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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

roche a identifier


romt20

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Pour illustrer les explications de Dabo, voici un diagramme d'Ellingham relatif aux sulfures.

Ce diagramme permet de comparer la stabilité de divers sulfures.

Il confirme que la galène peut être désulfurée à haute température par le cuivre et le fer avec formation de pyrrhotite ou de troilite pour ce dernier.

Le sulfure de zinc encore plus stable pourrait convenir mais l'ébullition du métal vers 900°C rend l'opération impraticable.

On retrouve tout en bas le manganèse dont le sulfure est particulièrement stable. Le manganèse peut être ajouté aux aciers pour diverses raisons et en particulier pour fixer le soufre: MnS est mécaniquement moins gênant que FeS.

 

Ellingham S.jpg

 

https://www.researchgate.net/figure/269392736_fig7_Fig-7-Ellingham-diagram-for-some-metal-sulphides-variation-of-Gibbs-free-energy-of

 

La métallurgie du plomb reste néanmoins essentiellement basée sur un grillage suivi d'une réduction en haut-fourneau. Si l'objet de cette discussion est un résidu de métallurgie extractive, alors il s'agit d'un résidu de réduction et non de grillage.

 

Il faut donc se tourner vers le diagramme d'Ellingham des oxydes:

 

Ellingham O.jpg

 

http://www.skuola.net/universita/media-file/4a3612ced4141572a1548ce96741ecf3/preview/1

 

Sur le diagramme d'Ellingham des oxydes, on doit se trouver quelque part entre FeO et PbO/Cu2O, dans des conditions modérément réductrices, le tout à une température suffisante pour fondre tous ces matériaux. La composition est alors très logique :

 

Cu se retrouve à l'état métallique ou sous forme de sulfures mais pas d'oxydes.

Pb se retrouve à l'état métallique (ou sous forme de chlorures ce qui est plus original) mais pas d'oxydes ni de sulfures.

Zn à l'état de sulfures ou d'oxydes éventuellement englobés dans des silicates mais pas de Zn métal qui de toute façon se serait évaporé.

Fe ressort à l'état d'oxyde FeO libre ou embarqué dans des silicates. Noter que FeO libre n'est pas stable à température ambiante et devrait se décomposer en Fe+Fe3O4 lors du refroidissement ce qui expliquerait le magnétisme observé par romt20.

Ca, Si ne peuvent pas être réduits et se retrouvent dans des silicates.

 

L'objet a du passer par un état entièrement fondu dans des conditions moyennement réductrices à haute température et sous une pression peu élevée.

Ces diagrammes ne permettent pas de dire si ces conditions ont été obtenues dans un réacteur métallurgique ou quelque part dans l'univers. Les lois de la physique et de la chimie sont universelles, le même mélange fondu dans les mêmes conditions donne après solidification les mêmes minéraux. Seule la vitesse de refroidissement peut éventuellement conduire à des espèces hors d'équilibre.

 

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  • 2 semaines après...

analyse faite en roche totate sur echantillon (sio2; 23.42%) (mgO o% ou trace) (fer 21.92%) (mn 0.16%) (nickel 0.028) (calcium 14.56%) (al203 3.23%) (titane 0.18%) (cr o%) (soufre 3.48%) ( k2O 0.53%) ( cobalt 0.091%) (zinc 12.55%) ... analyse effectué a paris. 

 

 

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cette texture spinifex est typique des komattites mais le mg est en trace (??) bizzare car en general c est 20 a 30 % mini dans cette roche. cette texture est retrouver courament mais retrouver dans ???) a vous de voir. moi je sais mais secret .enfin je suppose:P

 

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Il faut m'expliquer là ....

 

Komatiite : roche volcanique qui contient beaucoup de Mg.

Olivine:(Mg,Fe2+)2SiO4

Pigeonite: (Mg,Fe,Ca)SiO3

 

Or l'analyse indique qu'il n'y a pas de Mg !

 

Je suis loin d'être expert mais il me semble que l'absence de Mg empêche de considérer qu'il s'agit d'une komatiite, d'olivine ou de pigeonite .......

 

C'est le labo qui a parlé de komatiite ? ou c'est toi qui voit encore ce que tu veux voir ? 

 

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Le 22/02/2017 à 01:44, JLOUI a dit :

 

De l'eunuque ? ;) 

 

il vient d'un pays lointain, treeeeeès loin

où les komatiites affleurent.

 

avec beaucoup d'imagination comparer la texture :

http://www.alexstrekeisen.it/english/vulc/komatiite.php

 

Autre hypothèse, un gros astéroide marsien qui a traversé la croute et a fait remonté des roches ultra-basiques.

 

J'ai bien aimé les nodules polymetalliques.

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Ça avance !

Merci romt20 mais il ne faudrait pas donner les résultats sous forme de feuilleton, façon canard enchaîné. Il doit bien y avoir quelques explications avec l’analyse...

Est-ce que l’analyse a donné d’autres éléments ? On ne parle plus de cuivre, plomb, chlore, baryum…

Au total, on n’arrive qu’à 80 %. Il y a de la place pour d’autres trucs.

Comment est compté l’oxygène ? Si, Al, K sont présentés sous forme d’oxydes mais pas Fe, Ca, Zn…

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Il y a 10 heures, romt20 a dit :

cette texture spinifex est typique des komattites

Le souci est que ce qu'on voit n'est pas une texture spinifex. Le lien fourni par Next le montre bien.

En fait, ça ressemble plus à une texture microlithique.

Il y a 10 heures, romt20 a dit :

mais le mg est en trace (??) bizzare car en general c est 20 a 30 % mini dans cette roche

Eh oui. Les komatiites c'est 18 à 30 % de Mg

La texture n'y est pas, le Mg non plus, donc exit les komatiites.

L'absence de Mg implique aussi qu'il ne s'agit pas d'un basalte.

En fait, ça interdit quasiment toute origine magmatique.

Il y a 9 heures, JLOUI a dit :

Olivine:(Mg,Fe2+)2SiO4

Pigeonite: (Mg,Fe,Ca)SiO3

Alors, pour l'olivine, on a Fe2SiO4, la fayalite, pôle ferreux de l'olivine

et pour le pyroxène, on a (Ca, Fe) Si2O6, l'hedenbergite (on peut dire que c'est le pôle ferreux de la pigeonite)

C'est conforme à ce qu'on avait sur les analyses MEB+EDS. Et ces minéraux sont courants et abondants dans les résidus métallurgiques.

Dans les choses bizarres:

3,5% de S, c'est un poil fort. Je m'attendais à moins. Grillage pas assez poussé?

12,5% de Zn, c'est très fort. Et donc le Zn n'est pas que dans les sulfures. Un Zn gazeux aurait-il pu infiltrer les réseaux cristallins des olivines ou des pyroxènes?

Photos pas terribles. On a de la peine à typer les cristaux en baguettes.

Quid de Cu, Pb, Sb, ...?

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se qui me chagrine c qu en lame mince on voit tres bien que c est similaire a texture basaltique une lave quoi. et olivine sont clairement fracturées les pyroxenes sont en blancs en forme d éguilles qui parte dans tous les sens. il n y pas beaucoup de texture semblable a ca.

 

20170308_172409[1].jpg

20170308_172316[1].jpg

20170308_172259[1].jpg

lamebasaltegf.jpg

la grosse image est une lame mince de basalte

 

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avec 12% de zinc <_< dans roche totale je voit pas quel lave sa peut etre.

trace de nickel cobalte et titane aussi en meme temps c vraiment pas commun et le plus surprenant c que toute mes analyses faite jusque la confirme bien qu il n y a pas de magnesium :huh:

 

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Ces textures ne me disent pas grand chose. Il sera difficile de trouver des images analogues concernant des résidus. Qu’il s’agisse d’une lave ou d’un résidu, les conditions de refroidissement ne sont pas très différentes, il serait normal que l’on retrouve des points communs.

 

Il y a 14 heures, jjnom a dit :

L'absence de Mg implique aussi qu'il ne s'agit pas d'un basalte.

En fait, ça interdit quasiment toute origine magmatique.

 

Dans les choses bizarres:

3,5% de S, c'est un poil fort. Je m'attendais à moins. Grillage pas assez poussé?

12,5% de Zn, c'est très fort. Et donc le Zn n'est pas que dans les sulfures. Un Zn gazeux aurait-il pu infiltrer les réseaux cristallins des olivines ou des pyroxènes?

 

 

Le fer sans magnésium peut venir de pyrites (minerai, charbon?) mais vu la quantité, il est plus probable qu'il a été introduit sous forme métallique.

J'avais quelques données sur les résidus de pyrites grillées de Chessy, les teneurs en soufre sont assez élevées.

Les proportions ZnS/ZnO ont du se régler lors du grillage qui est une réaction solide-gaz avec une cinétique pas évidente.

 

Je reste sur l’hypothèse d’un procédé métallurgique en deux phases : grillage puis réduction.

Les conditions de fonctionnement de l’opération finale (la fin de la réduction en haut-fourneau) sont assez claires :

- la température devait être suffisante pour fondre l’essentiel des minéraux en présence, typiquement 1200 à 1300°C.

- le potentiel chimique en oxygène devait correspondre en gros à l’équilibre CO<>CO2 ce qui permet de placer le point de fonctionnement sur le diagramme d’Ellingham des oxydes. La réduction n’a pas été poussée très loin, FeO et ZnO sont encore stables mais ça suffit pour réduire les oxydes de plomb et de cuivre. Les oxydes de Si, Ca, Al, etc. sont hors de portée.

 

Ellingham O 2.jpg

 

- la présence simultanée de cuivre métallique et de sulfure de cuivre permet également de fixer le potentiel chimique en soufre au niveau de l’équilibre Cu2S<>Cu sur le diagramme des sulfures. On voit que les sulfures de plomb et de fer sont décomposés mais que ZnS peut survivre.

 

Ellingham S 2.jpg

 

Ces 3 paramètres (température, potentiels chimiques en S et O) sont ceux qu’on aurait choisis pour récupérer un maximum de plomb ou de cuivre à l’état métallique.

La composition (qui reste à compléter) est à ce stade tout à fait logique pour un résidu métallurgique d’extraction de plomb ou de cuivre.

Ou alors c’est une météorite qui imite à la perfection un résidu métallurgique.

 

 

 

 

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il y a 10 minutes, mr42 a dit :

Ou alors c’est une météorite qui imite à la perfection un résidu métallurgique.

 

Plus probable, un résidu d'une industrie martienne qui fabrique des vaisseaux spatiaux....

C'est logique, au décollage les propulseurs du vaisseau ont permis à ces résidus de s'extraire de l'orbite de Mars.

 

Et voilà, résidu + martien ! Tout le monde est content.

CQFD

 

 

Plus sérieusement, romt20, comme précédemment, on a des analyses c'est super mais pour l'interprétation..... ça rame et tu ne vois que ce que tu veux voir.

 

 

Assez typique:

 

Il y a 5 heures, romt20 a dit :

avec 12% de zinc <_< dans roche totale je voit pas quel lave sa peut etre.

 

Alors qu'on t'a indiqué:

 

Il y a 14 heures, jjnom a dit :

En fait, ça interdit quasiment toute origine magmatique.

 

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Quels sont les arguments pour contredire une roche magmatique volcaniques, mis à part ces bulles.

texture, composition en oxydes.

=> au niveau de la vision en lame des orientations homogènes mais variant par secteurs ce n'est pas commun et contradictoire avec une roche effusive.

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Bonjour,

 

Bien romt20 du nouveau, le débat est reparti. Quel genre d'analyse roche totale a été effectué ? GDMS, ICP-MS ou ICP-OES ? Si c'est une GDMS l'oxygène n'est pas prise en compte et de plus la marge du quantitatif est quand même importante : " extrait ":

La GDMS permet donc d’analyser tous les éléments de la table
périodique (mis à part l’Hydrogène et les éléments instables ainsi
que les gaz nobles).
La haute résolution de l’appareil permet de séparer la plupart des
interférences ce qui permet à cette technique de mesurer des
concentrations de l’ordre du pourcent jusqu’à l’ultra trace
(ppbwt) avec une précision relative de l’ordre de 20%.

La ICP-MS n'analyse que les éléments du tableau périodique et ne peut pas dire si c'est par exemple de la fayalite ou le pôle magnésien, la forstérite par exemple, seul une analyse par diffraction au rayon X (DRX) peut déterminer ce genre de chose.

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Vu la quantité de déchets métallurgiques actuellement, il sera très difficile de prouver d'où proviennent ces déchets et quelles sont leur nature, une pure perte de temps, il me parait plus facile d'essayer de prouver si ce sont des météorites ou pas au fur et à mesure des analyses.

Si on part du principe que ces fragments proviennent d'un élément beaucoup plus gros, on a ici simplement qu'une partie analysé en roche totale de cet élément beaucoup plus important, je suppose que les éléments minéraux  de cette roche plus importante ne sont pas répartis de façon homogène dans celle-ci, il doit y avoir des endroits avec plus de fer, d'autres avec plus de silicium, d'autre avec plus de magnésium etc...? Je pense que les pros peuvent répondent à cette question ?

Je joins des extraits du site Nirgal.net qui à mon avis est le meilleur site concernant l'étude des météorites martiennes, bien renseigné, très sérieux avec mise à jour régulière, je conseil sa lecture à ceux qui ne connaissent pas.

 

 

Composition et classification :SNC

De toutes les météorites connues à ce jour, les météorites martiennes sont les seules à présenter une certaine similitude avec des roches magmatiques terrestres (c'est à dire des roches formées suite au refroidissement d'un magma), et plus précisément des roches volcaniques (ou le magma refroidit rapidement en surface, en formant des laves, dont la plus commune est le basalte).

Les principaux minéraux identifiables dans les météorites martiennes sont l'olivine, les pyroxènes (surtout des clinopyroxénes plus ou moins riches en calcium comme l'augite et la pigeonite, mais aussi parfois des orthopyroxènes), les feldspaths plagioclases, des oxydes (chromite, magnétite, ilménite, etc), des sulfures (pyrrhotite), des phosphates (merrillite, apatite) et éventuellement de la silice.

  • L'olivine est un silicate ferromagnésien de formule générale (Mg,Fe)2SiO4 qui se décline en plusieurs variétés (dont le pôle magnésien, la forstérite, qui contient uniquement du magnésium et le pôle ferreux, la fayalite, qui contient uniquement du fer, n'importe quel intermédiaire étant possible, c'est ce qu'on appelle une solution solide). C'est un constituant fréquent des roches magmatiques basiques (pauvres en silice, donc en quartz, et riche en fer, magnésium et calcium).

    De toutes les météorites connues à ce jour, les météorites martiennes sont les seules à présenter une certaine similitude avec des roches magmatiques terrestres (c'est à dire des roches formées suite au refroidissement d'un magma), et plus précisément des roches volcaniques (ou le magma refroidit rapidement en surface, en formant des laves, dont la plus commune est le basalte).

    Les principaux minéraux identifiables dans les météorites martiennes sont l'olivine, les pyroxènes (surtout des clinopyroxénes plus ou moins riches en calcium comme l'augite et la pigeonite, mais aussi parfois des orthopyroxènes), les feldspaths plagioclases, des oxydes (chromite, magnétite, ilménite, etc), des sulfures (pyrrhotite), des phosphates (merrillite, apatite) et éventuellement de la silice.

  • L'olivine est un silicate ferromagnésien de formule générale (Mg,Fe)2SiO4 qui se décline en plusieurs variétés (dont le pôle magnésien, la forstérite, qui contient uniquement du magnésium et le pôle ferreux, la fayalite, qui contient uniquement du fer, n'importe quel intermédiaire étant possible, c'est ce qu'on appelle une solution solide). C'est un constituant fréquent des roches magmatiques basiques (pauvres en silice, donc en quartz, et riche en fer, magnésium et calcium). Dans les météorites martiennes, le rapport du fer sur le manganèse (Fe/Mn) dans les olivines possède des valeurs caractéristiques, permettant une discrimination presque certaine.
  • Les pyroxènes sont des silicates ferromagnésien contenant en proportion variable du calcium (Ca) et du sodium (Na), et cristallisant dans le système orthorhombique (orthopyroxène) ou monoclinique (clinopyroxène). Parmi les orthopyroxènes, on distingue en particulier l'enstatite (pôle magnésien, pas de fer), l'hypersthène, (Mg,Fe)2(SiO3)2, avec 30 à 50% de magnésium et la bronzite avec 10 à 30 % de magnésium. Parmi les clinopyroxènes, on rencontre essentiellement les espèces calciques (augite riche en calcium et pigeonite pauvre en calcium). Sur Terre, les pyroxènes sont des minéraux essentiels des roches magmatiques et métamorphiques. Dans les météorites martiennes, le rapport Fe/Mn est, comme pour les olivines, significatif.
  • Quant aux feldspaths, ce sont les minéraux les plus fréquents des roches terrestres. Ce sont des silicates complexes d'aluminium, avec du potassium, du sodium et du calcium en quantité variable. Dans les météorites martiennes, on rencontre surtout les plagioclases (feldspaths calco-sodiques) qui forment une série continue variant de l'albite à l'anorthite, et qui sont souvent choqués en maskelynite (un composé que l'on retrouve sur les sites d'explosion nucléaires sur Terre, et qui atteste d'un dégagement phénoménal d'énergie).
  • Toutes les météorites martiennes contiennent des minéraux hydratés (contenant de l'eau) et des éléments oxydés (fer, magnésium). Parmi les éléments hydratés, on trouve des minéraux comme l'amphibole et les micas, et des minéraux de précipitation comme le carbonate de calcium, le sulfate de magnésium et le sulfate de calcium (gypse). Des éléments d'altération formés lors du contact des minéraux primaires de la roche avec de l'eau sont aussi présents. On trouve en particulier des argiles (smectite dans les nakhlites), des hydroxydes et des sels. L'altération a pu se produire sur Mars (cas des nakhlites) ou sur Terre (en cas de séjour prolongé avant la découverte de la roche).

    Comme vous pouvez le voir, les météorites martiennes ne contiennent que des minéraux très communs sur Terre, que l'on rencontre dans n'importe quelle roche volcanique terrestre. Elles ne comportent aucun minéral rare, aucun métal précieux,

    .
  • Les pyroxènes sont des silicates ferromagnésien contenant en proportion variable du calcium (Ca) et du sodium (Na), et cristallisant dans le système orthorhombique (orthopyroxène) ou monoclinique (clinopyroxène). Parmi les orthopyroxènes, on distingue en particulier l'enstatite (pôle magnésien, pas de fer), l'hypersthène, (Mg,Fe)2(SiO3)2, avec 30 à 50% de magnésium et la bronzite avec 10 à 30 % de magnésium. Parmi les clinopyroxènes, on rencontre essentiellement les espèces calciques (augite riche en calcium et pigeonite pauvre en calcium). Sur Terre, les pyroxènes sont des minéraux essentiels des roches magmatiques et métamorphiques. Dans les météorites martiennes, le rapport Fe/Mn est, comme pour les olivines, significatif.
  • Quant aux feldspaths, ce sont les minéraux les plus fréquents des roches terrestres. Ce sont des silicates complexes d'aluminium, avec du potassium, du sodium et du calcium en quantité variable. Dans les météorites martiennes, on rencontre surtout les plagioclases (feldspaths calco-sodiques) qui forment une série continue variant de l'albite à l'anorthite, et qui sont souvent choqués en maskelynite (un composé que l'on retrouve sur les sites d'explosion nucléaires sur Terre, et qui atteste d'un dégagement phénoménal d'énergie).

Toutes les météorites martiennes contiennent des minéraux hydratés (contenant de l'eau) et des éléments oxydés (fer, magnésium). Parmi les éléments hydratés, on trouve des minéraux comme l'amphibole et les micas, et des minéraux de précipitation comme le carbonate de calcium, le sulfate de magnésium et le sulfate de calcium (gypse). Des éléments d'altération formés lors du contact des minéraux primaires de la roche avec de l'eau sont aussi présents. On trouve en particulier des argiles (smectite dans les nakhlites), des hydroxydes et des sels. L'altération a pu se produire sur Mars (cas des nakhlites) ou sur Terre (en cas de séjour prolongé avant la découverte de la roche).

Comme vous pouvez le voir, les météorites martiennes ne contiennent que des minéraux très communs sur Terre, que l'on rencontre dans n'importe quelle roche volcanique terrestre. Elles ne comportent aucun minéral rare, aucun métal précieux,

 

"Dans les météorites martiennes, le rapport du fer sur le manganèse (Fe/Mn) dans les olivines possède des valeurs caractéristiques, permettant une discrimination presque certaine." Cette phrase me parait importante.

 

Si une recherche doit être effectuée, il faudrait s'orienter vers les martiennes et éventuellement les lunaires, celles-ci comprennent très peu de nickel, 7% d'entre elles n'en comprennent pas du tout.

Je joins aussi la fiche d'identité de la fameuse ALH84001 une orthopyroxénite (Pôle magnésien, enstatite Mg,Si,O et pôle ferrique, orthoferrosilite ou ferrosilite, minéral de silicate Fe,Si,O) différente des SNC mais considérée comme martienne ainsi qu'une shergottite.

En dernier recours une analyse IGA (gazes), la aussi elle permet une détermination presque certaine, des pierres martiennes ramenées par les différentes missions ont été analysé aux niveaux des gazes et font référence.

 

 

ALH84001 (Crédit photo : NASA)

ALH84001

chute observée trouvaille

Date :
Lieu :
Poids :
Age :
Type :

27 décembre 1984
Allan Hills (Antarctique)
1931 g
4,1 milliards d'années

Orthopyroxénite
(enrichie, ultra-mafique, phanéritique)

ALH84001 a été extraite le 27 décembre 1984 du champ de glace d'Allan Hills en Antarctique par une jeune géologue, Roberta Score, probablement avec un certain empressement (aucune photographie de la météorite au sol ne fut effectivement prise). Comme il s'agissait de la roche la plus intrigante collectée lors de la campagne de 1984, elle fut examinée immédiatement après son rapatriement au centre Johnson de la NASA (d'où son nom ALH84001 : ALH fait référence au site d'Allan Hills, 84 indique l'année de la découverte et 001 rappelle la position de la météorite dans la liste des roches examinées).

Vert grisâtre et présentant des traces évidentes d'un choc violent, la roche est couverte à 90 % par une croûte de fusion étonnement fraîche. L'intérieur est gris verdâtre, et exhibe une texture à gros grains. ALH84001 fut d'abord classifiée comme une diogénite en 1985 (une classe de météorites provenant de la ceinture d'astéroïde), avant que sa nature martienne ne soit établie en 1993.

D'un point de vue pétrographique, ALH84001 est une orthopyroxénite à gros grains (elle ne rentre ainsi dans aucune des précédentes classes connues de météorites martiennes). Comme la terminologie le suggère, ALH84001 est principalement composée d'une seule espèce minérale (un orthopyroxène), qui rentre dans sa composition à hauteur de 97 %. Les cristaux d'orthopyroxènes (qui peuvent atteindre 5 mm de longueur) coexistent avec quantités d'autres minéraux mineurs : oxydes (chromite interstitielle ou en inclusions dans les cristaux d'orthopyroxènes, magnétite dans les carbonates), des sulfures (pyrite, pyrrhotite et greigite dans les carbonates), des phosphates (apatite, chloroapatite, whitlockite, merrillite), des plagioclases (choqués en maskelynite), des clinopyroxènes (augite), de l'olivine (en inclusions dans les cristaux d'orthopyroxènes) et de la silice. L'élément le plus marquant de la roche est indubitablement des dépôts de carbonates, que nous allons étudier plus en détails.

Les nombreuses cavités et fissures qui parsèment la météorite sont effectivement tapissées par endroit de globules de carbonates orangés. D'une taille variant entre 100 à 250 microns, ces petites orangettes, qui représentent seulement 0,5 % de la roche, sont délicatement stratifiées. Le centre, constitué de carbonate de calcium, est ceinturé par une série de trois anneaux respectivement noir, blanc puis à nouveau noir. Les anneaux internes et externes sont composés de carbonates de fer, tandis que l'anneau central blanc est constitué de carbonate de magnésium pratiquement pur. L'anneau externe contient des grains très fins de magnétite et de sulfures. Les analyses chimiques ont également montré qu'il existe une stratification Manganèse/Fer au sein des globules. La zonation complexe (tant du point de vue chimique que minéralogique) des carbonates laisse penser que ces derniers se sont formés par dépôts concentriques successifs de composés dissous dans un fluide hydrothermal. Si les carbonates se présentent fréquemment en globules, on peut aussi les trouver sous d'autres formes (galettes, veines, etc). L'analogue terrestre le plus frappant des carbonates d'ALH84001 a été trouvé autour du volcan Sverrefjell dans la région de Svalbard en Norvège.

L'âge des carbonates d'ALH84001 s'est révélé très délicat à déterminer et constitue toujours un sujet de recherche : on pense que les nodules de carbonates se sont déposés entre 1,3 et 4,0 milliards d'années. Les études les plus récentes penchent pour 4,0 milliards d'années, soit une date similaire à celle du premier impact (voir ci-dessous). La précision des mesures n'est cependant pas suffisante pour savoir si les deux évènements sont liés ou non.

La température de formation des carbonates (dont dépend beaucoup de choses) est également très controversée (le débat est encore plus vigoureux que celui concernant la nature réelle des nanofossiles !). Certains chercheurs estiment que les orangettes sont apparues au dépend d'un fluide très riche en CO2, à des températures assez élevées (700° C), peut-être au moment du premier impact. Ces mesures sont cependant contestées. Pour qu'elles soient valables, il faut que les carbonates soient en équilibre chimique avec les autres minéraux, ce qui n'est ici pas le cas. En utilisant les isotopes de l'oxygène (qui peuvent être employés comme un thermomètre chimique) ou en mesurant la magnétisation résiduelle (qui s'efface si la température dépasse une certaine valeur, 580° C pour la magnétite, 325°C pour le sulfure de fer), d'autres géologues sont arrivés à la conclusion que les carbonates ont précipité dans des conditions très clémentes (entre 0°C et 80°C). Bizarrement, aucun composé argileux n'a été détecté au voisinage des carbonates, alors que ces silicates hydratés devraient être abondants si les carbonates proviennent effectivement d'une altération hydrothermale.

En août 1996, une équipe de chercheurs de la NASA annonce en fanfare la découverte d'une ancienne activité biologique au sein d'ALH84001. La nouvelle déclenche immédiatement un formidable tapage médiatique. L'élément le plus sensationnel est probablement la mise en évidence de structures incrustées dans les carbonates et ressemblant à s'y méprendre à des bactéries, exception faite de leur taille, bien inférieure à celle des cellules microbiennes terrestres. Au niveau des orangettes, l'équipe de la NASA a également mis en évidence des cristaux de magnétite et de sulfures biogéniques, ainsi que des molécules organiques particulières, les PAH (hydrocarbures aromatiques polycycliques), qui sont souvent des produits de décomposition de cellules vivantes. Enfin, selon les chercheurs, la structure même des carbonates (stratification) milite en faveur d'une précipitation biologique.

La NASA insiste sur le fait que pris séparément, chaque indice n'est pas une preuve incontestable d'une ancienne activité biologique, mais que considérés ensemble, et compte tenu de leur étroite association spatiale, ils rendent cependant tout à fait plausible l'hypothèse biologique. Depuis cette étude historique, le débat fait rage au sein de la communauté scientifique, qui s'est scindée pour l'occasion en deux camps : certains chercheurs s'évertuent à réfuter l'hypothèse biologique, tandis que d'autres tentent de la défendre du mieux possible. Même si le débat est loin d'être clos, il faut reconnaître que les tenants de l'hypothèse biologique perdent lentement mais inexorablement un peu plus de terrain chaque année ...

Pour chaque caractéristique listée par l'équipe de la NASA, une explication chimique plausible a été trouvée. Les soi-disant nanofossiles pourraient simplement être des formations minérales, ou pire, des artefacts liés au procédé de préparations des échantillons pour l'examen au microscope électronique. Comme nous l'avons vu, les carbonates peuvent avoir été déposés à 700° C, une température évidemment incompatible avec la présence de formes de vie. Il a également été prouvé que la majeure partie des PAH (80 %) extirpés de la roche proviennent d'une contamination terrestre. Il en va de même pour les acides aminés (glycine, serine et alanine) découverts ultérieurement. Le doute subsiste cependant pour les 20 % de PAH restants ...

L'indice qui jeta le plus longtemps le doute dans le camp des sceptiques fut sans conteste les cristaux microscopiques de magnétite. Ces derniers sont effectivement d'une rare pureté, et les seuls cristaux similaires en taille, forme et composition que l'on connaisse sur Terre sont fabriqués naturellement par des bactéries. Cependant, en étudiant la météorite au niveau atomique, une équipe de chercheurs a récemment découvert que les atomes d'oxygène de la magnétite étaient alignés sur le même plan que ceux des carbonates. Ce qui tend à prouver que la magnétite est apparue directement là où on l'observe encore aujourd'hui, dans les carbonates, et non pas dans la cellule humide d'une bestiole martienne. Pour ces chercheurs, la magnétite se serait donc formée lors de la décomposition thermique de sidérite (carbonate de fer) au moment de l'impact qui a éjecté la météorite de la surface martienne. Affaire classée ? Non, car la riposte ne s'est pas fait attendre longtemps. Une équipe concurrente a patiemment recensé les principales propriétés de tous les cristaux de magnétite emprisonnés dans la météorite. Selon eux, 25 % des cristaux seraient indubitablement d'origine biologique ...

Un champ magnétique très faible émane de la roche, ce qui prouve que Mars devait vraisemblablement posséder un champ magnétique puissant il y a plusieurs milliards d'années, au moment ou ALH84001 s'est formée. Le minéral porteur de cette magnétisation fossile n'a pas encore été identifié avec certitude (il s'agit probablement du sulfure de fer).

En mesurant la signature spectrale de la météorite dans plusieurs longueurs d'onde (visible, proche infrarouge, infrarouge moyen), les scientifiques ont tenté de rechercher le berceau d'ALH84001, c'est à dire son cratère d'impact. Deux candidats prometteurs (parmi 42 283 cratères) ont ainsi été identifiés : un beau cratère oval (23 x 14,5 km de diamètre) à proximité d'Evros Vallis, dans le secteur de Sinus Sabaeus, ainsi qu'un cratère plus modeste (11 x 9 km de diamètre) dans la région d'Hesperia Planum.

L'histoire d'ALH84001 est très complexe, ce qui n'a rien d'étonnant pour une roche très vieille formée sur une planète active. Il y a environ 4,1 milliards d'années, une poche de magma a commencé à refroidir dans les profondeurs de la croûte martienne (vu son age, ALH84001 est donc de loin la plus vieille météorite martienne connue). Les premiers cristaux formés, les pyroxènes, s'accumulent au fond de la chambre magmatique et se cimentent pour donner naissance à une orthopyroxénite. Vers 4,2 milliards d'années, un astéroïde s'écrase au-dessus de la chambre magmatique. L'impact affecte violemment la croûte martienne, ainsi que la future météorite : le choc ouvre des cavités et des fissures dans la roche, tout en la rapprochant de la surface martienne. En profitant des fissures, un fluide percole dans la roche, en déposant ici et là des minéraux derrière lui. Il y a 16 millions d'années, un deuxième impact météoritique éjecte finalement ALH84001 dans l'espace. Après avoir vagabondé dans les immensités de l'espace interplanétaire, ALH84001 finit par rentrer en collision avec la Terre. Lors de la traversée de l'atmosphère terrestre, la roche perd par ablation une couche rocheuse de 5 centimètres d'épaisseur. Le reste s'enfonça dans les glaces de l'Antarctique et patienta 13 000 ans, avant d'être finalement ramassé par une main gantée ...

 

 

Dar al Gani 476 (Crédit photo : droits réservés)

Dar al Gani 476
489/670/735/876/975/1037/1051

chute observée trouvaille

Date :
Lieu :
Poids :
Age :
Type :

1996 - 1999
Dar al Gani (Libye)
6680 g
474 millions d'années
Shergottite
(appauvrie, permafique, à olivine et orthopyroxène)

Dar al Gani 476 a été trouvée le 1er mai 1998 dans le désert du Sahara libyen, au niveau de la région de Dar al Gani, entre les villes de Zillah, Sabha et Tmassah. La découverte est historique : dénichée par un chercheur de météorites, Dar al Gani est effectivement la première météorite martienne à atterrir directement dans des mains privées. Le temps où seuls les musées et les universités pouvaient se vanter de posséder des cailloux martiens semble donc être révolu, et les roches de la planète rouge commencent maintenant à enrichir les collections privées. Notons que les météorites martiennes valent bien plus que leur poids en or : le prix moyen du gramme est de 1000 € ! Dar al Gani 476 est aussi la première pierre martienne extraite des sables d'un désert chaud.

DaG 476 (d'un poids de 2015 g) provient apparemment de l'explosion d'une météorite de plus grande taille qui s'est disloquée lors de la traversée de l'atmosphère terrestre, car plusieurs autres fragments ont ensuite été récoltés : DaG 489 (2146 g) en 1997, DaG 670 (3 fragments d'un poids total de 1619 g) entre 1998 et 1999, DaG 735 (588 g) entre 1996 et 1997, DaG 876 (6,2 g) en 1998, ainsi que Dag 975 (27,55 g) et Dag 1037 (278 g) en 1999. Les fragments ne présentent pratiquement pas de croûte de fusion, et certains côtés sont recouverts d'une patine brune typique des roches désertiques (ce qui a du rendre l'identification particulièrement difficile). D'autres fragments pourraient encore être découverts dans les années à venir.

D'un point de vue pétrographique, Dar Al Gani a été classée parmi les shergottites basaltiques (bien que chimiquement parlant, elle s'approche plus d'une lherzolite que d'un basalte). Les 7 fragments sont très similaires entre eux, et ressemblent également fortement aux météorites Sayh al Uhaymir et EETA 79001.

La météorite, qui présente une texture porphyrique, est composée de larges cristaux (mégacristaux) d'olivine enchâssés dans une matrice à grains fins constituée de pyroxènes (principalement pigeonite, enstatite et augite), de plagioclases (choqués en maskelynite), de composés opaques et de verres de fusion. On trouve également d'autres minéraux minoritaires : oxydes (chromite, ilménite), phosphates (chlorapatite, merrillite, whitlockite), sulfures (pyrrhotite) et silicates (iddingsite).

L'origine martienne de Dar al Gani a été confirmée par l'étude chimique (anomalie isotopique de l'oxygène) et minéralogique, ainsi que par l'analyse des gaz piégés au sein de la roche (ces derniers possèdent une composition très proche de l'atmosphère martienne, dont l'analyse chimique a été effectuée en 1976 par les atterrisseurs Viking).

DaG est âgée de 474 millions d'années. Elle a été éjectée de la surface martienne il y a environ 1 million d'années lors d'un impact particulièrement violent. La météorite porte d'ailleurs encore les cicatrices de ce traumatisme : les olivines sont déformées, les cristaux de pyroxènes sont parfois imbriqués l'un dans l'autre, les plagioclases ont été transformés en maskelynite, et les verres de fusion (sous forme de poches ou de veines) sont abondants.

Après avoir errée dans l'espace interplanétaire, Dar al Gani est venue s'écraser en Afrique du Nord il y a 60 000 ans. La pierre a alors subi une altération non négligeable de type désertique, comme le prouve la présence de calcite terrestre dans les fissures de certains fragments. Ce séjour prolongé dans un désert chaud et la contamination possible par des organismes microbiens terrestres va rendre très difficile, voire impossible, la recherche d'éventuels fossiles de microorganismes martiens.

 

 

 

 

 

 

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merci dabo de toute facon ce sont des basaltes la lame mince fait aucun doute maintenant sur la structure. maintenant un basalte avec 12% sulfure de zinc... il y a un bien sur mars des analyses qui vont dans ce sens ou des roches etait extremement riche en cette element. le gros probleme a l heure actuel c que aucune meteorite n a ete retrouver avec une compo pareil donc personne ne pourra le reconnaitre.    ( je viens de decouvrir que les sol orange lunaire analysé il y a des annees sont enrichie en zinc, plombs ,cuivre, clhore et souffre etonnant) (ces elements sont retrouvé en trace dans mon analyse meb pour le (clhorate de plombs notamment)ma fameuse alteration eau de mer.   par ailleur j ai consulté tout les procedés d extraction de minerai et de haut fourneau ainsi que scorie de forge en produit fini aucune analyse stipule une teneur en zinc de 12% et 3.5% de souffre.. on a des valeur nettement plus basse et toujours les oxydes separés des sulfures.

 

je fourni le lien pour les scorieshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Scorie_(métallurgie)

le convertisseur peirce shmith est le seul ou le zinc est mentionné en oxyde de zinc et o% de sulfure.

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qui moi sont bien de sulfures de zinc au meb

tout ces elements que je fourni et certainement un des seul ici depuis des mois,  personne est capable de me dire exactement ce que sais me font dire aujourd hui qu il est possible d avoir quelques chose de pas connu ....

terrestre ou pas. 

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Ben, on n'est pas sorti de l'auberge !!!

Alors:

1) un basalte sans magnésium, qu'il soit terrestre, lunaire ou martien, ça n'existe pas car ça ne peut pas exister (sinon dans un autre univers, s'il y en a un?)

2) un basalte sans feldspath plagioclase: par définition, ça n'est pas un basalte;

Et puis-je rappeler que la densité d'un basalte, c'est 2,8?

Donc, une bonne fois pour toutes: ces machins ne sont pas des basaltes!

Par contre, sur et certain qu'ils sont passés par la fusion:

- le verre se voit bien en lame mince comme au MEB

- et vers les 1200°C (comme un basalte, hé,hé) comme l'a montré mr 42

Pour info:

"Le point de fusion du FeO est de 1 377 °C. Si le FeO ne se combine pas immédiatement avec la silice pour former de la fayalite (Fe2SiO4), dont le point de fusion est de 1 208 °C, son oxydation continue et il se transforme alors en Fe3O4. Or le point de fusion du Fe3O4 est de 1 597 °C ! Le Fe3O4 s'agglomère alors en une masse solide qui empêche le soufflage et ne peut être évacuée du convertisseur." (ref: Notes de la page convertisseur Pierce-Smith de Wikipedia)

1200°C encore. Ah, ben, ça alors...

Fayalite? Tiens donc? Fe Si, O comme au MEB...

Ce qu'en dit Mindat ici: https://www.mindat.org/min-1458.html : Uncommon in nature, but common in man-made (metallurgy) iron slags.

Fe0? Fe3O4? Ben, y avait ça aussi dans l'analyse MEB+EDS...les petits filets avec Fe et O.

il y a une heure, romt20 a dit :

le convertisseur peirce shmith est le seul ou le zinc est mentionné en oxyde de zinc et o% de sulfure.

Faut chercher un peu plus loin que Wikipedia: http://www.metallurgie.rwth-aachen.de/old/images/pages/publikationen/erzmetaell_pb_z_id_3831.pdf

Voir en haut de la page 5.

Allez, c'est tout pour ce soir. Bonne nuit.

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je pense que vraiment vous ete a coté de la paque c bien ce que je dit si vous suiviez un peu? dans votre site jjnom on parle d oxyde plombs ainsi d oxyde de zinc rien a voir. moi c clhorate de plombs et (sulfure de zinc a 12%) de plus le mg est bien representé hors mes analyses en sont depourvue totale..pfff essayer pas de trouver ma composition dans les residus svp rien que le fait d avoir 12% de sulfure de zinc en roche totale exclu toute scorie.....

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je fourni pourtant de belle chose ici ma lame mince en est un exemple, retrouver un deché de scorie avec les meme photos que je rigole tiens personne ne va avoué malgres les preuve que c bien a basalte. le defaut de mg et le taux de zinc elevé je vous l accorde c etrange .malgres tout il doit exister quelques chose qui ressemble a ce que j ai... toute les photos que j ai poster montre bien que ce ne sont pas des scorie. la coupe, la spherule que  j ai egalement retrouver des grains de fer metallique petit mais il sont la aussi  ligne de fuite sur la croute veine de choc et une densité de 3.7 malgres le zinc dominant qui a une densité de 8 je crois.....et le fer a 22% en roche totale.

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Avec 3% de soufre, tu fais 12% de sulfure de zinc ? sérieusement, on pourrait arrêter de faire dire n'importe quoi à ces analyses ?

Et il n'y a pas une seule IDENTIFICATION minéralogique plus ou moins formelle, à part les bizarreries au RAMAN.

 

La lame mince, y'a moyen d'avoir des photo en lumière polarisée ? parce que ça parle bcp d'olivine, mais pour le moment, c'est quand même très spéculatif, basé uniquement sur une chimie purement qualitative au MEB. Idem pour les pyroxènes.

 

Le 08/03/2017 à 08:11, romt20 a dit :

quelques photos de ma lame mince avec texture plumose ou spinifex pour les connaisseurs ainsi que pyroxene et olivine pigeonite de mon soit disant laitier de fonderie .....

L'olivine pigeonite, ça n'existe pas. La pigeonite c'est un pyroxène, l'olivine c'est l'olivine. Point.

 

Le 09/03/2017 à 03:30, romt20 a dit :

se qui me chagrine c qu en lame mince on voit tres bien que c est similaire a texture basaltique une lave quoi. et olivine sont clairement fracturées les pyroxenes sont en blancs en forme d éguilles qui parte dans tous les sens. il n y pas beaucoup de texture semblable a ca.

Les pyroxènes sont les gros cristaux blanc ? Je les trouve vachement blanc et vachement orthogonaux pour des Px. Mais bon, pourquoi pas...

Les olivines seraient les tout petits cristaux en aiguilles autour, un peu vert-brunâtre ? ça, c'est clairement fracturé ?? Chapeau, moi à cette échelle là je vois pas grand chose.

 

C'est dingue d'avoir autant de matériel analytique sur un seul échantillon, et d'en faire autant du n'importe quoi.

 

Comprend bien mon propos : je me moque de savoir si tu as fait la découverte du siècle avec 3 météorites martiennes ou si tu as juste trouvé des lests d'un bateau qui est passé pas loin d'une usine de traitement de minerai de cuivre, ou quoi que ce soit d'autre. A la limite même, je te souhaite que ce soit la première solution, ça serait bcp plus drôle. Mais stop aux analyses que tu ne restitues que partiellement, et au interprétations foireuses.

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@Geologist Mauvaise lecture, je pense. romt20 parle d'olivine fracturée pour les gros cristaux et de pyroxènes pour les petits cristaux aciculaires.

Maintenant, il n'a pas vu que l'aspect craquelé de l'olivine est l'aspect habituel des olivines. Il doit s'imaginer que c'est lié à un impact.

Pour ce qui est de l'identification spéculative: à part la fayalite qu'y a t'il comme minéral composé de Fe, Si et O?

Idem pour l'hedenbergite avec Ca, Fe, Si et O et une température de fusion compatible avec celle de la fayalite?

Pour info, l'hedenbergite est un minéral lié au métamorphisme des carbonates dans la nature. Pas connu dans les roches effusives...

Mais peu importe. Quand on parle de basalte avec une densité de 3,7, qu'on arrive à faire 12% de sulfure de zinc avec 3% de S, on aura compris que romt20 est incapable d'intégrer les informations qui lui parviennent pour en sortir quelque chose de cohérent. Il ne fonctionne qu'aux comparaisons. Comparaisons de formes, d'aspect, de chiffres. Donc, tant que vous ne lui amènerez pas une photo d'un résidu métallurgique visuellement identique aux siens avec une densité identique , des chiffres de composition identiques, une texture identique, il affirmera que ses machins ne sont pas des résidus.

Pour ceux qui ont suivi: on est toujours conforme à la pensée de Voltaire.

Bon, je pense qu'on a fait le tour de l'affaire. Bon amusement.

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