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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Néodyme

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Tout ce qui a été posté par Néodyme

  1. Hello, Voilà une belle application de la spectrographie! Mon montage n'a pas trop avancé cet été, je suis en train de m'y remettre. J'ai trouvé du graphite épuré à 2800°, j'ai fait une électrode et un petit creuset, mais c'est un matériau assez poreux, je pense que j'aurai du mal à le nettoyer après une manip. Je vais tenter une autre piste. J'ai trouvé un fil de tantale de 1mm de diamètre, ça devrait faire une bonne électrode. Au pire, j'achèterai une électrode en W pour soudage TIG. Quant au creuset, j'ai trouvé du cuivre OFHC dans lequel je pourrait l'usiner. Je pars sur l'idée que le cuivre fera un puits de chaleur et ne fondra pas. En outre, il sera facile à nettoyer après une manip. En dernier ressort, il me reste du carton de graphite épuré, mais ça va pas être facile à manipuler. Ton avis? Tu peux nous indiquer chez quel fournisseur tu as trouvé ton mortier? Perso, j'ai trouvé un petit mortier en céramique, mais pas encore de pilon! A bientôt JP
  2. Vu la dureté, les clivages....une fluo bien décolorée?? JP
  3. Bonjour, J'aurais une autre proposition: Vous allez sur Infoterre, le site du BRGM. Vous cliquez sur "carte simplifiée" Vous zoomez et vous naviguez sur la carte pour vous centrer sur votre adresse. Normalement, par défaut, vous avez le fond de carte IGN et l'option "dossiers du sous-sol" (chaque petit carré correspond à un sondage, une cavité, une mine...etc) Vous zoomez jusqu'à être au 1/25000ème. Là vous cliquez sur "carte géologique". Normalement, vous aurez la carte géol détaillée de votre région. En cliquant sur "légende" vous aurez une légende... Vous pouvez ensuite encore zoomer jusqu'au 1/10000ème. Après, la carte géol ne s'affiche plus. Au bout du zoom, vous avez la vue aérienne. Attention, il y a parfois des bizarreries;;; je vous laisse découvrir. JP
  4. Bonjour, Moi, j'ai pour principe d'acheter d'abord le moins cher possible, pour me faire un minimum d'expérience, avant d'investir plusieurs centaines d'euros dans un truc qui ne me donnera peut être pas satisfaction. Etant abonné à Sciences et Avenir, il y a chaque mois un petit catalogue de VPC pour "l'objet du mois". Mais ils ont un site internet où on peut commander même si on n'est pas abonné. J'ai trouvé une petite torche à LED qui émet dans les UVL, à 14€ (de mémoire) et qui finalement me convient très bien (à condition de mettre des piles rechargeables car ça consomme un max). Finalement, je m'en contente très bien. Reste à savoir si elle est toujours au catalogue. JP
  5. Enfin, j'ai trouvé aussi un minéral que je ne sais pas identifier. Il se présente sous forme de sphérules imparfaites, j'aurais pensé à du quartz s'il n'y avait pas ces reflets bleutés. Si quelqu'un a une idée, je suis preneur. La première photo donne une vue d'ensemble, le champ est de 3mm, les détail de la deuxième couvre moins d'un mm.
  6. Et quelques autres petites babioles: -de petits scalénoèdres de calcite, bien formés et biterminés (champ 9mm) -une petite stolzite (je suppose) de 2mm
  7. Hello tous, Et voilà, je suis repassé à Marvejols cet été, et évidemment je me suis empressé de refaire un tour à Ste Lucie. Juste après un gros orage, enfin un peu de fraîcheur, on avait eu 40° la veille. Ca ruisselait de partout, d'énormes escargots de Bourgogne en profitaient. J'ai traversé le gué de la Crueize avec de l'eau boueuse jusqu'aux genoux. et bien évidemment, je me suis limité à gratter dans les haldes du bas, avec un ciel nuageux on n'y voyait rien sous les arbres. Et j'ai trouvé quelques trucs. En particulier, sorti d'au moins 50cm sous terre, un quartz avec des reflets verts. Eh oui, comme je le disais dans le premier post page 1, j'ai encore trouvé un peu de fluo, donc je confirme! (Enfin, j'ai pas d'analyse, pas de cubes non plus, mais vu la couleur, la fluorescence sous UV et la dureté...)
  8. Mais ce qui m'a fait galérer encore plus que les quartz, c'est le clinochlore:
  9. Quelques petits échantillons de la carrière d'Aiguebonne. Rien de neuf pour les varois, mais j'ai galéré un an avant d'arriver à sortir des photos à peu près potables, alors je ne résiste pas à l'envie de les montrer. Voici de jolis petits quartz sceptrés très étonnants. (champ 5mm)
  10. Questions subsidiaires: -provenance? (proximité d'une aciérie?) -est-ce qu'un aimant colle à l'échantillon? JP
  11. (suite...) Puis, pour pouvoir effectuer la mesure sur de petits échantillons, j'ai acheté pour 25€ dans une bourse minéralogique une petite balance de bijoutier, qui affiche le dixième de gramme, avec une étendue de mesure de 500g. (Voir photo). Le plateau de mesure n'étant pas accessible par dessous, j'ai réalisé un étrier en laiton qui me permet d'accrocher l'échantillon sous la balance (voir photo) et d'appuyer bien au centre du plateau par l'intermédiaire d'un contact sphérique. J'utilise le même support que pour l'autre balance, et la même cuve à eau. Mais dans ce cas, pas de panier: je suspends l'échantillon à la balance à l'aide d'un fin fil à coudre. A mon avis, cette seule deuxième petite balance devrait couvrir la majorité de vos besoins. L'EAU L'eau est le deuxième élément fondamental dans la mesure de la densité. Or l'eau du robinet, même potable, est très loin d'être pure. Elle contient des minéraux dissous (plus ou moins selon les captages), de l'air et d'autres gaz dissous, des volatils...etc, et en plus sa température est variable. La masse volumique de l'eau n'est égale à 1 kg/dm3 qui si l'eau est totalement pure et sa température de 4°C. L'eau du robinet introduit une erreur qui peut facilement dépasser le pourcent. Il faut donc utiliser de l'eau déminéralisée et dégazée pour minimiser l'erreur. Personnellement, j'ai raccordé un tuyau sur la sortie du condenseur du sèche-linge, qui remplit un bidon. Avant utilisation , je la fais bouillir pour la dégazer et je la stocke au frigo. J'ai ainsi une véritable eau distillée qui ne me coûte rien. ETALON DE DENSITE C'est l'arme décisive qui va permettre d'annuler l'essentiel des erreurs de mesure résiduelles. Vous pourrez facilement faire réaliser un tel étalon, soit dans un atelier de décolletage s'il y en a un près de chez vous, ou bien dans un lycée technique ou un IUT. Il devrait vous en coûter tout au plus une bonne bouteille de jus de fruit (fermenté ou non, à vous de voir, pour les bretons, c'est tout vu). La majorité des minéraux courants ayant une densité comprise entre 2 et 4, on pourra choisir un volume en aluminium (d entre 2,6 et 2,7). Choisir un volume de géométrie simple (cylindre, cube) mais parfaite (sans défauts de forme, cylindricité, parallélisme…). Mesurer ses dimensions à 0,01mm près (palmer) et calculer son volume. Le peser avec une balance de précision, au moins à 0,1g près (chez le pharmacien!). Calculer sa masse volumique ou densité. La précision est meilleure que 0,01. Sur la photo, un cylindre en alu de phi40 x h50, dont la densité est garantie exacte avec deux chiffres après la virgule. Pour les petits échantillons, j'ai un deuxième étalon beaucoup plus petit (10g). Il est recommandé de graver dimensions, masse et densité sur les étalons. PROCEDURE DE MESURE Préparation 1 – Nettoyer l'échantillon (brosse à dents + eau savonneuse, autres produits selon le cas...) bien rincer, 24 heures mini de séchage sur un radiateur. 2 – Allumer la balance 15 min avant de faire la mesure (sauf s'il y a un auto-off, dans ce cas, la laisser au moins se stabiliser à la température du lieu de mesure). Vérifier la balance avec un poids étalon. 3 – Peser l'échantillon sec  MS Mesure 4 – Laisser l'échantillon tremper au moins une heure dans de l'eau déminéralisée et dégazée additionnée d'une goutte d'alcool ménager (pour réduire la tension superficielle). Les petites bulles d'air résiduelles vont ainsi se dissoudre dans l'eau et toute la surface sera ainsi bien mouillée. (Nota: pour les échantillons très poreux, on réalise cette opération dans une cuve à eau dans laquelle on fait le vide, ce qui permet d'extraire l'air des porosités, puis en cassant le vide on fait entrer l'eau partout, mais nous sommes ici rarement confrontés à ce cas de figure, donc on oublie, de toute façon, une pompe à vide coûte bien trop cher.) 5 – Poser la balance au dessus d'un récipient empli d'eau déminéralisée et dégazée, le panier de pesage immergé dans l'eau. Poser sur la balance un lest permettant, avec l'échantillon, de dépasser 10% de l'étendue de mesure. Faire la tare. 6 – Transférer l'échantillon du bain de trempage dans le panier de pesage, s'assurer qu'il est entièrement immergé, attendre que plus rien ne bouge, relever la masse de l'échantillon dans l'eau ME. Calculer la densité brute db = MS/(MS – ME) Correction finale: 7 – Remplacer l'échantillon par l'étalon de densité de. Mesurer sa masse dans l'eau et calculer sa densité mesurée dm. Calculer le coefficient correcteur Cc = de / dm 8 – Calculer la densité réelle de l'échantillon en lui appliquant le coefficient correcteur dr = db x Cc Normalement, cette méthode vous permet d'afficher une densité exacte avec un chiffre après la virgule, pourvu que l'échantillon ne soit pas trop minuscule.
  12. (Si un modérateur passe par là, merci d'épingler ce sujet). MESURE DE LA DENSITE D'UN ECHANTILLON MINERALOGIQUE AVERTISSEMENT Pour déterminer la nature d'un minéral, nous avons plusieurs critères: système cristallin, couleur, trait, éclat, dureté, et...densité! Il arrive que sans connaître la densité, il soit impossible de différencier deux minéraux (ou plus). La mesure de la densité d'un échantillon, par application du principe d'Archimède, est une opération simple. Trop simple! En réalité, elle comporte de nombreux pièges et une mesure rigoureuse de la densité demande beaucoup de soin, faute de quoi l'incertitude peut facilement dépasser les 10% ce qui ne permet pas de différencier certains minéraux.. Ayant lu un peu tout et n'importe quoi sur le forum à propos de la mesure de la densité, je vais vous faire bénéficier de 20 ans de mesures quotidiennes de densité de divers matériaux, en laboratoire comme en production et une fois pour toutes vous exposer ici comment, pour un coût dérisoire, vous pourrez arriver à faire une mesure digne d'un labo. PRECAUTIONS PRELIMINAIRES Si on veut que la mesure ait un sens, il faut respecter certains critères: -l'échantillon doit être homogène et propre: il faut le débarrasser de toute la gangue, terre, etc. Il ne doit pas y avoir d'inclusions, ou alors en quantités très faibles -l'échantillon ne doit pas comporter de porosités fermées (bulles) qui fausseraient la mesure du volume. RESUME DU PRINCIPE DE MESURE En pesant l'échantillon, on obtient bien sûr sa masse. En le pesant dans l'eau, et en soustrayant cette valeur à la masse initiale, on obtient son volume. Puis en divisant la masse initiale par le volume, on obtient la masse volumique, autrement dit la densité. En faisant dans la foulée la même opération sur un étalon de densité, on calcule un coefficient correcteur qu'on applique ensuite à la densité mesurée de l'échantillon, ce qui améliore notablement la précision. DEFINITION: masse volumique = Masse/Volume = M/V en kg par dm3 (nota: 1 kg/dm3 = 1 g/cm3) densité = MV /MVe = masse volumique échantillon / masse volumique de l'eau pure masse volumique de l'eau pure = 0,99995 kg/dm3 à 4°C (1 kg/dm3) (= 0,998203 kg/dm3 à 20°C) La valeur de la masse volumique exprimée en kg par dm3 (ou litre) est identique à la valeur de la densité (grandeur sans dimension, c'est-à-dire sans unité). L'OUTIL DE BASE: LA BALANCE Même si certains ont la nostalgie de la bonne vieille balance Roberval, il faut impérativement une balance digitale, dont l'électronique assure une précision globale de +/- 1 digit, et qui permet aussi de faire la tare avant chaque mesure. Pour éviter l'achat d'une balance de labo à 800 ou 1000€, voici les solutions que j'ai retenues. Pour les "gros" échantillons (>100g), j'ai commencé avec une balance de cuisine achetée 19€ chez Darty. Voir photo. Pourquoi cette balance? Elle a l'avantage que son plateau de mesure est accessible par dessous, ce qui m'a permis d'y coller un petit anneau en alu, auquel je peux accrocher l'échantillon pour le peser dans l'eau. Pour vérifier son bon fonctionnement, j'utilise un poids de 200g que j'ai fait peser avec précision chez mon pharmacien, et qui me sert donc d'étalon. MAIS, il faut savoir que la pleine précision d'une balance ne s'obtient qu'entre 10 et 90% de son étendue de mesure (j'exagère un peu, mais autant prendre des marges). Cette balance a une étendue de mesure de 5kg, donc je fais en sorte d'avoir toujours au moins 500g sur le plateau. Par exemple, si je veux peser un échantillon de 300g, je mets un poids de 200g sur le plateau, je fais la tare, et là je pèse mon échantillon. A noter aussi qu'après la mise sous tension, une telle balance a besoin d'atteindre un certain équilibre thermique, il faut donc l'allumer environ 15 minutes avant de faire la mesure. Moyennant quoi, vérification faite, la précision de + ou - 1g est assurée. Pour faire la manip, j'ai réalisé avec quelques chutes d'agglo mélaminé un support percé sur lequel je pose la balance. Un petit panier léger en plastique (récup) permet de recevoir l'échantillon. Un demi bidon de 5 litres sert de cuve à eau. (Voir photos). (à suivre)
  13. Pour info: les métallurgistes, avant de faire des aciers inox ou autres, passent par des stades intermédiaires en fabricant des eutectiques genre ferrochrome, ferronickel, etc. J'ai perso des échantillons d'Ugine. Le ferrochrome n'attire pas l'aimant, le ferronickel si. Le ferronickel a aussi parfois des reflets jaunâtres, dorés (oxydation?). Les élèves pourraient s'amuser à mesurer le volume et la densité, avec un échantillon de ce poids et cette taille ce ne devrait pas être trop pointu. Si vous avez pu peser l'échantillon, c'est que vous avez une balance. Alors maintenant, il faudrait le peser immergé dans l'eau: il faut le suspendre à la balance (une table percée, une règle, un peu de fil de fer...) et le faire tremper dans un seau d'eau. La différence de poids échantillon dans l'air - échantillon dans l'eau donnera le volume (Archimède). En divisant le poids dans l'air par le volume, vous aurez la densité. (avec le poids en kilos et le volume en litres). J'ai volontairement utilisé un langage de "tous les jours" pour que ce soit clair, mais attention tout de même....! Si vous trouvez une densité entre 7,5 et 8, alors résidu de ferronickel venant de l'aciérie. Néodyme
  14. Bonjour. Très intéressant, tout ça! Je profite de l'activité du sujet pour essayer d'en apprendre un peu plus. En fait, mon objectif est d'arriver à lever le doute sur quelques échantillons (genre truc inconnu acheté pour 2€ dans un vide-grenier). Par exemple: j'ai un galet rouge-orange constitué de cristaux translucides. Couleur, éclat, dureté et densité correspondent à du réalgar, mais ce pourrait être autre chose. Idem pour d'autres échantillons genre célestine, phénacite...etc. Autre pb: différencier une ankérite et une dolomite, ou une pyromorphite et une mimétite...etc. Donc, si à partir du caillou rouge je peux réaliser un spectre et que je trouve des raies vertes entre 500 et 550nm (As), je confirme le réalgar. Sinon, faudra que je cherche ailleurs... Donc par rapport à ce besoin, quel doit être mon objectif de précision? Par exemple, si je détermine une raie à +/-5nm, est-ce insuffisant? (J'exagère volontairement, je pense être capable d'afficher une précision de +/-2nm dans l'état actuel.) Largeur de fente: j'ai assez correctement réussi une fente de 0,1mm de large. Effectivement, quand je zoome, les raies ont une largeur bien visible. Je peux tout aussi bien en faire une de 0,05mm. Je pense que la perte de 50% de luminosité sera gérable. Par contre, pour réaliser une fente de 0,01mm, je n'ai pas ce qu'il faut sous la main, et je risque d'y passer un bon bout de temps. Et la luminosité sera du coup divisée par 10! Toujours dans le même registre, je pourrais facilement copier le montage avec le collimateur vu que je dispose de l'objectif de 50mm de base du Canon, mais là encore, est-ce nécessaire? En passant, si je fais une étincelle sur du réalgar, ou de la mimétite, il se dégagera sûrement un peu de vapeurs d'arsenic. Y a-t-il un risque? Néodyme
  15. Ah oui, j'ai oublié que certains ont le regard acéré! Ils n'auront pas manqué de remarquer sur le spectre de flamme la très fine raie bleue à gauche. C'est bête, j'avais oublié de mettre hors tension l'ordi, et l'écran a une petite led bleue qui était restée allumée. Quand je m'en suis aperçu, la pose était en cours, j'ai préféré ne rien toucher. Avec une pose de 30 secondes à 400ISO, il faut vraiment être dans le noir total. J'en profite pour vous indiquer un site intéressant: www.ostralo.net/3_animations/swf/spectres.swf: il présente le tableau de Mendeleev, il suffit de cliquer sur un élément pour que son spectre apparaisse. Très pratique pour avoir une idée rapide. J'ai remarqué aussi qu'en consultant différents sites pour avoir le spectre d'un élément, les valeurs numériques de la longueur d'onde d'une raie varient de + ou - 1 nm.... A+ JPC
  16. Les nouvelles: La deuxième étape est franchie: j'ai réussi à réaliser un spectre de flamme. Voici quelques indications pour ceux qui se lancent là dedans. J'ai réalisé (dans des pièces "poubelle") un petit creuset inox, de la taille d'un dé à coudre, fixé sur un isolant bakélite lui-même fixé sur un embout PVC (qui assure la fixation à la table). Le tout agrémenté d'un réflecteur et d'une vitre de protection. Pour tester le système, j'ai dissous du sel de cuisine (NaCl) à saturation dans de l'eau distillée. Puis j'ai dissous cette eau salée à raison de 10% dans de l'alcool à 95° (acheté en pharmacie). Coût total = zéro. Voir la 1ère photo ci-dessous. J'ai rempli le creuset d'une bourre de laine de verre que j'ai saturée avec le mélange. Puis j'ai allumé! Ca fait une petite flamme gentillette, c'est sans risque. Une cuillère à café suffit comme étouffoir. Donc pour la manip (à 10h du soir, volets fermés): 1-J'ai réglé correctement l'APN avec la lampe étalon et fait un premier spectre (1/50° de s, f4,5, 400ISO) 2-J'ai installé le creuset, réglé l'APN sur pause longue (30s), allumé la flamme, éteint la lumière) pris la photo (toujours f4,5, 400ISO) Et ô miracle, j'ai obtenu du premier coup un spectre où la double raie du sodium est parfaitement visible. Sur la deuxième photo, on voit en haut le spectre de la lampe étalon, et en bas le spectre de la flamme. Mais pourquoi ai-je donc mis les spectres aussi en noir et blanc? Ha, ha, c'est que notre ami mr42 ne nous a pas tout dit! J'ai remarqué qu'il était subitement passé des jolis spectres en couleur à des courbes d'intensité fonction de la longueur d'onde, comme avec un spectro de pro, et sans nous dire comment (ou alors j'ai raté un épisode). Alors voici l'astuce que j'ai trouvée. J'ai téléchargé un logiciel gratuit open source qui s'appelle imagej. Avec ça, il suffit de tracer une ligne droite sur toute la longueur du spectre en N&B, et le logiciel vous sort directement la courbe d'intensité du blanc. Evidemment la graduation des abscisses est arbitraire (correspond au nombre de pixels le long de la ligne) et celle des ordonnées aussi. Mais en mettant le spectre étalon et le spectre de la flamme l'un en dessous de l'autre, il n'y a plus qu'a ajuster la graduation. La troisième photo montre le résultat obtenu. Vous noterez quelques imprécisions, parce que là, j'ai fait du "bricolage". Mais en principe, le logiciel peut sortir la courbe sous forme d'un tableau de valeurs, et là il n'y a plus qu'à l'injecter dans Excel et donc on peut aisément reconstituer avec précision la bonne échelle, et éditer la courbe voulue parfaitement recalée par rapport à l'étalon. Je vais peaufiner ça... Rendez-vous à la prochaine étape: l'étincelage. (Ca va être un peu plus long). JPC
  17. Là vous le faites carrément exprès. Nonon, je dis plus rien de rien. JP
  18. Ah, polémique, quand tu nous tiens! J'ai tout suivi, j'ai rien dit, ça semblait pas utile. Mais j'ai été voir. La galerie de minéralogie était bondée: c'est un vrai succès: j'ai entendu toutes les langues, vu toutes les couleurs de peau. Combien sont des passionnés de minéralogie comme nous? Aucun. Ils viennent parcequ'on leur a dit que c'était beau! Et c'est vrai que c'est beau. Alors moi je dis bravo au MNHN. Pour la science, on va au musée de l'école des Mines, ou à Jussieu, ou les deux. Pour le spectacle, on va au muséum. Et moi je vous dis: "allez-y!" Les échantillons qui ont fait l'objet de la polémique sont exposés, ils sont magnifiques, exceptionnels. Trop chers? Il n'y pas deux échantillons identiques au monde, alors par rapport à quoi, "trop cher"? C'est quoi qui fait le prix, la taille? le poids? la couleur...? Et puis on s'en fout, c'est pas le MNHN qui paye de toute façon! J'espère juste que "plus tard" (???) il y aura une vraie galerie de minéralogie, systématique, scientifique, éducative, à l'instar de la galerie d'anatomie comparée. Alors, je ne critique pas, je me contente d'émettre des souhaits. J'aimerais plus de minéraux français. J'aimerais qu'on accorde une plus grande place au grands hommes, Romé de l'Isle, Hauy, Des Cloizeaux, Beudant, Delafosse, Dufrenoy, Bravais, ...et plus près de nous Lacroix, Goldschmidt, Geffroy...etc. Allez, bonne soirée... Néodyme
  19. D'abord un grand merci à mr42, sans qui je ne me serais jamais lancé dans la spectroscopie. J'ai du réviser des notions d'optique oubliées depuis des lustres, en découvrir d'autres, et surtout comprendre des trucs que j'avais appris sans comprendre. Je viens de franchir une première étape: celle de la réalisation d'un spectroscope avec une lampe étalon. Il me reste à faire un brûleur et un dispositif à arc pour faire des analyses de minéraux (j'ai quelques échantillons de nature inconnue sous la main, j'espère bien trouver, et prouver, ce que c'est). Alors si d'autres sont intéressés, pour donner des idées de "do-it yourself" ou susciter des vocations, voici une photo de ma réalisation dont vous pourrez vous inspirer. Le socle est fait avec des chutes d'agglo mélaminé, tube et pièces d'extrémité sont en pvc (évacuation d'eaux)., les supports de fente et de réseau sont en carton fort (vieux calendrier). Pour les détails, tout est dit plus haut par mr42. Le réflex avec objectif macro n'est pas une nécessité, ça marche aussi avec un apn de poche. Le principal pb vient des réflexions parasites et autres "flares". Perso, ce que j'ai trouvé de plus noir et de moins réfléchissant est le papier velours noir autoadhésif Venilia. Donc tout l'intérieur du spectro y compris l'écran qui entoure l'objectif en sont recouverts. Y'en a même sur le socle pour faire joli. C'est bien ce qui coûte le plus cher dans le montage! Un dernier mot. Sur ce forum, et sur d'autres forums consacrés à la photo, il y a beaucoup de gens qui se prennent la tête pour trouver des vis qui se vissent dans le taraudage de l'appareil photo.et qui est prévu pour la fixation du pied. Alors, qu'on se le dise: c'est un taraudage tout à fait lambda. Pour les anglosaxons bien sûr! Alors voici: c'est un filetage UNC de un quart de pouce à 20 filets au pouce. Ca s'écrit UNC 1/4" 20. Et ça se trouve très facilement: vous allez sur google, vous tapez "visserie" et vous tombez sur plein de marchands qui vendent toute la visserie du monde, même à l'unité. Vous pouvez tout choisir: le filetage, le diamètre, la longueur, la matière, le traitement de surface, et aussi les écrous qui vont avec. Ah, ya un mini de facturation! et des frais de port! Mais vous commandez maintenant, et vous êtes livrés demain. Et si vous voulez mettre autre chose qu'un appareil sur votre pied photo, vous allez sur Otelo.fr, et vous achetez un taraud UNC1/4"20 et vous vous faites le taraudage les doigts dans le nez et les orteils en éventail. Je reviens au spectro: je ne vais pas me compliquer pour retrouver la bonne échelle des longueurs d'onde. La lampe étalon, le brûleur et le dispositif à arc sont sur des montages interchangeables en qq secondes. Donc, à chaque analyse, je referai un spectre de référence sans rien toucher. Il me suffira alors de rogner le haut et le bas des deux photos, puis de les assembler définitivement l'une sous l'autre. Il me suffira alors d'y adjoindre l'échelle en la dilatant plus ou moins pour avoir la bonne correspondance. Amusez-vous bien et à dans quelques mois (au moins...) pour les résultats de premières analyses. JP
  20. Super top. Je viens enfin de comprendre qq chose, 50 ans après les premiers cours d'optique au lycée ("Sur la photo, chaque raie du spectre est une image de la fente") Merci pour ces infos. JP
  21. Quelques précisions supplémentaires: -largeur de la fente: dans les docs genre "do-it yourself", on indique des largeurs de fente allant de 1mm à 0,1mm. Soit de "beaucoup" à "très peu". Si on veut se faire un petit jeu de fentes, on choisit quoi? 0,5 puis 0,25 puis 0,1mm par ex? -distance entre fente et réseau: MR42 vous avez évolué entre 40cm et 20cm. Dans les autres doc on est plutôt autour de 40cm. Est-ce lié à l'objectif de l'appareil? J'ai lu qq part que la distance doit être réglée sur la fente, est-ce exact? -reste la distance entre l'appareil et le réseau: en fait il faut se positionner de telle sorte que le spectre occupe toute la largeur du viseur? JP
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