferait plaisir ... cordialement AH -
n'ayant découvert ceci qu'après avoir lu l'info dans Science et Avenir d'Août, j'ai ajouté quelques détails à ce sujet dans la rubrique dinosaures. D'autre part, je souscris entièrement avec les avis de Théo , other ways, et de Géofossile. Enfin des pros qui ne crachent pas dans la soupe! Combien de fois faudra-t-il rappeler que l'essentiel de pièces de musée provien de collections privées: l'histoire de la paléontologie en est témoin à Londres, Cambrifge, Oxford, Paris et même en Roumanie au musée de l'or de Brad, etc ... etc ... bref partout !
-
Les dinosaures envahissent Paris cet été A partir du 1er juillet et jusqu'au 15 septembre, une exposition gratuite « Trésors de dinosaures » présentant six dinosaures authentiques au grand public se tient à Paris à l'Institut de paléontologie humaine. Un endroit secret qui s'ouvre pour l'occasion aux merveilles de la Préhistoire Le vénérable amphithéâtre de l'Institut de paléontologie humaine de Paris, habituellement fermé au public ,a été vidé pour l'occasion. Plus de chaises, plus de bancs, plus de tables. Devant le grand tableau noir, un dinosaure de 11 mètres en diagonale. C'est un Suuwassae Emiliae, un herbivore de la famille des diplodocus. Il s'étend, majestueux sur le plancher en bois et présente toute sa puissance malgré sa petite boîte crânienne. Lent le diplodocus ? « Chaque animal a sa stratégie de défense, lui c'est avec sa queue qu'il se défend. On estime qu'il pouvait la faire claquer à plus de 100 km/h. Redoutable ! » s'extasie un des adjoints d'Eric Mickeler, qui organise pour Sotheby's la manifestation en partenariat avec l'Institut. Tout est vrai. On peut toucher et sentir quelques millions d'années sous les doigts. Pièce unique présentée pour la première fois au public, il y a aussi le squelette d'un Prosolorophus gigantesque, dont la peau est restée fossilisée. L'expert présent ose la comparaison : « C'est la Mona Lisa de la paléontologie ». Sous la coupole de verre de l'édifice plus connu des scientifiques que des parisiens, ce bestiaire sorti de la Préhistoire surprend, étonne, enchante. On est loin de Jurassic Park. Si le spectacle est là, pas d'effets spéciaux. tout est vrai et pas un seul des dinosaures présenté n'est une de ces reconstitutions auxquelles le spectateur est habitué. Les squelettes sont complets entre 70 et 99 %. C'est dire la qualité des six pièces exposées. Rare et troublant. Le spectateur sortira aussi silencieux que les spécimens qui sont présentés de cette confrontation inattendue. Indiana Jones en herbe Enfants, parents et grands-parents découvriront cet été avec délice cette exposition « Trésors de dinosaures » qui leur présentera ces modèles surprenants. Ici, une tête impressionnante de Triceratops. Les cornes pointées en avant, le bec ouvert, le col dressé sur le crâne, les cavités oculaires béantes. Glaçant. Là, menaçant avec ses griffes mais inoffensif, sera présent également Clover le combattant, un ténontosaure de 6 mètres conservé dans la même position depuis sa mort, il y a plus de 100 millions d'années. Découvert en 2008 aux Etats-Unis, les chercheurs l'ont conservé dans sa gangue pour mieux l'étudier. L'ensemble de ces pièces fera ensuite l'objet d'une vente aux enchères le 14 octobre 2011 chez Sotheby's, partenaire de l'événement. A défaut de pouvoir conserver un affectueux diplodocus dans son salon, les visiteurs pourront s'offrir cette visite unique qui suscitera peut-être de nouvelles vocations auprès des Indiana Jones en herbe. A moins bien sûr de faire partie de ces quelques privilégiés, milliardaires du golfe arabique ou hommes d'affaires asiatiques, disposant de quoi loger ces pièces d'exception qui viendront enrichir un cabinet de curiosité... Un lieu exceptionnel Le lieu est aussi en lui même une vraie découverte. Le professeur Henry de Lumley, découvreur de l'homme de Tautavel, dirige l'institution désormais centenaire avec la volonté de l'ouvrir au monde tout en préservant ce carrefour des sciences. L'Institut n'est pas un musée mais ses collections paléontologiques dédiées à l'étude de l'évolution de l'humanité, célèbres dans le monde entier, sont d'une richesse exceptionnelle. Se rendre à cette exposition c'est se confronter au passé, celui de l'humanité comme celui des grands dinosaures. Un voyage dans le temps, pour garder les pieds sur Terre Trésors de dinosaures, Institut de paléontologie humaine, jusqu'au 15 septembre, 1, rue René Panhard 75013 Paris, accès métro ligne 5, station Saint-Marcel. Téléphone : 01 43 31 62 91 Entrée libre tous les jours de la semaine de 11h30 - 17h30 / Le week-end de 11h30-17h Voir Exposition "Trésors de dinosaures" à Paris ou http://www.rtl.be/in...nt-de-s-exposer ou http://www.lefigaro....ure-a-paris.php, etc. >Salut Théo et merci de l'info, je vais y aller voir
-
Je cite: "Depuis Guillaume dOckham, au Moyen-Age, il existe un principe scientifique (le « rasoir dOckham ») suivant lequel pour faire de la bonne science, il ne faut pas multiplier les hypothèses. Dans le cas de la limite K/T, la logique veut que lon propose une hypothèse unique (par exemple limpact) pour expliquer les extinctions, et que cest seulement si cette hypothèse se révèle insuffisante quil faut faire appel à des hypothèses supplémentaires (par exemple le volcanisme). Or lhypothèse de limpact suffit à expliquer les extinctions (puisquelle explique les faits). Donc il est inutile daller chercher autre chose. Ceux qui vont chercher a priori une conjonction de 36 facteurs pour expliquer les extinctions commettent une erreur de raisonnement, et en fait sinterdisent de progresser vers une solution, parce quils embrouillent tout dès le départ." Qu'en pensez-vous ? Aujourd'hui nombreux sont ceux qui prônent des raisons multifactorielles! Que vaut cette référence moyenâgeuse ? N'y a-t-il pas une autocontradiction dès que qqs lignes plus loin on lit : "cest seulement si cette hypothèse se révèle insuffisante quil faut faire appel à des hypothèses supplémentaires" ? L'extinction du Dodo n'est elle pas un exemple de "multifactoriel"? Lui même (E.B.) le mentionne... Je suis en complet désaccord méthodologique avec cette pensée suivante: "Ceux qui vont chercher a priori une conjonction de 36 facteurs pour expliquer les extinctions commettent une erreur de raisonnement" et vous ? On peut en lire plus dans : http://www.dinosauria.org/extinction-des-dinosaures-conclusion.php
-
Qu'est-ce donc??
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de ice tea dans Demandes d' identification de minéraux
Pour un puriste , non ! à ne pas mettre en collection ou vraiment à part! Même problème qu'avec les minéraux de synthèse. -
Pierre noire inconnue
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de provencale dans Demandes d' identification de minéraux
Effectivement les schorl malgaches ressemblent beaucoup à ce cristal, j'opterais bien pour une perte ou une farce. J'ai personnellement trouvé un jour dans une carrière allemande où on prospectait pour la carbonatite; très visiblement et sans aucun doute possible quelqu'un y avait vidé un sac ou tiroir de collectionneur en espérant que cela fasse plaisir à quelque débutant, probablement. J'ai bien trouvé une autre fois ailleurs un trilobite dans de la craie au pied d'une falaise... perte ou blague encore une fois. -
Tout à fait normal! C'est l'émotion devant un objet rare et valeureux, et nombreux sont ceux qui craquent même, achètent et augmentent leur collection avec ces messagers de l'espace Mais meteez donc une photo histoire de savoir si c'est bien une météorite... qui sait ?
-
le silex étant une diagénèse non carbonatée de la craie, pas étonnant de trouver cela.
-
Collection de pierres non identifiées
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Silafff dans Demandes d' identification de minéraux
je confirme la 2 est une rhodocrosite en scalénoèdre du Gabon, la 3ème me fait penser à du jaspe rouge ou peut être à une opale de feu du Mexique. -
Qu'est-ce donc??
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de ice tea dans Demandes d' identification de minéraux
sur la coupe de la 2ème photo on voit distinctement des alvéoles de tailles diverses signatures de résidu de fonderie. -
blende ou pas
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de ice tea dans Demandes d' identification de minéraux
ces cristaux me font penser à de l'épidote car ils ressemblent assez à de l'épidote de Bierghes en Belgique, bien que la couleur ne soit pas la même. Problème la densité des épidotes est entre 3,38 et 3,49. si c'était de la blende... un petit morceau dans HCl donne un dégagement d'H2S très nauséabond, essaies pour voir... ou plutôt "sentir". Mais ça m'étonnerais. -
Pierre noire inconnue
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de provencale dans Demandes d' identification de minéraux
effectivement tourmaline noire dite "schorl" -
un député veut supprimer l'enseignement de la géologie à l'université
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de chantal dans Forum Géologie
De telles idées ridicules correspondent- elles à la charte signée par la France dans le cadre de la lutte contre le créationnisme, proposée par le Conseil de l'Europe ? Supprimer la géol dans les enseignements c'est ouvrir en grand les portes aux créationnistes qui n'en demandaient même pas tant !!! Bref de telles "conneries" sont intellectuellement indignes , et , parole de pirate, ne méritent que la planche aux requins ! et je souscris entièrement à ce commentaire précédent: "D'une manière générale, sa position me parait témoigner d'une grande "beaufitude" et d'une certaine ignorance des problèmes." -
une pierre roulée est souvent un ancien cristal qui a été usé par l'érosion au fond d'un ruisseau par exemple, il n'empêche que si la pureté du cristal érodé arrondi par l'érosion existait au départ , elle est conservée intérieurement même si en surface la pierre est dépolie. J'ai en collection des galets de topazes africains qui sont gemme (il n'y a qu'à les tailler ou les casser pour s'en rendre compte.
-
bonjour, voilà ce que dit l'encyclopédie: (tu peux avoir tous les détails sur gemme" à Wikipedia Une gemme est une pierre fine, précieuse ou ornementale ou n'importe quelle matière très dure ou colorée ayant l'aspect de ces pierreries et utilisée comme ornement. Pour mériter l'appellation de gemme, cette matière (minéral, roche ou une substance organique telle que perle, ambre ou corail ) doit être attrayante, surtout par sa couleur. Elle doit être peu altérable, et assez solide pour survivre à un usage constant ou aux manipulations, sans se rayer ou s'endommager. Pierre brute arrachée à la terre par le mineur, une gemme est souvent taillée par le lapidaire pour finir montée sur une bague, en boucle d'oreille ou tout autre ornements de joaillerie. Elle peut être naturelle, traitée ou fabriquée artificiellement (pierre synthétique).
-
Bonjour, j'aimerais que tu analyses les deux échantillons que j'ai mis ci dessus et que tu en fasses une observation critique, avec un diagnostique final si possible.Merci.
-
kayou tu fais du mauvais esprit, comment peux tu confondre des traits féminins avec ceux bien masculins du Vert galant, c'est insulter la mémoire d'Henri IV qui, lui, n'avait pas l'air d'une gonzesse, contrairement à d'autres mignons de l'époque!
-
ne voyant pas d'olivine verte, ce ne peut pas être une pallasite à moins qu'elle ne soit cachée par une croute de fusion, donc seule la lame ou un polissage de surface peut répondre.
-
Des dinosaures auraient passés la limite K/T ?
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Théophraste dans Dinosaures
ouais ! je sais bien que "poisson" n'existe pas d ans la nouvelle classification; c'est pour ça que quand je demande un kg d'actinoptérigien, au poissonnier, quelques lamellibranches,etc ...il me regarde avec des yeux de merlan frit ! Jai quand même lu les deux dernières "bibles" de Lecointre... Ah! l'humour toujours l'humour !