Papyfred

Salut Husky47, :coucou!: Bon, les copains ont déjà répondu pour la calcite ! mais il y a un truc que je ne comprends pas ! C'est lorsque tu dis " coulée de cristal de roche sur une façade de montagne ". Pourrais-tu nous mettre une photo (de la coulée ou du cristal de roche en question) ? Merci ! À+

Bonjour LeMelde ! comme toi, je suis impatient : je voudrais savoir ce qu'est cette pierre ! En fait, ça se joue dans un mouchoir de poche, il n'y a que quelques possibilités ! C'est la raison qui fait que les mesures doivent être fines et précises ; car il ne faut pas oublier l'exceptionnelle richesse minéralogique de la grande île rouge… La chose serait plus facile si nous avions quelques faces cristallines, ou même, un plan de clivage… Si déjà on pouvait voir de près ce spécimen et les formes résultants des cassures et broyats… Il existe, par exemple un minéral de dureté 7 à 7,5 ; de densité 3 ; à la cassure irrégulière ou conchoïdale ; à l'éclat vitreux gras ; qui pourrait correspondre à ce que nous montre notre ami… en admettant que son échantillon soit de dureté 7,5 plutôt que 7 (rayant le quartz, mais pas rayé par le quartz). Un autre, déjà évoqué dans ces pages, de dureté 7,5 à 8 ; de densité 2,7 ; à la cassure inégale ou conchoïdale ; à l'éclat vitreux ; pourrait également correspondre à ce que nous montre notre ami… J'élimine d'entrée, à cause de son clivage trop facile, un troisième minéral, de dureté 8 ; de densité 3,5 ; à l'éclat vitreux ; mais qui pourrait encore correspondre à ce que nous montre notre ami… Mais, tu sais tout cela, et si j'en reparle ici, c'est juste pour souligner l'importance de l'observation (cassure/clivage) et des mesures précises ! Allez, À+

Tout est là : http://www.alpesgeo2003.fr/index.htm

Salut, Pascal ! J'admire !

Bonjour à vous tous. Quel plaisir que celui de rencontrer autant de passion autour de ce beau sujet ! Les différents travaux évoqués ont porté sur les quartz du domaine externe des Alpes et ceux des nappes de l'Helvéticum, que ce soit en Suisse (Val d'Illiez, Bex, …) ou en France (Hte Savoie, Savoie, Drôme, Alpes de Hte-Pce ; Aravis, ex Fosse vocontienne, …). C'est dire que ces quartz se retrouvent dans tout l'avant-pays des Alpes, chaînes sub-alpines et nappes helvétiques, qui correspondent aux sédiments de l'ancien rebord sud de la plaque Europe… Il convient de rajouter aux noms déjà cités celui, incontournable, de Sepp Mullis ! Dans ses films, l'ami Roger Martin présentait également des phénomènes d'ébullition et de rétro-ébullition… Que de discussions passionnantes j'ai pu avoir avec ce grand Monsieur !… Tous ces quartz (et calcites, …) se sont formés dans des conditions instables et de T/P assez basses, mais surtout, en présence d'hydrocarbures (huiles ou méthane selon conditions). En gros, on peut dire que pour T 50 à 200° et P 25 à 340 MPa, on a des inclusions huiles + eau ; et que pour T 200 à 270° et P 90 à 380 MPa, on a des inclusions à eau + méthane (NaCl peut être présent dans ces deux types d'inclusions). Faciès et habitus du quartz en présence : 1° d'HUILES : eau et huile dissoute = quartz prismatiques ; huile seule = quartz à rhomboèdres aigus ; huile légère = quartz diamant ; eau et huile dissoute, puis huiles légères = quartz sceptres ; 2° de MÉTHANE : eau et méthane dissous = quartz à âme, quartz prismatiques ; méthane = quartz diamant, quartz fenêtres ; eau et méthane dissous, puis méthane = quartz fenêtre sur quartz prismatique. Visibilité de ces inclusions (qui ne sautent pas toujours aux yeux) : • Si les hydrocarbures forment de grosses lacunes à libelles mobiles, les inclusions sont généralement visibles ; • Si les hydrocarbures (huiles) sont plus ou moins solides (ce qui peut dépendre de la température ou de leur état de maturation et de deshydratation) et, plus ou moins, de teintes brunes à noirâtres, les inclusions sont généralement visibles ou, du moins, discernables ; • Si les hydrocarbures (huiles ou méthane) sont incolores ou finement dispersés, les inclusions se révèlent difficiles à observer ! comment faire ? Il s'avère que, généralement les hydrocarbures liquides réagissent très bien aux UV : certains quartz des septaria (zone à huile) dans lesquels rien ne signalait la présence d'inclusion, deviennent très lumineux lorsqu'on les expose à une source UV… Sinon, comme c'est micro, il reste une bonne bino ! De ce qui précède, on peut conclure que : • un quartz peut paraître enfumé, alors qu'il est tout simplement bourré de micro inclusions d'hydrocarbures de teintes brunes à noires ; • un quartz peut paraître limpide incolore et exempt de toute inclusion, alors qu'il recèle des myriades de micro inclusions d'hydrocarbures incolores… Encore un mot à propos des lacunes de cristallisation (qui emprisonnent les inclusions) certaines sont de formes quelconques, d'autres sont de formes polyédriques : le motif cristallin a été repris et ces cavités que l'on nomme " cristaux négatifs " montrent la forme de basse température du cristal hôte. Quel que soit le type de lacunes, elles peuvent être mono ou pluriphasées, et, parfois, emprisonner un cristal solide ou une bulle (libelle) gazeuse qui, l'un comme l'autre, sont parfois mobiles, si leurs dimensions et celles de la cavité le permettent… À+

Bonsoir Cenadu36 L'auvergne reste une région riche en minéraux ! Il y a en Auvergne de nombreux clubs : s'nscrire à un club est la bonne démarche pour débuter en minéralogie. À+

Bonjour René ! " malhonnète ", ou simplement et involontairement complètement farfelue ! La wurtzite est un minéral bien connu depuis plus de 100 ans ! C'est un des polymorphes de (Zn, Fe)S avec la matraïte et la sphalérite. Sa dureté : 3,5 à 4 ! ! ! ! ! ! À+ post scriptum: Je suis allé sur le lien, que tu donnes : c'est tragique ! ils prétendent que ce produit industriel serait un minéral formé lors des éruptions volcaniques ! bonjour l'embrouille ! Il faudrait que tu fasses une mesure de l'indice de réfraction ! Tu n'as pas de réfractomètre, c'est certain, mais tu dois pouvoir trouver un labo ou un joaillier qui en possède un…

Vite fait, en passant : tu peux déjà chercher le site de Franklin, ça te fera une ouverture… (il est dans mes archives, mais là, je suis à la bourre…) Puis, sections dédiées de certains commerçants américains (surtout)… À+

Je crois que la paranoïa, si paranoïa il y a, n'est pas là où on la cherche : changer de pseudo reste une chose facile à faire et certains l'ont bien compris " virez-moi par la porte, je reviens par la fenêtre ! " ou, " Par où qu' t'es sorti, on t'a pas vu entrer ! "

" La lonsdaleite est un minéral qui est, avec le diamant et le graphite, l'une des trois formes cristallisées naturelles du carbone. " Wikipédia, ou du moins l'auteur du sujet est un peu dépassé ! Nous, sur ce forum, savons qu'il n'y a pas 3, mais QUATRE POLYMORPHES de C ! le quatrième étant la chaoïte… mais jusqu'à preuve du contraire, le diamant occupe la position 10 sur une échelle pratique et non théorique de 10 " il faut déterminer la dureté (les densités peuvent etre tres proches 2.65 vs. 2.64). " les densités aussi [entre d'autres minéraux possibles], d'où la demande de mesures précises !À+

Oh, j'avais zappé cette question ! Alors, le silex ! Tu as le choix, selon les auteurs, c'est une variété microgrenue de SiO2, ou c'est une roche siliceuse composée de silice (quartz, calcédoine, un peu d'opale) … L'opale est un minéral à part entière, contrairement au silex que tu chercherais vainement dans la nomenclature de l'IMA, car il n'est tout au plus qu'une variété de SiO2. Sa formule : SiO2.nH2O, c'est un minéral amorphe (mais organisé en un empilement compact de sphères), de dureté 5 à 6 et de densité 2 à 2,2 selon la teneur en eau. L'opale se décline en maintes variétés et les classer n'est pas chose aisé. le classement moderne des opales se réfère aux travaux de Jones et Segnit en 1971 ; tandis que les gemmologues ont conservé l'habitude d'un classement selon l'aspect macroscopique. Selon François Frölich et al., les opales croissent à partir de silice en solution, 1) à température ambiante = opales sédimentaires ; 2) à température plus élevée = opales nobles, opales hydrothermales. On distingue les opales formées à basse température et près de la surface, " à partir de solutions aqueuses ou sous forme colloïdale " (opales C, CT, AG) et les opales formées par dépôt d'une phase gazeuse, c'est-à-dire de " silice transportée par de la vapeur d'eau… fluide qui s'est condensé sur des surfaces froides" (opales-AN [amorphous network = réseau amorphe] dont l'hyalite). Pour en revenir à ta résinite, le nom de cette variété vient de son aspect et de son éclat résineux. À+

Bien, ne nous égarons pas ! revenons-en à des données simples : clivage ? ou pas clivage ? dureté et densité précises, couleur de trace (pas un trait sur du dégourdi, vu la dureté approximative donnée, ça ne marcherait pas ! alors il faut broyer et réduire en poussière un petit éclat et frotter la poussière obtenue sur une feuille de papier blanc) précise ! À+

Devrait rayer le quartz et être rayée par le quartz. En effet, devrait ! en théorie… mais, souvent, les variétés microcristallines de SiO2 sont plus ou moins pures et leur dureté peut s'en ressentir ! À+

Bonsoir Claude, bonsoir les copains ! Jadéite Alpes ! Venue tardive de ma part, juste pour dire : souvent l'homme moderne a du mal à appréhender les déplacements de nos ancêtres et leurs voyages et ceux de leurs matières premières et outils… en fait, des milliers de kilomètres parcourus en tous sens, c'est inouï ! À+

Cher Nicolas 08, comme je me sens visé, au même titre que mon camarade 1Frangin dans tes derniers propos, permets-moi de te répondre. Beaucoup, dont tu fais partie, viennent sur ce forum pour demander une explication, une détermination, une confirmation… Cela les honore, ils doutent, ils ne savent pas, mais ils veulent savoir, ils veulent comprendre. Nous avons tous débuté un jour et nous avons douté et nous cherchons encore souvent ! Il n'est pas toujours facile de faire une détermination simple, claire et rapide à l'aide d'une simple photo ; et ceux qui se livrent à ce petit jeu (ils ne sont d'ailleurs pas très nombreux), n'hésitent pas à prendre des risques… Dans le cas qui te préoccupe, puis-je te rappeler que des pseudo "pro", pour reprendre ton expression pleine de gratitude (tiens, j’aurais mis un s à pseudos…), ont répondu à ta question dès le second message (soit la première réponse suivant ta question). Pour ma part, puisque à plusieurs reprises la bonne réponse avait été donnée, je n'avais pas jugé utile de confirmer davantage. " J'en ai vraiment plus que mare de voir les pseudos "pro" pourrir la tête de ceux qui si connaissent un peu moins et en voila encore une foi un bon exemple ". Là, je pense que ton inexpérience en minéralogie ne te permet pas de juger objectivement de la chose, mais qu'au contraire, elle t'induit en erreur. Car s'il y en a qui se sont fait pourrir l'existence par un multirécidiviste, ce sont bien tes pseudos "pro" . Et s'il y en a un qui a vraiment pourri ton sujet et ce forum, c'est bien celui qui s'y connaît un peu moins (inutile de le citer, il se reconnaîtra lorsqu'il reviendra sous un nouveau pseudo). Celui qui, à partir du message 8, est venu nier l'évidence, envers et contre tous ! Celui qui, noyant sous un flot verbeux et sarcastique ton pauvre post, t'a empêché de voir le message 24… " Pour la marcassite très difficile à conserver, il faut absolument l'isoler de l'air ambiant, donc, vernis ou similaire (la moindre craquelure et c'est foutu) " " Enfin quelqu'un qui me donne un conseil en rapport avec le post " Oui ! mais puis-je te rappeler la teneur du message 20 : " Il reste à résoudre le petit problème qui intrigua un de nos amis : les traces blanches. Ce ne sont, à mon avis, que des efflorescences, qui ne sont pas un signe de bonne santé de cette marcasite… mais, ce que j'en dis… tous ceux qui me connaissent savent que la marcasite, je la laisse là où elle est ! À+ " Comme moi, tu chercheras en vain, ta question demandant comment palier à ces problèmes propres à ces nodules de pyrite… Pour conclure, je pense qu'il vaut mieux que ce soit des pseudos "pro" qui viennent répondre aux questions qui sont posées ici, plutôt que des zozos allumés et ignares, qui ne viennent là que pour semer le doute là où il n'est pas, induire en erreur les débutants et pourquoi ne pas le dire, emmerder les gens ! (Si tu as le moindre doute, relis les diverses interventions du personnage !). " À bientôt pour de nouvelles bizarreries " Tu seras toujours le bienvenu sur ce forum. À+

Allez, Guigs, ne te décourage pas, tu vas y arriver ! Refais la manip en suivant bien LeMelde ! À+ Tu as été plus rapide que moi ! 3,27, c'est plutôt une densité de gœthite, ou ton hématite est très altérée, ou ton échantillon englobe une inclusion plus légère…

Merci mon gars !

Message #40 " Marcasite : Habitus cristallin et dureté, se différencie de la pyrite par son clivage et sa couleur plus claire. Un rubis ce n'est pas un saphir ......." C'est de ce message qu'il est question ? certainement : 20 h 36 ! Mais alors là, cher ami, il ne faut employer que des mots dont on connaît le sens ! Habitus cristallin, n'a rien à voir avec système cristallin ! Habitus cristallin n'est pas synonyme de système cristallin ! Post : " Je demande au grand ordonnateur de ce forum de m'effacer définitivement. " NON ! PAS ÇA ! ce serait dommage ! reste avec nous : tu as encore beaucoup de progrès à faire en minéralogie ! Et puis, tes " conneries " (à répétition), si elles peuvent tromper (c'est ce qui est déplaisant) les néophytes, peuvent amuser les autres !

Péri, oui, facile avec le trou bien visible… mais alors, ce qui a été périmorphosé ? Chalco ? Tétra ? Y a un truc, sur le bas, qui me fait bien chalco… en même temps, d'autres trucs, ailleurs, me font douter sévèrement… (J'aurais dû passer par là hier soir: la nuit porte conseil !).

Ben oui ! regarde la forme soulignée par la chlorite à l'intérieur du gros cristal de quartz !

La calcite, demande à René-Just, se clive volontiers ! De ce fait, elle est très sensible aux chocs en tous genres. L'usage d'un trimmer s'impose, le bannissement de tout marteau, de toute masse, massette, ou autres, aussi ! À+

Que du naturel : tu as l'odeur des pieds en prime ! Le gypse est une évaporite… certains l'ont bien compris ! Comme le dit Alain, c'est fragile au transport, et ça se trouve si facilement dans les bourses françaises…

Et le blanc, ce sont les glaciers, névés, etc.

Hé bien, mon ami, tu as là un joli quartz fantôme !