Disons que parfois les creneaux sont limités et que je suis parti un peu forcé.... Et donc la neige commençait de tomber alors que je tapais.... ET le lendemain bein 20 cm. Et ce deux fois.... Bon bein ça modifie l'ambiance clairement. Une fois le compagnon voyait un sentier imaginaire dans les barres et je lui ai hurlé dessus pour qu'il reste derrière moi. Il n'avait qu'un pantalon en toile alors le gardien a dépanné avec un pantalon oublié de ski...
Sinon quand on part 4 ou 5 jours la météo peut changer.... J'aime bien rester un certain temps puisque c'est rare. Je prends de quoi me laver dans une caisse quand même :). c'est ce qui me manque le plus la haut.
Une autre fois je campais à 2400 m au bord d'un petit lac de montagne te le matin tu cassais la glace dans celui-ci. Même avec le sac (un rab quantum 400) et dans la tente j'ai pas eu chaud habillé... Donc comme quoi le pire prévu arrive parfois.
Sinon après tu as des choses non prévu, j'ai encore quelques souvenirs d'un bivouac en redescendant de la meije (face sud classique intégrale "Alain") ou on avait coincé un rappel dans une voie moderne (après le rappel était plus court...). Dans ce cas quand tu n'as rien à 3500 m alors là tu es content de dormir contre ton campagnon très très près.... ET j'ai eu mal au dent durant 3 jours à force de les claquer ! On avait fait une voie sur le pilier à coté du col (à gauche en montant, je sais plus le non la brèche de ?) mais pour attraper les rappels bein nada alors descente classique le lendemain matin par le couloir, dur le réveil heureusement soleil ..... sinon tu peux crever.
Sinon même dans les dolomites par beau temps la nuit il caille, autre bivouac en redescendant de la carlesso à la torre trieste (25 à 32 longueurs selon comment tu tires la corde...). Alors là j'étais habillé léger, léger... et pas d'eau (essaye de faire 12 h d'escalade en plein soleil avec 1 l d'eau).
Bon on a fait assez peur, je ne suis pas un casse cou....