Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Michel de Champigny

Membre
  • Compteur de contenus

    2896
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Michel de Champigny

  1. Bonjour, Ne nous décourageons pas: puisque ça à l'air de plaire, j'en remets quelques unes. Pour changer des minéraux de Trimouns (j'ai quelques autres belles photos d'aeschynite et de dolomite avec talc, mais on verra plus tard), voici du soufre provenant des fumerolles du cratère sud de la Soufrière à la Guadeloupe. C'est amusant: il y a des cratères dans les cristaux!
  2. Bonsoir, Ayant la chance de pouvoir assez facilement utiliser un MEB de table, je crée ce sujet pour partager quelques photos et, je l'espère, pouvoir admirer celles de ceux qui ont aussi l'avantage de pouvoir accéder à ce merveilleux outil. Je commence avec des photos d'aeschinite sur dolomite avec talc et oxyde de fer provenant d'anciennes pyrites. Les analyses élémentaires ont montré qu'il s'agit bien d'aeschinite: présence de titane et d'yttrium. Même si les oxydes de fer ont conservé des formes cristallines de la pyrite d'origine, il n'y a plus la moindre trace de soufre. Les oxydes de fer sont également sur la dolomite (l'échantillon présente d'ailleurs une couleur jaunâtre caractéristique). Au MEB, ils forment de petits grains qui à très fort grossissement montrent de fines aiguilles (qu'est-ce ?) L'échantillon provient de Trimouns. Si cela vous plaît, d'autres suivront dans les jours à venir. Amicalement
  3. Bonjour, Pour ce qui est des autobloquants à confectionner avec de la cordelette, plus facile à desserrer après avoir été mis en tension est le Machard simple ou mieux le Machard tressé. Autrement le Shunt de Petzl est bien mais déconseillé en fil d'araignée. Il y a aussi les poignées Jumar
  4. Bonjour, Vous pouvez aussi utiliser l'acide sulfamique. Très utilisé pour détartrer les cafetières. Peu onéreux, pas toxique. CaCO3 + 2 CH2COOH donne Ca(CH2COO)2 (acétate de calcium) + CO2+ H2O. En milieu acide, l'ion hydrogénocarbonate HCO3- est entièrement dissocié en CO2+H2O
  5. Ca ressemble fort à une grassette, autre plante carnivore des tourbières et roches acides. Pour les droséras, il y en a plein dans l'Ariège, au dessus d'Aulus, à proximité des mines de Lacorre. On en trouve également beaucoup à proximité de l'étang de Lherz dans la zone granitique (vers le Col Dret).
  6. Amusante cette vidéo, je ne la connaissais pas. En tout cas c'est tout à fait ça et c'est assez spectaculaire !
  7. Bonjour, Dans les drogueries, grands magasins de bricolage, hyper marchés etc..., l'acide chlorhydrique a en général une concentration de l'ordre d'une vingtaine de pourcent, soit une concentration d'environ 6 à 7 moles par litre ou encore 260 grammes d'HCl par litre. La qualité du produit est assez variable suivant les fournisseurs. Parfois il est, comme il devrait être, parfaitement limpide et incolore mais souvent il est jaunâtre (présence de fer) et peut présenter une odeur d'œuf pourri (présence de sulfures). L'acide à 37%, 12 N, est l'acide dit fumant. On ne le trouve que chez les marchands de produits chimiques. C'est la plus forte concentration qu'on puisse se procurer. Lors des dilutions, mettre toujours l'acide dans l'eau en versant doucement et pas l'inverse. Cette pratique, qui est toujours recommandée expressément, est surtout impérative pour l'acide sulfurique où sinon on s'exposerait à de très graves conséquences : entrée en ébullition brutale avec projection d'acide. Je rappelle que l'acide sulfurique est aussi appelé vitriol et ça fait vraiment des trous dans tout ce que ça touche. Pour l'acide chlorhydrique, si on se trompe, ce n'est pas très grave car l'échauffement est beaucoup moins important, mais autant être discipliné et prendre l'habitude de toujours mettre l'acide dans l'eau et pas l'inverse. Pour ceux qui aurait de l'acide sulfurique concentré, je leur conseille de faire la petite expérience suivante; mettez dans une coupelle en porcelaine un morceau de sucre et versez dessus un peu d'acide sulfurique concentré, observez le comportement du morceau de sucre (2 à 3 minutes, c'est sans danger): ça vous donnera une idée de ce que fait l'acide sulfurique sur la peau si on ne rince pas abondamment immédiatement après contact. Cdlt
  8. Bonjour, Tout à fait d'accord avec Parfaitelumière. En ce qui me concerne je n'ai pas l'intention d'insulter qui que ce soit, bien au contraire. J'observe juste ce que l'on voit actuellement, le commente de façon peut être un peu sarcastique qui peut déplaire (et je m'en excuse si certains se sentent agressés) et essaye de lancer un débat. A la vue des réactions, ce dernier point semble atteint et c'est très bien: c'est comme cela que les choses peuvent peut être un peu évoluer. Cordialement
  9. Bonsoir, Je trouve particulièrement étonnant qu'à qualité égale le prix d'un minéral puisse dépendre autant de sa provenance. Les minéraux français sont à ce point de vue très démonstratifs, du moins en France. Je prendrai l'exemple des azurites de Chessy. Sans parler bien sûr des pièces exceptionnelles de musée, je suis très étonné par les prix demandés par certains pour les petits échantillons de Chessy, et notamment ses petites boules plus ou moins bien cristallisée et brillantes. J'ai eu l'occasion d'acquérir il y a quelques années un azurite de Chine très belle, d'environ 15 cm pour quelques dizaines d'euros. Elle ressemble comme 2 gouttes d'eau aux azurites de Chessy. Je rêve parfois de lui faire faire le voyage du terril de Chessy à l'occasion d'une des journées porte ouverte, lui faire prendre un petit bain de l'argile rouge caractéristique du site, bien la salir, etc,... et Euréka, voilà une azurite de Chessy ! J'imagine la tête des creuseurs... En attendant, son prix se verrait instantanément multiplié par 10 au moins. C'est une escroquerie, mais c'est rigolo et ça montre bien à quel point on peut marcher sur la tête. Un autre truc qui m'amuse et me sidère, c'est ce que j'appelle les antiquaires de la minéralogie: prenez un caillou plus ou moins moche et dites qu'il a appartenu à un vieux savant, un collectionneur célèbre ou autre, affublez le d'une vieille étiquette écrite à la plume d'oie et si possible d'un socle en bois bien patiné et ciré et le tour est joué: les prix s'envolent vers des niveaux stratosphériques. Où se cache le snobisme ? Je ne critique pas ces "antiquaires", ils ont bien raison de profiter de la bêtise humaine. Je me rappelle que lors de la vente Berger - St Laurent, il y avait quelques minéraux sans grand intérêt (des quartz, des améthystes), en tout cas qui n'avaient rien d'exceptionnels. Mais du fait de leur ancien propriétaire, les prix ont atteint des sommets. Mieux vaut en rire... Cordialement
  10. Bonjour, Plusieurs fois par an, toujours un vendredi, il est possible d'avoir l'autorisation d'aller chercher des minéraux à Luzenac. Il faut faire la demande. Les jours où c'est possible, vous avez rendez-vous le matin vers 8h30- 9h00 à l'entrée de la carrière. On vous emmène alors en bus sur une zone plate, sans aucun danger, où on a une vue imprenable sur la carrière et où ont été déposés les contenus de quelques Dumper de stérile prélevé spécifiquement dans les zones minéralisées (dolomites métamorphisées au contact des filons de talc). On a alors toute la journée, jusque vers 16h30, pour chercher et ramasser ce qu'on veut librement. Le bus revient vous chercher avec vos trouvailles et vous ramène au départ.Tout est gratuit. Pour y avoir été plusieurs fois, je vous assure qu'on trouve des choses intéressantes. Un exemple dont devrait s'inspirer bon nombre de carrières en France, ça résoudrait bien des problèmes.
  11. Merci Eric pour cette réponse. J'ai regardé hier soir une série de documentaires passionnants sur ARTE, 2 sur le pillage des sites archéologiques en Asie et un sur la course effrénée du monde moderne contre le temps et les diverses solutions mises en oeuvre par plein de gens pour essayer de lutter contre. Ça se rapproche beaucoup de notre problématique et de votre conclusion sur les 2 catégories. Même si de plus en plus de gens tentent d'aller vers la deuxième catégorie, je ne pense pas qu'on soit à la veille de cet idéal. Ce qui me semble sûr c'est que depuis quelques années les prix des minéraux sont souvent devenus délirants et qu'il y a beaucoup de salons-bourses (appelons les comme on veux suivant qu'on soit sensible à un politiquement correct hypocrite ou qu'on est l'honnêteté d'appeler un chat un chat) où il y a de moins en moins de monde. Mais je ne suis pas certain que cela tire les prix par le bas. Il parait que maintenant les chinois se mettent à collectionner les cailloux. Si ça a les mêmes conséquences sur le prix des minéraux que cela en a eu il y a 15 ans sur le prix des vins, notamment de Bordeaux, quand l'Asie s'est mise à en boire de plus en plus, on a des soucis à se faire sur nos possibilités futures de faire évoluer nos collections vers le haut, à moins d'être fortuné. Je suis allé au Maroc fin mai pour un voyage minéralogique. Le temps passé à Midelt (environ 150 négociants en minéraux et fossiles !) m'a malheureusement conforté sur mes 2 catégories là-bas: il y a effectivement ceux qui "ont un pistolet chargé" et semblent s'en tirer plutôt bien, voire très bien et ceux qui creusent. Ceux la prennent les risques parfois mortels et sont loin de vivre dans l'opulence, mais oh combien sont-ils accueillants et sympathiques ! Cordialement
  12. Bonjour, La scheelite présente une fluorescence caractéristique bleu clair très lumineuse sous les UV courts (250 nm) et rien du tout sous les UV longs (340-365 nm). Si vous le pouvez, faites le test. Cordialement
  13. Déjà 2 réponses très intéressantes. Je suis tout à fait d'accord avec le fait que le prix d'un minéral c'est avant tout et dans la grande majorité des cas le prix qu'on est prêt à mettre pour en faire l'acquisition. Je pense que si on trace une courbe avec en abscisse la qualité d'un ou d'un ensemble d'échantillons (par exemple de 0 à 100) et en ordonnée une valeur représentant la dispersion des prix pour une qualité donnée, on va obtenir une magnifique courbe de Gauss centrée au milieu de l'axe des abscisses. Cela veut dire que se sont les échantillons de qualité moyenne qui ont les prix les plus différents: il faut donc bien choisir son vendeur. Aux extrémités de la courbe, tout le monde s'accordera pour dire qu'un échantillon ne vaut rien si sa qualité est nulle, donc prix faible égal chez tous les vendeurs (aux rares exceptions près bien sûr) et à l'opposé pour reconnaître qu'un échantillon est une pièce de musée. La deuxième réponse qui prend comme exemple le prix de l'or par rapport à celui d'une pépite est aussi très intéressante. En effet l'or a le mérite de faire l'objet d'une cotation officielle comme métal précieux, par conséquent la comparaison de prix est particulièrement aisée. Je pense sincèrement qu'une pépite de 20 grammes sans cristallisation particulière ne devrait pas valoir plus que son poids en or ou en tout cas pas 4 ou 5 fois plus. Je ne crois pas que sa rareté justifie cette écart. Il est facile de faire une pépite avec de l'or: on chauffe au chalumeau jusqu'à la fusion (un peu plus de 1000 °C, facile à obtenir) et on verse le tout dans de l'eau froide: on obtient une magnifique pépite. Il n'en est bien sûr pas de même pour des ors exceptionnelles avec des cristallisations, des arborescences, etc...D'ailleurs si le découvreur de la pépite la vendait sur le marché officiel, elle lui serait payée au prix de l'or moins tous les frais et pas un centime de plus. Il peut remercier les collectionneurs fortunés prêt à mettre des prix indécents pour ce genre de produits.D'ailleurs ce n'est pas forcément le découvreur qui fera le plus gros bénéfice, là comme ailleurs, le monde se divise en deux catégories: ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent !....
  14. Bonjour, L'affaire de la dioptase me donne envie de faire remonter ce sujet. Mon message sur le prix du minéral calculé à partir de sa composition chimique et du cours du cuivre était bien entendu à 80% du pur humour, certes un tantinet provocateur, mais, bon!...Désolé si Snebul a prix cela au premier degré et n'y a vu que de la jalousie ou je ne sais quoi. Je ne suis bien entendu aucunement jaloux de cette dioptase qui ne m'intéresse pas particulièrement (je collectionne en priorité les minéraux roumains, marocains et français en privilégiant les quartz, ce qui ne m'empêche pas d'avoir quelques pièces internationales suivant surtout des hasards heureux, des cadeaux ou des trouvailles lors de voyages à l'étranger). De toute façon, je ne suis pas jaloux des merveilles que l'on peut voir sur ce forum ou dans les expos et bourses: je me contente de ce que j'ai, j'essaye de faire vivre ma collection en fonction de mon plaisir et de mes moyens. Néanmoins, pour les 20% restant, je me suis posé la question de savoir ce qui pouvait que cette dioptase sans vice (quoi que...) ni vertu (ça, ça semble acquis par les avis de tout le monde) puisse avoir un prix 50 à 200 fois supérieur à celui du métal qui la compose et ce pour un minéral qui a connu indiscutablement son heure de gloire il y a plus de 40 ans, mais qui depuis s'est quand même banalisé. Ça me rappelle un peu les cavansites qui, quand elles sont apparues valaient des fortunes et qui maintenant ont vu leur prix s'écrouler. J'en ai vu cette année à Ste Marie des quantités incroyables à des prix très bas. Je n'ai pas eu le temps de lire tous les messages de ce sujet, mais ce que j'ai pu lire me montre qu'il s'agit d'une bonne synthèse de cette fameuse question du prix des minéraux. Il ne doit pas y avoir de tabou sur l'argent; mais ne parler que du prix est réducteur et on doit plutôt parler de la valeur du minéral. A cette valeur, on inclura en plus de la valeur fiduciaire, la valeur sentimentale, scientifique, etc... Quand on achète un caillou sur e.bay, la valeur fiduciaire sera prépondérante et alors on essaye de ne pas se faire avoir et de cumuler le meilleur rapport qualité-plaisir de posséder un nouvel objet / prix. Si on demande un avis parce qu'on n'est pas sûr de son choix, il ne faut pas ensuite dénigrer les avis que l'on reçoit, mais au contraire les analyser et en tirer partie A vos réflexions sur ce sujet éternel si vous le souhaitez. Cordialement PS: La problématique de la valeur de l'objet géologique est un vaste sujet ouvert depuis des années par la CPPG (la commission qui s'occupe de la protection des sites géologiques). Pour autant que je sache, à ce jour, le sujet est toujours ouvert et n'a pas encore fait l'objet d'une synthèse digne de ce nom
  15. Bonsoir, Je regarde ce post sur un autre ordi et je suis tout à fait d'accord, c'est bien du soufre. La couleur est très caractéristique sur la première photo. D'ailleurs j'en ai aussi en collection. Je réalise les différences qu'il peut y avoir entre le rendu de couleur de différents écrans ou bien à cause de différents réglages ou d'un vieillissement différent. Inutile de faire des tests compliqués et plus ou moins destructeur. Michel
  16. Bonjour, Un petit morceau de soufre s'enflamme aisément avec un briquet. Il brûle avec une flamme bleu en produisant du SO2, gaz à l'odeur assez suffocante et piquante caractéristique. Est-ce le cas pour cet échantillon ? Je me permets de poser cette question car la couleur des cristaux en photo est assez loin de la couleur jaune caractéristique du soufre, mais je sais que les photos peuvent dénaturer la vrai couleur. Cordialement
×
×
  • Créer...