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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

BUT

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Tout ce qui a été posté par BUT

  1. Impressionnant. Merci pour ces beautés lozériennes, et ardéchoises sur une autre sujet. Vos post - et ceux de NiCoCaYoU sur les minéraux pyrénéens - sont une véritable oasis en ce moment.
  2. Oui, possible. J'avais pensé aussi au Gypse. Les sections des baguettes présentent des formes assez variées, parfois étonnantes (pentagonales, ou heptagonales). Certaines pourraient correspondre à des macles du système monoclinique ou orthorhombique. Voir ci-dessous les détails que j'ai isolés. Ci-dessous sections pentagonales semble-t-il, avec sur la seconde deux angles proches de 90°. Incompatible avec le Béryl. Je serais même tenté de dire que c'est incompatible avec les systèmes de cristallisation hexagonal, rhomboédrique et cubique, qui comportent tous au moins un axe de symétrie ternaire ou sénaire. Et sur le détail ci-dessous, on discerne une encoche en "V" en partie supérieure de la section. S'agit-il réellement d'une rainure courant sur toute la longueur de la baguette, ou seulement d'une petite ébréchure locale, dont l'extension se limite au débouché de la baguette à la surface du cristal de Quartz, ou juste une illusion d'optique résultant d'un jeu d'ombres sur une photo floue? S'il y a réellement une encoche sur toute la longueur de la baguette, cela pourrait être une macle. Ci-dessous un autre section dérangeante, à sept côtés semble-t-il, pouvant s'expliquer par une macle en miroir par rapport au plan défini par l'axe d'allongement de la baguette et la droite que j'ai tracée.
  3. Moi aussi Zan voudrais bien une comme çà. Mais attention de ne pas l'Uzès à trop la dévorer du reGard!
  4. Merci icarealcyon et gryph58 pour cette belle séquence lozérienne.
  5. Oui: Schorl bleu indigo, Oisanite, Dauphinite, Wiserine, Octaédrite... et j'en passe. A l'époque, l'imagination était au pouvoir et les appellations foisonnaient pour les minéraux nouvellement identifiés de façon concomitante, dans divers pays ou diverses régions. Cela a pris un certain temps pour que tout cela décante, un des noms s'imposant au détriment des autres.
  6. Oui c'est sûrement assez petit et noyé dans la roche, et Payot indique que le Rutile est plus rare que la Tourmaline. Ci-dessous un extrait de l'édition de 1873 de sa monographie des terrains du Mont-Blanc et alentours. La page 64 montre qu'il différenciait bien les trois formes du dioxyde de titane, et qu'il connaissait la localité de Tête Noire pour la Brookite. / /
  7. De fait, cette provenance fictive n'a pas été choisie au hasard par les vendeurs de minéraux, qui écoulaient des spécimens de Rutile du Valais en leur attribuant une origine chamoniarde, supposée plus prestigieuse(!) et donc plus flatteuse pour l'ego des collectionneurs. En effet, au 19ème siècle, le guide et naturaliste Venance Payot, qui connaissait le secteur comme sa poche, avait signalé la présence de Rutile dans les Aiguilles Rouges, plus précisément au pied de la Cheminée du Brévent, ainsi que dans le secteur de Pormenaz. Sa compétence pour identifier du Rutile et son honnêteté intellectuelle ne font aucun doute. Mais le problème est que personne n'en a retrouvé depuis dans les Aiguilles Rouges, et par ailleurs les spécimens trouvés ailleurs dans le massif du Mont-Blanc présentent plutôt le faciès "sagénite". Les deux pages ci-dessous proviennent de gallica.bnf.fr/bNF. /
  8. Oui, cela m'aide; merci. J'ai déjà interrogé plusieurs collectionneurs chevronnés en matière de minéraux alpins, lesquels m'ont confirmé catégoriquement que ce Rutile ne provient pas du Brévent. Ils m'ont orienté vers le Valais, et probablement le Binnatal. Après, en écumant toutes les banques de données et archives photographiques que je connais, j'étais arrivé à la conclusion que le secteur du glacier de Gries est une des provenances les plus plausibles.
  9. Un autre Rutile de Suisse (probablement du Binntal) qu'on a voulu faire passer pour un autre. Ci-dessous successivement une photo du spécimen, puis gros plan sur chacun des deux cristaux, puis les étiquettes. Noter sur la troisième photo la fameuse "macle en R" des Rutiles chamoniards.
  10. Soluble dans l'eau? C'est normalement le cas pour la Copiapite. Cela devrait également présenter une odeur caractéristique (et une saveur acide, mais mieux vaut ne pas goûter, au risque d'ingérer de l'acide sulfurique). Ou Mélantérite? Egalement soluble dans l'eau.
  11. Oui c'est probable; ces empreintes ne correspondent donc pas à des cristaux de quartz disparus (même si certaines ont une section nettement hexagonale; mais c'est possible d'obtenir une section hexagonale en tranchant un rhomboèdre, ou d'autres formes cristallines de la calcite). Donc ce n'est pas un marbre. Je suis assez content de m'être trompé, parce que l'hypothèse marbre était quand même moins glamour. Dans l'article que j'ai cité, il est indiqué que les lamprophyres "sont affectés par une évolution hydrothermale tardi-magmatique marquée par le remplacement statique des phases magmatiques par des associations à épidote et actinote"; en outre, "les assemblages métamorphiques qui soulignent les zones de cisaillement alpines dans les lamprophyres sont compatibles avec la transition entre les faciès des Schistes Verts et des Amphibolites". Donc la couleur verdâtre de la pâte pourrait provenir de micro-cristaux de minéraux tels qu'Epidote, Chlorite, Actinote, etc. Et, pour terminer, je suis toujours intrigué par cette structure localement "cellulaire", que j'ai évoquée précédemment. Dans l'hypothèse "marbre", cela pouvait s'interpréter comme une relique d'une structure organique, ou à la rigueur comme une transformation d'une structure oolithique (quoique les cellules soient un peu trop anguleuses pour d'anciennes oolithes). Mais pour une roche magmatique ou plutonique, il faut trouver une autre explication.
  12. La nuit portant conseil: en présence d'une réaction à l'acide discrète et légèrement différée dans le temps, l'application du rasoir d'Occam devrait nous inciter à privilégier l'hypothèse d'un marbre dolomitique, plutôt qu'une carbonatite ou une "apatitite". Reste alors: - à identifier les aiguilles noires, parmi les minéraux accessoires des marbres; - à expliquer la présence d'un marbre dolomitique dans ce contexte de migmatites: enclave? Dans les légendes de cartes géologiques italiennes, montrées par jean francois06, la présence de "marmi grafitici" est signalée dans la série de Verelios-Fougière (Tinée). Et sur la carte géologique simplifiée de l'Argentera, un chapelet d'affleurements de marbres est carté à une dizaine de kilomètres au sud-sud-est de Bersezio, et un autre affleurement à trois kilomètres à l'ouest d'Isola. Et dans le secteur qui nous intéresse, la notice de la carte géologique au 1/50000ème de St. Martin de Vésubie - Le Boréon signale la présence de lentilles de cipolins dans le complexe de Chatillon-Valmasque: dans les gneiss de Châtillon et dans les anatexites de Fenestre (notées C sur la carte).
  13. Intéressant: veine de carbonatite associée aux lamprophyres? Mais avant de conjecturer, essayons de faire le bilan de ce que nous voyons: - On retrouve les aiguilles noires parfois groupées en étoiles, et on voit également des sections hexagonales noires: s'agit-il du même minéral que celui constituant les aiguilles, mais vu en section transversale et non longitudinale? Cela laisse diverses possibilités: entre autres Amphibole ou Clinopyroxène. - Il y a également des cristaux bien blancs de section parfois plus ou moins carrée ou rectangulaire, mais plus souvent de forme irrégulière et vaguement crénelée. - Entre les cristaux noirs et les cristaux bien blancs, il y a un matériau gris qui présente par endroits une structure cellulaire bizarre, plus ou moins "en nid d'abeilles", avec les cloisons et les centres des cellules d'un gris un peu plus foncé que le reste : voir le détail que j'ai isolé ci-dessous. Mais à moins d'être très myope, il faut vraiment "se tirer l'oeil" parce que les cellules que j'évoque ont un diamètre de dix à vingt pixels, et les cloisons deux pixels d'épaisseur. Noter également le motif avec deux "triangles" concentriques, presque au centre du détail ci-dessous (en fait les angles des "triangles" sont légèrement tronqués). Cet arrangement "en nid d'abeille" pourrait-il correspondre à des cristaux d'Apatite avec un zonage concentrique? - Enfin il y a aussi çà et là - surtout sur la première photo - de petites zones de couleur brun plus ou moins rougeâtre. Ce sera sans doute difficile, et peut-être même impossible; mais il serait intéressant d'essayer de préciser les endroits qui font ou ne font pas effervescence à l'acide. Des test de dureté, sur les différents constituants, pourraient également s'avérer utiles.
  14. Oui, j'ai été un peu trop elliptique; en fait je voulais suggérer que des vestiges des roches mères de ces fragments pourraient peut-être subsister en place çà et là, sous forme de filons, ou même d'assez gros affleurements, comme c'est le cas un peu plus au nord dans la bande d'Acceglio, ou dans la vallée du Guil.
  15. Voir le document: "Structures of lamprophyres: a discriminant marker for Variscan and Alpine tectonics in the Argentera-Mercantour massif". D'après cet article, il y a dans le Haut-Boréon, pas très loin donc du vallon de Fenestre, des filons de lamprophyres intrusifs dans les migmatites varisques et les granites du Permien inférieur. La plupart sont des roches plutôt sombres, mais il comprennent également des roches claires ("leuco-appinites"). Il y a quelques photographies dans l'article. D'après cet article, ces lamprophyres représenteraient le dernier évènement magmatique enregistré dans le massif de l'Argentera-Mercantour. Cet évènement serait postérieur aux granitoïdes tardi à post-collision, et lié à l'amincissement lithosphérique d'âge Permo-Triasique. Si j'ai bien compris l'article, ces roches ont pu localement subir des transformations métamorphiques liées d'abord à la fin de l'exhumation varisque, puis lors de certains épisodes alpins. Par ailleurs, on trouve beaucoup de fragments de rhyolites, dacites et rhyo-dacites dans les roches détritiques permiennes des Alpes du Sud.
  16. Oui, une cassure fraîche serait utile. Ce qu'on voit surtout pour le moment, ce sont des aiguilles foncées, ainsi que quelques sections et beaucoup d'empreintes en creux de cristaux (parmi lesquels de probables Quartz bipyramidés).
  17. Oui. Avec beaucoup de contours hexagonaux, que ce soit pour les cavités ou pour des sections de cristaux cassés. C'est compatible avec l'opinion de Trenen23 : petits cristaux de Quartz idiomorphes inclus dans une rhyolite?
  18. Dans le secteur, je ne connais que l'AMAC: Association Minéralogique de l'Arbresle Chessy les mines, parce qu'elle a été souvent citée sur Géoforum. Après il est possible qu'il existe un club minéralogique sur Mâcon.
  19. No problema. Mais je suis très intrigué par ces deux "caramels" sur la quatrième photo...
  20. Merci. J'avais un doute, étant donné qu'elles ne semblent pas trop striées, contrairement à celles de la photo 7.
  21. Superbe. Quid des deux tablettes couleurs caramel qui portent une cristallisation de Rutile sur la quatrième photo? A priori ce ne sont pas des Brookites, qu'il me semble avoir repéré plutôt sur la photo 7 ?
  22. Bonjour Eh bien, pour les ossements, le plus simple serait semble-t-il de les montrer aux gens du petit musée qui se trouve sous la Roche de Solutré; s'ils n'ont pas eux mêmes les compétences nécessaires, ils sont sûrement en accointance avec des paléontologues capables de se prononcer sur une origine locale (ou non) des os. Quant à la Romanéchite, elle peut se cacher parmi les cailloux noirâtres informes qu'on voit çà et là sur vos photos, et qui ne portent pas de fossiles; elle peut être associée à de la Fluorine violacée, massive ou grossièrement cristallisée. Le dépôt de Romanèche a également fourni de l'Arséniosidérite (brun, d'aspect plus ou moins fibreux), plus rarement de la Manganite (noire, informe ou cristallisée) et de l'Hématite. Le gisement de Romanèche-Thorins est la localité-type pour la Romanéchite et pour l'Arséniosidérite, et à ce titre des spécimens pourraient intéresser certains collectionneurs régionalistes, ou collectionneurs de localités-types (cela existe); sans atteindre une valeur marchande élevée, compte tenu de leur aspect généralement jugé inesthétique. Il faut déjà regarder ce qui est écrit sur les étiquettes; sinon montrer les pierres aux membres d'une association minéralogique locale.
  23. Bonjour Certains os qui semblent appartenir à des mammifères contemporains pourraient provenir des gisements archéologiques (Solutréen) qui se trouvent en contrebas de la Roche, où les vignerons avaient ouvert des carrières pour exploiter le conglomérat phosphaté comme engrais pour leurs terres. Il y avait beaucoup d'ossements de cheval. Il faudrait voir s'il y a des traces de boucherie (sur les os). Il y avait aussi de l'outillage en silex. Cela peut intéresser des universitaires, et d'autres gens car je présume que de nos jours tout est protégé. Voir aussi s'il n'y a pas quelque part des rognons de Romanéchite qui traînent dans les cartons; Romanèche-Thorins n'est pas très loin et les morceaux de Romanéchite de la localité-type sont relativement rares aujourd'hui. Enfin les empreintes de végétaux pourraient provenir du bassin d'Autun.
  24. Plutôt des photos sous différents angles. La "grande" face en haut à gauche sur la deuxième photo a l'aire gondolée: illusion d'optique ou réalité?
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