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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

ANDRE HOLBECQ

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Tout ce qui a été posté par ANDRE HOLBECQ

  1. Allez pour vous faire plaisir je vous mets un bel Hoplopteryx lewecensis du Cap Blanc Nez histoire de se rincer l'oeil (et pas la peine de faire des yeux de merlan frit )
  2. Mehdi ! il y a encore une p'tit place à Olhain pour chti chi ? Ché min kjin, et ché enn biell bête , hein ? J'l'ai applé Ulysse mais chti la y r'vient jamais , j'auro mieux fait d' l'appler "fous l' camp". Vouzott, savez ti ch kin dit ichi ? L' langue ed ché gins ché comm l' queue d'ché kiens, elle berloque toudis Avec des dins comm cha in noro pu aussi l'appler DRacula; attinsion, y garde l'barak, y es pas question d'vnir prind mes cailloux; cha ché li qui vous l'dit; y a l'ai sympa, comme sin mett, mais quand ch mett y es pas là, li y est d'service; te rint, mais te n'sors pu! A part cha, in s'vo à Wasquehal samedi ou diminch ?
  3. exact certifié conforme, très belle et assez rare trouvaille , c'est un pavé dentaire de conchyphage :ye!:
  4. bravo phil Carcharoclès angustidens, c'est ce que je pensais aussi mais n'ayant pas le temps de chercher et vérifier j'ai laissé le champ libre; en tout cas je confirme 17.4 17.5 17.6 = C.ANGUSTIDENS les 18 sont C.auriculatus
  5. contacte Gohelliummaster il va te dire ça tout de suite
  6. rapproche toi qu club de Villers sur Mer ils ont certainement une publication là dessus.
  7. l'absence de réaction à l'aimant pour une "sidérite" prétendue est "éliminatoire" sans aucune contestation possible, ce n'est pas une météorite! Navré mais c'est plus de 9 fois sur 10 le diagnostique "fatal". Vas danslesbourses de collectionneurs à Wasquehal ce week end par exemple , tu es plus sûr d'en trouver des vraies là bas! Cordialement .
  8. Un numéro spécial remarquable hyper intéressant pour tout savoir les nouveautés à propos de nos ancêtres. De Toumaï à Homosapiens. STUPEFIANT ! à lire absolument et à garder précieusement LES DOSSIERS DE LA RECHERCHE N°32 août 2008 Vous y trouverez: les grandes étapes de la recherche comment les primates se sont mis debout de Touma¨à Homo sapiens les hominidés remontent dans le temps la grande tribu des australopithèques l'âge du nerceau de l'humanité où le genre homo commence-t-il homo habilis n'est pas l'ancêtre d'homo érectus les premiers hommes vus de chine portraits de famille le plus vieil européen par où sont-ils sortis d'Afrique le crâne de Buia aux origines d'homo sapiens nos ancêtres dans nos gènes neanderthal et cromagnon: aucune preuve de rencontre lessurprises du petit dernier: australopithèque ou homo, l'homme de Flores ?
  9. Un numéro spécial remarquable hyper intéressant pour tout savoir les nouveautés à propos de nos ancêtres. De Toumaï à Homosapiens. STUPEFIANT ! à lire absolument et à garder précieusement LES DOSSIERS DE LA RECHERCHE N°32 août 2008 Vous y trouverez: les grandes étapes de la recherche comment les primates se sont mis debout de Touma¨à Homo sapiens les hominidés remontent dans le temps la grande tribu des australopithèques l'âge du nerceau de l'humanité où le genre homo commence-t-il homo habilis n'est pas l'ancêtre d'homo érectus les premiers hommes vus de chine portraits de famille le plus vieil européen par où sont-ils sortis d'Afrique le crâne de Buia aux origines d'homo sapiens nos ancêtres dans nos gènes neanderthal et cromagnon: aucune preuve de rencontre lessurprises du petit dernier: australopithèque ou homo, l'homme de Flores ?
  10. La vie née à la surface des minéraux Incroyable? Excellent article dans le numéro spécial Dossier Pour la Science N°60 juillet septembre 2008à lire absolument ! TRES TRES TRES INTERESSANT que ce soit à la surface des minéraux (et vous ne regarderez plus votre pyrite ou votre feldspath de la même façon maintenant ) ou au fond des océans, ou dans les mares; dans le sous sol de Mars ou dans les océans de Titan et d'Europe, ou sur les exoplanètes, et même en laboratoire avec peut-être bientôt une vie synthétique Un ouvrage synthétique à avoir absolument dans sa bibliothèque et à conseiller à tous , y compris aux créationnistes
  11. Document 3 L’erreur scientifique du siècle Selon une opinion très répandue les oiseaux seraient les fils des dinosaures. Mais cette croyance semble due à des conclusions hâtives et à une méconnaissance des oiseaux . Elle doit surtout son succès à l’absence d’une autre théorie et à l’engouement des médias, ravis de ressusciter des créatures que l’on croyait disparues depuis 65 millions d’années. Des conclusions hâtives. Parce que l’archaeopteryx découvert en 1861 avait des plumes on en a fait un oiseau et parce que son squelette était celui d'un dinosaure théropode (bipèdes coureurs) on a fait de ces dinosaures les ancêtres des oiseaux. En courant et en battant des bras ils auraient acquis des ailes, leurs écailles en s’allongeant devenant des plumes et le vol plané conduisant au vol battu des oiseaux (ref Ostrom et Kevin Padian). Mais cela est très insuffisant. L’archaeopteryx n’avait pas d’ailes mais des doigts griffus et l’on sait aujourd’hui que les ptérosauriens (reptiles volants) avaient des poils, mais on n’en fait pas les ancêtres des chauves-souris. L’aile de l’oiseau est un complexe associant des plumes à une main étroite et allongée, aux doigts absents, à la paume réduite à deux os. Elle n’a pu naître de la course car celle-ci s’accompagne de mouvements alternes des bras alors que le vol demande des mouvements synchrones. On a alors imaginé de faire grimper l’archaeopteryx aux arbres, grâce à ses fortes griffes, puis de se lancer dans le vide pour planer. Mais le vol plané des oiseaux ne doit pas être confondu avec le prolongement de chute pratiqué par les écureuils volants, car c’est un vol acquis, qui ne peut exister seul, des phases de vol battu sont nécessaires pour trouver les courants aériens et il résulte de la maîtrise du vol La théorie dinosaurienne n’explique pas le vol Et l’oubli de Darwin. Nous savons, que selon Darwin, le principal moteur de l’évolution animale est la sélection naturelle : celle-ci développe ce qui est utile ; l’inutile, le préjudiciable finissant pas disparaître. Mais pour que des écailles deviennent des plumes, il aurait fallu qu’elles présentent un avantage en vue du vol. Or comme l’a remarqué Stephen Jay Gould, elles sont sans intérêt pour cela. « Une ébauche d’aile ne peut présenter des chances de survie que si elle soutient déjà ». (cf. La foire aux dinosaures) La forme aplatie des plumes n’est pas expliquée car des écailles développées dans un but protecteur seraient plutôt devenues un pelage comme chez les mammifères. La théorie dinosaurienne n’explique pas l’apparition des plumes. Pour passer à l’aile des oiseaux, il aurait fallu que les doigts de l’archaeopteryx disparaissent complètement, or ils sont bien développés et pourvus de griffes puissantes. Ils sont apparemment utiles et la sélection naturelle ne pouvait donc les supprimer. Leur suppression brutale par une mutation aurait été un handicap mortel. Les ailes ont dû naître autrement. La théorie dinosaurienne n’explique pas l’aile des oiseaux. Un autre oubli de Darwin concerne la sélection sexuelle si importante chez les oiseaux actuels, surtout manifeste lors des parades nuptiales, et qui expliquerait les somptueux plumages (paon, ménure lyre, paradisiers,…) On notera que les plumes sont d’origine profonde (elles percent la peau) et sont comparables aux poils des mammifères et non aux écailles des sauriens dont l’origine est superficielle. Elles pourraient être aussi anciennes que les poils apparus au Permo-Trias il y a plus de 200 millions d’années et donc bien avant les dinosaures. L’embryologie montre qu’au départ leurs ébauches sont semblables. Affabulation et oublis. Parce qu’un oiseau ce n’est pas seulement des ailes mais toute une organisation, on a prêté aux dinosaures, sans aucune preuve indiscutable, des vertus empruntées aux oiseaux :un corps à température constante, la couvaison des œufs, une activité concertée,…alors que leurs organes internes sont pratiquement inconnus, que leur cerveau est très réduit par rapport à leur poids et que les reptiles actuels ne s’occupent pas de leurs œufs. La découverte dans le Liaoning, de dinosaures emplumés a conduit des paléontologues à imaginer un stade à 4 ailes ayant précédé les oiseaux (Eric Buffetaut). Pour diminuer leurs taille, certains ont envisagé une miniaturisation des dinosaures (Armand de Ricqlès), oubliant qu’un oiseau ce n’est pas seulement des ailes mais tout un organisme adapté au vol . Les théropodes sont à bassin de saurien alors que d’autres dinosaures, les ornithopodes ont un bassin d’oiseau et semblaient des ancêtres les plus indiqués, certains ayant un bec. Mais leur trop grande taille les a éliminés car, et ceci est capital : le poids est l’ennemi du vol.. Les virtuoses du vol sont les colibris dont certains ont la taille d’un bourdon. Les oiseaux ont certes une origine reptilienne mais les mammifères aussi, ce qui pourrait indiquer une origine commune mais lointaine, expliquant entre autres, la parenté de la plume et du poil. On a oublié que les oiseaux sont bien plus proches des mammifères que des reptiles actuels : homéothermie, circulation du sang, embryogenèse, sexualisation, ce qui rend une origine commune possible. (Philippe Janvier, La Recherche nov.1983) Vers une théorie nouvelle Ces diverses remarques ont conduit à une théorie nouvelle (1999), due à la collaboration d’un paléontologue (Paul Ellenberger) et d’un ornithologue (Maurice Pomarède) spécialisé dans l’étude du plumage. On doit à Paul Ellenberger l’étude d’un fossile découvert en 1974 dans lequel il a vu un ancêtre possible des oiseaux. Ce fossile qu’il a nommé Cosesaurus aviceps est l’empreinte d’un lézard bipède d’une quinzaine de cm de long, longue queue comprise. L’animal avait un crâne arrondi comme un crâne de merle actuel et il présentait des traces de plumes, aux bases bien apparentes au contact des cuisses et formant un éventail caudal. Il était du Trias moyen et donc antérieur de 50 millions d’années à l’archaeopteryx.. A. de Ricqlès grand défenseur de la théorie dinosaurienne a reconnut le caractère avien du crâne mais a refusé de voir des plumes dans ce qui aurait pu être les traces d’une membrane alaire (La Recherche juillet-août 1975) . En réalité il refusait d’admettre l’existence des plumes avant l’archaeopteryx. M. Pomarède allait apporter sa connaissance des plumes et des oiseaux . Il révéla que le vol battu des oiseaux est inné. Les jeunes aux nid battent des ailes pour solliciter la nourriture, et le poussin à peine éclos court après sa mère en battant des ailes, alors que ses rémiges sont à peine esquissées. Pour lui la plume par sa complexité et ses diverses fonctions (protection, parure, vol) a dû apparaître bien avant le vol et Cosesaurus en est la preuve. Tout comme Ellenberger il était persuadé que l’origine des oiseaux était antérieure aux dinosaures. Selon eux les oiseaux seraient issus de petits reptiles, à l’aspect de lézards, qui auraient acquis des plumes, puis des ailes et enfin découvert le vol en milieu forestier Chez ces reptiles, des expansions cutanées rudimentaires et protectrices, seraient apparues au cours d’une période froide, peut-être à la fin de l’Ere primaire, il y a quelques 250 millions d’années. Ces expansions, au Trias, auraient pris de l’importance dans un but ornemental . En accumulant des pigments colorés issus de l’alimentation (propriété des oiseaux actuels), elles auraient provoqué une sélection sexuelle favorable aux individus les plus colorés, d’où l’augmentation de leur taille et leur forme aplatie pour exhiber la couleur. Les plumes seraient donc apparues pour plaire avant d’être récupérées pour le vol. En courant après des insectes, ces lézards seraient devenus bipèdes. Peu à peu, cette bipédie aurait entraîné la réduction des bras (comme chez les kangourous, les gerboises et de nombreux dinosaures), mais des plumes se seraient allongées pour compenser la réduction des doigts et elles seraient devenues des rémiges (plumes du vol). D’où des proaviens bipèdes et emplumés. En recouvrant les griffes, les plumes auraient permis leur disparition. Les ailes, n’ont pu apparaître que parce que les plumes étaient déjà présentes. Pour fuir les prédateurs, n’ayant plus de griffes, les proaviens, seraient passés en milieu forestier, Ils y auraient découvert le vol en sautant de branche en branche. Les ailes d’abord élémentaires auraient pu servir à divers usages comme chez les oiseaux actuels : faucon maintenant sa proie avec ses ailes pour la dépecer, héron étalant ses ailes pour faire un cercle d’ombre attirant les poissons, ailes déployées pour séduire ou menacer, etc. Peu à peu les ailes se seraient perfectionnées et adaptées aux divers types de vol. C’est au Jurassique, dans un milieu forestier surtout tropical que seraient apparus les premiers oiseaux. Sa constance et sa longue durée ont permis leur parfaite adaptation au vol. C’est là que de nos jours, ils sont les plus abondants et les plus variés. Pendant des millions d’années, il y sont restés à l’abri, pour ne s’épanouir qu’au Crétacé. Leur expansion a été favorisée par la régression des dinosaures et l’épanouissement des plantes à fleurs, leur assurant une nourriture abondante (fruits et graines, insectes, nectar) Entré en relation avec d’éminents paléontologues (Armand de Ricqlès du Collège de France, Philippe Taquet du Muséum,…) M .Pomarède s’aperçut qu’il n’était pas le bienvenu . Ils avaient pris parti pour la théorie dinosaurienne et ils ne souhaitaient pas à être contestés. Bien que le Comité de lecture de l’Académie des sciences ait jugé ses idées « très intéressantes » et souhaité leur publication ( 2 avril 2001), M. Pomarède ne fut pas entendu. C’est qu’en effet de très importantes découvertes avaient été faites en Chine et elles permettait d’espérer la connaissance des ancêtres des oiseaux L’épisode des dinosaures à plumes On avait mis à jour dans le Liaoning un gisement fossilifère d’une exceptionnelle richesse, révélant une faune très riche en vertébrés, avec parmi eux, des mammifères primitifs, des dinosaures, des ptérosauriens et surtout des dinosaures à plumes. Ce gisement étant pratiquement du même âge que celui qui, en Europe, avait révélé les archaeoptéryx, les paléontologue eurent vite fait d’y voir la possibilité d’y trouver des intermédiaires entre dinosaures et oiseaux. Ces dinosaures bipèdes et très divers avaient des plumes plus ou moins abondantes, plus ou moins abouties, avec souvent un éventail caudal. Une frénésie s’empara des chercheurs qui décrivirent un grand nombre d’espèces qui firent la une des journaux (Protoarchaeopteryx, Confuciusornis, Caudipteryx, Sinosauropteryx,..) Jusqu’au jour ou un Archaeoraptor présenté comme le chaînon manquant tant espéré se révéla un faux (ARTE, le dinosaure qui a dupé le monde sept. 2004). S’étant rendu dans le Liaoning, pour voir ces fossiles, A.de Ricqlès y constata la présence de nombreux et véritables oiseaux indiscutables., ce qui prouvait que ceux-ci étaient antérieurs aux dinosaures à plumes (annuaire du Collège de France 2000-2001). Au colloque international de Beijing , la théorie dinosaurienne a été très vivement contestée. Depuis un grand silence s’est abattu sur l’origine des oiseaux. et Kevin Padian qui avait écrit « les oiseaux sont de petits dinosaures théropodes couverts de plumes et à queue courte » (Pour la Science avril 1998) a écrit dans La Recherche (oct. 2004) « il faut maintenant nous tourner vers les ancêtres de l’archaeopteryx » . Ces ancêtres, les Caelurosauriens, étant sans plumes, il renonçait ainsi au principal argument en faveur de l’origine dinosaurienne. Conclusion La présence de plumes chez des dinosaures ne prouve nullement que ceux-ci sont à l’origine des oiseaux. Mais elle explique la découverte en 1861 des fossiles d’une plume isolée manifestement d’oiseau, et du premier archaeopteryx . Nous savons maintenant que des reptiles ont pu avoir aussi bien des poils (ptérosauriens) que des plumes (dinosaures théropodes), ce qui confirme l’origine commune de ces formations. Apparition trop tardive des plumes ou manque d’un milieu approprié, les théropodes ont conservé leurs doigts griffus et se sont orientés vers la course avant de disparaître.. Il existe actuellement de petits lézards suffisamment légers et rapides pour courir sur l’eau et nager occasionnellement (Basiliscus du Mexique). Les lointains ancêtres des oiseaux ont pu leur être semblables. L’apparition des plumes a été déterminante, mais non décisive. Les oiseaux sont le fruit d’une longue évolution ou le milieu (climat, environnement) a joué un grand rôle dans le développement d’aptitudes initiales. Maurice Pomarède « originedesoiseaux. monsite. orange. fr » M.Pomarède, agrégé des sciences naturelles a été enseignant-chercheur à Montpellier. Il est devenu officier du mérite agricole et des palmes académiques ; il est officier de l’ordre national du mérite.
  12. des précisions: Géorencontres – 21 et 22 novembre 2008 – Paris Les intervenants et leurs interventions. BARRIER Pascal ; BOULLIARD Jean-Claude, BUFFETAUT Eric ; CAMPERGUE Jean-Charles ; COLLETÉ Claude ; Pr. CORDIER Patrick ; DELPORTE Frédéric ; DESIGNOLLE Jean-Luc ; Pr. FARGES François ; Pr. FRÖHLICH François ; GAUDRU Henry ; MARTAUD Alain ; MAUFAY-GERSTMANS Véronique ; REYNAUD Jean-Yves ; SUSTRAC Gérard ; TOURET Lydie. Les interventions BARRIER Pascal Responsable du Département Géosciences de LaSalle-Beauvais Directeur scientifique adjoint 19 rue Pierre Waguet, BP 30313 60026 Beauvais CEDEX pascal.barrier@lasalle-beauvais.fr Les carrières du Dano-Montien de Vigny (Val-d’Oise) : la valorisation d’un patrimoine scientifique. Pascal BARRIER est accompagné de Christian MONTENAT Après l’arrêt définitif de l’exploitation, le site des carrières et le Bois des Roches de Vigny, soit 21 hectares, fut acquis par le Conseil général du Val-d’Oise à la fin de 2003. Ce dernier entreprit alors un important programme de réhabilitation, de mise en sécurité et d’aménagement pour l’accueil du public, réalisé en 2006, dans le cadre de sa politique en faveur des espaces naturels sensibles (Biotope & In Situ). Ceci a permis de préserver un site d’intérêt scientifique majeur, connu au niveau international, et qui appartient à l’histoire de la géologie. Dans le même temps, ces aménagements fournissent un outil pédagogique exceptionnel pour aborder différents aspects de l’enseignement des sciences de la Terre et, plus généralement, l’observation d’un milieu naturel varié. Le Conseil général du Val-d’Oise gère le site (visites, maintenance) avec le concours du Parc naturel régional du Vexin français (PNR) ; le département Géosciences (IGAL) de l’Institut Polytechnique LaSalle-Beauvais, continue d’assurer le conseil scientifique du projet. Le site présente aujourd’hui un observatoire offrant une vue panoramique, un belvédère de lecture du paysage, des panneaux explicatifs et 13 affleurements significatifs. Une seconde tranche de travaux d’aménagement est en cours. Elle viendra accroître encore le nombre et la diversité des sites offerts à la visite. Vendredi 21 novembre de 16h30 à 17h00 BOULLIARD Jean-Claude Directeur de la collection de Minéraux de Jussieu INST. DE MINERALOGIE ET PHYSIQUE DE LA MATIERE Université Paris IV 4 place Jussieu Case 115 75252 PARIS CEDEX 05 boulliard@lmcp.jussieu.fr Relations entre Professionnels et Amateurs. L’histoire des relations entre amateurs et professionnels de la minéralogie nous offre de nombreux exemples d’incompréhensions mutuelles, de quiproquos et de rendez-vous manqués. Les quelques réussites sont souvent le fait de relations personnelles. Une évolution notoire s’est répandue depuis les années 1980 grâce à quelques collections publiques de minéralogie. Il s’agit de la création d’associations d’amis ainsi que de l’accueil d’associations extérieures d’amateurs. Une constatation s’impose cependant en France : il n’y a pas de structure qui permette aux amateurs de côtoyer les minéralogistes professionnels et d’établir des collaborations. Il en résulte des conséquences fort désagréables. Ainsi la plupart des espèces nouvelles découvertes par des amateurs en France ont été décrites par des minéralogistes étrangers. La création de l’association Jean Wyart au sein de la collection de minéraux de l’Université Pierre et Marie Curie (institut de minéralogie et de physique des milieux condensés) est une tentative de pallier cette situation. Cette association a pour but d’établir des projets scientifiques communs entre amateurs et professionnels. La définition de l’amateur est large et évite tous les écueils partisans qui ont souvent envenimés les relations entre les différents acteurs de la minéralogie. Pour l’association Jean Wyart, un amateur minéralogiste est toute personne qui n’effectue pas de recherches en minéralogie dans un établissement d’enseignement et/ou de recherche. Samedi 22 novembre de 14h00 à 14h30 BUFFETAUT Eric Directeur de Recherche CNRS Laboratoire de Géologie de l’Ecole Normale Supérieure 24 rue Lhomond, 75231 Paris Cedex 05. eric.buffetaut@wanadoo.fr Le métier de paléontologue au 21e siècle. Deux cents ans après les débuts de la paléontologie en tant que discipline scientifique, comment le paléontologue du début du 21ème siècle peut-il voir son métier ? Il y aurait sans doute autant de réponses que de paléontologues, certains privilégiant la systématique et la phylogénie, d’autres la reconstitution des paléoenvironnements, d’autres encore la paléogéographie, etc. On peut dire cependant que l’objectif de base n’a pas changé : connaître les êtres vivants du passé à partir de ce qu’ils nous ont laissé, à savoir les fossiles. Des techniques d’investigation modernes ont ouvert des champs de recherche inédits durant les dernières décennies, soit en donnant des possibilités nouvelles à des approches anciennes (les scanners, et notamment l’imagerie synchrotron, permettent des études anatomiques d’une extraordinaire précision), soit en proposant des investigations d’un type complètement nouveau (par exemple la reconstitution des températures et des physiologies au moyen de la géochimie). Quoi qu’il en soit, pourtant, la base de toute étude paléontologique demeure le fossile, et on ne peut envisager de progrès réel de la discipline sans recherche sur le terrain de nouveaux spécimens. L’exploration paléontologique de notre planète est loin d’être terminée – y compris dans des régions où les chercheurs sont actifs depuis deux siècles. En dépit de ses progrès et de ses réussites, et malgré l’attrait qu’elle exerce sur le public, la paléontologie, au moins en France, souffre trop souvent d’une image ternie auprès des instances de la recherche scientifique. Il appartient aux paléontologues de montrer que leur discipline n’est pas une science « poussiéreuse » pour collectionneurs du 19e siècle, mais une discipline qui a ses propres approches et ses propres objectifs pour faire progresser la connaissance du passé. La tendance actuelle vers la réduction du nombre de laboratoires de paléontologie est tout à fait néfaste, et pourrait être combattue par le développement de la recherche dans des cadres non universitaires, tels que musées, réserves, associations locales etc. – éventuellement en liaison avec des non professionnels ayant compris qu’étudier les fossiles ne se résume pas à les collectionner. Dans la mesure où de plus en plus de groupes d’organismes fossiles ne sont plus étudiés par des paléontologues professionnels, cette tâche pourrait d’ailleurs revenir à ce qu’il est convenu d’appeler des « amateurs éclairés ». Les paléontologues du 21e siècle doivent éviter de s’enfermer dans des tours d’ivoire de moins en moins nombreuses et de plus en plus fragiles. Ils doivent au contraire continuer à montrer que leur discipline est vivante et n’a rien perdu de son importance au sein des sciences de la nature, en tant que seul outil permettant de reconstituer l’histoire du monde vivant au cours des temps géologiques. A cet égard, ils ont aussi un rôle à jouer dans le combat actuel contre la résurgence de certaines formes d’obscurantisme. Paradoxalement, en dépit du succès de la paléontologie auprès du public depuis deux siècles, il reste encore beaucoup à faire pour que ses découvertes soient réellement comprises et assimilées par le grand public. Vendredi 21 novembre de 20h00 à 20h30 CAMPERGUE Jean-Charles Président de la FFAMP 63 rue d'Aguesseau 92100 BOULOGNE BILLANCOURT Campergue.jean-charles@neuf.fr La préservation du PATRIMOINE GEOLOGIQUE et l’AMATEURISME. La place et les actions sur la préservation et la mise en valeur du patrimoine géologique sont depuis plusieurs années engagées par les associations d’amateurs adhérentes à la Fédération Française Amateur de Minéralogie et Paléontologie avec son code de déontologie. Il est donc à prendre en compte le rôle important de toutes les actions associatives pour la protection du patrimoine géologique. La présence des amateurs sur le terrain et leur rôle de relais entre le monde des associations et le monde institutionnel permet d’associer les connaissances relatives, dans ce cas, aux Sciences de la terre, (levé de nouvelles coupes sur des affleurements éphémères, fouilles de sauvetage lors de travaux, sauvegarde de matériel dans les exploitation découvertes fortuites…). Les associations locales jouent un grand rôle la vulgarisation des Sciences de la Terre, elles sont souvent créateurs « de salle musée » ouverte au public. Il est d’ailleurs très intéressant de noter que certaines d’entre elles collaborent avec des musées municipaux ou nationaux. Mais le travail des associations prend une autre envergure quand une médiation culturelle s’opère par le biais d’expositions et de divers manifestations (semaine de la science), le public concerné s’élargit par rapport à celui généralement visé dans les musées. L’amateurisme est présent par son attachement au code de déontologie par la F.F.A.M.P. aux réunions de la Conférence Permanente du Patrimoine Géologique sous l’égide du Ministère de l’aménagement du Territoire et de l’Environnement. Un travail commun entre amateur et scientifique est indispensable pour la sauvegarde de ce patrimoine. Vendredi 21 novembre de 17h00 à 17h30 COLLETÉ Claude Président de l’Association Géologique Auboise 11 rue du 11 Novembre 10300 SAINTE SAVINE a.geol.aube@wanadoo.fr Amateurs et chercheurs spécialistes, une collaboration qui dure à l’Association Géologique Auboise ? Dans de nombreuses circonstances les amateurs de géologie sont mis en opposition avec les chercheurs. Ce constat n’est pas toujours vrai : l’A.G.A. qui existe depuis 1971 collabore avec de nombreux spécialistes universitaires, du Muséum, du CNRS… Comment et pourquoi l’A.G.A., dès 1976 a pu œuvrer dans ce sens avec de multiples collaborations ayant abouti à de nombreuses publications dans des revues spécialisées françaises et étrangères de 1980 à maintenant ? Cela tient à quelques personnes qui ont donné une orientation scientifique claire, rigoureuse et constante aux activités de l’association. Association qui dès 1978 a interdit à ses membres la vente de fossiles et des minéraux, qui à la même époque a multiplié des écrits de « ses amateurs » sur la paléontologie et la géologie de l’Aube. Ecrits qui ont été pris en compte et reconnus par la communauté des Sciences de la Terre, et ont fait sortir de l’ombre les Craies de l’Aube, ont complété les connaissances sur l’Albien de l’Aube, etc. A partir de ces travaux, des échanges de publications ont eu lieu avec de nombreux organismes de recherche français et étrangers ; diffusion qui a conduit des spécialistes à solliciter l’A.G.A. pour obtenir des informations, des données paléontologiques sur les terrains aubois et souvent mener des travaux en collaboration sur le terrain ou à partir des récoltes effectuées par les membres de l’association. Ces rencontres et ces confrontations sur le terrain ou « sur des fossiles » sont fructueuses pour l’amateur : il apprend, comprend et ainsi augmente ses compétences et ses connaissances. Ces progrès ne peuvent que l’inciter à poursuivre – avec persévérance et des efforts - dans la démarche scientifique. A chaque fois, il y a eu un respect du chercheur vers l’amateur et réciproquement. Ce respect, comme le respect des règles de rigueur dans les observations, les prélèvements, les levés de coupe, les récoltes de fossiles… ont conduit a une somme de nouvelles connaissances sur la stratigraphie, la paléontologie des terrains de l’Oxfordien au Campanien du sous-sol du département de l’Aube donc du Bassin parisien ; soit un gain pour la Géologie que les amateurs seuls de leur côté et les chercheurs seuls de leur côté (bien loin de l’Aube) n’auraient jamais pu obtenir en 3 décennies. A noter que cette orientation et cette attitude n’ont pas empêché les membres de l’A.G.A. d’avoir de superbes collections avec des pièces rarissimes et d’exception comme l’association le montre au public lors d’expositions, d’animations… depuis 1978 Vendredi 21 novembre de 15h30 à 16h00 CORDIER Patrick Professeur des Universités Président de la Société Française de Minéralogie et de Cristallographie Laboratoire de Structure et Propriétés de l’Etat Solide – Université de Lille1 Patrick.Cordier@univ-lille1.fr Voyage expérimental à l’intérieur de la Terre. A l’heure où la sonde européenne Huygens nous envoie les premières images des lointains satellites de Saturne et où nous étudions dans nos laboratoires des poussières comète, nous savons qu’aucune galerie, aucune cheminée volcanique ne permettra à l’homme de pénétrer les entrailles de notre planète. Le voyage au centre de la Terre est bien la seule des aventures de Jules Verne qui nous est encore physiquement inaccessible. Pourtant, ces dernières années nous ont permis de progresser considérablement dans la connaissance de la Terre profonde. Les physiciens savent aujourd’hui recréer en laboratoire les pressions et les températures formidables qui règnent au cœur de notre planète. Patrick Cordier nous propose d’embarquer pour un voyage expérimental qui nous fera découvrir les métamorphoses de l’intérieur de la Terre. Samedi 22 novembre de 14h30 à 16h00 DELPORTE Frédéric Membre de GEOPOLIS – Webmester de www.geopolis.fr et www.geoforum.fr Delporte.frederic@wanadoo.fr co-organisateur de GEO RENCONTRES La valorisation des sites minéralogiques. Pour la plupart, les sites minéralogiques ne peuvent être valorisés que par l'exploitation. Nous présenterons un certain nombre d'exemples, notamment Européens, montrant que cette exploitation peut se dérouler dans le plus grand respect de l'environnement et dans une perspective de développement durable, notamment basé sur le tourisme. Cette exploitation est également le plus souvent le seul moyen de découvrir, étudier et protéger les objets minéralogiques. Samedi 22 novembre de 11h00 à 11h30 DESIGNOLLE Jean-Luc Président de l’Association Française de Microminéralogie 8, allée du Ru, 38230 TIGNIEU JAMEYZIEU designolle@lyon.colas.fr La microminéralogie : la minéralogie du XXIème siècle. La microminéralogie est la recherche, l’étude et la mise en valeur de minéraux dont les cristaux sont de taille millimétrique et que l’on observe, à travers une loupe binoculaire, à des grossissements compris entre 20 fois et 100 fois. Sur environ 5000 espèces minérales recensées à ce jour, quelques centaines seulement présentent des cristaux au moins centimétriques. En revanche, plus de 3 000 ne forment que des microcristaux. En France, les terrains de recherche de minéraux se font de plus en plus rares : mise en sécurité des anciennes mines, création de zones protégées (Parc Nationaux, réserves géologiques…) et la microminéralogie permet de relancer l’intérêt pour d’anciennes haldes au bord de l’oubli, présumées épuisées par les chercheurs de gros échantillons. En changeant d’échelle, on découvre une grande variété d’espèces minérales, dont beaucoup étaient jusqu’alors passées inaperçues. Les échantillons sont très esthétiques, aux formes parfaites et aux couleurs vives. La photographie numérique permet maintenant de partager facilement le plaisir des yeux. La microminéralogie s’inscrit dans une politique de protection de l’environnement et d’inventaire du patrimoine minéralogique par des prélèvements raisonnés. Très peu de matière suffit au bonheur du microminéralogiste : un bloc minéralisé de la taille du poing peut livrer jusqu’à une centaine d’échantillons. La microminéralogie a tous les avantages d’une activité très complète : les recherches bibliographiques avant d’aller sur le terrain, la recherche à proprement parler sur le terrain, le nettoyage et la valorisation de la récolte (montage, photographie…), l’identification des espèces minérales rencontrées (chimie, cristallographie…). L’AFM, Association Française de Microminéralogie, rassemble depuis 25 ans les microminéralogistes de France et participe à l’inventaire microminéralogique nationale par le biais de son bulletin de liaison, «le cahier des micromonteurs», mais également en constituant une collection de microminéraux français déposée à l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris. Depuis sa création, plus de la moitié des espèces nouvellement décrites en France ont été trouvées par des membres de l’association. Samedi 22 novembre de 10h00 à 10h30 FARGES François Professeur au Muséum et à Stanford (USA) USM 201 – 61 rue Buffon, 75005 PARIS farges@mnhn.fr Minéralogie(s) et société : le positionnement du Muséum d’Histoire naturelle de Paris. Au MNHN, nous avons créé un ensemble de stratégies pour que la minéralogie conserve une place essentielle comme outil de connaissance et de valorisation d’un milieu naturel sous stress anthropique de plus en plus permanent. Nous montrerons quelle stratégie a été mise en place dans le double cadre des Collections et de la Recherche au sein du MNHN. En outre, nous montrerons comment cette évolution se fait en symbiose avec les acteurs nationaux et internationaux de la minéralogie actuelle, qui connaît actuellement un « boom » majeur mais sous des formes très différentes de ce que l’on connaissait actuellement. Un dernier challenge est de ne pas oublier les « fondamentaux » de la minéralogie qui ont fait de la France un pays essentiel de la minéralogie mais de bien les recadrer dans une équipe dynamisée, soudée et modernisée. Vendredi 21 novembre de 19h30 à 20h00 FRÖHLICH François Professeur au Muséum national d’Histoire naturelle - Président du CFPG Musée de l’Homme – Centre de Spectroscopie Infrarouge 17, place du Trocadéro 75 116 Paris frohlich@mnhn.fr Géologie : quel patrimoine en France ? La France est très en retard par rapport aux autres pays occidentaux s’agissant du patrimoine géologique, dont elle n’a cherché ni à connaître la définition précise, ni la richesse, non plus que le rôle des sciences géologiques dans la société actuelle. C’est ce qui a déterminé la création du Comité Français pour le Patrimoine Géologique (CFPG) dès 1998, et dont il est question dans cette communication. Vendredi 21 novembre de 15h00 à 15h30 GAUDRU Henry Président SVE – Conseiller scientifique – risques volcaniques – UNISDR 218 rte de Moniaz – 74140 Saint-Cergues hgaudru@sveurop.org A la découverte des volcans d’Europe. Le volcanisme de cette région qu’est l’Europe, au sens large, s’étend de l’Espagne au Sud jusqu’au Nord de l’Islande et des Açores à l’Ouest jusqu’au Caucase à l’Est. Les nombreux volcans y sont issus de processus tectoniques divers (convergence, microplaques, subduction et divergence) et leur géologie et leurs dynamismes éruptifs sont complexes et variés. Ils présentent donc un grand intérêt pour les études scientifiques. Cette présentation permettra d’effectuer un petit tour d’horizon des principaux volcans actifs de cette région et de mesurer les risques qu’ils peuvent engendrer pour les populations vivants alentours. Vendredi 21 novembre de 19h00 à 19h30 MARTAUD Alain Géologue – Négociant en Minéraux 159 Quai des Allobroges 73000 CHAMBERY alain.martaud@wanadoo.fr Le devenir des collections minéralogiques. Une collection de minéraux ou de fossiles constituée par un homme représente une véritable part de sa personnalité: il a consacré de gros efforts de temps, de travail, d'argent, voir de risques; parfois même au détriment d'autres parties de son existence ou de son entourage. Arrivé à l'automne de sa vie le devenir de cette collection est une question cruciale pour le collectionneur, question pécuniaire et patrimoniale mais aussi philosophique pour ne pas dire existentielle. Nous verrons au travers de nombreux exemples que l'auteur a vécus en tant qu'expert et négociant ces dix dernières années, comment se déroulent ces "successions". Vendredi 21 novembre de 17h30 à 18h00 MAUFAY-GERSTMANS Véronique Professeur des Ecoles - Ecole de Poucet Ecole de Poucet, 4,rue Fernand Forest 94110 Arcueil veronique.maufay-gerstmans@wanadoo.fr L’École de Poucet, de l’utilité des petits cailloux des grands chemins ! Le professeur Jean ORCEL rapportait en 1949 que « dès sa plus tendre enfance, Alfred LACROIX, géologue créateur de la volcanologie moderne et minéralogiste, fut–il imprégné des goûts de son grand-père, se plaisait à raconter comment des petits cubes de pyrite de Barcelonnette, qu’il puisait dans les collections qui l’entouraient, lui tenaient lieu de jeu de construction, à la grande joie de son aïeul ». Accompagner l’enfant dans sa démarche d’apprentissage au quotidien dans la construction de ses savoirs et savoir-faire c’est aussi le rôle des Sciences de la Terre. A tous les niveaux : en maternelle comme outil d'apprentissage, dans le cadre d’ateliers périscolaires (ateliers bleus de la ville de Paris) ou lors d'une action de remédiation pour des enfants en grande difficulté, « L’école de Poucet » se propose d’exposer au travers de trois exemples comment les sciences de la Terre sont un outil essentiel au développement de l’enfants et à l’apprentissages des fondamentaux. Samedi 22 novembre de 12h00 à 12h30 PETEL Pierre Vice Président de GEOPOLIS 2 impasse des Charmilles 21600 DOMOIS FENAY petel.pierre@wanadoo.fr co-organisateur de GEO RENCONTRES Vendredi 21 novembre de 20h30 à 21h00 REYNAUD Jean-Yves Enseignant-chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle MNHN-Géologie, CP48, 43 Rue Buffon, 75007 Paris jyr@mnhn.fr L’Année internationale de la Planète Terre. Nous commençons à faire le bilan de l’Année internationale de la Planète Terre. Cette année a été l’occasion de rassembler toutes les composantes des géosciences présentes au conseil international des unions scientifiques (la géologie, la géophysique, la géographie, les sciences du sol, les sciences du Quaternaire) dans un vaste déploiement d’actions de communication, principalement à destination des décideurs, des scolaires et du grand public, et grâce au soutien des Ministères de la Recherche et de l’Education nationale, de grands établissements publics, de grandes entreprises, de musées, de collectivités territoriales et locales, d’associations… Avec plusieurs centaines de projets réalisés, le bilan est très positif et montre que les géosciences intéressent la société toute entière. Le secteur associatif est particulièrement dynamique. Ceci doit nous conforter dans l’idée de continuer d’harmoniser les voix diverses et complémentaires des différents acteurs publics des géosciences, sur la lancée de la formation de la Fédération Française de Géologie et du rapprochement de la SGF et de l’UFG. Vendredi 21 novembre de 14h30 à 15h00 SCHWAB Michel Président de GEOPOLIS Organisateur d’EURO MINERAL & EURO GEM SAINTE-MARIE aux MINES MINERAL Concepts sarl BP 8 - 68311 ILLZACH CEDEX michel.schwab@wanadoo.fr co-organisateur de GEO RENCONTRES Vendredi 21 novembre de 14h00 à 14h15 Samedi 22 novembre de 16h45 à 17h00 SUSTRAC Gérard Membre du bureau de l’UFG Rédacteur en chef de GEOLOGUES 332 avenue du Loiret 45160 OLIVET g.sustrac@wanadoo.fr Les géologues dans leurs métiers : approche d’ensemble. Dresser un panorama de l’emploi des géologues est une tâche difficile en raison de la diversité des sources et de leur manque d’exhaustivité. Malgré la lourdeur de l’exercice, cette situation rend le passage par les employeurs eux-mêmes incontournable. Le panorama proposé présente d’abord une répartition globale par grand domaine d’activité : enseignement et recherche d’une part, puis par secteur d’activité professionnelle appliquée. Viennent ensuite des approches plus détaillées par secteur ou pour de gros employeurs. C’est l’occasion aussi de faire le point sur le passage au LMD et de comparer la situation avant et après LMD. Le secteur des substances minérales est abordé par une présentation succincte de TOTAL, de la CGG et d’AREVA NC. Le BRGM donne lieu à un tableau spécifique de même que les hydrogéologues des services publics. Concernant les bureaux d’études et les sociétés d’ingénierie, les éclairages proposés portent sur le maillage du territoire et les acteurs de la dépollution des sites. Une présentation est également proposée sur les géologues travaillant dans le patrimoine géologique et la médiation. Nous terminons par un certain nombre de pistes pour l’avenir. Samedi 22 novembre de 10h30 à 11h00 TOURET Lydie Conservateur de la collection de minéraux MINES Paris Tech Membre du bureau d’ABC MINES 60 bd Saint Michel 75272 PARIS CEDEX 06 touret@musee.ensmp.fr Une richesse insoupçonnée : les archives du Musée de Minéralogie, témoins d'un passé révolu ! Parallèlement à la collection de minéraux et roches, le Musée de l'École des Mines abrite des fonds anciens riches de près de 20 000 feuillets manuscrits auxquels viennent s'ajouter d'innombrables catalogues, correspondances, instruments , et millions d'étiquettes anciennes. L'exploitation de ces sources - non écrites - , témoins de l'histoire de l'institution mais aussi de l'évolution des sciences minéralogiques a ainsi permis de reconstituer diverses biographies dont celles de Gillet de Laumont, Domeyko, Leplay, de Morgan...mais aussi de suivre l'accomplissement de grandes expéditions (concrétises par le dépôt de collections) comme celles par exemple du Prince Napoléon à bord de la corvette Reine Hortense (Voyage dans les Mers du Nord) , du Commandant Baudin sur le Géographe et le Naturaliste (Voyage aux Terres Australes) ainsi que d'accéder directement au rapport de la Mission transsaharienne du Colonel Flatters, à quelques écrits de de Lesseps concernant le percement des canaux de Suez et de Panama. Des exemples pertinents seront ainsi présentés afin de sensibiliser les minéralogistes, collectionneurs et autres passionnes sur la valeur scientifique de telles archives. Samedi 22 novembre de 11h30 à 12h00 TREMBLIER Richard Président de la SAGA – Membre du bureau GEOPOLIS 9 rue Orme Brûlé, 60128 PLAILLY r.tremblier@wanadoo.fr co-organisateur de GEO RENCONTRES
  13. Organisées par GEOPOLIS la confédération de tous ceux qui s'intéressent aux sciences de la Terre, je ne saurais que trop recommander à vous tous d'asister aux conférences de vendredi & samedi 21&22 novembre à l'Ecole des Mines de Paris (voir programme détaillé). J'ai personnellement un petit"faible" pour la conférence de Patrick Cordier qui, sur les traces de JUles Verne , nous emmènera au centre de la Terre... exceptionnel!!! à ne pas manquer! (pour l'avoir déjà vue) Vous êtes amateurs, professionnels, étudiants, curieux, passionnés par la GEOLOGIE, la MINERALOGIE, la PALEONTOLOGIE ou la VOLCANOLOGIE ? La Confédération française des Acteurs des Sciences de la Terre vous invite aux RENCONTRES - CONFERENCES – ACTUALITE Vendredi 21 novembre 2008 de 14h00 à 21h00 Samedi 22 novembre de 10h00 à 17h00 à l’ECOLE NATIONALE des MINES de PARIS Espace Vendôme - RDC 60 Boulevard Saint Michel 75006 PARIS Métro : Odéon – Cluny / La Sorbonne – Port Royal – Saint-Michel RER : Luxembourg Deux journées privilégiées pour - se rencontrer entre professionnels et amateurs - se tenir informé de l’actualité de la communauté - sensibiliser le public aux Géosciences - partager sa passion Manifestation gratuite et ouverte à tous publics. GEO RENCONTRES en détail sur WWW.GEOPOLIS.FR La PASSION des GEOSCIENCES au service de TOUS ! PROGRAMMATION VENDREDI 21 NOVEMBRE 2008 Horaire Intervenant Structure Intervention 13h30 - 14h00 GEOPOLIS Accueil du public 14h00 - 14h15 Michel SCHWAB GEOPOLIS Mot d’accueil 14h15 - 14h30 Lydie TOURET MINES ParisTech Mot de bienvenue et présentation d’ABC MINES 14h30 - 15h00 Jean-Yves REYNAUD AIPT France MNHN - FFG L’ANNEE INTERNATIONALE de la PLANETE TERRE 15h00 - 15h30 Pr. François FRÖHLICH MNHN - CFPG GEOLOGIE : quel patrimoine en France ? 15h30 - 16h00 Claude COLLETE Association Géologique Auboise Amateurs et chercheurs spécialistes, une collaboration qui dure à l’AGA ? 16h00 - 16h30 Pause – Collation - Discussions 16h30 - 17h00 Pascal BARRIER et Christian MONTENAT LaSalle – AGBP (IGAL) Les carrières du Dano-Montien de Vigny (Val-d’Oise) : Valorisation d’un patrimoine scientifique. 17h00 - 17h30 Jean-Charles CAMPERGUE FFAMP La préservation du PATRIMOINE GEOLOGIQUE et L’AMATEURISME. 17h30 - 18h00 Alain MARTAUD GEOPOLIS Le devenir des COLLECTIONS MINERALOGIQUE… 18h00 - 19h00 Présentation du livre de Pierre BARIAND « Mémoires d’un minéralogiste sans frontières » Pause – Collation ou visite de la collection minéralogique de MINES ParisTech 19h00 - 19h30 Henry GAUDRU SVE - UNISDR A la découverte des VOLCANS d’EUROPE 19h30 - 20h00 Pr. François FARGES MNHN et université de Stanford (USA) MINERALOGIE(S) et SOCIETE : le positionnement du Muséum d’Histoire naturelle de Paris. 20h00 - 20h30 Eric BUFFETAUT CNRS Le métier de PALEONTOLOGUE au 21ème siècle. 20h30 - 21h00 Pierre PETEL GEOPOLIS Clôture de la première journée. 21h00 - Soirée dînatoire dans le 6ème sur réservation pour les personnes intéressées SAMEDI 22 NOVEMBRE 2008 SAMEDI 22 NOVEMBRE 2008 SAMEDI 22 NOVEMBRE 2008 9h30 - 10h00 GEOPOLIS Accueil (Café/Thé/Croissant offerts) 10h00 - 10h30 Jean-Luc DESIGNOLLE AFM La MICROMINERALOGIE : la minéralogie du XXIème siècle. 10h30 - 11h00 Gérard SUSTRAC UFG Les GEOLOGUES dans leurs métiers : approche d’ensemble. 11h00 - 11h30 Frédéric DELPORTE GEOPOLIS La valorisation des sites minéralogiques. 11h30 - 12h00 Lydie TOURET MINES ParisTech Une richesse insoupçonnée : les archives du Musée de Minéralogie, témoins d'un passé révolu ! 12h00 - 12h30 Véronique MAUFAY-GERSTMANS Ecole de Poucet L’Ecole de Poucet, de l’utilité des petits cailloux des grands chemins ! 12h30 / 14h00 Présentation du livre de Pierre BARIAND « Mémoires d’un minéralogiste sans frontières » MINES ParisTech Pause déjeuner à MINES ParisTech ou visite des collections minéralogiques de MINES ParisTech ou JUSSIEU 14h00 - 14h30 Jean-Claude BOULLIARD UPMC – Association Jean WYARD Les relations Professionnels / Amateurs 14h30 - 16h00 Pr. Patrick CORDIER Université de Lille et SFMC Voyage expérimental à l’intérieur de la Terre. Sur les pas de Jules Verne, partez à la découverte de la structure interne de la Terre - Une conférence exceptionnelle à ne pas manquer ! 16h00 - 16h45 Richard TREMBLIER GEOPOLIS Tour de table avec les intervenants présents 16h45 - 17h00 Michel SCHWAB et le bureau GEOPOLIS Résumé des journées, perspectives et clôture. Avec la participation des REVUES LE REGNE MINERAL et MINERAUX & FOSSILES, de la SAGA (Société Amicale des Géologues Amateurs - PARIS), de l’AFM (Association Française de Microminéralogie), et de ABC MINES. Programmation susceptible d’être modifiée. Pour toute information complémentaire et demande de brochures. GEOPOLIS - BP 8 - 68311 ILLZACH CEDEX geopolis@wanadoo.fr WWW.GEOPOLIS.FR La PASSION des GEOSCIENCES au service de TOUS !
  14. visiter le site suivant :http://meteorites.wustl.edu/meteorwrongs/meteorwrongs.htm super ce site, quelle plétore de fausses, ça devrait faire réfléchir bravo et merci pour le tuyau
  15. voilà une belle amétrine et de meilleurs photos
  16. Que l'on fasse figurer un dinosaure (iguanodon bernissartensis) qui plus est une très ancienne reconstitution avec la griffe du pouce sur le nez et les pattes avachies ,inexacte, compte tenu du public de profanes et notamment des enfants ... était-ce souhaitable ? Bonjour l'anachronisme inévitable, toujours à cause de la priorité des images sur les textes. Cependant, On peut comprendre qu'il y ait un clin d'oeil à nos amis belges du Borinage de Bernissart, mais pour une expo sur le charbon du Nord Pas de Calais... aurions nous anexé la Wallonnie, à moins que ce ne soit l'inverse aux dires de nos amis Wallons qui n'en ratent pas une pour répondre aux désirs séparatistes des Flamands? D'autre part le dessin humoristique rappelant la légende du cran aux guanodons qui s'y seraient précipités: encore une fois l'image sans texte explicatif laisse perdurer cette interprétation fausse de leur disparition. Au passage je rappellerai que les fossiles en question sont morts à différents moments dans un marécage, et que l'effondrement d'une grotte sous-jacente a provoqué un énorme glissement de terrain avec les ossements inclus dans l'argile en maintenant même parfois certains squelettes en connection. C'est d'ailleurs ce qui a permis de démentir la courbure de la queue qui était portée raide et horizontale, ne trainant pas au sol. (voir les écrits sur ce sujet de David Norman - université de Cambridge) ll est heureux que la légende de ce dessin humoristique mentionne "une première histoire belge", mais le profane ou surtout l'enfant comprendra-t-il ? Cependant il est très bien venu d'avoir fait figurer une image montrant la conception moderne de la tenue des Iguanodons bernissartensis, en quadrupédie et non plus en bipédie comme Dollot les avait remontés jadis. Très bonne idée d'y avoir pensé! Bref, malgré toutes ces remarques objectives , dans le négatif comme dans le positif, ce qui est le propre d'une "critique", on ne saurait que conseiller une petite visite à la Maison des syndicats de Lens rue Casimir Beugnet rien de tel que de se faire une idée par soi même. Elle le mérite.
  17. une "plume" (allusion à son poids conséquent) étançon exposé par le President de la SEGMG à éviter de prendre sur le pied qui n'est là que pour l'échelle
  18. cependant il y a aussi de très bons points comme la présence de ce moulage d'un rare fossile: VALLOISELLA LIEVINENSIS trouvé par un amateur Mr Valois et dont la rareté justifie l'exposition d'un moulage, très judicieusement le moulage peu distinct a été acoompagné d'une photo plus révélatrice. Là encore louons la prouesse d'un amateur averti, même très averti, qui , en passant son temps sur des terrils , a trouvé cette rareté et a fait part de sa découverte au musée, ce qui se doit d'être fait quand l'amateur trouve une pièce digne d'intérêt , évidemment. Encore un exemple qui illustre parfaitement l'intérêt et le rôle des amateurs et des clubs qui incitent leurs membres à procéder ainsi.
  19. Monsieur Jourdain faisait bien de la prose sans le savoir... très heureux de constater que d'aucuns comparent mon flou accidentel avec du flou artistique, aurais-je un talent caché à la David Hamilton ? c'est promis je vais la refaire dès que possible
  20. Seymchan une pallasite qui se présente soit uniquement comme une sidérite (metal uniquement) soit comme une pallasite (métal + olivine) soit encore avec une surface purement métallique associée avec une structure de pallasite. Elle est tombée à Magadan, trouvée en juin 1967, pour une masse totale de 380kg Elle contient une haute teneur en iridium celle ci était exposée à la bourse de Wissant, et le sera aussi à Givenchy en Gohelle les 4&5 avril 2009
  21. une petite Sikote Alin et ses petites soeurs leur forme en éclat d'obus est due à une fragmentation à basse altitude (5km), les très nombreux fragments ont arrosé une surface de 12km sur 4km. En coupant des arbres des bucherons ont même retrouvés ces éclats inclus dans les troncs qui depuis le 12 fevrier 1947 , avaient grossi. Eticelles faranties avec les chaînes de tronçonneuses. On estime à 100 tonnes la masse originale. 3200 témoins ont suivi cette chute en direct. C'est une sidérite, octaèdrite de type II AB composée de 93,32% Fe, 5,71% NI, 0,48% Co, 0,28% P, 0,011% Cu, + traces de Ga,Ge, Ir. La plus grosse retrouvée pèse 1745kg. Sikhote-Alin se trouve en Siberie près de la mer du Japon à l'ouest de Sapporo.
  22. voici les "superbes" fossiles illustrant le Westphalien , un peu léger non ? "Par contre le stratigraphe appréciera la remise à jour des termes puisqu'il y est précisé que le Westphalien est devenu Bashkirien & Moscovien."
  23. belle météorite entière qui fut exposée à Gohellium 2008 et malgré la forme, ce n'est pas de la boulette d'Avesnes !!! Dellencratère veux tu me rappeler le nom le poids, bref tout ce qu'il faut savoir ? ET UNE CHONDRITE LL6 de Karakol Semipalatinsk Russie 2,7Kg (9mai 1940) orientée à bouclier de fusion et regmaglyptes
  24. ANDRE HOLBECQ

    SNC

    super et très enrichissant merci
  25. et pourquoi pas des ex-pyrites pseudomorphosées en hématite (à cause de la trace rouge) , ça peut se trouver fréquemment!
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