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dinomaniac80

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Tout ce qui a été posté par dinomaniac80

  1. Bonjour à tous. Je l'ai regardé aussi. Pas mal en effet. Belles images, chiffres impressionants... On voit ici le pouvoir des médias ! Très bien ces émissions destinées au grand public !!! A encourager ! J'ai particulièrement apprécié le fait que pour une fois on parle bien de la fonte des glaces continentales du Groenland et de la dilatation thermique des eaux (et non de la fonte de la banquise comme on l'a souvent vu) comme causes de la hausse du niveau marin d'une dizaine de mètres ! Enfin des paroles sensées. Cependant, parfois finaliste dans ce qui touche à l'évolution si on écoute bien, surtout au début. Je tiens à préciser aussi que les sols en géologie ne se résument pas à "l'humus". Sinon, il est vrai que ça fait réfléchir et que le but de ce film est se sensibiliser les gens. Néanmoins, ça manque de 'solutions' ou de 'propositions', c'est pour cela que je suis d'accord aussi avec la pensée de Théo.
  2. Pour les identificaitons : voir dans les genres Bollendia et Phillipsia, courants au tournaisien ! B. globiceps et P. gemmuliferia sont les espèces les plus courantes à ces niveaux. En tout cas, félicitations, ils sont très beaux !
  3. Dans la célèbre carrière de Feuguerolles, dans le Calvados, ce n'est pas ce qui manque des articles de crinoïdes de ce genre !!!
  4. Bonjour à tous. Pour le second : non pas un oursin, mais un vulgaire galet, désolé ! Pour le premier : comme le dit Fossilia, je pense aussi à un corail, voire un spongiaire (plutôt un spongiaire pour le moment pour moi). On y voit en effet des petits pores bien réguliers apparemment. Est-ce que la chose est calcifiée ?
  5. Salut ! Peut être un os, mais encore dur à dire, bien que la structure poreuse y ressemble fortement. Mais attention, pas mal de choses peuvent ressembler à un os... Un dégagement minutieux serait utile !!! Quel étage stratigraphique ou quelle provenance stp ?
  6. Salut ! Peut être des bioturbations. Il me semble voir des sortes de tubes en 'U' et des pistes d'animaux fouisseurs (vers...)... à confirmer en voyant ca de très près ! Est-ce que tu as l'impression que le sédiment a été 'retourné' au niveau de ces traces ???
  7. Cela n'influerait que peu sur les capacités reproductives alors ? Mais, en milieu naturel, est-ce que les 'chances' de reproduction de ces grenouilles 'monstres' sont bien les mêmes que des grenouilles 'normales' ??? N'y a-t'il pas un certain désavantage ? Je cite le site : "Cette anomalie est mortelle sous la forme la plus grave chez les tétards, qui meurent au moment de la métamorphose ou peu après. Ceux qui parviennent à l'âge adulte présentent une forme d'anomalie P plus faible." Cela crée cette anomalie des doigts, et également d'autres "monstres" vous dites. Cela me fait penser aux gènes de développement, du style gènes Hox, qui sont responsables de l'organisation structurelle de l'individu (tête, symétrie, organes, membres...). Si l'environnement agit directement sur les gènes, et non sur la sélection post-développement de l'individu, cela peut se révéler très intéressant d'un point de vue évolutif, en effet. Globalement, cela revient à de la sélection tout de même, mais d'une manière différente. C'est un sujet à creuser. Trouver la cause et le point d'impact de cette cause au niveau génétique me semblent être les deux lacunes à compléter avant de se prononcer et d'imaginer des scénarios. C'est un peu comme un handicap provenant d'un dysfonctionnement génétique à un moment du développement de l'individu. Il faut savoir comment est provoqué ce dysfonctionnement avant de chercher à savoir s'il est héréditaire ou non, car il peut être transmis et non exprimé (sorte d'ADN poubelle, partie non codante, ou protéine non fonctionnelle, ou répresseur... les suppositions sont multiples dans le non-fonctionnement d'une entité génétique). Il est probable qu'un virus, ou un agent pathogène, ou une substance néfaste, en soit la cause dans les premiers stades de développement. Cela soulève d'autres questions : est-ce toujours au même moment du développement que cela apparait, ou est-ce chez des individus de différents âges ? Néanmoins, d'après le site, on peut retenir : "En 1969, Jean Rostand et Pierre Darré parviennent à reproduire l'anomalie P en laboratoire en nourrissant des larves avec des déjections de poissons en provenance d'un étang à monstres. Selon Jean Rostand, les tanches et les anguilles seraient des vecteurs de l'agent tératogène responsable de l'anomalie P. " L'agent pathogène est fort probable. Pour avoir fait de la zoologie générale des protozoaires et de la parasitologie, c'est de cete façon que nombre de parasites nématodes ou protozoaires se transmettent entre différents espèces et différents individus. Sinon, d'un point de vue physiologique (ou physiochimique), il est probable qu'une molécule puisse être absorbée ou diffuser à travers l'organisme de ces grenouilles, puis se combiner, se fixer ou inhiber un élément quelconque intervenant dans une réaction donnée du développement (protéine, enzyme ou autre support...), la rendant soit inactive, soit l'exprimant alors qu'elle ne devrait pas l'être à ce moment là, soit la surexprimant, soit changeant les propriétés... C'est ainsi que l'environnement pourrait éventuellement agir sur un gène de développement, en l'occurence ici celui des doigts. Enfin, moi c'est ce que j'imagine, il y a sûrement d'autres solutions plausibles. Il faudrait trouver ce fameux bouquin et y jeter un oeil. Il est évidemment clair qu'à l'époque, les techniques de génétique n'étaient pas aussi poussées que de nos jours... Autre remarque après avoir jeter un coup d'oeil au site : "plusieurs croisements entre mâles polydactyles (ayant des doigts en trop) et des femelles normales ne donnent que des produits normaux." A-t'il essayé de croiser des femelles anormales avec des mâles normaux ? Les femelles sont-elles concernées par le problème également ?
  8. Oui, ça a l'air de bien remarcher tout ça ! Merci d'entretenir géoforum pour les passionnés que nous sommes, c'est cool de pouvoir discuter et échanger des points de vue, des connaissances tout ça grâce à Théo !
  9. Très intéressant en effet. On laisse tomber pour l'idée de mutation spontanée, car c'est trop peu probable, qu'indépendemment et plusieurs fois, ceci se produise, surtout si le caractère n'est pas transmissible. L'effet de dérive génétique peut être retenu et avoir une influence dans les petites populations, ce qui favorise l'apparition de ce phénotype particulier (et sûrement sous représenté normallement) chez certains individus. Pour qu'on obtienne des grenouilles mutantes en labo, c'est qu'il doit y avoir un truc au niveau génétique, je pense. Comment s'est passé cette expérience de labo ? A-t'on identifié le support génétique (gène, protéine, séquence particulière...) qui permet de déclencher ce phénomène ? Comment cela se manifeste, que est le procédé ? Après, les causes de cela peuvent être multiples, j'y vois deux solutions (mais il y en a sûrement d'autres) : - Soit on considère que c'est du à un facteur extérieur à l'animal (environnement, pollution, virus), ce qui dans notre cas semble très probable d'après ce que vous dites. - Soit cette 'possibilité phénotypique' est déjà inscrite dans le patrimoine génétique des grenouilles en question, et produit de temps en temps un 'monstre'. (cad : c'est un allèle possible, mais peu représenté dans la population). Dans ce cas, le caractère doit être transmissible, sans s'exprimer forcément à chaque fois (allèles récessifs et hétérozygotes, ce qui peut se révéler très complexe parfois). Evidemment, tout caractère n'est pas transmissible héréditairement, et en particulier les caractères phénotypiques (c'est comme la musculature ou la longueur absolue d'un organe donnée). Le fait que cette 'abbération phénotypique' ne soit pas transmissible ne me dérange pas. Mais sur combien de générations le test a t-il été effectué ? Plus le nombre est grand, plus le risque d'erreur est faible. Il serait également intéressant de savoir si ce caractère présente un quelconque avantage/désavantage pour la survie et la reproduction de l'individu le portant ???
  10. Oui, un reste de la seconde guerre mondiale est fortement possible : la preuve, on a un Bunker effondré sur la plage et on trouve des douilles toutes rouillées parfois, ce qui va dans le même sens. Je ne pense pas que ce tube creux soit un fossile, bien qu'il y ait du calcaire à l'intérieur (accumulaiton au fil des ans).
  11. Bonjour. C'est un Neuseuretus tristiani dans un nodule, de l'ordovicien (env. 460Ma) et provenant du Maroc. C'est un fossile très classique, et je suis formel. Quelqu'un l'aura déposé ou jeté dans votre jardin (vous ne l'avez pas extrait d'un pan rocheux, il était sur la terre et bien isolé, je présume). Le trilobite est un arthropode marin, trouvé uniquement au paléozoïque, généralement benthique (vivant sur le fond). Il n'y a pas de trilobites en Ardèche, car pas de paléozoïque dans les terrains sédimentaires. Il est possible d'en trouver en Montagne Noire, ce qui n'est pas très loin de l'Ardèche. Les étages ardéchois sont plutôt mézosoïques dans le sud-est du département (trias-jurassique-crétacé) et tertiaires (miocène du Coiron). Après, ce sont des roches métamorphiques et volcaniques (basaltes)...
  12. Les fossiles de l'Albien du Boulonnais : Le 'tube bizarre' La plaque de cirripède Le 'fragment de nautile?' Pour les oursins, serait-il possible de retrouver (en plus de la détermination et de l'étage), une provenance susceptible ??? En tout cas, vous m'avez déjà bien aidé, et je vous en remercie ! :coucou!: J'espère que ces photos vous permettrons de préciser/confirmer ? Pour "l'Hemicidaris" (si c'en est un), serait-il possible qu'il provienne des niveaux jurassiques de la Pointe-aux-oies, dans le Boulonnais ???
  13. Géoforum remarche, je vais pouvoir remettre des photos de mes bestioles :coucou!: ! Les oursins :
  14. Dans ce cas, je penche plus pour une mutation ('surexpression' d'un gène : répétitions de séquences ?) , voire une dérive génétique suivant la taille de la population. Est-ce que toutes les grenouilles considérées avaient N doigts, ou y avait-il des différences marquées entre les individus ??? Evidemment, tout n'est pas toujours lié à un caractère ancestral en génétique, loin de là, et c'est ça l'évolution ! On crée du nouveau à partir de vieux, mais on peut aussi améliorer le vieux et innover !
  15. La génétique... Parfois bien complexe, mais le principe est tout bête en fait : (Attention, je précise que je ne suis pas spécialiste et que là je simplifie - désolé s'il y a des abus de langage, j'essaye de faire attention néanmoins) Le gène des dents chez les oiseaux est présent dans le patrimoine génétique de chaque individu, nous sommes bien d'accord. Il est normallement non muté (c'est-à-dire qu'il a la capacité d'être fonctionnel), mais celui-ci est réprimé. C'est-à-dire qu'une protéine ou une séquence particulière sur la séquence nucléotidique, souvent placée avant le gène ou parfois sur celui-ci, et empêche l'amorce de ce que l'on appelle le 'promotteur de gène', ce qui empêche la lecture du gène, et donc son expression. Très simplement : pas de lecture de la séquence (gène) par les transcriptases et autres enzymes de lecture = pas de transcription (pas d'ARN) = pas de traduction (pas de protéine(s) produite(s)) = "fonction(s) non remplie(s)" Les "fonctions" peuvent être multiples, et pas forcément directes (c'est assez complexe) : la protéine produite peut servir par exemple à activer un 'pool de gènes' dépendants de l'expression du prémier et codant pour diverses parties de la dent. Je ne sais pas précisément comment cela se passe(rait) chez les oiseaux lors du développement, mais je doute que les dents soient le résultat de l'expression d'un unique gène, même si un seul est nécessaire initialement pour activer tous les autres. Que fait-on chez les oiseaux pour réactiver le gène des dents ? On inhibe le fameux répresseur du gène des dents par le biais d'une molécule antagoniste (qui peut être une protéine, une séquence nucléotidique...) désactivant celui-ci. Le gène redevient donc fonctionnel (les étapes qui en découlent se déroulent), et les dents peuvent pousser ! C'est normallement dans les premiers stades ontogéniques que ce gène est réprimé chez les oiseaux. Si toutefois il y a une mutation, ou un biais dans les gènes dépendants du premier, cela n'a que peut d'importance en général, car ces gènes sont nombreux et une petite erreur a peu de répercussions phénotypiques (en général). Par contre, le premier gène (de développement) est vital, et s'il ne fonctionne pas, cela a de grandes conséquences (comme la perte des dents). Il y a eu également des expériences similiare en laboratoire sur les épinoches. De nos jours, certaines ont 2 membres antérieurs seulement, d'autres 4 membres (antérieurs + postérieurs) en fonction du milieu de vie. On s'est amusé à faire repousser les 4 membres (caractère ancestral, donc dans le patrimoine génétique de tous les individus), ce qui s'avère être en fait un avantage en cas de prédation (moins de 'chances' d'être mangé, car gênant pour le prédateur), mais présente une gène pour nager. Les épinoches à 2 membres actuels sont des épinoches d'élevage ou d'aquarium, donc non soumises au 'stress' de la prédation. Comme quoi l'évolution est bien régie par le milieu environnant : sélection naturelle (seuls les 'avantages' par rapport au milieu sont conservés avec le temps). D'où "l'ontogénie récapitule la phylogénie" de Haeckel ! :coucou!:
  16. Bonjour. Oui, ça y ressemble, en effet. En même temps, dévonien supérieur/carbonifère inférieur il n'y a pas 'loin' : pas étonnant de trouver quelques similitudes. Nous sommes dans un milieu plate-forme/récif vu la faune associée, donc pas mal de diversité possible. A tout hasard, pas de trace de 'segmentation' sur la chose ??? Quelle est la taille du fossile svp ???
  17. Merci vraiment pour vos conseils, du beau boulot !!! Les oursins, je ne sais pas d'où ils viennent (j'avais tout précisé dans les premiers post ?), ils m'avaient été donné il y a des années de cela, et donc 'provenance inconnue' du coup. Donc pas d'étage et pas de provenance... c'est là le problème ! Je remettrai des photos des fossiles de l'albien dès que j'aurai un peu de temps, sûrement dans la semaine !
  18. Une forme sphéroïde à ovoïde permet permet une grande surface d'échange avec le milieu extérieur ? Des oeufs cubiques, ça serait pratique à mettre en boîte ça...!!!
  19. Oui, les jeunes Ornithorynques ont des dents. Un animal bien bizarre... Donc, ce ne serait pas un bec qu'il possède... Est-ce aussi le cas pour les échidnés ?
  20. Mon avis sur la question : Personnellement, je me suis engagé dans la voie de la professionalisation, en espérant arriver au bout un jour. Il est vrai que dans les deux cas, on note du pour et du contre. Avoir une belle collection, c'est bien, mais une collection privée n'est pas reconnue valide en science : elle doit être publique et accessible (études, holotypes...). Egalement : la collection OUI, le pillage de site NON !!! Que cela soit bien clair. On s'étonne que pas mal de sites ferment, mais il faut voir les conneries (pollution des sites, dynamite...) qui ont été faites aussi parfois (et pas que par des 'amateurs', mais aussi des professionnels, nous sommes d'accord). Personnellement, pour l'instant je me considère encore comme amateur et fait mes petites sorties personnelles de temps à autre là où je veux (bien qu'axé depuis quelques années sur les mêmes niveaux) : - je demande toujours l'autorisation du propriétaire du terrain ou de l'exploitant avant d'accéder à un site - et je prélève uniquement ce dont j'ai besoin pour ma collection et mes études personnelles, c'est à dire à peine un sac à dos de cailloux en moyenne par sortie, sauf découverte exceptionnelle. Il s'agit d'un échantillonage localisé, pas d'une collecte des impôts... Mon but n'est pas d'obtenir de beaux fossiles (j'en ai même de très moches, mais tant qu'il sont identifiables, ils renseignent !), mais bien de comprendre l'histoire du site, l'évolution, la succession des événements... ce que je trouve passionnant, d'où le fait que je professionalise tout ça ! Mon choix est plutôt de faire progresser la science que d'y voir mon intérêt personnel. Il est vrai qu'on est fier de trouver une belle pièce et de la conserver, mais elle ne profite à personne hélas... L'étudier et publier est mieux et permet aussi de laisser son nom sur la pièce en question, même si celle-ci vient à disparaitre. Mais la célébrité n'est pas la finalité de la science. L'observation et l'élaboration des connaissances publiques sont pour moi plus importantes que l'esthétisme d'une pièce ou que la culture personnelle non partagée. Je pense que l'on peut très bien travailler avec des 'amateurs'. Ne pas oublier que ce sont ces personnes qui ont grandement contribué à l'essor de la paléontologie et à de nombreuses découvertes. (G.mantell par exemple, n'était-il pas médecin ?). Egalement, je connais beaucoup 'd'amateurs' qui ont de très grandes connaissances. Si on apprenait à travailler parfois un peu plus ensemble et à considérer les 'amateurs' dans les publications, cela pourrait être bénéfique pour les deux 'camps'. Egalement, une pièce, lorsqu'elle est prêtée pour étude, doit revenir à son 'propriétaire' (ou découvreur plutôt), sauf s'il s'agit d'une nouvelle espèce (dans ce cas, elle doit être conservée dans une collection publique, avec nom de l'inventeur et tout le bataclan : le nom du découvreur reste dans l'histoire !). Evidemment, il y a toujours des malhonnêtes qui trafiquent, mais ce n'est pas qu'en science... Pour finir, vous dites que certains professionnels ne savent pas qu'un crinoïde fait partie du monde animal (échinodermes). Il est vrai que ça ne fait pas sérieux, et je dirais même que cette une grosse bourde, car là c'est de la base tout de même. Mais, en même temps, il faut garder à l'esprit que le scientifique professionnel est spécialisé dans un domaine bien précis, et ne peut pas tout maitriser parfaitement, c'est pour ça qu'il faut travailler en équipe. Et personne n'est à l'abri de la connerie. Voilà mon point de vue. Cordialement. Dino80.
  21. En fait, les questions du matin ne sont pas si stupides... Bien d'accord sur le fait que le bec serve d'outil chez de nombreux oiseaux. Notons que je ne pensais pas qu'aux oiseaux en parlant de 'bec', mais également à l'ornithorhynque par exemple... Donc vous voyez un "outil adapté à" qui se serait développé ? Mais pourquoi serait-ce l'outil qui se serait adapté et pas la 'nature' qui aurait favorisé la formation, par sélection, de différents 'outils' à partir d'un unique de départ comportant quelques microvariations ??? Une mutation neutre (pour les oiseaux) me paraitrai cohérente et va dans le sens de la présence du gène codant pour les dents, tout simplement réprimé, et dans celui des 'fossiles à affinité aviaire', qui ont parfois de petites dents fines. Le bec pour les oiseaux ne semble pas un désavantage, loin de là vu son succès actuel. Egalement, après réflexion, je pense aussi qu'à la base, ce caractère aurait pu être ou sexuel (mais problème de dimorphisme sexuel, quoique...) ou spécifique, et se serait transmis et développé au fil des générations, au cours des millions d'années suivant 'l'innovation'.
  22. La suite : Ceux-là viennent du Blanc-Nez, albien (Gault - niveaux phosphatés et éboulis devant ces niveaux) A : je pense à un fragment de nautile, B : aucune idée, C : serpule, D : aucune idée, mais peut être un bout de plastique? Merci d'avance à tous ceux qui répondront !!!
  23. Bonjour à tous. Toujours dans mon 'archivage à temps partiel' de ma collection, et encore besoin de vos conseils pour quelques identifications svp : Un indice pas utile : je ne connais ni la provenance ni l'étage stratigraphique de ces oursins... Deux irréguliers (une sorte de Toxaster fort usé (provenant d'un bord de mer ? roulé sûrement...) et sûrement un Collyrites sp.) et un régulier sur lequel je n'ai pas vraiment d'idée. Serait-il possible de leur attribuer un étage et une possibilité de provenance, même approximative svp ?
  24. Personne n'a d'idée ? La question n'était peut être pas si bête alors....
  25. Bonjour. Pour vos fossiles : le 1 : gastéropode, certainement Nummocalcar de l'albien le 2 : gastéropode le 3 : gastéropode, certainement Nummocalcar aussi le 4 : ammonite le 5 : ammonite Pour les ammonites, d’accord avec Trilobig : je pense aussi à des Phylloceras, mais sans certitude. Mais il faudrait de meilleures photos, car c’est flou pour se prononcer. Une remarque générale sur ces fossiles : gastéropode = enroulement trochospiralé ; ammonoïde = enroulement planispiralé. Mais évidemment, en biologie, il faut se méfier des exceptions... Quelle est la provenance ? L'étage ou l'époque approximative ? Quelques pistes svp pour aider à la détermination !!! Cordialement.
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