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identification minéraux
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
Vues de près les lamelles ont des contours très irréguliers, et je ne vois toujours aucune forme caractéristique des cristaux d'Erythrite. Donc Muscovite manganésifère. -
identification minéraux
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
Plutôt Muscovite, variété Alurgite, provenant probablement du Brésil (Ouro Preto). Mais ce serait bien d'avoir des photos rapprochées. Parce que mise à part la densité, mon seul autre argument pour le moment est de ne pas avoir repéré l'angle aigu caractéristique des cristaux lamellaires d'Erythrite, et c'est un peu mince. -
identification minéraux
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
La densité est dans la fourchette de la Muscovite, mais n’exclut pas complètement l’Erythrite, compte tenu de l’inévitable incertitude sur la mesure. Aucun trait : le matériau s’émiette sans laisser de matière attachée à la porcelaine, tout part en soufflant dessus? Si c’est le cas cela montre que le matériau produit plutôt des esquilles que de la poudre fine. Cela va plutôt dans le sens de la Muscovite, mais sans être vraiment discriminant : c’est un comportement fréquent chez les matériaux à structure lamellaire. -
identification minéraux
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
Sinon il y a encore l'Alurgite d'Ouro Preto. C'est une Muscovite manganésifère. Dureté 2,5. Densité # 2,75-2,9. Les lamelles sont flexibles également. Le problème est que l'Erythrite et la Muscovite ont toutes deux une dureté faible et très anisotrope. Difficile donc de discriminer entre les deux à l'aide de la dureté. Restent la densité et la trace: - Erythrite: rouge pêche à rose clair (plus clair que la couleur des cristaux) - Piémontite: rougeâtre - Alurgite: blanc rosé -
identification minéraux
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
Voir si cela raye la Calcite. Les cristaux semblent, au moins par endroits, plus lamellaires que fibreux. C'est peut-être bien de l'Erythrite, même si l'on ne distingue pas l'éclat nacré et les clivages en losange. Les fines lamelles d'Erythrite sont flexibles. -
identification minéraux
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
Le deuxième spécimen pourrait évoquer également une Piémontite du Maroc (Tachgagalt). Voir si cela raye le verre ou le Quartz : l'Erythrite est très tendre (Mohs # 1,5-2,5); alors que la Piémontite a une dureté de silicate "standard" (6-6,5). Une mesure de densité pourrait être utile, bien que le spécimen ne soit pas tout à fait monominéral: on distingue deux petites inclusions d'un minéral plus sombre et d'aspect écailleux (Alurgite? Hématite?). Densité voisine de 3 pour l'Erythrite, et de 3,5 pour la Piémontite. -
Grenat : info, discussion et photos de grenats
BUT a répondu à un sujet de agcambrai dans Forum Minéraux et Minéralogie
Et ce changement semble brutal (sous réserve de votre confirmation): pas de zone de transition progressive entre le sombre-opaque et le rouge-translucide. Un peu comme un doublet de joaillerie, où l'on colle une couronne "gemme" sur une culasse plus opaque ou plus réfringente. Le comble du procédé étant le "montage catalan" des grenats, où l'on place - de façon tout à fait officielle et déclarée, donc sans fraude - des pierres taillées à base plate sur un "paillon" métallique réfléchissant. -
Grenat : info, discussion et photos de grenats
BUT a répondu à un sujet de agcambrai dans Forum Minéraux et Minéralogie
Bonjour Alex Il arrive très souvent que sur un spécimen minéralogique - de grenats ou d'autres minéraux - les petits cristaux soient plus clairs et plus translucides que les gros cristaux (lesquels sont plus foncés et plus opaques). Mais dans le cas présent cela ne semble pas être une question de taille des cristaux. La position des cristaux rouges serait-t-elle compatible avec l'hypothèse d'une seconde génération de cristaux plus tardifs? -
baryte comme "brûlée" ?
BUT a répondu à un sujet de Guillaume Hermann dans Forum Minéraux et Minéralogie
En effet. L’exceptionnel, ce seraient plutôt les pompons d’un blanc immaculé, à remplir d’aise la Mère Denis. -
Deux minéraux inconnus
BUT a répondu à un sujet de christian-antoine dans Demandes d' identification de minéraux
Superbes photos. Toujours à propos du premier spécimen publié par christian-antoine, voir l’intervention de christo du 22 avril 2019 dans le sujet "Minéraux pyrénéens", et les réponses consécutives, notamment l’article de Persée sur les calcaires métamorphiques à Quartz, Dipyre et Albite connus près de Biarritz, au contact des ophites. -
Deux minéraux inconnus
BUT a répondu à un sujet de christian-antoine dans Demandes d' identification de minéraux
Bonjour On distingue deux belles sections hexagonales sur la première photo, côté droit, l'une en saillie et l'autre un peu en retrait à sa droite. Mais leur couleur est un peu plus sombre que celle des autres baguettes beige clair. -
identification minéraux
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
Bonjour Pour la deuxième pierre, il faudrait voir si cela raye le verre (test à faire sur les concrétions mamelonnées et sur les éléments bréchiques). Cela pourrait en effet ressembler à l'espèce de brèche siliceuse commercialisée sous l'appellation de "Youngite", et provenant de Guernesey / Wyoming. Voyez si cela réagit à la lumière ultraviolette. Normalement la "Youngite" réagit au rayonnement UV, souvent assez vivement (c'est attribué à la présence d'ions uranyle). -
Grenat : info, discussion et photos de grenats
BUT a répondu à un sujet de agcambrai dans Forum Minéraux et Minéralogie
Pour faire remonter le sujet, voici un spécimen d'Almandin et Staurotide, provenant du secteur des mines de mica du bassin de la rivière Mama en Bouriatie. Tout est un peu cassé, mais quand même reconnaissable. -
Polymorphes vrais et "Kir-polymorphes"
BUT a répondu à un sujet de BUT dans Forum Minéraux et Minéralogie
Attention un jeu de mots peut en cacher un autre : OK pour la résonance entre "canonique" (conforme à la règle) et le "canon" qu'on se jette en travers du gosier bien sûr. Mais il y en a un autre, réservé à ceux qui ont été gavés au latin et au grec il y a plus de cinquante ans. C'est une des interrogations qui m'ont poussé à lancer ce sujet: l'idée que l'étude des conditions de formations de ces paires bizarres pouvait incidemment éclairer certains aspects de la formation des polymorphes. -
Polymorphes vrais et "Kir-polymorphes"
BUT a répondu à un sujet de BUT dans Forum Minéraux et Minéralogie
Merci pour cette intervention très riche. Et désolé pour cette appellation de "Kir-polymorphe" si peu canonique, et en même temps tellement canonique... En me plaçant sous le patronage rabelaisien d'un illustre chanoine bourguignon, je pensais donner suffisamment à comprendre que le concept n'était pas destiné à révolutionner la science minéralogique. Pour donner suite, je modifie la définition des objets minéralogiques auxquels j'ai décidé de consacrer ce sujet : "Certaines paires d'espèces minérales proches par leur composition chimique, et non isotropes l'une de l'autre". De cette façon c'est à peu près verrouillé (encore que...). En effet, pas besoin de limite; ce sont plutôt les propriétés des deux espèces et leurs relations qui poussent à identifier une proximité. Un peu comme pour la calvitie: on ne sait pas exactement quand on devient chauve, mais à un moment donné ceux qui nous regardent n'ont aucun doute. Concernant le statut de la Mélanophlogite, j’ignore si l'IMA a eu des doutes, mais toujours est-il qu'elle classe actuellement l'espèce dans le groupe de la Silice, aux côtés d’une dizaine d’espèces toutes polymorphes du Quartz. Certains auteurs considèrent cependant la Mélanophlogite comme un polymorphe de la Silice. C'est bien sûr un non-sens puisque par définition les polymorphes ont la même composition chimique; mais ce n'est pas nécessairement une insulte à l'intelligence, si l'on fait abstraction des "hôtes" organiques pour ne considérer que la "cage" siliceuse. J'ai vu également au moins un auteur parler de "zéolite" à propos de cette espèce. Depuis la découverte - relativement récente - de deux autres clathrasils naturels, la question de la création d'un groupe des clathrasils est ouverte. Tout à fait : la présence surabondante, dans le milieu, de l'élément chimique qui différencie les deux espèces n'est pas décisive. C'est justement un des points qui m'intéressent. Le cas le plus intéressant est celui des mollusques qui synthétisent en même temps et au même endroit l'Aragonite et la Calcite, pour des parties différentes de leur coquille (parties bien définies et toujours les mêmes). C'est leur programmation génétique qui les y contraint, et non l'humeur ou la nécessité du moment. -
En effet, il n’est pas répertorié dans le Goldschmidt ! Il y a les no 428 et 577 qui ressemblent, mais avec les faces du cube au lieu de celles du dodécaèdre rhomboïdal.
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Grand’merci @baboune @3frangin et @Stef4412.
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Sur la page ”Pyrite” du Mindat sont présentées une dizaine de formes cristallines, d’après Goldschmidt (1913-1926): - no 1 : cube - no 2 : octaèdre - no 3 : dodécaèdre pentagonal ... - no 565 pour la dernière illustration. Cela donne une idée de la multiplicité des formes. Cela fait un moment que je cherche cet ouvrage de Goldschmidt, parce qu’il a également compilé les formes d’autres espèces minérales. Sans succès jusqu'à présent.
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Pour les aficionados, voir l’article de H. Ungemach : "Notes cristallographiques sur la pyrite de différents gisements français". Bulletin de Minéralogie. 1916. Accessible via Persée.
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En effet, moi non plus je ne l’ai jamais vue. Mais cela ne reflète peut-être que notre ignorance : la Pyrite est un minéral ubiquiste qui a fourni des "moulons" de formes cristallines compliquées. Il faudrait trouver une espèce d’Atlas des formes de la Pyrite, le genre de compilation où nos amis d’outre Rhin excellent.
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Passionnant ! On peut envisager des tas de scenarii, par exemple: - les cristaux se développent dans le marbre, avec un habitus "normal" tout ce qu'il y a de plus symétrique; - une fissure s'ouvre, d'abord en cisaillement, et de ce fait "scalpe" les cristaux de façon plus ou moins irrégulière, pas au milieu en général, les "moitiés" de cristaux étant décalées; - la cristallisation reprend dans la fissure ouverte, sur les cassures, avec un autre habitus; - le quartz vient tout sceller. Mieux qu'un polar !
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On voit en effet deux moitiés de cristaux accolées, qui plus est selon une surface qui n'est pas diamétrale. A moins que la moitié avec les faces pentagonales, dont le volume est englobant par rapport à celui de la moitié de type "trapézoèdre modifié", ne représente une deuxième phase de cristallisation, en surcroissance, laquelle n'aurait affecté qu'une moitié du cristal. J'ignore la façon dont ces cristaux de Pyrite se sont formés dans la dolomie. Donc ce qui va suivre n'est que pure spéculation, voire rêverie bachelardienne. Admettons que les cristaux se soient formés par croissance progressive à partir d'un germe, au sein de la dolomie saccharoïde, avec la nécessité de "jouer des coudes" pour refouler l'encaissant. Au demeurant ce genre de matériau à structure saccharoïde présente une certaine plasticité, et se prête assez bien à ce genre de croissance, de par sa structure finement grenue qui autorise un processus continu de dislocation locale de l'arrangement des grains et de cicatrisation par recristallisation, le fluide interstitiel étant saturé par l'élément constitutif de la roche (sel, gypse, dolomie, marbre). Dans ces conditions, on peut imaginer qu'un premier cristal de Pyrite se forme selon l'habitus "trapézoèdre" modifié, plus proche de la sphère, parce que les conditions thermodynamiques du moment privilégient un habitus nécessitant moins de travail (les Joules) pour la croissance du cristal : par exemple existence d'une contrainte moyenne élevée dans le massif, qui contrarie les efforts du cristal pour refouler la dolomie ambiante. Ensuite, la contrainte moyenne dans le massif chute, et la croissance cristalline continue sous un autre habitus, plus éloigné de la sphère. Mais pourquoi ce deuxième stade de croissance n'affecte-t-il que la moitié du cristal, et ceci pour presque tous les cristaux de l'endroit ? C'est la grosse question. Peut-être Jean Baptiste Delort serait-t-il en mesure de nous dire si tous les cristaux sont orientés de la même façon sur site, par exemple avec un habitus en bas et l'autre en haut, ou bien un à l'Est et l'autre à l'Ouest ? Ou bien au contraire les cristaux sont-ils orientés in situ de façon aléatoire ?
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Trimouns c’est le VRAI trésor des Cathares ! Ces cristaux de Pyrite phénoménaux en apportent encore une preuve...
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Et ce qui est totalement perturbant, c'est qu'il n'y a plus de centre de symétrie.
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Très intéressant en effet. Et au-delà très questionnant du point de vue cristallographique, puisque la Pyrite cristallise dans la classe 2/m -3 (parahémiédrie cubique centrée). C'est-à-dire qu'il y a normalement un centre de symétrie, quatre axes de symétrie ternaire, trois plans de symétrie et trois axes binaires. En termes plus simples, c'est la symétrie du système rhomboédrique, mais avec un angle droit comme paramètre angulaire (le cube est en effet un cas extrême de rhomboèdre). Dans la moitié supérieure, le tétragono-trioctaèdre ou "trapézoèdre" (211) semble être modifié par le rhombododécaèdre (110) et les faces résiduelles évanescentes du pentagonododécaèdre (210). Voir croquis ci-dessous (et une fois de plus merci smorf.nl).