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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

enameril

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  1. Bonjour, Les affleurements dans ce secteur sont de plus en plus rares. Mais près de Damery impossible de protéger ou de limiter les terrassements viticoles, à moins de passer par des mesures de protections drastiques, type arrêté préfectoraux et là, je n'imagine pas les réactions en local. J'étais passé sur le site de cette sablière cet hiver, la plupart des sédiments visibles étaient du remanié des déblais de la sablière. Mais je ne pensais pas qu'ils entailleraient autant... Dommage que dans le secteur la communication auprès des communes sur l'intérêt de faire du suivi géologique des sites n'en soit qu'à ses balbutiements, une telle opération aurait dut être remontée afin que soit organisée une fouille "de sauvetage", avec l'aide de bénévoles pro ou amateurs... Grrr. Je verrais si je peux passer sur le site demain, et s'il y a moyen d'en faire quelque chose ou pas.
  2. Vous pouvez peut être prendre contact avec la Société d'Etudes des Sciences naturelles de Reims (SESNR - Maison des associations), il y a de nombreux amateurs ou anciens professionnels de géologie. http://www.reims.fr/annuaires/annuaire-des-associations/societe-d-etude-des-sciences-naturelles-de-reims-3533.html La moyenne d'âge est plutôt élevée, mais vous y trouverez de nombreux spécialistes de la région, des sorties, des conférences.
  3. Après, comme l'a indiqué Elasmo plus haut, dans ce niveau de base du Lutétien, la plupart des éléments sont fracturés. Ce n'est peut être pas l'idéal pour y faire de la recherche en tamisant de gros volumes avec ce niveau de mailles grossière. Sinon, si tu cherche à repositionner le niveau à galets verdis dans la stratigraphie générale, en général un bon moyen est de regarder les niveaux calcaires qui sont au dessus de la Glauconie grossière et de trouver les niveaux à Nummulites (soit à N. planulatus cuisiennes remaniées soit à N. laevigatus). Pour les formations sableuses qui sont sous les niveaux à galets, ça ressemble fort à certains niveaux laminés type Argiles de Laon ou Grès de Belleu. C'est dans un quel coin cet affleurement ?
  4. Bonjour, Normalement il y a encore sur internet largement de quoi faire un petit exposé sur le sentier pédagogique de Mailly-Champagne. Les sites internet anciens ou récents qui en parle sont nombreux : http://dl-reims.fr/infos/visites/carriere_mailly/mailly.htm http://uncledens.chez-alice.fr/cistes/geologie/carriere_mailly.pdf Depuis la reprise complète du parcours sous la forme d'un sentier pédagogique illustré de panneaux sur places, le livret explicatif complémentaire n'est toujours pas réalisé. Je dois revoir ça avec le parc naturel un de ces 4..; Mais je peux fournir pas mal de choses qui correspondent aux anciens documents réalisés par Michel Laurain lors de la création de la carrières pédagogique d'origine. Voici en pièce attachée un pdf (1993) qui devrait contenir pas mal de choses Après pour les photos : il faut aller sur place et les faire soit même c'est plus simple. Laurain&Marx-1993-Carrière pédagogique de Mailly-Champagne (2).pdf
  5. Bonjour à noter aussi, dans la partie nord de la France : Master Géoris à Reims (mais la Montagne de Reims, ce n'est pas tout à fait Grenoble...). http://www.univ-reims.fr/gallery_files/site/1/90/91/41056/41081/54489.pdf Ce master à comme particularité d'être moins "géologie pure" car il est aussi accessible aux étudiants de géographie physique. Master Géorisques à Marne la vallée. (y a pas la montagne, mais il y a Mickey pas loin). http://www.u-pem.fr/formations/822
  6. Il s'agit d'une molette issue d'un couple formant un moulin va-et-vient. La molette est la partie active que l'on saisit pour lui donner le mouvement de va et vient. Et suivant les endroits et les périodes, on rencontre des molettes à excroissances latérales (= des oreilles pour faciliter la prise sur la molettes) ou débordantes ou à barre centrale ou à rien du tout, etc... Ces meules va et vient disparaissent ensuite pour laisser places à d'autres types, dont le type rotatif. Voir : https://www.academia.edu/5333968/Le_passage_des_meules_va-et-vient_aux_meules_rotatives_en_France
  7. Bon, ça m'apprendra à ne pas dire de trucs trop vite... La Notice de la carte géologique de La Loupe (plus récente (2000) et un peu plus détaillée que celle de Nogent-le-Rotrou (1989) indique : "La Craie de Rouen est une craie blanche, tendre, peu cohérente, qui peut être légèrement siliceuse et qui présente parfois des nodules cherteux. Les silex, de couleur gris bleuté ou noir, y sont rares.". Donc on oublie mon truc sur la craie glauconieuse, dans ce secteur, les niveaux glauconieux semblent localisés plus à la base du Cénomanien et la craie de Rouen est déja une craie blanche à rares silex... Donc à moins d'avoir une craie un peu verdâtre et une autre très blanche et de pouvoir s'en sortir avec un colorimètre portatif (et de prouver qu'on peut bien différencier les deux faciès), cela restera probablement toujours un peu subjectif comme différenciation... En plus les deux contiennent des fragments d'Inocerames, donc encore un facteur de différenciation qui tombe...
  8. Bonjour, je viens d'aller voir sur le site du LRMH pour voir s'ils n'avaient pas déja un dossier sur des monuments de la ville, ce n'est malheureusement pas le cas. Et Monumat ne donne pas grand chose non plus. Donc, les meilleures informations viendront effectivement des cartes et documents géologiques locaux + de l'inventaire Piercentre. A mon avis la clef que tu cherche est assez simple (et pour ton type d'étude, je suppose que tu espère qu'elle soit le plus simple possible...). - La formation géologique dite de la Craie de Rouen (ou Craie de Rouen Théligny, sur la notice de la carte géologique de Nogent-le-Rotrou) est un craie glauconieuse du Cénomanien. Les craies glauconieuses sont généralement assez verdâtres (justement à cause de la glauconie qu'elles contiennent), cette glauconie peu aussi assez facilement s'altérer et libérer des oxydes de fer, qui donneront une couleur un peu rouille. - La formation de la Craie à silex locale est de la craie la craie du coniacien, Il s'agit de craie blanche à silex. Tu a donc deux entrée pour différencier ces craies : silex = craie blanche à silex du Coniacien. craie très blanche = idem. verdâtre = craie glauconieuse du Cénomanien. Après, il y aura d'autres façon de les différencier, mais pour cela, il faudra : prélèvement, analyses réalisées par ou avec des géologues, etc... ce que tu ne pourra probablement pas faire aisément... Je vais regarder rapidement dans ce que j'ai en stock si jamais j'ai mieux à te proposer.... Pour les réponses aux autres questions : Voir les travaux d'Annie Blanc et de C& J. Lorenz sur la méthodologie d'identification des pierres et des carrières du bâti. Notamment les articles des très bons Carrières & Constructions (ou les autres volumes plus récents parus au CTHS). Pour l'identification d'une carrière de provenance à la carrière près, ce ne sera presque jamais possible uniquement à partir de l'observation des pierres. Ce sont en général les textes qui permettent d'identifier les lieux dits ou les carrières. Si l'on a que les pierres et les carrières on stoppe généralement à l'identification du centre carrier (= district carrier dans ma terminologie).
  9. La meulière en question est plutôt médiévale ou moderne (sur chaque fiche de l'inventaire figure une estimation de la période chrono). En effet, il s'agit de meules de grand diamètre qui ne sont pas connues à l'époque romaine)... Si les carrières de meules vous intéresse, je vous invite à aller passer quelques heures sur l'Atlas de meulières géré par A. Belmont. http://meuliere.ish-lyon.cnrs.fr/en/welcome.htm Et si jamais vous êtes de la région centre et intéressé à la fois par les cailloux et les meules (préhistoriques, gauloises ou antiques), ça m'intéresse !
  10. A de nombreuses époques, on rencontre des meules dans des pierres qu'on aurait pas idée d'utiliser (du tout). Certaines meules de Picardie et du nord de la France sont dans des calcaires coquilliers sans aucun quartz... les vides des fossiles faisant office de vacuoles. Ou encore, les meules en calcaires fissurés des environs de Chambéry. Au niveau taille des meules, différentes études de meules rotatives antiques ont été réalisées par les archéologues du groupe meule sur des carrières ayant délivré de nombreuses ébauches, ce qui permet de retrouver toute la chaîne opératoire. Le trou de l'oeil central est souvent fait presque en dernier (et oui, cela occasionne souvent de la casse et l'abandon des ébauches)... A noter aussi que certaines meules à grains de petit diamètre n'ont pas de trou de manchon latéral car elles était équipé d'un cerclage de fer (qui lui portait le manche ou le système d'entraînement). Pour les meules de gros diamètre, l’entrainement est encore différent... Pour plus de renseignement, il y a beaucoup de choses disponibles sur le net : https://inrap.academia.edu/lucjaccottey https://inrap.academia.edu/florentjodry https://inrap.academia.edu/Lepareuxcouturierstephanie Par exemple si vous voulez les articles de 3 archéologues (ici tous de l'inrap) spécialistes de meules rotatives et qui forment une partie du noyau dur du Groupe meule. Dernière remarque sur les conglomérats et "brèches" de pentes, Ceux ci ont aussi été utilisés pour faire des meules. On n'en connait que quelques exemplaires, mais je crois me souvenir que des meules du site de Vix sont dans ce matériau = probablement issus des brèches de pentes qui sont abondantes dans cette partie de la vallée de la Seine. Sinon, voici une photo d'un fragment de meule rotative gauloise qui a longtemps trôné dans mon bureau tellement le faciès est beau... c'est du conglomérat à galets de silex.
  11. Bonne nouvelle pour les amateurs de carrières de meules, l'inventaire de Tim Anderson sur les carrières du sud de l'Espagne vient d'être publié (c'est tout nouveau...). TURNING STONE TO BREAD - A Diachronic Study of Millstone Making in Southern Spain - Timothy J. Anderson http://www.oxbowbooks.com/oxbow/turning-stone-to-bread.html Et ce qui est aussi très bien, c'est que la totalité des fiches de son inventaire est disponible gratuitement en ligne : https://thehighfieldpress.files.wordpress.com/2016/01/catalogue-turning-stone-to-bread.pdf Avec pas mal de belles photos de carrières (dont des meulières de bord de mer). Tim aura aussi un article en français dans le bouquin que nous sommes en train de terminer suite au colloque sur les meules à grains que nous avions organisé à Reims. Et a déja aussi fait pas mal d'autres articles. C'est un très bon archéologue spécialisé dans les carrières de meules, donc ces travaux sont pour moi des références...
  12. Moi, de toute façon, j'en suis resté à la la remarque de M. Laurain qui récapitulait tout en disant "au final, le stratotype du Sparnacien est d'âge Cuisien"... Alors, le groupe Mont Bernon... comme quoi dans un publication on peut souvent raconter ce qu'on veut... Tiens, puisque vous en êtes au Sparnacien, j'aimerais savoir comment vous intégrer les niveaux de lumachelles à Huîtres (ou Huîtres et Cyrènes) dans tout ça. Car si vous avez une carte de répartition des argiles à huître sparnaciennes, ça m'intéresse (je bosse en ce moment sur des céramiques à dégraissant coquiller et pour moi cela provient de ces niveaux, donc je me pose une question sur leur répartition, car entre les côtes de la Manche et les environs de Soissons, j'ai surtout des trous liés à mon manque de connaissance du sujet).
  13. Le terme minière fut un temps (durant longtemps en fait) tout à fait officiel et désignait effectivement principalement les exploitations peu profondes (en fosses) de minerais de fer et de terres ferrugineuses. Mais le terme disparaît progressivement des textes officiels à la fin du XIXème siècle (du moins en France). "La loi du 9 Mai 1866 modifia les articles 57 et 58 et abrogea les articles 59 à 67, relatifs aux minières et à la propriété et à l'exploitation des minerais de fer d'alluvions." "Les minières comprennent les minerais de fer, dits d'alluvion, les terres pyriteuses, propres à être converties en sulfate de fer, les terres alumineuses et les tourbes". Référence issue de "Droit administratif. La Législation minière. 1934". Mais comme pour les mines et les carrières les minières pouvaient être à ciel ouvert ou souterraines (c'est par exemple le cas de nombreuses petits minières dans les Ardennes). Mais elles avaient un statut légal un peu différent des mines (moins contraignant sans doute), notamment en ce qui concernait le droit de concession, qui reste fondamentalement la principale différence entre une exploitation minière et une carrière. Sinon, pour en revenir au sujet initial : un autre site qui présente une carrière qui se visite et qui est très intéressante (toujours dans les calcaires lutétiens) : http://www.rochesetcarrieres.fr/
  14. Tu pourra trouver des carrières de meules en bord de mer du sud de l'Espagne dans les publications de T. Anderson. Voir par exemple l'image ci-dessous (Bahía de Trafalgar, Cádiz.), il y a aussi des publications et des études en cours sur les carrières de meules de bord de mer dans les Baléares (je vais un peu bosser sur une carrière de meule en bord de mer dans ce secteur dans les mois qui viennent). Pour les carrières dans le beach rock des Calabres - voir article "Découverte d’un atelier de fabrication de meules de moulin sur la plage du Capo dell’Armi (Reggio de Calabre, Italie)" dans Carriers et bâtisseurs de la période préindustrielle. Article qui m'a un peu laissé sur ma faim au niveau descriptif des techniques extractives, mais qui reste intéressant. Pour des études vraiment complètes de meulières, réalisées par des équipes de recherche spécialisées sur le sujet, voir les articles des membres du Groupe Meule ou d'Alain Belmont et de ses collaborateurs ou la fouilles réalisée par Arkémine à Jacob-Bellecombette par exemple. Si besoins de références + complètes ou de copies d'articles, je peux passer des scans, j'ai une grosse base blbliographique sur les carrières de meules (pas que sur les bords de mer loin de là, car je m'intéresse surtout aux carrières anciennes et moins aux carrières modernes). Me contacter (gilles.fronteau@univ-reims.fr).
  15. Bonjour, effectivement, il y a des carrières souterraines et des mines à ciel ouvert. La différence entre mines et carrières est liée au code minier, qui différencie les deux non pas en fonction du type d'exploitation mais en fonction de ce qui est extrait. Le terme minière est normalement tombé en désuétude depuis la réforme de la loi des carrières dans la seconde moitié du XIXème (en France au moins, pour la Belgique, je crois que le terme à un peu perduré ensuite). Désormais, il n'y a plus que les archéologues qui utilisent ce terme pour les minières de silex (à tort selon moi, mais bon, c'est l'usage que l'on constate fréquemment encore de nos jours, comme à Spiennes par exemple). Par contre, j'ai une question : des outils de carriers du paléolithique ? Cela m'intéresse. Est ce que je peux avoir des images et des informations sur le contexte de découverte, les éléments de datation, etc. ?
  16. Bonjour, pour moi, il ne s'agit pas d'un "filon" de calcite dans le calcaire, mais de cristallisations de calcite sur la paroi d'une fissure ouverte. Sur les bords de plateaux les calcaires lutétiens sont affectés de fissures de détentes, qui ont tendance à s'ouvrir quand les blocs glissent légèrement le long de la pente (les sables du cuisien ne les maintiennent pas beaucoup) ou lors du phénomène de cambrure de versant (http://geomorphologie.revues.org/10573). Dans ces fissures ouvertes l'eau circule et comme elle est bien chargée en carbonates dissouts, de la calcite cristallise le long de parois, à la façon des cristallisations dans les grottes. Et cela peut donner d'assez belles concrétions, parfois avec des cristallisations terminales en dents de cochons.
  17. Le secteur de Chaumont-en-Vexin est dans un autre contexte paléogéographique que celui que je fréquente à Reims et ses abords : bordure de l'anticlinal du vexin, contexte plus précoce de sédimentation avec Glauconie grossière épaisse, etc. Donc pourquoi des beach-rocks là bas... L'aspect précoce de la cimentation type beach-rock doit pouvoir s'observer ou s'analyser... Faut je vois pour me procurer l'article (je ne suis pas abonné à l'AGBP - oui, je sais c'est mal, mais bon...).
  18. Désolé d'arriver sur le sujet en retard... Pour moi, si on regarde les photos des blocs dans leur masse argileuse, surmonté par un banc, ça semble fort être du glissé sur de la pente (bref du colluvion) + des bancs "glissés". Comme on en voit partout dans les versants des plateaux de l'Aisne et de l'ouest de la Marne. Les gros éléments généralement des fragments de bancs cryoclastés, mais parfois on a aussi du déchet de taille, notamment quand il y une carrière juste au dessus). Le tout s'est progressivement déplacé suivant la pente et progressivement mélangé à des niveaux plus argileux. Le tout avec des percolations et des infiltrations d'eau (pas forcément du karst).
  19. Et puis, pour terminer la soirée, un équivalent stratigraphique à l'image précédente. Mais ici représentatif de la Formation stratigraphique des "Grès calcaires du Mont Chenois", au Mont Chenois, justement.
  20. Un autre de mes sites favori du secteur rémois : la petite carrière souterraine de Trépail. Un des rares exemples visibles de ces extractions dans les faciès de calcarénite tendre, à débris de microcodium, de la base de l'Yprésien inférieur (avec d'assez belles coupes dans les affleurements du chemin proche). Attention, le site est dangereux car une partie du toit de la carrière menace de s'effondrer.
  21. La sablière de Chalons-sur-Vesle. Un magnifique site pour visualiser la régression du Thanétien supérieur dans des faciès de sables litorraux, meubles, puis grésifiés puis remplacés par des sables continentaux. C'est aussi un site classique pour pas mal de chercheurs de fossiles et amateurs de promenades de la régionr rémoise.
  22. Bonjour, Si les deux meules sont issues d'une fouille récente, a tu contacté le Groupe Meule ? Et notamment son responsable qui travaille beaucoup en Bourgogne ? Pour moi tes deux meules rotatives sont effectivement en grès grossiers et plus précisément en Arkoses (ou de grès feldspathiques). Il peut très bien s'agir d'arkoses. issus de la bordure du Morvan ou alors d'un faciès d'Arkose qu'on trouve dans pas mal de meules de tout le Bassin parisien mais dont pour le moment le gisement d'origine est non connu (à cause notamment de la présence de gros feldspaths rosés automorphes peu altérés). Attention à ne pas prendre directement les cartes géologiques du secteur de découverte de ces meules, car ce sont des objets qui voyageaient très fréquemment 100 voir 250 km... Les bonnes pierres meulières sont assez rares et les districts carriers qui les produisaient à l'époque gallo-romaine diffusaient loin... A ce propos : un peu de pub : le flyer du congrès qui sera organisé à Reims l'année prochaine... http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/1173/files/2013/05/Colloque-meule-Reims.pdf
  23. Si vous voulez avoir les termes précis des altérations des pierres (appliquée aux monuments), le plus simple est de vous référer au glossaire de l'ICOMOS, la version pdf est à télécharger au lien suivant : http://www.icomos.org/publications/monuments_and_sites/15/ Vous pourrez y voir les différences entre Alvéolisation, ce qui était montré ici, et Desquamation. A noter que généralement on évite désormais de nommer les altérations de la pierre "maladies", alors que cette terminologie était fréquente il y a une vingtaine d'années.
  24. Quand je vois la première image postée ici et les pseudomorphoses gypseuses que j'ai dans mes collections du lutétien supérieur, je me dis que ça peut coller Dans la région de Fismes, on trouve celles-ci à la base des marnes et caillasses, au dessus des calcaires à cérithes / ce qui correspond à la position théorique des calcaires à P. lapidum évoqués dans le message.
  25. > Pour les même raisons il existe un Lutétien sablo-argileux avec des coquilles parfaitement conservées et un Lutétien calcaire avec des moules internes.La question qui nous chatouille, Quat, Mololea et d'autres c'est la précocité de la cimentation carbonatée, beach rock en domaine intertidal, voir ces sujets. Pour ma part, je pense qu'un grande partie de la cimentation dans les calcaires lutétiens ne peut être considérée comme précoce. La plupart des cristaux de ciment qui méritent un tantinet ce terme sont postérieurs à la dissolution des coquilles aragonitiques. A la limite, on a des cimentations précoces dans les niveaux qui terminent la série marine (avec notamment un faciès "Orangé granulaire", qui se ballade au sommet des calcaires à cérithes du lut. sup.), mais dans le lutétien marin plus classique, plus ça va et plus j'en doute. Mais faut dire qu'à force de bosser sur l'altération tardive, j'ai plus du tout un regard neutre sur le sujet.
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