Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

enameril

Membre
  • Compteur de contenus

    69
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par enameril

  1. Pas à ma connaissance, en tout cas pas dans les environs de Reims, où il faudrait notamment les chercher. Et là, la zone de plage correspondant justement à des zones de faible cimentation c'est assez incompatible avec les processus classique de formation des beach rock. Et comme en plus sur la bordure litoralle, on est surtout dans ces contextes de milieux peu agités à matrice calcaire, il y a peu de chance d'avoir eut une cimentation précoce importante. Pour ce qui concerne les études pétrographiques de calcaires du lutétien marin, j'ai pas mal de choses en stock (et environ 300 lames-minces réparties sur de nombreuses coupes), mais là encore, surtout de la zone Reims / Laon / Soissons qui est celle où je travaille.- > si besoin : me contacter.
  2. Pour ma part, même si je suis bien incapable de travailler ces pierres part moi même, je peux en dire quelques mots. - La pierre de Corton est très fréquemment utilisée en dallage et en pavage. C'est un calcaire très peu poreux, environ 0.5% de porosité et bien dense. Perso, je la verrais plus en carrelage intérieur qu'en extérieur, mais elle semble visiblement utilisée en dallage extérieurs, y compris en bord de piscine (voir par exemple le site internet du producteur : http://www.pierresenbourgogne.com. - La pierre bleue du Hainaut et du secteur de Soignies : aucun soucis avec cette pierre, intérieur ou en extérieur. Par contre, s'il s'agit d'un usage avec de l'eau non loin, faire attention à ne pas avoir de stylolithes dans les dalles utilisées. Et à mon avis, dans cette pierre, avoir du 60 x 60 ça doit être assez facilement faisable (même si la encore, faudra faire attention aux stylolithes). A noter aussi que la couleur de cette pierre peut changer selon l'état de surface, la présence d'eau, le poli... Là par contre, pas trop de vraies réponses à donner. Au sein des pierres de bourgogne la diversité est telle qu'il y aura de quoi faire votre bonheur, tout comme au niveau des petits-granits et pierres bleues belges. Sinon, carrière qui vend de la Leptynite en Bretagne = carrière de Tressigneaux ? http://www.carrieredetressignaux.fr
  3. Pour la pierre de taille, Monumat est la seule banque de données accessible qui concerne les pierres, les carrières et les monuments français. Elle a des défauts mais surtout le mérite d'exister et d'évoluer peu à peu (la banque de données et gérée par le BRGM et a été crée en collaboration avec la LRMH). Au niveau inventaire des pierres de taille, je vous recommande : - Les carrières françaises de pierre de taille, Pierre NOEL, Société de diffusion des techniques du bâtiment et des travaux publics. 1970 C'est un ouvrage épuisé mais on peut le trouver dans nombre de bibliothèques et il est vraiment formidable. - sinon, souvent cité comme référence : le répertoire des carrières de 1889. Introuvable me direz vous ? Et bien, il y a encore peu de temps, je vous aurais donné raison. Mais l'ouvrage a été numérisé par le CNAM et peut être téléchargé en format pdf Et comme je suis gentil, je vous passe le lien direct : http://cnum.cnam.fr/redir?4KO33 Et puis un peu de copinage ne fait jamais de mal : Je vous conseille Le livre "Pierre et Patrimoine. Connaissance - Techniques - Conservation" un ouvrage collectif de chez Actes sud. http://www.librairie-de-la-pierre.com Sans oublier que de nombreux fascicules sont en train de voir le jour dans la série "Balade géologique en ville", qui prévoit environ 60 livrets à quelques euros pour présenter la géologie au travers des pierres de taille et des monuments de nos villes. Zut, ça me fait penser que je n'ai toujours pas avancé sur les deux que je devais écrire... :(
  4. Le manque d'affleurement est effectivement le gros problème et bien souvent j'en suis réduit à rechercher des indices au sein des amas de blocs erratiques ou dans les murs des habitations locales. Après, tout dépend quelles extractions on recherche, les gros bancs de grès sont rares mais les grésifications ponctuelles sont très nombreuses, et nos amis préhistoriques en autre, on aussi utilisé des blocs glissés, des blocs remaniés, des alluvions, etc. Ce qui fait que le sujet n'est pas près de s'épuiser Mais je suis preneur de toute information sur des grès dans le triangle Laon / Soissons / Reims (même si je connais déja pas mal d'affleurements, il y en a de nombreux autres que j'ignore et tous les mois, je découvre surtout que je ne sais rien...) Plus haut, j'ai donné deux références biblio qui traitent des paléo-sols à mangroves de la Montagne de Reims. Je dois en avoir 2-3 autres en stock, mais elles sont un peu redondantes avec les références des notes dans Géobios.
  5. Voici deux références sur le sujet (notes courtes dans Géobios). - Un sol de mangrove fossilise dans les lignites du Soissonnais (Ypresien) a Verzenay (Marne), Carla Gruas Cavagnetto, Michel Laurain, a and Robert Meyer. Geobios. Volume 13, Issue 5, 1980, Pages 795-801. Résumé (http://www.sciencedirect.com) A Verzenay (Marne) les Lignites du Soissonnais se terminent par un paléosol. L'étude pétrographique et géochimiquedes divers horizons de ce paléosol conduit à y voir la fossilisation d'un sol de mangrove interne. Une étude palynologique des mêmes échantillons permet de mettre en évidence des taxons caractéristiques des mangroves (Nypa, Bruguiera, Acrostichum aureum), ce qui confirme l'interprétation sédimentologique. - Paysage vegetal et position stratigraphique du sommet des lignites du Soissonnais dans la montagne de Reims (Ypresien, bassin de Paris). Carla Gruas-Cavagnetto, Michel Laurain, and Robert Meyer. Geobios. Volume 13, Issue 6, 1980, Pages 947-952. Résumé (http://www.sciencedirect.com) L'association sporopollinique du toit des faciès sparnaciens de la Montagne de Reims est constituée de taxons variés, caractéristiques de climats chauds et humides. Certains de ces taxons, appartenant à la flore littorale ou à la mangrove, impliquent la présence d'eux salées; d'autres indiquent des milieux aquatiques, des forêts marécageuses, ou apparaissent importés de l'arrière-pays. Bien que les échantillons aient été prélevés au sommet des faciès sparnaciens, certaines des espèces rencontrées, tant dans les pollens que dans l'association microplanctonique, possèdent des affinités cuisiennes. IL s'agit de deux études destinées à caler la stratigraphie des faciès sparnacien & cuisien dans cette zone, ces publications n'incluent pas la macrofaune et les mollusques (pour cela il faut en prendre d'autres).
  6. Je me permets d'ajouter quelques précisions Les salbes de Glennes se terminent soit par les Argiles de Laon (qui parfois contiennent des niveaux ligniteux et des paléosols) mais qui parfois sont totalement érodées. Les grès de Belleu sont des affleurements ponctuels de grès à grains de silex et surtout à feldspaths. Ils sont un peu une énigme géologique à eux tout seul. Voir à ce sujet les articles de KÖENIGUER J.-C, dont je crois KÖENIGUER J.-C dans l'AGBP (2005). – Remarque sur quelques gisements paléogènes à végétaux fossiles du bassin de Paris (Thanétien, Sparnacien, Lutétien). Vol.42, n° 4, p. 8-14. (ou dans ses autres articles que je n'ai pas tous) Du côté de Prouilly/Pévy, un affleurement du niveau d'Aizy était à nouveau accessible il y a quelques années et je crois qu'il l'est encore en partie. Avez vous regardé dans "Description des plantes fossiles du Bassin de Paris" de Watelet ? Par exemple, page 91-92, il décrit les Nipadites du Calcaire Grossier (trouvées en 1862? par Hebert) Et page 95, il décrit des Palmiers pour le secteur de Bazoches et Courcelles (qui est la commune à côté de Belleu) Pour ceux qui ne l'ont pas, aller récupérer le pdf du tome 1 (sur google book), et au passage, si vous trouvez un scan accessible du tome 2 (atlas) je suis intéressé. Normalement ce livre est en téléchargement libre puisqu'il date de 1866.
  7. Voici notamment une photo des "plantes" telles qu'on les observe au sommet des carrières des environs de Reims. Cette photo est issue du travail d'une doctorante de l'Université de Reims (Christelle Sosson) qui est en train de rédiger sa thèse. La photo est sans échelle car c'est au plafond d'une carrière souterraine.
  8. Mes activités sont effectivement entre la géologie et l'archéologie puisque je suis géologue mais que je travaille d'une part sur les monuments historiques (cathédrale de Reims) mais aussi sur les pierres issues de site archéo (mais pas les silex). Je fais partie d'un groupe de travail sur le sujet et ce groupe compte de vrai archéologues, qui eux se chargent de dater les pierres (moi je les identifie). Les meules des environs de Reims sont d'age varié : les vallées de la vesle et de l'aisne sont riches de sites néolithiques avec des meules va et vient et le passé "gaulois" et gallo-romain de Reims est lui aussi riche en meules. Les meules des environs de Reims peuvent donc être de l'une de ces époques, ensuite c'est la forme de la meule, son diamètre et sa roche qui vont orienter sur une période ou l'autre. Dans le secteur, les meules en calcaires lutétien sont assez communes au second age du fer et à l'époque romaine. Voir par exemple cette publication qui concerne la vallée de l'Aisne : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pica_0752-5656_1999_num_3_1_2217 Généralement, on trouve des meules en calcaire gréseux à nummulites (lut inf.)et en calcaires à cérithes (lut sup.) et les formes des meules romaines ou gauloises sont suffisament différentes pour qu'on fasse assez facilement la différence. Les grès du Thanetien ont été utilisé au néolithique au moins, et je pense qu'une partie des meules gauloises du site d'Acy Romance sont aussi dans ses grès. Par contre, dans le secteur de Reims, je n'ai pour le moment pas vu de meule romaine en grès thanétien. Mais les meules ont généralement beaucoup voyagé et les réseaux de diffusion de ces produits sont parfois très importants (supérieurs à 100km). Ainsi, par exemple, la plupart des meules en grès de reims sont soit : du grès grossier à tourmaline issu des carrières de la foret de st Michel (Dévonien), soit des grès de type Fosses Belleu. Et c'est en autre pour cela que les grès de la fin du Cuisien m'intéresse car nous cherchons à localiser d'anciennes exploitations ailleurs qu'à Fosses. De mon côté, mon emploi du temps est quasiment plein jusqu'en Février. Mais à partir de cette date, je suis tout à fait partant. :) Si jamais cela vous intéresse, on pourra aussi en discuter devant les collections de la fac (minéralo ou paléonto), car en ce moment, j'y passe pas mal de temps à faire du rangement et on a des collections en dépôt qui valent le coup d'oeil (donc si vous ne les connaissez pas, ce serait l'occasion). :) Bon, on dérive, donc je vais stopper là. Par contre, est ce qu'il y a ici des gens capable d'identifier ces fameuses plantes des calcaires à plantes lutétiens ?
  9. Bonjour à tous, je récupère le fil de discussion un peu tardivement, mais je l'avais raté celui-là et c'est dommage. :( Depuis quelques années je bosse sur les calcaires du lutétien des environs de Reims (et en fait sur toute la géol de ce secteur et un peu plus encore) -> voir "fronteau gilles lutétien" sur google si vous voulez quelques détails et références. Pour les calcaires à plantes du lutétien, on est dans des choses très différentes des formations à Sabalites et suivant les sites situés entre Reims et Soissons, on trouve soit des empreintes orientées et remaniées donc altérées, soit des choses un peu mieux conservées. Prouilly d'ailleurs nous sert de coupe de référence dans pas mal d'études (belle carrière avec des coupes assez complètes, même si c'est assez dangereux d'y lever des logs...). Ces empreintes sont situées juste sous la limite régionale lutétien sup / lutétien moyen, mais le découpage est plutôt cartographique que stratigraphique (voir travaux de M. Laurain à ce sujet). Dans certaines coupes, j'ai trouvé dans le lutétien sup des niveaux pétris de petites coquilles alternant avec des niveaux chargés en matière organique. J'espère y faire un jour de la palyno, mais les affleurements ne sont pas terribles, on verra alors s'il y a des nipa. Par contre, on est loin des niveaux de lignites de l'Yprésien. A côté de ça, pour les grès de belleu, il faut faire assez attention à la biblio ancienne, Gosselet (1891) par exemple a eut bien du mal à retrouver des affleurements et Wattelet avait visiblement trouvé ses empreintes de feuilles dans des déchets de taille de carrières abandonnées. Et j'en profite pour dire que je suis très intéressé si des personnes savent où observer en place (ou sub en place) des grès de Belleu ou leur équivalent par exemple à Bazoches-sur-Vesle car depuis quelques mois, j'ai commencé à travailler sur les matériaux qui on servi à faire des meules et j'aimerais pister les différents affleurements de grès type Fosses Belleu, donc si jamais cela vous intéresse, je suis partant pour une virée en commun sur un site ou un autre (pour le fossile, le cailloux ou juste la géol locale).
  10. Pour moi, le sable est une roche. C'est simplement une roche meuble. Roche à laquelle correspond la roche consolidée nommée grès. Mais on peut aussi considérer que le sable est un sédiment. La différence entre un sédiment et une roche est que dans le premier cas, les particules se sont déposées (elles ont sédimenté) mais qu'il n'y a pas eut de diagenèse (transformation d'un sédiment en roche). Une roche, même ancienne, peut être donc être très proche du sédiment d'origine (si elle n'a pas subit beaucoup de diagenèse). Le sable qu'on utilise dans nos TP à la fac de Reims provient des formations du tertiaire local (du bartonien)... cela fait donc environ 40 millions que ce sable a sédimenté... je serais bien curieux de savoir sur quels arguments ton inspecteur aurait refusé le statut de roche à ce sable... Sinon, au passage, le terme sable a aussi une autre signification. C'est une classe granulométrique utilisée en pédologie (la science du sol) qui désigne les particules de 2 mm à 50 µm (ou 62µm suivant les classifications). Alors suivant cette façon de voir les choses, un grain de sable n'est pas forcément un grain de quartz...
  11. C'est quoi la valeur de VBS ? Oula... le tuffeau est une roche qui contient à la fois du carbonate et un peu de silice, mais ce n'est pas une marne. Je n'ai jamais vu de marne utilisée pour construire une maison (sauf que cette roche, ajoutée à d'autres, peut servir à fabriquer du ciment). Or, le tuffeau de touraine compose la plupart des Chateaux de la Loire... Donc là, si tu a trouvé l'information tuffeau = marne sur wikipédia, il faut leur signaler l'erreur. Idem, pour la pierre de Maastricht, qui d'après ce que j'en sais est soit placée dans la catégorie "calcaire", soit "tuffeau". Sinon, pour ma part je dirais simplement : la craie est un calcaire un peu particulier. Généralement très pure, elle peut cependant être marneuse (si elle contient un peu de marne), glauconieuse (si elle contient de la glauconie), dolomitique (si elle contient des recristallisations de dolomite comme dans la craie de Vernon : à silex, etc. La craie pure du crétacé de Champagne est encore utilisée dans l'industrie ou pour la fabrication de peinture ou de bâtons de craie (Omyacolor) et par le passé elle fut utilisée pour la construction Page sur la craie en Champagne Par contre, la marne est un type de roche à part entière. C'est une roche sédimentaire à mi chemin entre l'argile et le calcaire, c'est à dire qu'en gros, elle est composée de 50% de carbonate de calcium et 50% d'argile.
  12. enameril

    Détermination

    Du quartz ? Mais tu est certain qu'avec une sphère tu arrive à rayer du verre ? Pour rayer, il faut généralement des angles...
  13. Pour compléter par rapport au cas cité précisément: l'été dernier, j'ai trouvé des recristallisations type géodes dans le Cuisien entre Terny-Sorny et Margival, c'est à dire tout près du secteur où les géodes illustrées ici ont été trouvées. Et là effectivement c'est dans des dépôts sableux, plutôt azoïques, mais qui à mon avis ne sont pas totalement en place. Dans les sables on pouvait observer des concrétions légèrement cimentées (c'est à dire cohérentes mas assez fragiles), concrétions qui étaient creuses avec des recristallisations siliceuses... On aurait donc un mécanisme en deux temps 1/ cimentation légère d'une petite poche de grès cuisien (par exemple par un peu de carbonate), 2/ dissolution d'une partie de la poche et 3/ cristallisations de calcédoine (même si à mon avis 2 et 3 peuvent se produire en même temps). Je verrais si j'ai encore ces espèces de géodes dans mes échantillons, je les regarderais plus en détail... Par contre, je n'avais pas trouvé le moindre fossile avec... pas de chance moi. Et non je ne fais pas partie de cette association (je suis déja dans trop d'associations...). Je suis géologue à la fac et j'essaye de faire pas mal de prospections dans la région pour essayer de faire survivre la géologie régionale (qui est vraiment mise à mal avec le départ à la retraite de tous les anciens spécialistes de la région)... Je vous en reparlerais sans doute ici un de ces 4 (enfin, dès que j'aurais réussi à monter un projet digne de ce nom et que les études en cours seront terminées).
  14. Salut, les géodes se produisent généralement par des phénomènes double avec une part une dissolution puis une recristallisation. La silice n'a pas le même domaine de stabilité que la calcite. on peut avoir dans le même temps des dissolutions au sein d'un sédiment calcaire et des cristallisations de silice, qui dans ce cas, sera plutôt du type calcédoine que quartz. Normalement, le cuisien (le faciès qui correspond à un sous-étage de l'Yprésien) est plutôt silicieux et ne contient que peu de carbonates, ou alors, tu a récupéré tes échantillons dans les faciès carbonatés et fossilifère (comme ceux d'Aizy-Jouy - je suis passé sur ton site perso et j'ai vu que tu avais des échantillons de cette zone). Je dois aller faire du terrain dans le tertiaire de ce secteur au cours des semaines qui viennent, je verrais si je peux voir quelques géodes et dans quel contexte elles se situent et dans ce cas, je pourrais peut être te donner des informations complémentaires. (NB: je suis rémois).
  15. Je pense que le plus simple pour toi est d'aller à la BU de ta fac et cherche les ouvrages de sédimentologie ou de sédimentologie des carbonates. Par exemple en anglais : comme le Tucker. Sinon, il y a eut pas mal de thèses à ce sujet, les thèses sont généralement disponibles en microfiches dans toutes les BU.
  16. Ah mon avis, sans images de microscopie optique ou de meb on ne pourra pas aider plus, il peut s'agir de tant de choses... Il faut par exemple voir de quand date la corrosion des grains : diagenèse précoce, d'enfouissement ou altération tardive (voir actuelle). J'ai pas mal bossé sur la morphologie des cristaux de calcite et j'ai aussi une très grosse biblio sur le sujet, je pense que je pourrai aider... Mais sans informations complémentaires ce sera dur : Nature du sédiment, age, lieu de prélèvement, condition du prélèvement et emplacement de la zone étudiée par rapport à la surface, etc. Sinon, quand tu dis grain tu parle de quoi : d'un élément figuré, si oui de quel type ou bien de nanograins de micrite ?
  17. Quand j'étais petit les personnes qui m'ont initiées à la recherche de fossiles m'avait raconté que ces choses étranges qu'on ramasse à la surface des plateaux (maine-touraine-beauce) étaient des figues fossiles. Depuis, j'ai appris qu'il s'agissait d'éponges. Je peux ajouter que dans ce secteur du Bassin de Paris, les plupart des ces éponges datent du crétacé supérieur (on les trouve souvent dans les formations qui sont au dessus du tuffeau).
  18. "boulets algaires", je ne connaissais pas l'expression, mais par contre la définition est celle des oncolithes. Cela doit être un terme ancien puisque désormais, on ne parle plus de cyanophycées mais de cyanobactéries. Le terme "algaire", tout comme le suffixe "phycées" ne valent que pour des organismes du monde végétal et donc on ne peut plus les appliquer car les cyano désormais font parties des bactéries. Mais sinon, on parlait exactement de la même chose... Et oui, ce ne sont pas des microcodium...
  19. Les Microcodium sont des structures millimétriques, composées de prismes de calcite. Ici, il s'agit plutôt de structure composées de lamination et qui plus est centimétrique, donc ce ne sont pas des microcodium. Pour la première photo : cela peut être de simples concrétions, il y a peut être des microcodium dedans mais il faudra regarder ça à la loupe ou microscope pour le savoir. Pour la seconde photo, il s'agit d'un oncolithe, c'est à dire une concrétion stromatolitique en boule. Stromatolithes, oncolithes et microcodium montrent un épisode continental.
×
×
  • Créer...