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Quelle est la race de mon ammonite ?


MimiFossile

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Bonjour.

Pour moi il s'agirait d'un Perisphinctidae de l'Oxfordien inférieur des Marnes à Renggeri du Jura (au sens large) ; la gangue est très parlante surtout au vu du "grand" diamètre de l'ammonite.

Pour un fossile, on ne parle pas de "race" mais de genre et d'espèce (pour faire court).

De même, on ne donne come mensuration que l'épaisseur et LE DIAMETRE :clin-oeil:

Dans la mesure du possible, il faudrait une photo du flanc et du ventre, la localisation géographique aide aussi à la détermination. Il est aussi possible de faire le point sur la pièce de monnaie pour la netteté de la photo :yes3:

Bon courage et merci vu (je le suppose) ton jeune âge de contribuer à faire vivre le forum

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En principe les animaux de races différentes peuvent se croiser entre eux et donner une descendance qui elle même peut se reproduire, ce qui n'est pas le cas de deux espèces différentes. A tout hasard l'ammonite présentée toute floue n'est pas celle de ton avatar?

Non mon ammonite est celle de la photo floue

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Bonjour,

Je rejoins Kéké, cela me fait également penser à un Péri de l'Oxfordien inf.

Ton ammonite est-elle pyritisée ?

Un brossage de la bête, une indication géographique, géologique et quelques nouvelles photos nettes aiderons tout le monde.

Donc je repond a kéké et a vous elle a été normalement trouver du coté de Poitiers voici des meilleures photos :

post-21583-0-14107400-1419949074_thumb.j

post-21583-0-89236700-1419949086_thumb.j

post-21583-0-51591700-1419949093_thumb.j

post-21583-0-99170500-1419949101_thumb.j

post-21583-0-30357100-1419949109_thumb.j

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ok. Donc la gangue n'est pas en marnes dures (comme le laissait présentir les photos précédentes) mais en calcaire de l'Oxfordien moyen du Poitou. Donc du côté de Poitiers on trouve des Perisphinctidae de taille petite à moyenne. Celui-ci semble être le nucleus d'une espèce du genre Perisphinctes (s/g. Dichotomosphinctes). Il n'est pas possible d'en dire plus car sans autres ammonites, ou autres fossiles "accompagnants", de très nombreuses espèces peuplent les champs du Poitou et .... qui dit récolte en champs, dit une marge d'erreurs très importante car même dans un seul on peut se trouver avec des niveaux paléontologiques différents. Il suffit parfois de faire quelques mètres sur une pente pour passer (par exemple) de la sous-zone à Luciaeformis à celle à Rotoides !

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Mais en théorie si l'ammonite avait été mieux préservé, on devrait pouvoir déterminer l'espèce sans même avoir besoin de savoir la biozone précise de découverte?

A tout identifier en fonction du niveau de découverte plus que sur la morphologie j'en viens parfois à douter de la validité des critères morphologiques qui discriminent certaines espèces et donc de la validité de l'espèce elle-même.

(c'est juste une question qui me titille)

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Mais en théorie si l'ammonite avait été mieux préservé, on devrait pouvoir déterminer l'espèce sans même avoir besoin de savoir la biozone précise de découverte?

A tout identifier en fonction du niveau de découverte plus que sur la morphologie j'en viens parfois à douter de la validité des critères morphologiques qui discriminent certaines espèces et donc de la validité de l'espèce elle-même.

(c'est juste une question qui me titille)

Salut

Je suppose que tu n'as pas collecté en Poitou dans l'Oxfordien. Chaque niveau "pululle" de Perisphinctidae de taille modeste (phragmocônes ou jeunes individus) peu ou pas étudiés à ces diamètres. De plus il y a profusion d'espèces (? justifiées). Le niveau est nécessaire (on peut le déterminer assez facilement par les associations fauniques) car même si les espèces "débordent" de leur supposée position stratigraphique "fixe", leur extension verticale à ses limites. Pour la morphologie, critère validant, il eut fallu en premier lieu qu'eussent été effectuées des étude sur le polymorphisme intrinsèque. Les bestioles du Poitou sont "légèrement" différentes de celles étudiée par Enay (1966) dans son formidable travail de thèse

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Ok, donc en gros, si pas de spécimens adultes complets, il faut le niveau pour déterminer l'espèce, du moins en attendant une révision complète de tout ça avec des stats sur le polymorphisme pour vérifier si tous les critère morphologique sont enfouissement significatif pour que les espèce soient statistiquement valides.

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Pas tout à fait. Les spécimens complets sont très rares (même ailleurs) et sont pour ceux étudiés par Enay notamment des individus de grande taille, ce qui n'est pas le cas ici. Le niveau ne permet pas à coup sûr de déterminer l'espèce mais il permet au moins de l'approcher en "éliminant" les espèces proches morphologiquement. Ensuite, il reste la tentative d'identification à l'aide des publications parues.

Enay dans ses tableaux (et ses listes synonymiques) a fortement dégrossi ce qui existait en regroupant des taxas différents... mais cela date de 1966. De plus, il n'a que peu figuré de phragmocônes et de jeunes individus (c'est là que le bât blesse), le Jura ayant été une "mer profonde" à l'inverse du Poitou.

Autre problème, les coquilles de Perisphinctidae étaient "flottantes", d'où un transport post-mortem certainement important.

Il est certaines espèces de taille relativement modeste qui sont plus aisées à identifier, cela est du au fait que plus la taille est réduite, moins il y a de "casse".

Tu vois, le problème n'est pas près d'être résolu..... hélas (et je ne parle QUE des macroconques)!

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