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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Christophe Reuss

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Tout ce qui a été posté par Christophe Reuss

  1. Christophe Reuss

    Trous

    Voici un trou photografié le 15 mai 2011 sur le versant gauche de la vallée du Meledic, 15 jours après un petit tremblement de terre En janvier 2012, quand j'ai pu m'en approcher, il étant agrandi et éboulé Un trou intéressant plus durable:Le gouffre de l'Oeil Doux http://fr.wikipedia....l'oeil_doux.JPG Et si vous taper "fontis" dans Google images, vous verrez des trous spectaculaires et même quelques uns tous "frais".
  2. Je constate à l'instant que "avertissement" a disparu. Merci aux modérateurs.
  3. J'ai un peu regardé sur le net quand j'ai lu ta réponse (je ne peux plus maintenant, je ne me trouve temporairement plus à Bucarest et je n'ai qu'une mauvaise connection avec une clé USB qui ne me permet pas d'ouvrir les pdf). Il s'agit plutôt de pédologie. Différents sels s'accumulent à la surface en proportions relativement faibles et influent sur la végétation, sans qu'il y ait pour autant de couche sédimentaire de sel dans le sous-sol.
  4. Ouf! Tu m'as rassuré, JexSavoie! Je me voyais déjà avec des menottes aux poignets, sans savoir quel forfait j'avais commis sans le savoir. Reste à voir si je vais rester définitivement le seul géoforumeur affublé d'une étiquette à priori péjorative. Quant aux lettres bizarres, je suis étonné de constater qu'elles ont disparu de la ligne en rouge de mon post précédent, ce qui le rend difficile à comprendre. Comme l'a déjà signalé Augustin, cela concerne les lettres avec accent spécifiques à la langue française, c'est le nom des accents (grave pour grave, acute pour aigu). Je ne crois pas trop à l'explication de Kayou qui renvoie au site "Comment ça marche" expliquant en détail la configuration pour la frappe au clavier de différentes langues. En effet j ai configuré depuis des années sur mon ordinateur le français, l'anglais, le roumain et le bulgare, et je passe en cas de besoin d'une langue à l'autre soit avec le raccourci clavier, soit en cliquant sur l'initale de la langue qui apparait dans la barre de tâches. Parmi la quantité de courriels que je reçois seuls ceux de géofurum présentent cette anomalie. La configuratiin de clavier ne devrait pas jouer pour les courriels reçus . Ce qui amène à penser qu'il y a un dysfonctionnement informatique dans la transcription du texte du post en courriel, peut être un sorte de censure ou de contrôle international, à rapprocher du fait qu' il m'arrive, lorsque je veux télécharger quelque chose depuis un site français, d'avoir un message du genre "ce teléchargement n'est pas possible dans le pays où vous vous trouvez". Cette question d'accent n'a vraiment pas d'intérêt, je m'y suis étendu parce qu'il n'est pas exclu qu'il y ait un rapport avec "avertissement". J'arrête ici parce qu'on perd du temps avec ces questions informatiques barbantes au lieu de s'occuper de choses plus intéressantes.
  5. Justement je n'ai pas reçu de MP d'avertissement et je voudrais bien savoir si quelqu'un me reproche quelque chose. Ou alors serait-ce une anomalie informatique liée au fait que je recois dans live mail les posts avec des lettres supplémentaires bizarres? Je recopie le dernier: J'avoue ne jamais avoir eu à l'utiliser, mais à priori c'est destiné à comptabiliser les avertissements qu'on peut attribuer à J'ajoute que j'ai essayé toutes les options possibles dans le menu "codage", mais ça ne change rien.
  6. Je suis perplexe depuis que je vois sous mon nom le mot "avertissement". Je n'ai pas la moindre idée de ce que ça signifie. Que dois-je faire pour prendre connaissance de cet avertissement? J'espère qu'un modérateur va éclairer ma lanterne. Merci.
  7. Merci de votre intérêt pour la question. Trenen 23, est-ce que tu pourrais préciser le lieu où de trouvent des structures à sel en Hongrie? Je dois justement passer par la Hongrie pour aller en France dans quelques semaines. "en tenant compte du nombre de jours de pluie de la région, je ne vois pas non plus de problèmes majeurs" Le problème majeur est qu'un jour de pluie peut signifier une pluie continuelle de 24h aussi bien que 5mn de pluie; Or il l me faut savoir le temps cumulé annuel pendant lequel le sol est exposé à la pluie. "pluviomètres, mais la c'est carrement une etude de recherche qui necessite un financement..." Oui, en effet. Ou alors il faudrait habiter sur place et faire des relevés périodiques ou quotidiens. J'ajoute que le pluviomètre ne dira pas dans quelle mesure l'eau est chargée en sel, ce qui dépend de l'intensité de la pluie. Donc il faudrait théoriquement mesurer en permanence la charge en sel dissous dans l'eau d'une rigole ayant comme surface d'alimentation une portion de pente exclusivement en sel. C'est encore plus irréalisable pratiquement. il ne reste donc que le plantage des repères. Oui, il en faudrait plusieurs. Mon souci c'est la methode de les enfoncer sans fissurer la roche, et l'interstice inévitable entre le fer et le sel qui risque de fausser les résultats puisque l'eau va y pénétrer et dissoudre. Enfin, j'ai le temps d'y réfléchir, puisque avant de retourner sur place je dois d'abord me remettre de ma tendinite provoquée justement par ma dernière sortie dans ces terrains pentus et chaotique. Comme quoi on pourrait classer la géomorphologie de terrain dans les activités à risque!
  8. Existe-t-il en Europe des affleurements naturels de sel? Je précise que je veux parler de sel , ou pour m'exprimer plus scientifiquement, de halite sédimentée et mise à jour par l'érosion et non pas d'étendues genre marais salant où le sel se dépose actuellement. De nombreuses personnes pensent qu'il ya toujours eu dans notre passé géologique des affleurements de sel dans certaines régions de Roumanie. Intuitivement je pense qu'elle se trompent. En effet la vitesse de dissolution du sel exposé au précipitations est si grande qu'une surface de sel nu , qu'elle soit sur un versant de vallée, dans un ravin ou une doline, va se trouver rapidement et inévitablement dominée par des pentes raides constituées par les roches sédimentaires qui l'entourent, qu'elles soient en place ou déjà remaniées dans un caprock. Celles-ci vont recouvrir la surface de sel par effondrement, glissement de terrain, alluvionnement, debris flow, etc. Les couches de sel, même dans les diapirs, sont forcément recouvertes depuis qu'elles sont exondées par d'autres couches sédimentaires non solubles , sinon elles n'existeraient plus depuis qu'elles ne sont plus dans la dépression fermée avec un climat sec de l'époque de leur formation, elle auraient été dissoutes depuis longtemps. A la suite de plissements ordinaires ou/et diapiriques, il arrive probablement de temps à autre qu'une petite portion de pli de quelques mètres carrés soit mise à jour à la suite d'un ravinement rapide ou d'un glissement de terrain. Elle se creuse très rapidement et tout aussi rapidement elle est recouverte par le transport gravitationnel des roches voisines qui de plus sont en général meubles ou friables, marnes et argile. Donc, à l'échelle des temps géologiques ces moments où le sel est apparent sont très brefs et la probabilité que nous leur soyons contemporains est extrêmement faible. D'ailleurs les auteurs du site suivant affirment, p.181 "Il n'y a que dans des ambiances climatiques arides que le karst du sel peut s'observer en surface" http://books.google....dom sel&f=false Je pense que les affleurements de sel qui existent en Roumanie et dirai même plus généralement en Europe sont d'origine anthropique: Il ya d'abord le cas des mines qui est simple. Des mines en forme de cloche ont été creusées à différentes époques depuis l'antiquité. Elles ont fini par être abandonnées. Elles se sont rempli d'eau qui a dissout plus ou moins vite les parois, d'où effondrement, formation d'une doline. Souvent elle finissent par se colmater. Il reste un étang d'eau plus ou moins saumâtre qui après quelques siècles se colmate lui aussi. Mais il arrive que des puits communiquent entre eux, alors il se crée des galeries par dissolution, un Karst anthropique, des uvales dont le fond s'effondre et de nouvelles surfaces de sel sont mises à jour; il arrive aussi qu'une mine soit située sur une pente. Dans ce cas le secteur de la doline qui s'est formée du côté de la pente continue de reculer et il apparaît de nouvelles surfaces de sel qui reculent en entamant un versant de vallée ou un flanc de colline. Cela peut créer l'illusion que la présence de sel apparent est indépendante et antérieure à l'existence de la mine, comme c'est le cas à Slanic (voir http://www.geoforum....lanic-roumanie/ ) .Il n'en reste pas moins que la présence de l'affleurement est d'origine anthropique, même si les conséquences géomorphologiques du creusement de la mine peuvent se prolonger sur quelques siècles. Le cas des mines étant réglé, il reste celui des zones où il n'y en a pas eu, comme celle de Meledic. A mon avis la cause des affleurements est le défrichement, l'abattage de la forêt pour laisser la place au champs et surtout aux pâturages dans les pentes. Défrichement qui peut dater du moyen-âge ou même d'avant (attention, sur certaines photos de Meledic que j'ai postées on voit plein d'arbres: il s'agit de pins plantés systématiquement en 1963 pour lutter contre l'érosion, preuve qu'il n'y avait plus d'arbres avant). Le sol n'est plus consolidé par un réseau de grosse racines et surtout les moutons dénudent le sol, particulièrement aux points de passage fréquent (voir photo). D'où formation de petits ravinements, qui évoluent ensuite rapidement en grands ravins dès que le sel sous-jacent est atteint. Ensuite les pentes de sel reculent et le phénomène pourra se prolonger sur quelques siècles (ici se situe l'époque où nous vivons) ou millénaires. Pour prouver la justesse de ces affirmations intuitives, il faudrait connaître le vitesse de dissolution effective des affleurements sur le terrain. Partant de la hauteur de précipitations annuelles approximativement connue (cf site: http://physio-geo.re...g/1051#tocto1n4 , repère 27) de 700mm, et sachant qu'un litre d'eau peut dissoudre au maximum 360g de sel, qui a une densité de 2,16, on peut dire:360g de sel:2, 16 =166cm3 une hauteur d'eau de 10cm peut donc dissoudre une hauteur de sel de1,66cm, donc pour 70cm on a 11,62cm Mes expériences expliquées dans le post précédent m'indiquent la vitesse de dissolution du sel en fonction du temps, donc elle ne me sont pas utiles maintenant puisque j'ignore le temps d'exposition du sol à la pluie. Il y a peut-être des statistiques météo qui indiquent le nombre de jours de pluies par an dans la région, mais je ne crois pas que le nombre d'heures soit enregistré quelque part. Il faudrait tenir compte aussi de la variabilité de l'intensité des chutes de pluie. Lors d'une pluie d'orage , étant donné que les surfaces des affleurements ont toutes une pente plus ou moins forte, l' eau ruisselle rapidement au bas des pentes en se chargeant seulement partiellement de sel dissous, et à l'inverse une pluie très fine du genre 0,1mm/h doit constituer une pellicule saturée qui se recristalise quand la pluie s'arrête. Pour continuer quand même je vais estimer plutôt arbitrairement que l'eau de pluie dissout le sel au quart de la proportion de saturation, ce qui fait 4cm/an.peut-être que quelqu'un a une meilleure idée? D'autre part j'ai trouvé ce site sur le mont Sedom: http://www.bsglg.be/...02_HALLOT--.pdf où M. Hallot écrit "Le taux de dissolution du sel est estimé à 0,5 à 0,75 mm/an" pour cette région désertique ou les précipitations sont de 50mm /an, ce qui donne 7 à 10,5 mm/an pour 700mm/an. 1cm/an signifient 10m par millénaire et1km en 100 000ans, ce me semble un peu faible pour justifier mes affirmations du début de ce post, surtout si on voit à quelle vitesse ont diparu les restes du "cratère" de Slanic. J'aime mieux mon estimation de 4cm par an mais comment la prouver, Est-ce que quelqu'un a une idée? Il y a une méthode, mais de durée assez longue: J'ai déjà préparé deux tiges de fer que je compte planter dans un affleurement à Meledic comme témoin de hauteur, encore que je ne vois pas bien comment je vais éviter de faire des fissures ou des éclats qui peuvent fausser la mesure, et je retournerai dans un un an pour mesurer in situ.
  9. Intéressante cette photo de "ségiua"... en somme une sorte de marais salant de colline. Les aiguilles de sel ressemblent à celles de Meledic, sauf que celles be El Outaya sont plus dentelées. Peut-être à cause d'autres minéraux que NaCl dans cette Halite? Ou bien à cause de cette boue marron (argile?)qu'on voit bien sur la deuxième photo et qui semble être généralement présente là-bas. Quant aux expériences d'appartement, je crois bien qu'elles sont les premières et les dernières parce que je manque de matériel pour arriver à des résultats concluants. C'est un peu ce que j'explique sur le post qui va suivre.
  10. Une deuxième expérience d'amateur sur la vitesse de dissolution du sel gemme J'ai voulu savoir si on obtient un autre résultat de vitesse de dissolution quand de l'eau coule à la surface du sel, partant de l'idée qu'un bloc plongé dans une masse d'eau immobile se trouve entouré d'une mince couche d'eau saturée ou du moins très chargée en sel dissous, qui attaque moins vite sa surface qu'une eau douce constamment renouvelée. J'ai donc installé un bloc de sel brut (celui du milieu de la première photo de la première expérience) sous un robinet (ce qui sur le plan pratique a été assez difficile, j'ai du me servir d'une botte en caoutchouc, et de bouteilles en plastique vides, excusez la manque d'esthétique des photos) Après les étapes intermédiaires que vous pouvez voir sur les photos, le résultat est une rigole de 46 à 48mm en 48mn, ce qui fait 1mm/mn. La vitesse de dissolution obtenue dans l'expérience précédente étant proche de 0,1mm/mn, j'en conclus que le sel sous un filet d'eau courante se dissout dix fois plus vite que dans l'eau stagnante. Probablement parce que dans l'eau immobile il se constitue un couche d'eau presque saturée au contact du sel, qui le protège de l'eau douce . Elle descend très lentement au fond sous l'effet de sa densité accrue, tandis qu' un courant d'eau la renouvelle très rapidemment. En plus l'énergie du courant fait pénétrer l'eau dans les petits vides déjà mentionnés et peut entraîner de ce fait des petits cristaux incomplètement dissous. On peut déduire de ces valeurs très différentes obtenue dans les deux expériences que la vitesse de dissolution pourrait être encore plus rapide avec un courant d'eau plus fort. On peut conclure qu'exprimer une valeur de vitesse de dissolution n'a de sens que si on précise une vitesse de mouvement relatif eau/surface de sel. Chose que je n'ai pas faite puisque même dans la première expérience le fait de sortir à plusieurs reprise l'échantillon de sel de l'eau pour les photos et de l'y replonger a provoqué des remous dans la cuvette. Donc je n'ai pas obtenu de résultat net, mais seulement un ordre de grandeur. A propos de la dissolution d'autant plus rapide que l'eau est agitée, tous les amateurs de café le constatent chaque jour en remuant la petite cuillère dans leur tasse. Il s'agit en principe de sucre, mais quand même de dissolution.
  11. Une expérience d'amateur sur la vitesse de dissolution du sel gemme ll m'a semblé opportun de connaître la vitesse de dissolution du sel gemme dans l'eau avant d'aborder d'autres considérations sur le relief des zones salines. Par chance j'ai trouvé 3 petits blocs de sel, qui résultent probablement de la dissolution de blocs plus gros, sur l'affleurement de Sarile (voir la troisième photo du post précédent). J'ai découpé le plus gros avec une disqueuse pour obtenir une plaque de 30 mm d'épaisseur. (celui de droite sur la photo) Je l'ai mis dans une cuvette pleine d'eau en laissant l'eau se renouveller pour éviter qu'elle ne contienne trop de sel dissous, ce qui aurait pu modifier la vitesse de dissolution. Vous voyez sur les photos suivantes comme l'épaisseur de la plaque a rapidement diminué: de 30mm, l'épaisseur de la plaque est passée à 25mm après 30 mn, à 20mm après 60 mn. Ensuite ça n'a plus eu de sens de mesurer puisque le sel ne s'est pas dissous de façon homogène. Il y avait des vacuoles. J'ai remarqué aussi que des petites bulles s'échappaient de la plaque à mesure qu'elle se dissolvait, prouvant qu'il y avait petits espaces vides dans sa masse, qui datent, je suppose, de le cristallisation initiale du sel. Aprés 150mn il ne restait plus que les petits fragments, mis à côté de portable pour l'échelle , qui ont achevé de se dissoudre complètement 160mn après l'immersion de la plaque . La plaque a été attaquée par la dissolution sur ses 2 faces, donc 15mm d'épaisseur ont disparu en 160 minutes, ce qui représente une vitesse de dissolution de 0,094 mm/mn, soit 5,6 mm/heure. Il est certain que cette valeur est indicative, la vitesse de dissolution dépend sûrement de plusieurs facteurs importants comme la porosité de l'échantillon, se teneur en impuretés (argile), la dimension des cristaux qui le constituent, la température de l'eau, etc.
  12. Je lance ce sujet général parce qu'il m'intéresse particulièrement. J'ai en effet la possibilité d'aller de temps en temps sur le plateau Meledic que j'ai déjà présenté dans le début de ce post-ci: http://www.geoforum....rbres-fossiles/ A ce propos, réflexion faite, l'expression "troncs d'arbres fossiles" est peut-être incorrecte. Cela dépend de la définition du mot fossile. Un fossile est-il nécesairement fossilisé, c'est-à-dire minéralisé, calcifié ou silicifié? Les os d'un ursus speleus âgés de 30 000 ans trouvés dans une grotte ne sont-ils pas des fossiles? Et le crâne de Lucy par exemple? J'en reviens au sujet du titre, j'invite ceux qui sont intéressés à présenter des liens, photos, articles, commentaires, etc, ayant un rapport avec lui. Pour ma part j'ai l'intention d'écrire et de montrer dans la mesure du temps disponible différentes observations que j'ai faites et que je compte faire dans la zone de Meledic. Pour le moment je joins 3 photos d'affleurements de sel.
  13. Plus exactement la force centrifuge. Si la vitesse de rotation de la terre augmentait, elle s'aplatirait encore plus qu'elle ne l'est maintenant, comme Jupiter par exemple (ce qui provoquerait des failles et des épanchement de magma) et on serait d'autant plus léger qu'on serait plus près de l'équateur.. Enfin ces considérations intéressantes rèlèvent de la Ssience-fiction. En réalité in n'est pas nécessaire d'entrer dans des caculs compliqués d'angles pour réaliser que, pour modifier de façon notable la vitesse de rotation de la terre, il aurait fallu un objet d'une telle masse et un impact d'une telle violence que l"ensemble de la planète aurait été bouleversé, et la vie aurait disparue, Il n'y aurait plus personne pour de lancer dans ce genre d'élucubrations ou les critiquer.
  14. Je lis: le petit pli plaît. Pas de pied, pas pu prendre de meilleures photos avec mon petit appareil parce que l'éclairage est faible dans cette mine. J'en ai quand même trouvé trois autres acceptables dans mes archives. Sur la première le container(c'est un laboratoire) donne l'échelle Sur la deuxième les lampadaires font des taches blanches et sur la troisième le socle de la statue cache en partie le fond.
  15. Dans la mine de sel de Slanic. Les taches sur la paroi sont des infiltrations de pétrole.
  16. Oui, en effet, rien ne vaut la présence sur le terrain pour identifier les roches et comprendre les phénomènes. Dans cette région de Meledic il y a beaucoup de cailloux bizarres et des formes d'érosion dans le sel qui intéresseraient un géologue et qui permettraient de donner des explications plus rapidement que par correspondance. Vois le bas de la page 2 et le haut de la page 3 de: Pour des raisons de budget, je ne pousserais pas la passion pour la géomorphologie jusqu'à te payer le voyage, mais, je le dis tout -à-fait sérieusement, si tu veux venir à Bucarest, je t'attendrais à l'aéroport , je peux t'héberger quelques jours , nous irons ensemble à Meledic qui est à 3 heure de voiture de la capitale. Il faudrait me le dire un peu à l'avance pour je m'organise dans mon travail. J'allais oublier de dire que dans la même région il y a les fameux volcans de boue- voir dans géoforum "Muddyland" de A. Holbecq. Je précise que pour voir les endroits intéressants il n'y a pas beaucoup de km à faire à pied, mais il faut quand même monter des pentes raides et glissantes, traverser des fourrés de buissons épineux, marcher dans l'eau et dans la boue.
  17. Donc un phénomène chimique plutôt rare dans les roches? Qui explique les raies parallèles. Et les mouchetures du premier bloc? Je n'ai pas vu sur place d'autre cailloux mouchetés. Par contre, sans les chercher, j'ai vu d"autres cailloux à bandes parallèles plus ou moins partielles ou nettes. Je vous mets encorte les deux dernières photos que j'ai de ces cailloux.
  18. Merci à tous pour les réponses et les liens intéressants. J'ajoute une photo prise en 2009 dans la même région, à une quinzaine de km.
  19. Bon, Le Sablais, tu m'as rassuré. Et puis de toutes façons si je poste quelque chose qui ne convient pas à certains modérateurs, ils n'auront qu'à le dire. Oui, Kayou, à propos des crêtes tronquées, la "main" de l'homme est certainement passée par là. J'ai mis ces photos pour illustrer ce que j'ai écrit aux modérateurs, comme exemple de mauvaise question. Sur place on voit clairement un talus sur les bords de la bande plate et un rebord à petite pente très raide qui indique que la terre a été rejetée, Cela n'est pas très clair sur cette autre photo jointe, mais je la mets quand même, faute de mieux. Ici il s'agit d'histoire, ou mieux d'anthropo-géomorphologie, domaine qui sort, je pense, des limites de géoforum, mais qui ne manque pas d'intérêt non plus. Je me demande à quelle époque et pourquoi des gens se sont fatigués à aplanir ces crêtes , sans doute,logiquement pour des cultures, alors que la plaine alluviale 150m plus bas est une grande étendue fertile à peu prés plate. Tu me dis, Quaternaire: essayes de retrouver la roche en place. Ça sera difficile, comme on le voit sur la photo jointe, les versants de la vallée sont des marnes argileuses , avec par endroits de affleurements de sel. On y distingue pas de strates et il y a de cailloux et blocs épars sur les pentes. J'ai l'impression que, comme a Meledic qui n'est qu'à 5 km, ces roches ne sont pas en place depuis l'origine, mais sont des remplissages de paléo ravins par glissements de terrains, effondrements, debris flows, phénomènes qui se sont produits par la dissolution extrêment rapide de couches de sel. Le jour de l'excursion où j'ai pris la photo je me souviens d'avoir vu 2 ou 3 autres cailloux présentant les mêmes cannelures, mais mois photogéniques. Je sais très bien, Azogue,qu'il est préférable de mettre de une échelle, c'est ce que je fais d'habitude comme tu l'as constaté sur le post du caillou moucheté auquel tu as répondu le même jour. De plus je n'ai pas d'euros dans la poche en Roumanie, ça ne servirait à rien, et je ne peux pas non plus mettre une rallonge à mon bras si je prends la photo à 3m du sujet. Je vois le problème tout-à-fait différemment: J'ai sur mon ordinateur, parmi des centaines de photos prises au cours de différentes excursions, la plupart bien avant de connaître Géoforum,une seule et unique PHO-TO du caillou en question. Sans échelle, sans euros, sans doigts, sans fille. Je n'ai eu alors que l'alternative de poster ou de ne pas poster la photo. J'ai décidé de la mettre. Peut-être n'aurais-je pas du? Ceci étant dit, je qualifierais le cours d'eau comme un ruisseau à caractère torrentiel. On en voit un petit bout dans la photo plus haut. La cassure ne m'a pas du tout l'air de coincider avec ce litage, auquel cas ce n'est pas une figure de courant (un ripple mark).Oui, en effet, c'est ce que je constate aussi. Si je comprends bien, certaines roches, dont le tuf volcanique silicifié, peuvent présenter cet aspect quand elle sont cassées? Si ça peut aider il y a justement à 5km un affleurement de tuf volcanique, mais qui n'est pas silicifié du tout. Au contraire il est très friable et je ne sais pas combien de temps il va résister d'autant plus que les gamins du coin s'en servent de toboggan (traînées claires dans la partie plus grise sur ma photo. Voir ma photo et les sites http://www.turismbuz...manzalesti.html et http://cabanierul-ne...uf-badenian.JPG
  20. Ici je m'adresse plutôt aux modérateurs. J'ai lu ce sujet : http://www.geoforum....emande-je-pars/ Je sous tout–à-fait d'accord que la moindre des politesses pour un amateur qui a posté un sujet qui comporte une question, c'est de répondre , sutout si on lui demande des précisions. Ceci dit, je reste avec un sentiment d'hésitation quand je veux mettre (on doit dire poster ou existe –il un terme moins franglais?) un sujet, parce je ne voudrais surtout pas être un casse-pied.Une question qui peut me sembler pertinente peut être percue par d'autres comme une banalité sans aucun intérêt qui encombre le forum. L'un de vous à écrit qu'on devrait se renseigner avant de mettre un sujet sur le forum. C'est vrai dans une certaine mesure, mais tout le monde n'a pas le temps, ou la capacité de concentration , ou le niveau de connaissances nécessaires, et c'est pour cela qu'on s'adresse à Géoforum avec l'idée que quelqu'un répondra. On peut comparer avec quelqu'un qui demanderait à son voisin électricien comment réparer son chauffe-eau, alors que théoriquement il pourrait apprendre l'éléctricité de A à Z en lisant des ouvrages spécialisés. Il est évident qu'on ne peut pas mettre la photos d'un petite rigole sur la plage sous prétexte de montrer un phénomène d'érosion extraordinaire ni transformer les photos d'une excursion en série de questions sur la forme de chaque colline et la couleur de chaque rocher. Néanmoins on aurait besoin que soit établies des limites, approximativement au moins. Par exemple ce que j'ai posté aujoud'hui est il considéré par les modérateurs et par la communauté des forumeurs comme acceptable ou comme faisant partie du genre de questions à ne pas poser ou mal posées? Voir http://www.geoforum....937#entry384937 et http://www.geoforum....940#entry384940 Et celle-ci : Que sont ces cannelures? Et celle-ci : Pourquoi le sommet de la crête est –il tronqué? Voir photo (au fond le Danube en amont du défilé des Portes de fer) Enfin, d'autre part, j'aurais envie quelques fois de poster des photos sans poser de question, mais pour illustrer des aspects géomorphologiques connus , comme par exemple un lapiaz particulièrement cannelé et découpé, des cheminées de fées, etc, pour la plaisir de faire partager ce qui est finalement une émotion. Dans ce cas encore une fois, mon jugement est subjectif et on pourra objecter qu'il n'y a qu'à regarder sur internet, qu'il y a eu déjà des photos publiées ici ou là qui sont bien plus réprésentatives. Que dois-je faire?
  21. Bonjour à tous, Je me demande si ce genre de petit glissement de terrain , très fréquent dans différents endroits des Sous-Carpates roumaines (Ici c’est dans la région de Buzau) se produit progressivement dans l'espace de quelques heures ou jours, ou alors d'un seul coup, ce qui n'est pas une perspective rassurante pour l'intrépide excursionniste qui s'aventure sur ces terrains instables après ou pendant une période pluvieuse. Est-ce que quelqu'un a une idée?
  22. Bonsoir, Cette coloration curieuse est apparemment à la surface du bloc. C'est dans le lit du Saratel, ruisseau des Sous-Carpates roumaines , dans la région de Buzau. C'est un ruisseau salé puisqu'il ya des affleurements de sel dans sa vallée, ça a peut-être un rapport? Il y a aussi des cailloux bordés de lignes parallèles, comme celui-ci: quelqu'un aurait-il une explication?
  23. C'est le résultat d'un travail immense! Remarquable la quantité de photos aèriennes locales!
  24. Guilhem, C'est réconfortant pour moi de voir que tu t'intéresses aux vallées sèches de Dobrogea du sud . De mon côté j'ai trouvé sur internet il y a quelques jours ces quelques sites qui traitent plus ou moins partiellement et et accessoirement le sujet: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/noroi_0029-182x_1977_num_95_2_3620 http://www.physio-geo.fr/Liens/etudes2009/EGP2009.pdf http://www.caves.org/pub/journal/PDF/V59/V59N3-Sarbu.pdf http://popups.ulg.ac.be/Geol/docannexe.php?id=1436 http://iahs.info/hsj/440/hysj_44_06_0913.pdf Je me permets de faire une petite synthèse qui est peut être erronée et inexacte, mais c'est mieux que rien. J'attends avec intérêt d'éventuelles rectifications , confirmations ou contradictions. 1 Il y a des failles qui existent dès le Crétacé supérieur. Par ces failles qui peuvent être ramifiées près de la surface ont circulé du bas vers le haut des gaz ou de l'eau chargée de gaz notamment de l'hydrogène sulfuré et du dioxide de carbone. Par des réactions chimiques le dioxide de carbone a agrandi ces failles. (Mais ces phénomènes hydrothermaux se produisent aux environs de la côte et je ne sais pas dans quelle mesure il faut en tenir compte pour la vallée de la troisième photo qui s'appelle Susha en bulgare ce qui signifie précisément "vallée sèche"). 2 Comme le précise André H, " la mer revient sédimenter dès - 11,608 Ma au Tortonien et continue à sédimenter au Sarmatien jusqu'à 5,332 Ma. Elle ne revient pas ensuite; va donc démarrer l'action de l'érosion qui commence après 5,332 Ma" 3 Le niveau de la mer Noire a baissé ou la plateforme moésienne s'est élévée. Un des auteurs parle du Würm. Je pense que c'est bien avant. La mer Noire a eu de nombreuses variations de niveau dont il est impossible de connaître l'histoire à part la toute dernière. La circulation de l'eau est devenue souterraine, ceci d"autant plus facilement et rapidement qu'il y avait les failles agrandies préexistantes mentionnées au paragraphe 1. C'est pendant cette période que les vallées en question sont devenues sèches, du moins pour la première fois. 4 Ensuite il ya eu une période où le niveau de la mer Noire était plus haut de quelques dizaines de mètres que le niveau actuel, parce que le Bosphore n'était pas encore creusé comme maintenant (je suis allé au Bosphore et je suis resté frappé par l'aspect de vallée. De vallée marine, pas de détroit. Excusez cette digression, elle devrait faire l'objet d'un autre post) Les vallées en question sont donc devenues des rias. C'est à ce moment que du limon s'est déposé dans ces vallées..Le niveau de la nappe phréatique ayant partout remonté, les cours d'eau sont redevenus actifs dans cette période là. Il existe encore une seule vallée qui n'a pas eté complètement remplie de limon au fond , c'est celle qu'on voit facilement sur n"importe quelle carte, appelée en général "lac de Mangalia". 5 Actuellement le seuil du Bosphore étant plus bas , la nappe phréatique a baissé de nouveau mais, évidemment, à cause de la lègère pente des vallées et de la légère pente de la nappe phréatique, par endroits, notamment en amont de l'endroit de la troisième photo, la nappe phréatique est au même niveau où dépasse de peu le fond des vallées, d'où, localement, cours d'eau et étangs. L'eau circule dans le réseau souterrain préexisant, sous le niveau de la mer. Probablement dans de grandes cavités avec de larges passages autorisant une très faible pente du niveau pièzométrique. N'oublions pas que l"endroit de la photo est à seulement 23m d'alitude 6 Ceci n'exclut pas que le permafrost ait joué aussi un rôle, la rivière revenue aurait alors ravivé les falaises. Mais ça reste à prouver. D'abord est-ce qu'il y a des indices de pemafrost fossile? Cette région était quand même loin des calottes glaciaires qui ne se sont pas installées dans les Carpathes; sauf erreur.
  25. Bonsoir et merci pour vos réponses. J'ai appris un mot: cargneules. J'ai regardé ensuite moi aussi sur internet, certains disent que le mot taffoni s'emploie pour les roches qui présentent des vides dans la masse (tufs), tandis que les cargneules sont un phénomène de surface. Il m'est est difficile de comprendre pourquoi la dolomie s'est structurée en cloisons et n'est pas répartie de façon homogène. Les photos de Géowiki (lien de Kayou) montrent un aspect un peu différent avec des arêtes plus fines et vraisemblablement plus dures.Celle de Le Sablais ressemble plus comme aspect aux miennes, spécialement à la première que j'envoie maintenant. Je me demande si l'une et l'autre sont des surfaces exposées aux intempéries. Comme on le voit sur la deuxième photo, à Russenski Lom les cargneules sont souvent dans sous des porches de grottes et de toutes facons à des endroits pas ou peu exposés à la pluie. N'y aurait-il pas aussi quelque chose de biologique? Comme on peu le lire sur le site suivant, en bas de la page 13: http://books.google....0malade&f=false
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