Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

mr42

Membre
  • Compteur de contenus

    1858
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par mr42

  1. Bonjour Lampion, la Savoie, c’est le pays de l’électrométallurgie. Si on pouvait connaître plus précisément le lieu de découverte, on verrait s’il y a ou s’il y a eu des usines proches. La densité et la dureté seront de toute façon très utiles. Il faudrait arrêter d’utiliser cette expression qui ne veut rien dire. Voici à quoi ressemble un laitier : https://www.geoforum.fr/topic/35726-les-scories-métallurgiques/?do=findComment&comment=617113
  2. Bonjour Mrick33, Pour avoir des réponses, il vaudrait mieux ouvrir un nouveau sujet avec des photos du caillou. Se raccrocher à une vieille demande qui n’a jamais été tirée au clair n’est pas une bonne approche.
  3. Sylvain0778 dit qu’il a poussé la discrimination à fond pour enlever tout type de fer. Alors, de quel métal s’agit-il ?
  4. Il peut contenir des particules de fer métallique!!!!
  5. Nous n’avons pas du voir les mêmes photos. Les exemples précédents sont des laitiers de haut-fourneau, pas des déchets de fonderie.
  6. Les forges catalanes étaient une variante de bas-fourneau. Elles ne produisaient pas de fonte. Les photos des exemples précédents ressemblent à des laitiers de haut-fourneau, pas à des résidus de fonderies, quel que soit le sens que l’on donne à ce mot.
  7. Très approximatif ! Le fer c’est ce qu’on récupère, le laitier c’est le déchet. Dans un laitier moderne, le fer ne représente que quelques dixièmes de pourcent. Dans une fonderie, on peut fondre toute sorte de métaux, pourquoi se limiter à certains métaux ferreux ? Le mot fonderie peut désigner des opérations très différentes. Autrefois, on parlait de fonderie pour la métallurgie extractive : on « fondait » le minerai mais l’opération essentielle était la réduction, pas la fusion. Aujourd’hui, une fonderie, c’est de la métallurgie de transformation : fabrication d’une pièce à partir de métal liquide. Les déchets de fonderie peuvent donc être des tas de choses différentes, des bouts de métal comme des scories mais quand c’est juste une pièce avec un défaut, on préfère recycler le métal. Sans photo, c'est très fort!
  8. Il y a beaucoup de possibilités: métallurgie, verre, céramique, tuiles...
  9. Réfractaire? Élément de paroi d'un four?
  10. Merci mais ne surestimez pas mes compétences, il y a des gens qui en savent beaucoup plus. Les situations hors d'équilibre sont très fréquentes en métallurgie. La surfusion classique en fait partie, je l'ai rencontrée à plusieurs reprises. La diffusion de constitution en revanche reste pour moi quelque chose de théorique et je ne vois pas dans quel cas elle pourrait conduire à des textures particulières. Je comprends qu'elle ne peut se produire que pour des vitesses de croissance élevées. Ma réaction est plutôt de la prudence vis-à-vis d'un phénomène que je connais mal.
  11. Oui, c’est ce qui ressort du diagramme de Barth que vous avez montré. Est-ce qu’on est plus riche en Na ou K ? J’étais parti de l’exemple égyptien mais mes connaissances sur ce point sont très limitées. Je veux bien me ranger à votre avis mais ça n’interdit pas le mécanisme proposé. La surfusion de constitution, pourquoi pas mais j’ai l’impression que c’est assez contraignant sur la rapidité du phénomène. L’explication par une surfusion classique me semble plus simple.
  12. J’ai l’impression qu’il y a un problème de langage. Sur ce schéma, supposons A = albite, B = orthose, C = quartz et que Ca reste marginal. La zone gamma autour du quartz doit être quasiment ponctuelle, bêta autour de FK doit être la plus étendue en direction de FNa. En partant d’un magma riche en K, on doit d’abord tomber dans la zone diphasique bêta + gamma et c’est à ce moment que la texture graphique apparaît. Dans un dernier temps, on arrive par refroidissement à l'état solide dans la zone triphasique et bêta peut se séparer par exsolution en perthite. En reparlant des tourmalines, voici un exemple plus intéressant :
  13. Oui, tout à fait, je l’avais signalé dans mon premier message, les tourmalines sont très fréquentes sur ce site. On voit aussi de petits points noirs dispersés dans la zone graphique qui pourraient également en être. Mais les plus gros cristaux sont en dehors de la zone graphique.
  14. 1 - Le schéma est assez explicite dans le cas d’un eutectique binaire mais la réalité est certainement plus complexe. 2 - Dans le cas d’un ternaire avec solution solide, on doit se ramener au précédent. L’échantillon de la Chaumette semble relever de ce mécanisme. La face A est assez irrégulière, on distingue plusieurs cellules qui pourraient être les départs de plusieurs colonnes. La face B correspond à un seul et même plan de clivage. L’orientation des grains de quartz donne l’impression de deux fronts divergents, comme si l’une des colonnes de la face A avait pris le dessus et a donné naissance à un seul cristal de feldspath qui occupe toute la face. 3 - Si les trois pôles sont bien séparés, ça fonctionne toujours mais il faut s’attendre à une évolution plus chaotique, un peu comme ce que l’on voit sur les échantillons de Kayou. Mes connaissances en géologie étant rudimentaires, je cherche juste à comprendre, certainement pas à imposer un point de vue.
  15. Tout à fait mais j’avais besoin d’un petit dessin pour m’en convaincre. Il y a bien oscillation de la teneur en SiO2 mais pas en H2O. Cette dernière ne fait que croître et facilite la propagation du phénomène. L’autre mot important de ce document, c’est l’épitaxie. À chaque alternance, le feldspath repart sur le même réseau cristallin alors que le quartz minoritaire doit sa disposition plus ou moins régulière à un alignement sur ce réseau.
  16. Merci de nous ramener sur terre! Les petits grains rouges, ce sont des grenats?
  17. Oui, très consistant. On voit bien le rôle de la surfusion et de H2O. Que signifient ces textures graphiques microscopiques ? On est bien dans le style cunéiforme mais ce n’est pas le cas de toutes les pegmatites graphiques. Sur l’échantillon que j’ai trouvé, je penserais plutôt à une croissance lamellaire un peu perturbée mais là, j’ai l’impression de voir des dendrites. La texture graphique n’est sans doute ni l’un ni l’autre mais le résultat d' une sorte d’oscillation de la composition du liquide : Côté température, il faut un minimum de gradient pour évacuer la chaleur latente.
  18. Merci à tous pour vos contributions. Il est intéressant de voir que l’on arrive à cerner les vitesses de croissance. Tout à fait ! Les phénomènes de surfusion jouent un rôle majeur ce qui suppose une évacuation efficace de la chaleur d’où la nécessité de forts gradients thermiques. Le fluide initial a donc du voyager rapidement jusqu’à se trouver piégé dans une zone trop froide... Une fois le problème des flux de chaleur réglé, il reste la répartition des espèces chimiques. L’eau réduit la viscosité et facilite les transports aussi bien par diffusion que par convection. L'évolution en dents de scie (température aussi bien que concentrations) colle bien avec la texture graphique. Il reste quand même une question avec l’aluminium : - dans l’exemple égyptien, il y a un excédent de Al, - dans le cas de la Chaumette, on trouve par endroits de belles gerbes d’andalousite, je ne sais malheureusement pas comment elles se positionnent par rapport aux zones graphiques : https://www.geoforum.fr/topic/28875-minéraux-de-la-lozère-et-cristaux-lozériens/?do=findComment&comment=679069
  19. C’est clair, le front ne peut pas être plan. Les stries sont beaucoup plus fines et régulières que les lames de perthite. La perthite a du se former en dernier. Les stries pourraient venir d’une cristallisation simultanée du quartz et d’ une solution solide. La direction des stries aurait quelque chose à voir avec les plans cristallins du feldspath, ce qui expliquerait un vague alignement avec les lames de perthite ?
  20. Merci. Une petite question : je suppose que la bordure irrégulière indique le sens de croissance du quartz. Mais alors, les deux bandes sur la photos se sont développées dans des directions opposées ? Sur le petit quartz le plus à droite on voit également des stries de croissance.
  21. Merci pour le document égyptien. C’est le genre de chose que j’aurais aimé trouver pour la Chaumette mais la notice BRGM de St Chély est particulièrement mince. Les pourcentages en masse me laissent toujours perplexe. K est plus lourd que Na et le mélange est en fait assez équilibré dans les zones « coarse graphic ». Plus la texture est fine et plus le déséquilibre est marqué.
  22. En voilà des souvenirs mais ça ne me rajeunit pas ! Il y a aujourd’hui des ressources sur internet : https://www.crct.polymtl.ca/fact/documentation/FS_All_PDs.htm Ou encore, en russe mais assez complet : http://www.himikatus.ru/art/phase-diagr1/diagrams.php
  23. Merci pour ces compléments. Eutectique ou cotectique, tant qu’on n’a pas précisé les proportions Na/K/Ca du liquide initial, les deux restent possibles. Il est vrai que l’eutectique nous renvoie à des situations extrêmes avec forte prépondérance d’un des ingrédients. Je reviens à l’échantillon que j’ai sous la main. Je ne vois qu’un seul gros cristal de feldspath dont j’ignore la composition. Si un deuxième feldspath s’était formé, il aurait diffusé à plusieurs centimètres pour trouver un site de germination favorable. Je ne suis pas géologue mais en métallurgie, on trouve des situations analogues où la diffusion entre en compétition avec la cristallisation. Il est souvent plus simple de se greffer sur un site métastable proche que de rechercher au hasard un site stable éloigné. Mais l’échelle des temps n’est pas du tout la même.
×
×
  • Créer...