Orlean Posté(e) 4 octobre 2011 Signaler Posté(e) 4 octobre 2011 on voit les faces du prisme, en y regardant de plus près il y a des faces très réduites qui pourraient donc indiquer le système hexagonal (dernière image, extrémité à droite), 2 faces sont bombées(ou 4 si on considère les 2 autres micros faces), 2 autres bien droites... Citer
JexSavoie Posté(e) 4 octobre 2011 Signaler Posté(e) 4 octobre 2011 lame de quartz donc. 2 possibilités : cassé recristallisé ou croissance contrainte causée par un autre individu à sa base. Je pense que la deuxième possibilité est plus probable. On trouve des quartz "losange" sur des fausses macles du Japon. Lorsque deux individus se croisent, et qu'ils sont presque coplanaires, j'ai déjà pu remarquer une presque disparition de deux faces du prisme : un des trois axes "a" est inhibé. Une double macle du Bresil pourrait-elle jouer un rôle? Citer
Orlean Posté(e) 5 octobre 2011 Signaler Posté(e) 5 octobre 2011 je n'en sais pas plus sur sa position dans une poche car il était tout seul dans un éboulis.. je me pose la question du clivage dans le quartz (recristallisé par la suite), certaines poches cristallisée sont cisaillées en lignes presque parallèles, c'est étonnant vu que la cassure des cristaux est conchoïdale mais la tectonique (ou autre ?) a l'air de permettre ce genre de cassures rectilignes Citer
Lionel-R Posté(e) 5 octobre 2011 Signaler Posté(e) 5 octobre 2011 Il n'y a pas de clivage dans le quartz, mais parfois j'avoue que des plans parallèles aux faces sommitales semblent être des plans de faiblesse. Cristallographiquement c'est faisable mais physiquement s'il y avait au moins un clivage indistinct dans le quartz ça serait connu, documenté etc. Citer
LMZ Posté(e) 5 octobre 2011 Signaler Posté(e) 5 octobre 2011 On trouve assez souvent des quartz fenêtre d'allos presentant un clivage parallèle à une des faces. Photo 1 morphologie amusante d'un cristal de sigoyer surement d'origine gauloise. Photo 2 un cristal dont certaines faces ont un développement important(en particulier r et z) Citer
José el Français Posté(e) 5 octobre 2011 Signaler Posté(e) 5 octobre 2011 Oulala, vous confondez un peu tout les gars... Une ligne de tension due à des contraintes tectoniques, physiques, des faces de contact ou un fantôme ne sont pas des clivages, même si ça peut en avoir l'aspect. Pour le fantôme, notamment dans les Quartz fenestrés, c'est vrai que la frontière est fine, puisque les inclusions peuvent être considérées comme des plans de faiblesse à l'intérieur du cristal, liés à sa cristallisation, mais on est toujours pas sur un clivage au sens strict du terme : ligne de faiblesse au niveau atomique dans un cristal homogène... JeF Citer
JexSavoie Posté(e) 6 octobre 2011 Signaler Posté(e) 6 octobre 2011 Le clivage en ce qui concerne le quartz existe, mais il est très rare (jamais vu en ce qui me concerne...). En ce qui concerne le quartz macro-mosaïque, la ligne de cassure conchoïdale a une importance dans le type de recristallisation que nous pouvons obtenir : lame de quartz, quartz "cubique", quartz recristallisé dans le sens de l'axe c... C'est assez intéressant, car cela montre qu'une perturbation physique peut engendrer des faciès étranges mais récurrents qui utilisent les axes a et c. Pour le quartz lamellaire, le cas le plus intéressant est la déformation du faciès causée par un autre individu : nous voilà par exemple avec un quartz diminué de moitié qui continue de croitre de la même façon sans reprendre sa forme originale. Lionel-R a d'ailleurs parfaitement expliqué le pourquoi du comment. J'ai rarement vu des quartz cassés ou déformés ne plus suivre l'axe c. Dans le cas des quartz fenestrés, il ne faut pas oublier le facteur germe de quartz comme principal source de croissance : ces derniers étant fragiles, la tectonique nous propose parfois des groupes très complexes, qui, encore cassés, proposent des assemblages étonnants. Pour les fantômes des quartz fenestrés, ils sont rares. Si j'ai la chance d'en posséder (inclusion de bitume). Ce que nous voyons est surtout des "inclusions" de glaise (incrustation serait plus juste) qui sont délimitées par l'arrêt de croissance du quartz qui n'a pas eu le temps de finir sa cristallisation. On remarque d'ailleurs que le quartz cristallise d'abord sur les arrêtes d'un individu, et ensuite sur les faces du rhomboèdre pour finir par les faces du prisme. Un quartz fenestré étant lamellaire, lorsque ce dernier casse lors de mouvements tectoniques, il se recompose en de multiples faces toutes parallèles (la maille est toujours respectée). Pour finir, des lames de calcite peuvent aussi nous proposer des individus très étranges une fois ces lames disparues. Pour le quartz d'Orléans, je continue de penser que nous sommes sur une forme de contrainte liée à d'autres individus. Citer
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