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Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
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  1. Les Chalanches : mine légendaire - avec La Gardette - pour quiconque a passé son enfance dans le Dauphiné ou ses environs immédiats. Légende rurale : Une bergère trouve dans l’Alpage un bloc de pierre très lourd. On montre ledit bloc à l’"incorat" (le curé en dialecte local). Le curé l’identifie comme de l’argent. Les paysans locaux commencent l’exploitation tous seuls, pour leur propre compte, en toute discrétion. A l’époque c’est illégal, pire : subversif. Comme aujourd’hui d’ailleurs. Le curé (probablement une espèce de Don Camillo) garde le secret. Omertà générale dans toute la vallée. Un grave accident dans la mine fait éclater l’affaire au grand jour. Les Royaux reprennent le contrôle. Sinon : 10 tonnes d’argent (# 1 mètre cube) en trente ans, je ne me rends pas bien compte, mais cela ne paraît pas colossal. Aujourd'hui cela ferait dix millions d’euros. Mais l’argent métal avait peut-être plus de valeur à l’époque. En tout cas c’est mieux que la Gardette qui n’a jamais été rentable, la majeure partie de l’or étant volée à la source.
  2. Bonjour Ces petits cristaux jaune vert piqués sur les cristaux d'andradite noirâtre ou brune sont présents sur la majorité des spécimens de cette trouvaille. Selon les vendeurs l'identification n'est pas la même; et chez le même vendeur il est arrivé qu'elle changeât au cours du temps ou selon les spécimens. J'ai vu : Andradite, Epidote, Titanite, et même Olivine ! Pour le spécimen que j'ai présenté ci-dessus, j'ai tranché en faveur du grenat (série Andradite-Grossulaire). La forme visible sur ma deuxième photographie est tout à fait compatible avec un rhombododécaèdre, modifié sur arêtes par le "trapézoèdre". Parmi les spécimens qu'on peut voir dans les archives photographiques d'e-Rocks, il y a même un spécimen avec Andradite jaune vert et Epidote : le cristal d'Andradite est isométrique, et l'Epidote se présente comme un faisceau de courtes baguettes, plutôt vert jaune que jaune vert.
  3. C’est en tout cas spécifié dans la description de deux des spécimens du lot ("Felspar has a strong deep red fluorescence in UV SW"). Je ne peux pas le vérifier pour mon spécimen, ne disposant que d'une lampe à UV longs (réaction modérée en mauve pâle, seulement dans la partie interne du feldspath, qui est magnétique et de couleur grise, au lieu de beige). Il semble que sur l’occurrence de Mélanite d’Imilchil les grenats et la Magnétite soient titanifères.
  4. Le feldspath est en général dénommé "Orthose" dans les descriptions, mais je ne sais pas si c'est fondé sur des analyses. Apparemment le "lichen" n'a pas corrodé le feldspath. Ce qui est frappant, c'est que sur certains spécimens, quand l'auréole d'Andradite brune arrive en limite d'une face du cristal de feldspath, elle déborde l'arête et "dégouline" sur la face adjacente, toujours en quasi-2D, comme ferait un lichen ou un liquide visqueux. Ce n'est pas très visible sur les photos, mais sur le spécimen que je présente, une des taches de grenat avale une petite marche d'escalier entre cristaux de feldspath. On peut trouver une bonne douzaine de spécimens présentant cet habitus sur les archives du site "e-rocks mineral auctions", en recherchant dans un premier temps "Andradite" sur le moteur de recherche, puis en sélectionnant "Archive" en lieu et place de "Available", puis en sélectionnant la localité "Morocco", puis en cochant "sort by : newest" pour avoir un classement chronologique. Ce lot de spécimens est apparu début 2021 et s'est épuisé début 2022.
  5. Grenat "rampant" sur feldspath, provenant manifestement du même secteur que le spécimen publié ci-dessus par Grenadof. Le coeur de Mélanite, opaque, est entouré d'un "lichen" d'Andradite brune translucide, avec de minuscules cristaux limpides jaune verdâtre pâle piqués çà et là (probablement un terme moins riche en fer de la série Andradite-Grossulaire, cristallisé en dernier). Le feldspath contient de la Magnétite en inclusions : les parties gris-noirâtres visibles sur la tranche retiennent l'aimant.
  6. En effet. Cela donne envie de venir.
  7. Les pistes de vers - peu discutables en effet - indiquent que la photo montre un plan de stratification. Donc ma précédente hypothèse d’une dissolution différentielle liée à un litage est à écarter (il faudrait pour cela que la photo montre une cassure plus ou moins perpendiculaire à la stratification). Cela paraît un peu trop rectiligne pour des rides de vagues, mais l’hypothèse reste plausible.
  8. Bonjour Je suis allé dans le secteur, la dernière fois il y a une vingtaine d’années, en promenade "géologique" avec les enfants, pour voir (et aussi sentir!) la source sulfureuse et les calcaires bitumineux, entre autres. L’intitulé du lieu-dit sur la fiche BRGM Infoterre est erroné : c’est "Les Patatonis" et non "Patonis" (cf. Geoportail). Toponymie prédestinée ou prémonitoire, puisqu’il a été découvert dessous une énorme patate d’évaporites : jusqu’à 600m de sel, avec un chapeau d’anhydrite au sommet et du gypse en surface. Le stockage d’hydrocarbures dit "de Manosque" est implanté dans cette masse de sel. Il y a un lieu-dit "La Gipière" sur un petit col un peu au Sud du point côté 629NGF, qui correspond à une ancienne exploitation domestique pour faire du plâtre. C’est sur une des pistes descendant en zigzag dans les roubines à l’Est du village, en contre haut des installations de surface du stockage, qu’affleurent des calcaires noirs à patine blanche, très bitumineux, qui eux aussi pourraient avoir suscité l’intérêt du BRGM à un moment donné.
  9. Bonjour Il existe d’importants affleurements de Houiller dans le massif des Cerces, avec localement - en effet - des empreintes de Calamites. Mais elles sont sur des schistes argileux et psammites, et non sur des calcaires. Voir : Bernard Tissot "Étude géologique des massifs du Grand Galibier et des Cerces (zone briançonnaise, Savoie, Hautes-Alpes)" D’après la carte du houiller présentée en page 6 de cette étude, toute la zone au Nord-Est immédiat du Grand Lac et de l’arête de La Bruyère est constituée d’affleurements de houiller (principalement Westphalien, accessoirement Namurien). Sinon il m’est arrivé de voir ce genre de cannelures sur des dolomies et calcaires dolomitiques ladiniens dans le Queyras (Ceillac) et la Haute Ubaye (secteurs Chambeyron et La Mortice). Faute d’autre explication (une fois écartées les stries glaciaires et les rides de vagues) j’y voyais des figures de dissolution, révélant un litage interne de la roche avec des niveaux alternativement plus ou moins solubles. Mais les "crêtes" entre les sillons avaient une forme plus aiguë que sur votre photo (presque tranchante par endroits); probablement parce que, une fois la dépression amorcée, l’écoulement de l’eau s’est trouvé canalisé par les sillons.
  10. Bonjour Le terme "amiante" est générique et désigne diverses espèces minérales se présentant sous forme de fibres très fines. Par exemple le Chrysotile (une des formes de la Serpentine), ou diverses amphiboles, par exemple des minéraux de la série Trémolite-Actinolite. Si les ponctuations noires visibles sur la photo 4 sont bien des inclusions minérales et non des lichens, sont-elles magnétiques ?
  11. Bonjour Réponse aux deux questions : non. Il est dans ce cas légitime d’extrapoler pour l’intérieur ce qui est visible à l’extérieur. Les cristaux dissimulés à l’intérieur ne présentent pas plus d’intérêt que ceux visibles sur le pourtour, que ce soit pour le joaillier ou le minéralogiste. En revanche, la rareté et la singularité de la roche sont susceptibles d’augmenter très significativement la valeur marchande de l’objet archéologique. Et peut-être aussi son intérêt scientifique (à moins que beaucoup d’autres artefacts similaires n’aient été déjà trouvés et étudiés).
  12. Pendant qu’il est encore temps : Bravo ! et merci de faire perdurer l’activité de Cristallier, traditionnelle dans les massifs de l’Oisans et du Mont-Blanc. Les codes d’honneur des cristalliers, instaurés par les mairies de Chamonix et du Bourg d’Oisans pour encadrer l’activité, sont très bien conçus. Et les libertés se perdent quand on ne les utilise pas. A noter que le canton du Valais a inscrit la collecte des cristaux dans la liste des traditions vivantes de nos montagnes. Cette galerie, qui fait partie du patrimoine minier de Maronne et de l’Oisans, est désormais restaurée et sécurisée pour deux générations au moins.
  13. Merci pour ce reportage très intéressant. Très beau boisage ! Cela fait quelque chose de voir un boisage flambant neuf dans une ancienne mine historique, en France.
  14. En effet. Fluorite possible en effet. Mais la macle selon (111) présente - selon le point de vue - une symétrie ternaire (alternance de six côtes et de six encoches), ou quaternaire (quatre côtes et quatre encoches / premier croquis ci-dessus, vu "par en haut"). Sur les photos de Katangai on voit plutôt une "croix" avec quatre côtes et quatre encoches. C’est à lui de nous dire s’il existe un point de vue avec une symétrie ternaire.
  15. Cela ne ressemble pourtant pas à du Gypse. Je me serais bien rabattu sur Fluorite ou Calcite, mais le test HCl élimine la Calcite, et la densité est faible pour de la Fluorite. Pourtant, il y a trois ans, katangai trouvait que la pierre était plus dense que la moyenne, en la soupesant. Macle rare de Dolomie ? A Pombas / Serra das Éguas / Brumado / Bahia, il s'est trouvé des cristaux de Dolomie légèrement jaunâtres, translucides, avec cet aspect un peu fondu, et différents types de macles (mais celle du spécimen ci-dessus, jamais vue).
  16. Peut-être Muscovite, éventuellement quelque peu illitisée ? Montmorillonite ?
  17. Pour la petite pierre translucide qui évoque un outil de forage ("drill bit"), je pense - comme il y a trois ans - qu’il pourrait s’agir d’une macle de feldspath (Adulaire? Sanidine? Hyalophane?). Ci-dessous trois vues (extraites de smorf.nl que je remercie, une fois encore), d’une macle de feldspath qui pourrait correspondre. Il s’agit d’une macle de Baveno multiple : - La première vue, avec quatre rentrants en croix, correspondrait aux photos 3 et 4 de katangai. - La deuxième vue montre le côté opposé du cristal, et correspondrait à la photo 2 de katangai : on voit huit faces, groupées en quatre paires de faces presque coplanaires deux à deux; ce qui peut donner l’illusion qu’il y a seulement quatre faces. - La troisième vue sert justement à montrer que les faces sont presque coplanaires deux à deux. Justement, sur la photo 2 de Katangai, on a bien l’impression qu’au moins trois des quatre faces sont en fait déprimées au centre, avec une arête au milieu, difficile à distinguer à cause de l’ouverture du dièdre proche de 180°. Bien sûr le cristal de Katangai n’est pas aussi régulier que le cristal idéal présenté ci-dessous. Et en plus il y a toute une ornementation sur les faces (redans, stries, creux), qui tend à brouiller la vue d’ensemble. Screen_Recording_20250628-230515_Chrome.mp4 Screen_Recording_20250628-223054_Chrome.mp4 Screen_Recording_20250628-223225_Chrome.mp4
  18. Merci pour ces éléments d’explication qui me font entrevoir la complexité de l’entreprise.
  19. Oui très beau. Est-ce juste une impression personnelle ou bien ? Il me semble qu’avec ces nouvelles techniques on renoue avec l’esthétique des planches naturalistes dessinées et coloriées du 20ème siècle. Ce sont en particulier l’Anatase bleue, le faisceau de Rutile et la première photo de Spessartite qui m’incitent à cette remarque. La première photo de Spessartite, avec son arrière-plan fondu et l’avant-plan dépouillé qui donnent une extraordinaire présence aux cristaux, le rendu extrêmement précis des stries, et une certaine oblitération du relief, me fait vraiment penser à un dessin naturaliste.
  20. Tout à fait ! Mais c’est heureusement très peu probable qu’il s’agisse de Mélantérite : silex84 aurait nécessairement remarqué l’odeur de cosses de batterie, surtout pendant le ponçage. J’ai vu de la Mélantérite se former dans les fissures de retrait de carottes d’argile que nous avions laissées se dessécher. C’était de l’argile cénomanienne noire, organique et riche en Pyrite finement divisée. La Mélantérite s’est développée très rapidement, en fibres perpendiculaires aux fissures de retrait, et qui s’allongeaient (par les deux bouts) au fur et à mesure de l’ouverture des fissures. L’ensemble des fibres parallèles formaient dans chaque fissure une espèce de filonnet. C’était très joli mais éphémère. Bon, je n’ai misé qu’un rouble... En fait, en creusant un peu, on se rend compte qu’il existe des dizaines d’espèces minérales qui peuvent prendre ces tons vert bleu; beaucoup d’entre elles avec des duretés assez faibles.
  21. Puisque nous en sommes réduits aux conjectures - provisoirement j’espère - je prends date et mise un kopeck (allez, un rouble!) sur un nouveau candidat : nodule de Limonite avec cœur de Mélantérite cuprifère ("Pisanite" des anciens). Dureté 2. Soluble dans l’eau. Goût et odeur caractéristiques, mais mieux vaut ne pas le lècher à cause de l’acide sulfurique. Cela collerait avec une genèse à partir d’un nodule de Pyrite creux, sous réserve que l’encaissant des nodules soit un aquiclude. Voir sur Mindat les spécimens de la mine du Mont Parys / Amlwch / Isle of Anglesey / Wales.
  22. Concernant la datation ou plus précisément la chronologie des minéralisations, mes questionnements dans ce sujet sont plus terre à terre. A savoir le spécimen présenté résulte : - d’un nodule de Limonite plein dont le centre se serait transformé en minéral bleu ? - d’un nodule de Limonite initialement creux, autour d’un centre de matières organiques disparues, qui se serait ensuite rempli de minéral bleu, par percolation dans la masse ou via des fissures ? - d’un nodule de minéral bleu, enrobé ultérieurement d’une enveloppe de Limonite ? - d’un nodule de minéral bleu dont la périphérie se serait transformée en Limonite ? - d’un nodule de Pyrite plein dont le centre se serait transformé en minéral bleu et la périphérie en Limonite ? - d’un nodule de Pyrite initialement formé autour d’un fossile ou d’un autre minéral, lequel aurait été dissout à un moment, le vide central se remplissant alors de minéral bleu, avant ou pendant l’altération de la Pyrite en Limonite ? - autre ? Dans plusieurs des scenarii ci-dessus il est possible de remplacer "Limonite" par "Pyrite, ultérieurement altérée en Limonite”. Par ailleurs, à partir d’une Pyrite arsénifere, l’altération en Limonite a pu libérer de l’arsenic pour un arséniate de fer en partie centrale. Etc.
  23. A vos deux questions je réponds "Je ne sais pas". Et comme nous ignorons dans quelle formation se trouvent les nodules limonitiques en question, je ne suis pas motivé par ces questions, du moins dans l’instant. Vous pouvez créer un sujet; il y a sur le forum des spécialistes de ces questions. En ce qui concerne "ces histoires de volcanisme permien", si vous entendez par là les relations entre Permien et cuivre (et autres métaux), il y a des données à ce sujet, concernant en particulier la Russie, la Chine, l’Allemagne. Pour la France voyez sur Infoterre l’article du BRGM : "Pour une synthèse du Permien en France". Janvier 1970. Désolé c’est vieux..., comme moi.
  24. Certes et cela ne m’avait pas échappé; mais cette info n’élimine que la Calcédoine, et encore. Pour être sélectif et éliminer soit les minéraux les plus durs (Calcédoine, Opale, Chalcosidérite-Turquoise), soit les plus tendres (Vivianite, Chrysocolle), il faudrait tester avec un minéral ou matériau de dureté intermédiaire : 4 par exemple. Je comprends tout à fait (oh combien) que vous ne souhaitiez pas abîmer ce spécimen qui est probablement très peu commun (*). Mais dès lors qu’une des moitiés du nodule est déjà polie, cela facilite le test de dureté, dont les traces pourront aisement être effacées par un léger polissage ultérieur. Par ailleurs la couleur du trait pourrait aider. Parce que j’ai eu le tort de me fier à vos indications sur la dureté (plus précisément à ce que j’en ai compris), Steph4412 s’autorise à caricaturer ma position de façon malveillante et injustifiée, au prétexte que j’aurais orienté le débat en "suggérant fortement" l’Opale, "occultant toute autre possibilité". Alors que je n’ai pas cessé de chercher des alternatives à l’Opale, en dépit des limites imposées par une dureté peut-être surestimée. Donc oui je suis quelque peu malengroin, et je l’assume. Vous avez commencé votre sujet en écrivant "j’ai besoin de votre aide", mais vous ne nous fournissez quasiment aucune donnée, en dehors de mauvaises photos. Et à propos de photos, ce serait bien d’avoir une vue rapprochée de la moitié non polie, pour savoir s’il y a des cristaux, si la cassure est conchoïdale ou non, etc. Ça aussi a été dit plus haut, par PK67bis, dès le départ. (*) Sur quelques décennies j’ai eu l’occasion d’écumer pas mal de banques de données photographiques, de livres et de revues, de musées et d’expositions. J’ai pu voir des nodules limonitiques de diverses sortes, avec ou sans "surprise Kinder" à l’intérieur, mais rien de ce genre. Ce n’est qu’un témoignage individuel, mais l’expérience collective des Geoforumeurs est bien supérieure à la mienne, de l’ordre de dix mille fois plus. Donc appel à qui pourrait (et voudrait) exhiber un nodule similaire.
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