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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Mineraux mont blanc coté italien pourquoi c'est interdit.


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Bonjour, 

 

Je suis réalisateur et je fais actuellement un film sur les cristalliers. J'ai entendu beaucoup de versions divergentes à propos de l'origine de l'interdiction de la recherche des cristaux dans le massif alpin coté italien. L'une d'elles faisait mention d'une catastrophe survenue lorsque des cristalliers ayant utilisé de la dynamite auraient accidentellement provoqué un éboulement sur une église, dans le Val d'Aoste. Avez-vous connaissance de cette histoire ? Est-ce une fable ? Connaissez-vous les raisons de l'interdiction de la recherche des cristaux en Italie ? Merci de votre aide pour cette recherche.

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je ne connais pas cette histoire (ni les détails du reste) mais il est facile de comprendre qu'il s'agit de réglementations patrimoniales ou naturelles suite à des excès

https://www.ledauphine.com/haute-savoie/2009/11/05/la-chasse-aux-tresors-dans-le-massif-du-mont-blanc

https://www.montebianco.com/fr/les-cristaux-du-mont-blanc-en-exposition-auprs-de-la-station-punta-helbronner

la collecte est généralement moins tolérée en Italie

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il me semble que ce n'est pas totalement interdit, il est possible de demander des autorisations, mais comme en France, il faut encore que l'on reçoive une réponse..

cela passe mieux quand on y va avec un cristallier local,

 

de toute manière il ne vaut mieux pas parler d'abus dans une vidéo... qui fait la promotion d'une activité de plus en plus limitée, on peut se demander si c'est une bonne idée de faire un film de plus sur le sujet

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Je  mets en lien le texte de loi :

https://www.federalismi.it/ApplOpenFilePDF.cfm?artid=11566&dpath=document&dfile=10122008191531.pdf&content=VALLE%2BD'AOSTA%2C%2BL.R.%2Bn.%2B10%2F2008%2CDisposizioni%2Bper%2Bla%2Btutela%2Bdei%2Bfossili%2Be%2Bdei%2Bminerali%2Bda%2Bcollezione%2B-%2Bregioni%2B-%2Bdocumentazione%2B-%2B

Le titre :

Capturevaldaoste.thumb.JPG.1f0dd5e84cf363ad4132a4ca28534c64.JPG

On est en 2022, je sais pas s'il y a eu des changements.

Capturevaldaoste1.thumb.JPG.5d609c16921e089f3b98a1fb11bca043.JPG

Ici uniquement ce qui se rapporte aux autorisations: en gros ça dit qu il faut une autorisation (une lettre, il faut donc faire des démarches et ne pas aller sur le site les mains dans les poches et les doigts dans le nez) de la commune concernée, et elle la donne a des associations  ( donc il faut passer par ces associations, surtout que dans ce texte vous pourrez voir que l'on parle de quantité par habitants ( quid de l'étranger). 

Je ne sais pas si la loi est issue d'une catastrophe, je crois plutôt que c'est lié au patrimoine italien en matière d'objet historique et archéologique, mais je vais faire des recherches.

En attedant un lien pour des recherches en région piemont :

https://www.regione.piemonte.it/web/temi/sviluppo/attivita-estrattive/raccoglitori-ricercatori-minerali-scopo-collezionistico

 

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l'Italie est la patrie du patrimoine, de la théorie de la restauration, on y fait des routes en tunnel ou en pont, jamais au sol

les oliviers poussent dans l'herbe haute, les monuments sont restaurés en tenant compte de leur spacialisation/urbanisation et pas juste la façade, etc

donc oui la logique de conservation y est plus marqué qu'en france ou ailleurs

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en attendant, j'ai trouvé ça, 

"I cittadini di Stati membri dell’Unione europea che vogliono svolgere attività di ri­ cerca sul territorio italiano devono essere ac­ compagnati da un cittadino italiano munito di licenza e sono posti sotto la sua respon­sabilità." traduit : "Les citoyens des États membres de l'Union européenne qui souhaitent mener des activités de recherche sur le territoire italien doivent être accompagnés d'un citoyen italien titulaire d'une licence et placés sous sa responsabilité."

https://www.senato.it/service/PDF/PDFServer/DF/347546.pdf

"La richiesta di rilascio della licenza deve contenere le generalità del richiedente e deve essere presentata, in carta semplice, alla soprintendenza regionale competente per i beni culturali e ambientali, di seguito de­ nominata « soprintendenza ». 2. Il richiedente la licenza deve sostenere un esame- colloquio, ai sensi dell’articolo 3, presso la soprintendenza, diretto ad accer­ tare i seguenti requisiti di idoneità: a) capacità tecnica di riconoscimento a vista delle principali rocce esistenti sul ter­ ritorio nazionale, loro caratteristiche, anche geotecniche e idrogeologiche, ed identifica­ zione sommaria delle specie mineralogiche che vi si possono rinvenire; b) capacità tecnica di escavazione, sia per quanto concerne le tecniche estrattive meno invasive, relativamente ai mezzi dispo­ nibili e ammessi, sia per l’equilibrio idroge­ ologico complessivo e la stabilità del terreno oggetto dell’intervento di ricerca, sia per quanto riguarda le tecniche di ripristino am­ bientale, in particolare per la ricomposizione o ricostituzione dello strato umifero e del manto vegetale soprastante, eventualmente presenti, in special modo se fortuitamente danneggiati; c) cognizioni di botanica e zoologia sufficienti ad evitare, nel corso dell’attività di ricerca e di prelievo, negative interferenze con la flora e la fauna, stanziale e migrato­ria."

 

je ne mets pas tout en traduction : "a) aptitude technique à reconnaître visuellement les principales roches existantes sur le territoire national, leurs caractéristiques, y compris géotechniques et hydrogéologiques, et l'identification sommaire des espèces minéralogiques qui peuvent s'y trouver ;

b) la capacité technique d'excavation, tant en ce qui concerne les techniques d'extraction les moins invasives, en fonction des moyens disponibles et autorisés, que pour l'équilibre hydrogéologique global et la stabilité du terrain objet de l'intervention de recherche, tant en ce qui concerne les techniques de restauration de l'environnement, notamment pour la recomposition ou la reconstitution de la couche d'humus et du couvert végétal sus-jacent, éventuellement présent, surtout s'il est fortuitement endommagé ;

c) connaissance de la botanique et de la zoologie suffisante pour éviter, au cours de l'activité de recherche et d'échantillonnage, des interférences négatives avec la flore et la faune, sédentaires et migratrices."

en gros ça ressemble à un permis. 

 

 

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C'est marrant les infos qu'on peut croiser...

En Italie, tout dépends de la région, ce n'est pas forcément interdit mais c'est règlementé
Dans le Piémont (étant frontalier, c'est celle qui m'intéresse) il faut faire une demande au bureau de Turin qui répond (contrairement à ce que j'ai vu plus haut) en envoyant un "certificat" d'enregistrement comme prospecteur. 

Evidemment il faut s'engager sur certains points (genre aller avec marteau et burin, etc...) mais rien de bien méchant, et se promener avec l'autorisation dans le sac.
Quand je l'ai demandé (il y a longtemps), ils envoyaient une page A4 pas pratique, aujourd'hui c'est une carte format CB, plus simple (à perdre aussi).

Je mets les textes de loi (pas le même que le tien @jean francois06 qui est spécifique au Val d'Aoste il me semble) en pièce jointe pour ceux que ça intéresse pour le Piemont

 

Après, dans le Val d'Aoste c'est autorisé mais il faut faire une demande par commune et certains sites sont interdits suite à des accidents ou protégés.

Il me semble qu'en Ligurie les cailloux sont assimilés aux fleurs et insectes et que le prélèvement est simplement interdit

 

Par contre il y a des parcs nationaux et régionaux avec leur règles propres (comme chez nous). Pour la petite histoire l'autorisation est possible dans les parcs nationaux (sous couvert d'étude et de publication) et assez facile à obtenir contrairement aux parcs français. A contrario, ne pas être autorisé peut entrainer de lourde sanctions : procès, forte amende voir case prison...

En revanche il me semble que la collecte de fossile est strictement interdite partout  depuis pas mal d'années, à confirmer

 

Donc en fait, il faut ou avoir un bon pote minéralogiste italien ou se renseigner dans chaque région visitée

bien sur à condition de vouloir être en règle...

mod_raccoltaMinerali.pdf it Legge regionale 4 aprile 1995 n. 51.pdf mod LR_51_95.pdf

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Les parcs, ce peut être compliqué : on avait essayé d’avoir l’autorisation pour aller (avec un pote italien) au Monte Cervandone (envers du Wannigletscher). Il a fallut rédiger en anglais un CV de cristallier pour montrer que nous étions des gars solides. Cela passait via le club d’Ossola. Mais l’année où on a fait, aucune autorisation n’a été accordée 

 

Pour Aoste, le coin de Bellecombe est notamment très interdit, avec un pote ou pas. On y a fait un pèlerinage mais sans gros outillage, y a pas grand chose à faire 

 

Greg la veine 

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J'avais fait une demande traduite en italien pour le côté italien du Mont Blanc sans jamais avoir reçu de réponse, mais je n'étais pas passé par un club si je me souviens  bien,

ce qui est le cas aussi du côté de Chamonix qui ne semble plus donner d'autorisation autre que celles qu'ils ont donné lors d'une unique rencontre en hors saison avant le covid pour un group restreint de cristalliers

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Mon ami Lucianaz Franco, alors procureur de la République du Val d'Aoste pour l'immobilier, est monté dans le bureau du dessus à la Junte à Aoste et à fait faire un papier de telle sorte que seul son association ait le droit de prospecter dans le val Véni...

L'impact est surtout focalisé sur la route très très longue à pied pour monter à Estelette ou au Petit-Mont-Blanc.

La partie haute du massif italien relève plutôt du droit Français mais est très pauvre en spécimens remarquables, de sorte que les cristalliers italiens sont à Talèfre et les spécimens ne redeviennent italiens que dans les aimables publications italiennes… cf. la dernière Rivista sur le sujet.

Quand aux éboulements, il n'y a qu'à Marseille que les poissons qui bouchent le port le premier Avril.

 

A la mémoire de mon pote Dédé, Pierre-André Rhem, qui avait passé l'été précédent à explorer l'aiguille de l'Éboulement.

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