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  1. Bonjour. C'est donc une roche carbonatée. Elle contient d'ailleurs des débris d'origine biologique: je n'y avais pas pris garde au premier abord, mais on distingue bien, en partie basse de la première photo en début de sujet, d'assez nombreux glyphes rouges en forme de C, ou d'agrafe, ou de parenthèse, qui peuvent être des coquilles vues en coupe. Certains détails des nouvelles photos confirment la présence de débris de fossiles. La roche doit contenir également des inclusions siliceuses, si elle raye le verre au moins à certains endroits. Il existe en Valais des roches calcaires dans les tons de rouge dans les niveaux jurassiques (en particulier dans le Malm coralligène). Il existait même au 19ème siècle une importante carrière à Truchefardel (Yvorne), qui exploitait cette formation comme pierre décorative: le marbre dit "Rouge de Suisse" a eu une certaine notoriété à cette époque. On peut en voir sur certaines parties de la cathédrale Saint-Pierre à Genève. Cette carrière se trouve à l'extrémité Est du lac Léman, donc probablement en aval du lieu de découverte de votre pierre. Mais il est tout à fait possible qu'il y ait d'autres affleurements en amont, dans la vallée du Rhône ou de ses affluents. Quelle que soit l'altitude des affleurements, des fragments ont pu être transportés par le glacier du Rhône et plus tard par le fleuve.
  2. Du quartz avec les empreintes en creux de cristaux disparus?
  3. Merci. Au moins cela resserre un petit peu le champ des recherches. D'ailleurs, toujours à propos de pseudomorphoses, je serais curieux de connaître la dureté des Andalousites pinitisées que vous avez postées l'été dernier. Mais rien ne presse; un jour où vous aurez l'occasion de les manipuler.
  4. Merci. Pour ne rien laisser au hasard: est-ce que ça rayerait le Quartz?
  5. En effet, pour un Almandin, le groupe des Chlorites (et la Chamosite en particulier) présente l'avantage de recycler efficacement le silicium, l'aluminium, le fer, et même le magnésium si le grenat initial est un terme intermédiaire entre Almandin et Pyrope. Mais le minéral présenté par alex.tre raye le verre. Il faut donc chercher plus dur que la Chlorite. Après, des tas d'autres réactions sont envisageables, au moins du point de vue stoechiométrique. Par exemple: Almandin + 2 H2O --> Sillimanite (ou Andalousite ou Disthène) + Greenalite Pyrope + 2 H2O --> Sillimanite + Lizardite Almandin/Pyrope + 2 H2O --> Sillimanite + "Groupe Kaolinite-Serpentine" (i.e. un "cocktail" de minéraux dudit groupe permettant de retrouver la proportion Fe/Mg dans le grenat de départ). Mais j'ignore totalement si cette transformation est possible dans la nature, et si oui sous quelles conditions thermodynamiques. Puis il faut également répondre à la question: "pourquoi ces grenats sont-ils modifiés, et pas les autres à quelques mètres?"
  6. J'ai présumé "à l'instinct" qu'il ne s'agit pas d'une roche carbonatée. Mais phoscorite a raison de le pointer: il faut en premier lieu tester pour savoir si c'est carbonaté ou silicaté. Peut-être bien que c'est une roche carbonatée: sur la première photo, on distingue plusieurs traces rouges en forme de "C" ou de parenthèse, qui pourraient être des coquilles vues en coupe! Sinon, en ce qui concerne le "Verrucano", le terme est relativement discrédité en France, parce que jugé trop flou, non sans raison: il est en effet apparu en Toscane pour désigner une formation bien précise, et a été repris ensuite pour désigner diverses formations alpines, qui n'avaient pas grand'chose en commun avec la formation à l'origine de l'appellation. Mais il en va tout autrement en Suisse, où le terme "Verrucano" désigne non pas une roche ou un faciès de roche, mais un contexte générique de formation (comme les termes "Molasse", ou "Schistes lustrés", ou "Flysch"). En l'occurrence, le Verrucano est le remplissage de dépressions ou fossés continentaux permiens par des résidus d'érosion des flancs du fossé, avec parfois des roches volcaniques. De ce fait, l'appellation recouvre une très grande diversité de roches: des brèches et conglomérats, mais aussi des argillites, des grès, avec ou sans débris volcaniques, etc; et pour la couleur: rouge, vert, gris, etc. C'est très déroutant pour un français accoutumé au Verrucano du Queyras, avec les dragées de quartz rose ou blanc, les fragments de liparites, et le ciment quartzitique plus ou moins bien fritté.
  7. Oui! Parce que si c'est calcaire, ce n'est pas du Verrucano! Il faut donc voir comment les différentes parties (blanches, roses, rouges lie de vin) réagissent à l'acide chlorhydrique, et si elle rayent le verre ou pas.
  8. OK, je me doutais bien que c'était un artefact, mais sait-on jamais? En tout cas ce clafoutis de vacuoles vertes est du plus bel effet (en tout cas pour un amateur d'Epidote...).
  9. Bonjour Je ne connais pas bien les faciès suisses, mais - sous réserve de confirmation par d'autres avis - cela pourrait être ce qu'on appelle le "Verrucano", pour désigner une brèche ou un conglomérat d'âge permien à triassique, ayant ultérieurement été plus ou moins métamorphisé pendant l'orogénèse alpine.
  10. Il semble bien qu'il s'agisse de baguettes d'Epidote en agrégats fibroradiés. Ce serait donc du remplissage de vacuoles. Les cristaux bleus sur la photo en haut à gauche, c'est un artefact (reflet du ciel sur des cassures vitreuses) ou c'est bien réel?
  11. Ah oui, sur ces photos en gros plan, on distingue bien des baguettes rayonnantes à l'intérieur des "pustules". Sur ces nouvelles photos, on observe que les boules d'Epidote sont enrobés d'une espèce de "croûte" blanchâtre. C'est à cause de cette croûte que la surface extérieure des pustules paraît lisse, et que les terminaisons des baguettes d'Epidote sont plus ou moins masquées. Par exemple, sur la première des deux nouvelles photos ci-dessus, on voit une boule d'Epidote en coupe (dans la fissure en forme de coin), et l'on distingue bien son enrobage blanchâtre. En arrière-plan on voit un "dôme" lisse, où les terminaisons des cristaux d'Epidote sont complètement masquées. Sur la deuxième photo ci-dessus, on voit des boules d'Epidote avec différentes épaisseurs d'enrobage. Pour certaines boules, les terminaisons des cristaux sont par endroits bien visibles avec leur couleur verte. A d'autres endroits on distingue les terminaisons des baguettes d'Epidote sous une faible épaisseur d'enrobage blanchâtre. Et à d'autres endroits l'enrobage masque tout. L'enrobage blanchâtre peut être constitué de Calcite, d'un minéral de la famille des Zéolites, ou même à certains endroits de Silice (Opale). Intéressant. A creuser (à tous les sens du terme).
  12. Pour les deux photos en début de sujet, je miserais volontiers sur Epidote. Pour les "pustules" de la quatrième et dernière photo (juste au-dessus), je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'Epidote. Il y a d'autres candidats: Chlorite, Prehnite, minéral de la famille des Zéolite, etc. Voir mes arguments sur l'autre sujet ouvert hier. Sur la troisième photo, qui montre une roche altérée avec de très nombreuse vacuoles remplies de minéral vert, OU avec de très nombreuses inclusions de minéral vert, il me semble distinguer par endroits une structure fibroradiée ainsi qu'un éclat vitreux compatible avec l'Epidote. Cela pourrait donc être un remplissage d'Epidote dans les vacuoles d'une roche volcanique bulleuse. Cela pourrait également être un remplissage de vacuoles par un autre minéral vert (Chlorite par exemple, ou Prehnite, ou autre). MAIS il pourrait également s'agir de modifications minéralogiques ayant affecté une roche volcanique qui contenait dès l'origine des inclusions arrondies (par exemple une Variolite, dont les inclusions auraient été ultérieurement modifiées par altération). Il faudrait des photos en très gros plan. Quoi qu'il en soit c'est une trouvaille peu commune et intéressante, et en même temps un spécimen esthétique. La photo jointe ci-dessous (que j'ai déjà postée par ailleurs) montre de petits agrégats fibroradiés d'Epidote qui se sont développés dans une vacuole d'une roche volcanique, et qui ont été scellés par un remplissage ultérieur de Scolécite (Isle of Mull en Ecosse).
  13. Les Chamosites après Grenat de Michigamme sont très foncées et surtout: dureté 3 (ne raye pas le verre).
  14. En outre, d'après la carte géologique, certains corps pegmatitiques du secteur sont minuscules, de dimensions à peine hectométriques. Il y a donc eu beaucoup d'interaction possible avec les roches environnantes.
  15. En effet, l'éclat de chandelle suiffeuse (des deux plus petits cristaux en particulier) fait penser à l'Hydrogrossulaire ou à la Stéatite. Mais c'est évidemment trop dur pour être de la "pierre de lard". Est-ce qu'une transformation de l'Almandin en Jadéite est quelque chose de possible physiquement?
  16. Pseudomorphose pourquoi pas (mais par quoi?), ou bien grenats qui - pour une raison que je suis bien incapable d'imaginer - seraient proches du pôle Pyrope pur. A ce sujet, voir l'excellent article d'Olav Revheim paru récemment sur Mindat: "Giant pyrope crystals in Ultra High Pressure (UHP) rocks of the Dora Maira Massif". Les grenats dont traite cet article contiennent jusqu'à 98% de Pyrope, ce qui jusqu'ici était considéré comme non existant dans les conditions naturelles. Et ils sont complètement albinos. Des photos sont visibles dans l'article, mais aussi dans la banque de données de photos de Pyrope sur Mindat, avec le filtrage "country: Italy / region: Cuneo". Quoi qu'il en soit, encore une trouvaille stimulante.
  17. Bonjour. Trouvailles intéressantes. Sur la base des seules photographies, il n'est pas vraiment évident que l'encroûtement de baguettes en agrégats rayonnants sur la deuxième photographie, et les formes plus ou moins mamelonnées (ou pustuleuses) de la première photo soient constitués du même minéral. Je m'explique: sur la première photographie, les cassures visibles sur certains mamelons ne laissent pas apparaître de structure en baguettes rayonnantes, au contraire de la deuxième photo. De même, la surface extérieure des mamelons semble assez lisse sur la première photo, alors que sur la deuxième photo la surface extérieure des encroûtements fibroradiés est très rugueuse et fait apparaître les pointes de toutes les baguettes. Autrement dit, si les pustules de la première photo ont également une structure fibroradiée (ce qui n'est pas évident en l'état des photos présentées), il semble qu'elle soit beaucoup plus fine que pour l'encroûtement de la deuxième photo. L'Epidote est tout à fait compatible avec le minéral de la deuxième photo. Pour les pustules de la première photo, il y a d'autres candidats possibles, sachant que la notice de la carte géologique (présentée dans un précédent sujet) mentionne la présence de Silice, Calcite, Chlorite et Epidote dans le faciès complètement altéré des roches volcaniques locales. La même carte mentionne également la présence de Prehnite dans certaines zones. Enfin, la grande famille des Zéolites est souvent représentée dans les remplissages de vacuoles ou de fissures des roches volcaniques. Chlorite, Prehnite, certaines Zéolites sont des candidats possibles pour ces pustules (et même Calcite ou Silice ne sont pas totalement exclues). Un test de dureté, un test HCl et une couleur de trace, sur les pustules de la première photo et sur les agrégats rayonnants de la seconde photo, seraient donc bienvenus pour dégrossir le problème. De même, des photographies en gros plan mettant mieux en évidence la surface extérieure des pustules, ainsi que leur structure interne, sur cassure, pourraient être utiles.
  18. Bonjour La Wavellite a une dureté Mohs de 3,5-4 et ne raye pas le verre, contrairement à l'Epidote-Clinozoïte et à beaucoup de silicates. Un test de dureté serait bienvenu.
  19. Les édifices complexes avec reflets de type "eau savonneuse" sont très plaisants.
  20. Impressionnant.
  21. Bonjour Ces skarns sont d'une richesse bysantine! Certaines formes cristallines visibles sur les photos font penser au Diopside. Compatible également avec la Forsterite.
  22. Bonjour Et l'Ilvaite (ou Manganilvaite), est-ce que ce serait compatible avec le contexte? Les faciès fibro-radiés ou "jackstraw" ne sont pas rares, y compris sur la localité type. La masse verte pourrait alors être de l'Hedenbergite.
  23. Une question à la cantonnade. La Pinite est constituée pour l'essentiel de Muscovite (dureté Mohs 2,5) et de minéraux argileux encore plus tendres. Or le minéral présenté par Amede a une dureté entre 4 et 5. Comment expliquer cette différence si l'on a affaire à de la Pinite? Est-ce que cette différence de dureté pourrait s'expliquer par une forte anisotropie de la Muscovite. La valeur de dureté habituellement donnée (2,5) correspondrait aux "grandes faces" des lames de mica (001); mais la dureté serait sensiblement plus élevée sur la tranche des cristaux. Et c'est la dureté la plus élevée qui prévaudrait dans le cas d'un enchevêtrement de microcristaux pseudomorphosant la Cordiérite. Ou bien la pinitisation est incomplète, et on mesure une dureté de Cordiérite altérée, intermédiaire entre celle de la Cordiérite (7-7,5) et celle de la Muscovite? Sachant que s'il restait des îlots de Cordiérite intacte dans le cristal, la dureté mesurée serait celle de la Cordiérite.
  24. C'est vrai.
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