ANDRE HOLBECQ Posté(e) 30 octobre 2008 Signaler Partager Posté(e) 30 octobre 2008 L'or étant très dense, quand la Terre s'est formée, il aurait dû accompagner tous les éléments très denses dans le noyau terrestre! Pourtant il y en a dans la croûte. Pourquoi ? :ye!: L'or ainsi que le platine et le paladium n'ont rien à faire en "surface" comment est-ce possible ? Si, une fois la Terre différenciée, avec les éléments denses dans son noyau, si donc la Terre beaucoup plus tard aurait reçu une pluie de météorites ( 160 exemplaires de 20 kilomètres de diamètre) étant eux mêmes différenciés , c'est à dire des fragments de noyaux sdériques d'astéroïdes, alors tout devient possible. Pourquoi ces éléments siderophiles n'ont pas migré vers le noyau terrestre ? Tout simplement parceque à ce moment là, le manteau terrestre étant constitué (rocheux et très compact très solide), il n'a pas permis aux bombardements météoritiques de s'enfoncer au coeur de la planète. L'équipe de G. Schmidt de l'Université de Mayence a vérifié cette hypothèse en se basant sur d'autres éléments sidérophiles apportés ultérieurement et en comparant avec leur abondance dans les météorites métalliques ; et il se trouve que les taux sont quasiment équivalents à ceux de la croûte terrestre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cumengeite Posté(e) 30 octobre 2008 Signaler Partager Posté(e) 30 octobre 2008 c'est n'importe quoi ! c'est moi, il y a des milliards d'années qui ai enterré mon or pour le protéger ! ok je sors :ye!: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rives_3 Posté(e) 31 octobre 2008 Signaler Partager Posté(e) 31 octobre 2008 Bonsoir André, J'ai eu une pareille affirmation donnant à l'or une origine extraterrestre... J'ai été pour le moins scéptique. Je n'ai jamais vu d'étude sur le sujet, donnant des teneurs en or qui sortent de l'ordinaire... Je ne perds pas de vue une étude qui disait que l'or dissous dans l'eau de mer donnait une mesure d'un cube de 300 m de côté. Pour ainsi dire, le plus gros gisement d'or reste la mer... Question subsidiaire... on dit que le noyau de la Terre est de fer et de nickel... quelles preuves puisqu'aucune preuve scientifique ne peut l'affirmer ? Les champs magnétiques ? Eric Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
trenen23 Posté(e) 31 octobre 2008 Signaler Partager Posté(e) 31 octobre 2008 Effectivement, ça me dit quelque chose cette étude. Personnellement je n'y suis pas opposé, mais Prend elle en compte la faculté de l'or à se remobiliser dans les solutions hydrothermales (pour palladium et cie, je ne sais pas), et la concentration plus importante dans les komaatites, roches basiques riches en magnésium fréquentes à l'archéen et résultant d'une fusion partielle plus importante du manteau. Si on reste logique le nickel le cobalt, le chrome et les autres seraient aussi d'origine extraterrestre ? Merci, Serge Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ANDRE HOLBECQ Posté(e) 31 octobre 2008 Auteur Signaler Partager Posté(e) 31 octobre 2008 voilà ce que j'ai trouvé L'or de la Terre viendrait de la chute de 160 géocroiseurs Par Laurent Sacco, Futura-SciencesSur le même sujet La puissance des méthodes de la géochimie n’a rien à envier à celle de la mécanique céleste. Grâce à elle, le docteur Gerhard Schmidt de l’Université de Mainz, en Allemagne, pense avoir réussi à expliquer les abondances de certains éléments dans la croûte terrestre, comme l’or et le platine. Ils auraient été apportés à l’Hadéen par la chute d’environ 160 météorites métalliques. L’une des branches les plus fascinantes de la chimie est la cosmochimie. Elle consiste à étudier avec les méthodes des laboratoires terrestres la chimie à l'œuvre dans les nuages interstellaires, dans les disques d’accrétion à l'origine de systèmes planétaires et, bien sûr, lors de la formation et de l’évolution de la Terre, où elle devient de la géochimie. Le prix Nobel Harold Urey avait été un des premiers à comprendre que la cosmogonie du système solaire n’était pas seulement un problème de mécanique céleste et d’hydrodynamique, comme le pensaient Laplace, Poincaré et Jeans, mais aussi un problème de thermodynamique et de chimie. Les abondances d’éléments, de molécules et leurs modifications au cours du temps dans les différentes parties des astres du système solaire non seulement influencent leurs évolutions mécanique et thermique, mais elles permettent aussi d’en garder la mémoire et d’en lire l’histoire pour qui sait en déchiffrer le langage, c'est-à-dire en faisant parler les minéraux et les atomes que ces astres contiennent. Patiemment, c’est ce qu'a réalisé le géochimiste Gerhard Schmidt avec ses collègues durant plus de dix années de travail. Ils ont ainsi déterminé que la composition de la croûte terrestre s’expliquait aisément, en ce qui concerne certains métaux connus, les éléments hautement sidérophiles, si l'on suppose que près de 160 météorites métalliques, d’un diamètre moyen de 20 kilomètres, sont tombées sur notre planète peu de temps après la différenciation de la Terre en noyau, manteau et croûte. En effet, lorsque, au tout début de l’histoire du système solaire, un corps céleste rocheux atteignait une taille de l’ordre de quelques centaines de kilomètres de diamètre, la quantité d’éléments radioactifs qu’il contenait était telle que sa chaleur interne favorisait une fusion partielle mais importante. Cette liquéfaction conduisait à la chute vers son centre des éléments lourds, comme le fer et le nickel, très abondants. Pourquoi tant d'or dans la croûte terrestre ? C’est ainsi que le noyau métallique de la Terre a dû se former en quelques dizaines de millions d’années et que l’on retrouve des météorites très riches en fer et en nickel, vestiges de collisions entre des petits corps célestes qui, tout comme la Terre, avaient subi un processus de différenciation. Des collisions ultérieures dans le jeune système solaire, alors très chaotique, ont conduit à la fragmentation de ces corps. Lorsqu’on tient dans sa main une météorite, comme celle de Rancho Gomelia, on tient un morceau de cœur de planète rocheuse... Cliquez pour agrandir. A l'Hadéen, le bombardement de la Terre par des météorites était encore intense. Crédit : Fahad Sulehria Or, comme leur nom l’indique, des éléments hautement sidérophiles (HSE pour Highly Siderophile Elements), par exemple l'or, la platine, le palladium et le rhodium, ont tendance à se concentrer dans les matériaux riches en fer. Le processus qui a conduit à la formation du noyau de la Terre a donc dû appauvrir significativement le manteau de la Terre, et bien sûr sa croûte. Comment se fait-il alors que l’on retrouve encore des quantités notables de ces éléments à la surface de la Terre ? L’explication la plus naturelle est justement qu’ils ont été apportés ultérieurement, lorsque le processus de différenciation de la planète était terminé, par la chute de morceaux de cœur des petits astéroïdes précédents, naturellement enrichis en ces HSE. Cliquez pour agrandir. Une représentation d'artiste de la collision de Théia avec la Terre. Crédit : Fahad Sulehria Pour en être sûr, il faut comparer les abondances en HSE des fragments de météorites métalliques avec celles de la croûte terrestre. Gerhard Schmidt et ses collègues constatent que ces abondances sont remarquablement similaires, ce qui soutient bien l’idée d’un apport ultérieur peu de temps après la formation de la planète lorsque le bombardement météoritique étaient encore important, c'est-à-dire pendant l’Hadéen. Il se pourrait même qu’une large part des HSE ait été apportée par la collision de Théia avec la Terre, une petite planète de la taille de Mars et qui a entraîné la formation de la Lune. Une météorite métallique sur Mars. Crédit : Nasa Les abondances observées s'expliquent bien si l’on suppose que les météorites les ayant amenées sur Terre se sont formées quelque part entre Mercure et Vénus, une région du disque protoplanétaire où règnaient les conditions thermodynamiques conduisant à la condensation de roches de cette composition chimique et minéralogique. C’est ce que suggère en tout cas le rapport des abondances de ruthénium et d'iridium. Remarquablement, les rapports d’abondances de HSE dans les météorites d’origine martienne connues sur Terre, provenant donc de sa croûte, sont elles aussi similaires avec celles des météorites ferreuses que l’on connaît. On pense donc qu’un même processus a été à l’œuvre sur Mars. Commenter cette actualité ou lire les commentaires Météorite ferreuse trouvée à Rancho Gomelia, Mexique. C'est une octahedrite composée d'un alliage de nickel et de fer. Le test à l'acide révèlant la structure dite Widmanstätten est bien visible (taille d'environ 14 cm ). Crédit : D. Ball, ASU Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Rémi BORNET Posté(e) 31 octobre 2008 Signaler Partager Posté(e) 31 octobre 2008 :ye!: Qu'en est il de la compatibilité de l'or (propention à migrer dans le liquide lors des processus de fusion partielle) ? Parce que je sais par exemple que l'osmium (un platinoïde donc plus rare que l'or) est très compatible et du coup il reste dans le manteau terrestre, c'est aussi pour cela que l'on en trouve très peu en surface... @+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stoof Posté(e) 31 octobre 2008 Signaler Partager Posté(e) 31 octobre 2008 Qu'en est il de la compatibilité de l'or (propention à migrer dans le liquide lors des processus de fusion partielle) ? Parce que je sais par exemple que l'osmium (un platinoïde donc plus rare que l'or) est très compatible et du coup il reste dans le manteau terrestre, c'est aussi pour cela que l'on en trouve très peu en surface... Donc si c'etait lié au fait que l'Or est trés incompatible, il aurai essentiellement migré dans la croute. J'ai lu que les plus grandes concentration d'or (autre qu'alluvionnaire) sont sous les volcans d'arcs insulaires, donc liés au magma issus de fusion partielle de croute oceanique..., mais cette croute est meme issus des dorsales..., donc de roche issus du manteau... vous etes d'accord? On trouve aussi de l'Or en périphérie des plutons granitique, grâce au filons hydrothermaux qui traversent le pluton et dans lesquels l'Or s'y retrouve, pour ensuite précipité dans les roches avoisinantes. (qui sont ensuite érodées par l'eau, c'est pourquoi en retrouve l'Or dans des cours d'eau, notamment les cours d'eau venant des Cevennes) ainsi, pour moi il est clair que l'Or passe dans les magmas, reste a savoir si ces magma sont d'origine mantellique ou crustal moi je vote mantellique et l'incompatibilité de l'Or tiendrai la route De toute facon, moi, un caillou qui tombe du ciel, jlui fait pas confiance Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Rémi BORNET Posté(e) 31 octobre 2008 Signaler Partager Posté(e) 31 octobre 2008 Tu as parfaitement résumé le fond de ma pensée lol @+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rives_3 Posté(e) 31 octobre 2008 Signaler Partager Posté(e) 31 octobre 2008 Jolie approche, Stoof C'est vrai que si l'on regarde la provenance primaire de l'or, il y a un lien indéniable entre volcanisme, roches plutoniques et l'hydrothermalisme associé. Je n'en suis pas encore à la relation avec les 160 astéroïdes de l'âge Hadéen... :coucou!: Eric Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stoof Posté(e) 4 novembre 2008 Signaler Partager Posté(e) 4 novembre 2008 L'or étant très dense, quand la Terre s'est formée, il aurait dû accompagner tous les éléments très denses dans le noyau terrestre! Pourtant il y en a dans la croûte. Pourquoi ? gratte-tete.gifL'or ainsi que le platine et le paladium n'ont rien à faire en "surface" comment est-ce possible ? En bossant sur un rapport sur la formation des gisement de mercure, j'ai trouvé une analogie qui pourrai peut etre etre une reponse autre que les cailloux qui tombe du ciel Pour le cas du mercure, il possede une densité trés importante (environ 13), on pourrai egalement penser qu'il a migré dans le noyau, a cause de sa densité... cependant il ne faut pas oublier les affinités inter atomique. dans le cas du mercure, il possede une forte affinité avec l'etat metallique mais aussi avec les ions sulfures. Ainsi, au moment de la différentiation, le mercure a eu un comportement sidérophile et surtout chalcophile, cela a cause de son affinité pour le souffre (on parle de 38 a 50% dans le manteau primitif et le reste dans le noyau). Il montre egalement un comportement incompatible, ce qui fait qu'il a essentiellement migré dans la croute par fusion partielle. c'est pourquoi on le retrouve en quantité 8 fois plus importante dans la croute que dans le manteau aujourd'hui. (d'ailleurs, les rapports isotopiques fait sur les gisements de mercure montre une source mantellique) source: geochronique, mars 2005 Il s'est peut etre passé la meme chose pour l'Or Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rives_3 Posté(e) 4 novembre 2008 Signaler Partager Posté(e) 4 novembre 2008 Autre question qui me vient à l'esprit... Qu'en est-il de la volatilité de certains métaux ? Stoof vient de nous édifier avec ce rapport d'article de géochronique sur le mercure. Or, il semble bien que la volatilité du mercure ne lui permette pas de rester dans le magma bien longtemps dès que celui-ci entre en contact avec une source froide (roche, eau ou air). Hypothèse donc : la mise en contact des roches volcaniques avec des sources froides sus citées, au fil du temps, n'a-t-elle pas permis un appauvrissement de surface en certains éléments, les plus volatils par exemple, des roches volcaniques au profit de concentrations cibléés ? Eric Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gégé Posté(e) 16 novembre 2008 Signaler Partager Posté(e) 16 novembre 2008 Contrairement à ce que beaucoup de monde croit ni la Terre ni un astéroïde n’ont jamais « fabriqué » leurs propres métaux (or, fer, cuivre…. ).Tous les métaux (je ne parle pas des oxydes métalliques) ont pour origine la nucléosynthèse stellaire. L’or est synthétisé lors de la deuxième des dernières phases de vie d’une étoile massive explosant en super novæ. Tous les métaux, jusqu’au fer mais pas au-delà, sont synthétisés dans la première phase (phase de synthèse lors de l’évolution normale de la vie de cette étoile) Le fer utilisant plus d’énergie qu’il n’en fourni, l’enveloppe de l’étoile s’effondre sur le cœur (plus de pression radiative pour compenser la gravité), rebondi et l’onde choc crée alors les conditions de température pour que des éléments plus « lourds « que le fer se synthétisent (l’or en particulier). L’enveloppe de l’étoile (il reste simplement une étoile à neutron au centre) est expédiée dans l’espace (hydrogène, hélium, carbone, oxygène….silicium, …or … terres rares…). Sous l’effet de la gravitation ces éléments peuvent se regrouper pour former une nouvelle étoile avec son enveloppe des poussières qui constituera des planètes plus ou moins massives. Et l’or pourra se retrouver dans n'importe lequel de ces corps massifs (planètes ou astéroïdes). Après l’astrophysique laissera sa place à la géologie. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stoof Posté(e) 17 novembre 2008 Signaler Partager Posté(e) 17 novembre 2008 Contrairement à ce que beaucoup de monde croit ni la Terre ni un astéroïde n’ont jamais « fabriqué » leurs propres métaux (or, fer, cuivre…. ).Tous les métaux (je ne parle pas des oxydes métalliques) ont pour origine la nucléosynthèse stellaire. L’or est synthétisé lors de la deuxième des dernières phases de vie d’une étoile massive explosant en super novæ. Tous les métaux, jusqu’au fer mais pas au-delà, sont synthétisés dans la première phase (phase de synthèse lors de l’évolution normale de la vie de cette étoile) Le fer utilisant plus d’énergie qu’il n’en fourni, l’enveloppe de l’étoile s’effondre sur le cœur (plus de pression radiative pour compenser la gravité), rebondi et l’onde choc crée alors les conditions de température pour que des éléments plus « lourds « que le fer se synthétisent (l’or en particulier). L’enveloppe de l’étoile (il reste simplement une étoile à neutron au centre) est expédiée dans l’espace (hydrogène, hélium, carbone, oxygène….silicium, …or … terres rares…). Sous l’effet de la gravitation ces éléments peuvent se regrouper pour former une nouvelle étoile avec son enveloppe des poussières qui constituera des planètes plus ou moins massives. Et l’or pourra se retrouver dans n'importe lequel de ces corps massifs (planètes ou astéroïdes). Après l’astrophysique laissera sa place à la géologie. oui on est d'accord mais la on se demande si l'Or s'est retrouvé sur Terre en meme temps que la plupart des metaux lors de l'accretion ou si il est arrivé apres la formation de la Terre grace a des météorites comme il fut laissé entendre au debut de cette discution... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
thomas.s Posté(e) 22 novembre 2008 Signaler Partager Posté(e) 22 novembre 2008 Ton sujet est en or :coucou!: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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