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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

STR

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  1. Bonjour, et merci pour les images (je ne sais pas si il y aura beaucoup d'autres participants!) J'aime beaucoup la plaque ; c'est un peu comme quand on plonge avec le masque et le tuba, et qu'on observe le fond. C'est toujours intéressant Et bravo pour les déterminations, pour les ostracodes, arriver jusqu'au genre est déjà une prouesse. Même les spécialistes des espèces actuelles ont beaucoup de mal à déterminer un individu, alors qu'ils ont accés aux parties molles... (Il existe beaucoup d'espèces, beaucoup de stades de développement, et un dimorphisme sexuel, en plus des éventuelles variations inter-individuelles !)
  2. Bonjour. Réponse tardive ! Mais pour moi il s'agit de fossiles de bivalves xylophages. Précisémemt du groupe des tarets. L'image numéro 2 est pour moi trés parlante, on y voit les deux valves de ce lamellibranche, qui sont toujours nichées au fond du trou qu'il creuse, généralement dans du bois. De plus, les tarets sécrétent un tube calcaire qui tapisse la paroie de la galerie qu'ils ont foré, et celui-ci est toujours diversement orné sur sa face extérieure. Le fait que ces fossiles n'aient pas été retrouvés avec des traces de bois n'est pas un problème ; en effet, ils peuvent parfaitement proliférer dans des bancs de vase compacte, comme je l'ai constaté jusqu'à l'année dernière, à quelques mètres du bord, sur la plage de la rive gauche du Rhône, aux Saintes Maries De La Mer ! Il y a aussi le fait que le bois qui les contenaient peut trés bien ne pas avoir été conservé.
  3. Vue de face (ou de dos?) du même spécimen, à gauche sur le cliché
  4. Vue dorsale du spécimen du haut de l'image précédente
  5. De plus prés. Les deux individus mesurent chacun environ 1 millimètre, et ne doivent pas appartenir à la même espèce car l'ornementation de leurs valves est trés différente. (Il existe chez les ostracodes un dimorphisme sexuel qui rend les choses encore plus compliquées).
  6. Bien peu d'entre nous auront de trés belles images à montrer ici, mais il ne faut pas désespérer, ni renoncer. Un jour que je me promenais à proximité de Martigues (13), je vis dans le lit du ruisseau de le renaille, à une centaine de mètres en amont de la route traversant la callanque de la rénaïre, une pelleteuse qui avait creusé de jolis trous dans les sédiments. A coté des trous se trouvaient les déblais dont la couleur cendre m'a intrigué. Je suis donc descendu dans l'un des trous et j'ai prélevé au fond quelques Kg de ces sédiments pour les observer tranquillement à la maison. Il s'agit de dépôts marins de fond de baie à foraminifères, sub actuels ( vu la configuration des lieux ils doivent être postérieurs à la fin de la dernière glaciation).
  7. "Les ostracodes sont, et de loin, les arthropodes les plus abondants du registre fossile" d'aprés http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2871837/?tool=pmcentrez. Pourtant, sur ce forum, aucun sujet ne leur est consacré. Donc, voilà ! Les ostracodes sont de petits crustacés caractérisés par la présence d'une coque, bivalve, articulée en position dorsale, de nature chitineuse ou calcaire, qui protège le reste de leur corps. Ils sont apparus à l'Ordovincien, ou peut être même au Cambrien, et on les retrouve dans tous les sédiments déposés sous une frange d'eau, jusqu'à l'Actuel. Depuis toujours leur capacité à proliférer en un temps record lorsque les conditions du milieu sont favorables est phénoménale, ce qui explique sans doute leur abondance dans certaines couches fossilifères, et est lié à leurs modes de reproduction particuliers. Un autre de leurs caractères est leur taille, millimètrique, caractère qui ne subit que peu d'exceptions, et ce depuis leur apparition ; c'est sans doute là la raison pour laquelle ils n'ont pas le succés qu'ils mériteraient sur ce forum. Comme on ne peut aimer que ce que l'on connait, deux liens généralistes: -http://en.wikipedia.org/wiki/Ostracod -http://www.ucl.ac.uk/GeolSci/micropal/ostracod.html Comme ces petites bêtes sont toujours parmi nous, les observer vivantes est toujours intéressant, surtout qu'elles n'ont pas beaucoup changés depuis l'Ordovincien : http://www.aqualiment.org/video/ostracode-m.php Evidemment, lorsqu'on observe un ostracode fossile, il gigote beaucoup moins, et comme après la mort de l'animal, son corps se désarticule en quelques heures, on ne retrouve dans les sédiments que les valves, souvent encore liées. Pour se faire une idée, de bien belles photos de valve d'espèces actuelles : http://flickriver.com/photos/ostraconlist/tags/ostracod/ Enfin, ce que l'on peut observer, si l'on veut bien s'en donner la peine : -http://www.gaultammonite.co.uk/pages/Ostracoda/Albian_Ostracoda.htm ou encore : http://paleopolis.rediris.es/cg/CG2008_A02/
  8. Les cristaux de dolomie (rosâtre) sont bien visibles dans les loges qui sont transformées en géodes. La structure saccharoïde de la dolomie également. Dans quelques loges, de la calcite à cristalisé secondairement (remplissage blanc translucide).
  9. Largeur : 20 centimètres Minéral : dolomie saccharoïde IL s'agit sans doute d'un polypier colonial du Dévonien ou du Carbonifère de la Montagne Noire. Mais sa dolomitisation n'a gardé que les traits principaux de sa structure.
  10. J'aime bien les galets. Quand on se promène sur une grève propre, le cadre est agréable, et tous les galets sont beaux. Enfin, en principe ! Un jour que je me promenais au bord de l'Orb, du coté de Réals, j'ai croisé un galet tellement moche qu'il a attiré mon regard. Il était terne, grisâtre, parsemé de taches blanchâtres et de trous. Peut-être un bloc de béton roulé provenant d'une décharge sauvage ? Je l'ai donc pris avec moi pour me pencher sur son cas. le voilà. (Mais là je l'ai mis avec la meilleure vue possible,avec une orientation "parlante",et avec un bon éclairage).
  11. Moi aussi ces galets m'ont attiré l'oeil ! En voilà un provenant des alluvions de l'Orb, que j'avais ramené a la maison il y a quelques années, car il m'intriguait. Depuis je l'ai conservé sans arriver à en savoir plus...
  12. J'emporte systématiquement les deux du bas. Un cuter, pour m'enlever les épines des ronces et autres plantes piquantes, et pour couper les ramaux tendres ou les petites fleurs qui me servent a rendre les clichés plus attrayants. Un laguiole "made in china" , pour gratter la terre, couper les petites branches, ou couper une pierre déjà fendue. Un Benchmade BM 740 lorsque j'a prévu une séance photo. Il me sert de pointeur : "A la pointe du couteau, xx xxxxx". Et aussi d'étalon, longueur de la lame = 10 centimètres. Donc, mieux mais plus cher, 150 euros. La machette me suit dans le coffre de la voiture. On ne peut pas tout faire avec un seul outil! Cette derniére est trés efficace dans les ronces et les taillis, à utiliser avec des gants de jardinage. Elle est aussi parfaite pour creuser le sol, faire une coupe de celui-ci, ou déchausser une pierre. Mais il faut être discret, car, autant cet outil passe innaperçu en brousse, autant il intrigue, pour ne pas dire plus, lorsque l'on se promène avec dans la garrigue.
  13. Pour ma part, quand je vais sur le terrain, voilà ce dont je me sert :
  14. Centre de l'image agrandi : (Le cristal de quartz doit faire environ 5 millimètres)
  15. Le même, sous un autre angle. NB : je suis particulièrement content du résultat de ce cliché pris à main levée, à contre jour, une main tenant l'appareil, et l'autre servant à faire le fond sombre, le tout vautré sur le sol !!!
  16. En bas de l'image, c'est du gypse blanc. Ma chaussure donne l'échelle.
  17. Le week-end dernier il faisait beau. Dans l'Hérault, bord sud de la Montagne Noire. Dépôts d'évaporites du Trias.
  18. STR

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