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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

thorium et nouvelles centrales


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le nucléaire sans uranium, excellent article dans Science et Vie

Je m'étonne avec une stupeur proportionnelle à l'importance de cette découverte qu'aucun politique , n'ait "sauté" sur l'occasion pour rebondir face aux écolos en proposant une nouvelle méthode de production de beaucoup d'énergie , comme cela est nécessaire, en remplaçant les centrales actuelles par des réacteurs à sels fondus et au thorium.

Les 7 bonnes raisons d'utiliser le Thorium:

1/ les ressources en Th sont immenses, de plus il est entièrement utilisable, alors que l'isotope U235 de nos réacteurs actuels n'est qu'à 0,7% de l' U extrait dans les mines. De plus le réacteur au Th a un rendement de 40% contre seulement 33% des réacteurs actuels!

2/Le coeur du réacteur au Th ne peut pas s'emballer parceque la quantité de Th est ajustée au fur et à mesure.

3/Les radiations du Th n'ont aucun effet mécanique sur le combustible liquide

4/Problèmes de pression réglés car on travaille à pression ambiante alors que les anciens sont à 155bars

5/ Plus de problèmes de refroidissement en cas de panne (vidange par gravité dans 4 réservoirs) c'est impossible actuellement dans les autres réacteurs

6/ Lors de la fission le Th produit 10 000 fois moins de transuraniens déchets dangereux qui sont en plus réutilisés en partie dans ce surgénérateur.

7/ Menaces de prolifération à usage militaire réduites car la fabrication d'une bombe est très délicate et dangereuse.

Pour plus de détails techniques lisez Science et vie de novembre 2011 page 67, c'est très instructif

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à propos des réserves mondiales:

Productions minières : en 2010, dans le monde : 125 000 t, dont 120 000 t en Chine auxquelles il faudrait ajouter de 15 à 20 000 t de production non officielle, 75 t en Inde, 2 000 t en Russie, 650 t au Brésil et 380 t en Malaisie, 1 700 t aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, la production actuelle provient de l'exploitation du minerai accumulé avant la fermeture de la mine de Mountain Pass.

Le principal gisement chinois est celui de Bayan Obo, en Mongolie Intérieure, avec environ 55 % de la production chinoise. 35 % de la production provient de la province du Sichuan et 10 % de l'extraction des argiles ioniques. De 1987 à 2010, la production chinoise a été de 1,6 million de t d'oxydes de terres rares.

En 2009, les exportations chinoises ont été de 31 310 t vers le Japon à 50 %, les Etats-Unis à 19 %, la France à 7 %, les Pays Bas à 4 %, l'Allemagne à 3 %, l'Italie à 3%.

Projets d'exploitation :

- Le gisement de Mountain Pass, aux Etats-Unis, est propriété de la société Molycorp. La production qui était de 3 000 t/an jusqu'en 2002, date à laquelle l'exploitation a été arrêtée devrait redémarrer et atteindre 20 000 t/an à compter de 2012. Avant l'arrêt de la production minière et l'envol de la production minière s'était le principal gisement mondial.

- Le gisement de Mount Weld, en Australie, est étudié par la société Lynas Corp. La production devrait démarrer fin 2011 avec 11 000 t/an devant ensuite atteindre 22 000 t/an fin 2012. Le traitement du minerai doit être réalisé en Malaisie.

- Le gisement de Lofdal, en Namibie, étudié par la société canadienne Etruscan Resources, est situé près de la bande côtière, dans le Nord-Ouest du pays.

- Le gisement de Hoidas Lake, au Canada, est exploré par la société Great West Minerals.

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Pour les mineralogistes, vous en avez peut-être en collection.

Minerais : les principaux minerais sont la monazite et la bastnaésite.

Monazite : orthophosphate de terres rares et de thorium, (TR,Th)PO4, c'est le minerai le plus abondant. C'est également le principal minerai de thorium. C'est souvent un sous-produit du traitement de l'ilménite (minerai de titane), exploitée dans les sables de plages, en Australie, Inde, Brésil, Malaisie… Le minerai est enrichi, à environ 60 %, par séparation magnétique.

Bastnaésite : fluorocarbonate, (TR)FCO3, à forte teneur en terres cériques et, relativement, en europium. Exploitée en Chine (sous-produit d'une mine de fer, à Bayan Obo, Mongolie Intérieure) et aux États-Unis (Mountain Pass, dans le comté de San Bernardino, en Californie, par la société Molycorp). Aux États-Unis, le minerai de 7 à 10 % de teneur initiale est enrichi à environ 60 %, par flottation.

Le gisement de terres rares de Bayan Obo dont le minerai est traité à Bouaot, est le plus important au monde : ses réserves sont de 600 millions de t de minerai contenant 34 % de fer, 5 % d'oxydes de terres rares et 0,032 % d'oxyde de thorium. 2 mines contenant des terres rares sont exploitées à ciel ouvert. La production d'acier est 4,9 millions de t/an avec une production annuelle de concentré de terres rares de 100 000 t/an contenant de 49 à 59 % d'oxydes de terres rares.

Autres minerais :

Xénotime : orthophosphate de terres yttriques, renferme des teneurs d'environ 55 % d'oxydes de terres rares. C'est un sous-produit du traitement de la cassitérite (minerai d'étain) exploitée en Malaisie.

Loparite : niobiotitanate de terres rares présent en Russie, dans la péninsule de Kola. Les concentrés obtenus titrent environ 32 % de terres rares, surtout cériques.

Minerais phosphatés : l'apatite de Kola, en Russie, renferme de l'ordre de 1 % de terres rares qui sont récupérées lors de la transformation de cette apatite en engrais phosphaté.

Argiles : appelées minerais ioniques, certaines argiles exploitées dans le Sud-Est de la Chine (Xunwu, Longnam) renferment environ 0,2 % d'oxydes de terres rares sous forme d'ions adsorbés qui sont récupérés par lixiviation à l'aide de solutions salines. Elles renferment très peu de cérium, des teneurs élevées en europium et des teneurs très variables en yttrium.

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Il faut tout de même noter que le type de réacteur présenté n'est qu'une des possibilité, et que certaines autres ont été écartées de l'article. ( peeble bed reactor par exemple )

De même l'article n'aborde pas le fond du problème : pourquoi on s'acharne dans la technologie à Eau Pressurisée ? Parce que les produits de fission, une fois retraité, permettent d'obtenir

la matière première nécessaire aux bombes nucléaires.

Chose qui n'est pas possible avec un réacteur au Thorium, ni avec certaines autres technologies utilisant l'Uranium.

( C'est ce qui faudrait donner aux Iraniens... ils veulent du Nucléaire Civil, donnont leur un réacteur au Thorium. Pas de risque de prolifération :siffler: Ah oui, ils veulent pas, ils veulent du réacteur standard... :siffler: )

Mais tout cela a déjà été abordé ici, en long, en large et en travers lors des sujets sur Fukishima Daiichi.... bien avant l'article de Science et Vie.

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Maintenant la filière pour produire de la matière première pour bombes nucléaires ne se justifie pas vraiment à part pour les pays qui souhaitent acquérir la bombe. Pour les autres ils ont généralement assez de bombes pour mettre à genoux un adversaire éventuel et réciproquement.

Je crois que le problème est que pour développer une filière au thorium, il faudrait presque tout reprendre à zéro, donc on continue à essayer de sécuriser des réacteurs qui ne sont pas les plus sécurisables, simple problème de finances.

Toute proportions gardées comme le semencier qui était content d'avoir fait un OGM de colza produisant de l'acide palmitique et à qui quand on disait que les palmiers faisaient ça très bien expliquait que lui il faisait du colza.

Serge

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Il n'est que de lire les ouvrages sur les débuts de la recherche de l'uranium en France, du Morvan en particulier (désolé mais c'est pour cela que l'Autunite vient de Autun:les ruaux etc), pour se rendre compte que ZOE en temps que production d'électricité,était le pretexte , mais le but premier c'était la production de plutonium pour la bombe et pour acquérir une indépendance militaire,vis avis des US, de l'URSS, et des Anglais

La ligne directrice était donnée et tout le monde a suivi

Qui ira prendre la responsabilité de développer cette filière Thorium, avec les enjeux les coûts tout l'apprentissage a effectuer

Le contexte n'est plus le même, a savoir la sortie d'une guerre mondiale (heureusement)

800° c'est une température je dirais 'rouge cerise' quels matériaux utiliser

Mais l'enjeu en vaut la peine

Ce ne peut pas être un projet d'un seul pays,, mais ce serait plus confortable que de surveiller le 'lait sur le feu' en permanence

La comparaison est bien trouvée (lire l'article de Science et Vie)

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Entre une possibilité de laboratoire et une mise en service industrielle, il y a un gouffre, tout simplement.

Les discours stupides, style "une énergie cachée", soit une ènième théorie du complot, bon...

Pour industrialiser çà, outre bcp bcp d'argent, il faudrait de toute façon gérer les "catastophistes" qui ne manqueraient pas de sortir du bois pour expliquer que ce "truc" c'est horrible, contre nature et la nature, pensez aux générations futures, et le principe de précotion, etc. Ce type de réaction n'est pas raisonnable, peu importe la filière, la technologie, il y aura. Et pour le thorium, vu que c'est nouveau, cela serait dur de démarrer, la filière actuelle, même si la contestation est forte, c'est en route depuis 40 ans.

Contrairement à ce qui a été écrit ici, le combustible utilisé en France, le mox, "brule" du plutonium (il en contient +/- 7%), c'est un combustible inventé par les français pour justement trouver un usage au plutonium à usage militaire, dont on a un stock trop important, et plus utile pour les besoins militaires.

Que cela soit la France, la GB, les USA ou la fédé de Russie, on n'a plus besoin de produire plus de matière pour l'usage militaire, depuis un bon moment (15/20 ans facile), bien au contraire, le stock fabriqué fut bien trop important pour les besoins actuels, et depuis les années 1980 on cherche à l'utiliser dans la production civil d'énergie, d'ou le mox en France (en gros).

La bonne nouvelle, c'est que donc pour le long terme, 30/50/100 ans, il y a plein de pistes pour produire de l'énergie.

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