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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Jean Baptiste DELORT

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Tout ce qui a été posté par Jean Baptiste DELORT

  1. Après être passé par l'ouest des Pyrénées et par le centre voici un grand classique des Pyrénées Orientales Quartz sur gypse rose. Taille du cristal : 2,5 cm
  2. Contribution supplémentaire. 2 pièces de l'ancienne carrière de gypse de Betchat-09- (Castéroulot-de-Charot). Ces pièces avaient déjà été photographiées par Louis-Dominique Bayle en 2009 à l'occasion de l'article du Règne (N° 89, sept-oct 2009) mais jamais publiées. Quartz. Betchat (09). taille : 5 cm Gypse. Betchat (09). taille : 5 cm Remarques *Même lorsque la carrière était en activité, on pouvait être fier de trouver un quartz de la taille de celui photographié... c'était déjà le "Pérou" ! *Certains gypses étaient orangés gemmes. On les rencontrait à l'intérieur de lentilles de gypse en plaques, elles-mêmes incluses dans la masse gypseuse grise. Ils étaient enrobés dans une poudre de gypse blanche. C'est le cas de la pièce photographiée. Ce n'est pas vraiment un cristal, mais ce n'est pas un clivage non plus.
  3. Comme le dit canada, il est bien possible en effet que les oxydes ne soient que superficiels. Pour ma part, je ne vais pas nettoyer ma pièce, je la préfère nature ! Sinon, canada, vous avez trouvé de jolies choses à Eugui ?
  4. De mémoire, le composé Fe(OH)3 n'existe pas. Il y a une polarisation de la liaison fer oxygène qui est trop forte du coup le composé va se déshydrater spontanément pour former FeOOH Effectivement, sur la plupart des manuels universitaires, les diagrammes (E,pH) ne mentionnent que l'espèce Fe(OH)3. C'est encore une simplification caractéristique des sciences qui permet de s'affranchir de toute la complexité de la nature. Malheureusement, ceux qui s'y appuient croient "dur comme fer" que tout se passe de cette façon là mais ce n'est qu'un modèle ! En tout cas, on voit bien là l'intérêt d'être docteur en chimie : avoir tous les fondamentaux en tête... merci beaucoup, Lionel-R, pour cette réponse si complète !
  5. Merci Canada pour le lien. Quoi qu'il en soit, ma pièce est suffisamment brune pour contenir du fer (même si ce n'est pas de l'ankerite)
  6. Alors les tests... dissolution dans HCl pour commencer puis ajouter de la soude Si tu obtiens un précipité ocre (goethite : FeOOH) ou vert (Fe(OH)2) devenant ocre (FeOOH) : ankérite Si tu obtiens un précipité blanc (brucite : Mg(OH)2) ce n'est pas de l'ankérite, il peut s'agir de dolomite ou de magnésite. Pour différencier la magnésite de la dolomite il faut rajouter une solution diluée d'acide sulfurique. Si tu obtiens un précipité blanc (gypse : CaSO4.2H2O), c'est de la dolomite sinon c'est de la magnésite. En toute rigueur il faudrait isoler les précipités, les laver, les sécher et les peser pour bien vérifier que l'on a les bonnes masses, mais bon, qualitativement ça marche pour discriminer les carbonates. Autre bémol et pas des moindres, ce test part du principe que le carbonate est pur, c'est une hypothèse brutale pas tellement justifiée :) mais sans ça, on ne fait rien et puis c'est vite fait en plus. Protège toi bien en manipulant tout ça. ... on reconnait bien là le chimiste ! Je n'avais pas pensé à faire ces tests. Merci beaucoup ; dès que j'aurai un moment j'essaierai. (Sinon, pas d'inquiétude avec l'acide sulfurique, j'ai déjà utilisé bien pire -le fluo- et je suis encore vivant !!!) Juste une précision : le composé FeO(OH) qui est une transformation progressive de Fe3+ à Fe(OH)3 en milieu basique doit disparaitre très rapidement lors de l'adjonction de soude pour donner Fe(OH)3... je me trompe ?
  7. Un dernier commentaire : il est possible que certains trouvent à redire relativement à l'identification de "l'ankerite". Pour ma part, je ne me prononcerai pas de manière stricte. Ce genre de minéral fait des séries avec la dolomite et la magnésite (la magnésie étant l'objet de l'exploitation)... alors, si quelqu'un sait précisément attribuer l'espèce, qu'il se manifeste !
  8. Voici une autre pièce d'Eugui... ANKERITE Eugui Pyrénées espagnoles. Découverte : été 2000. Taille : 6 cm En fait, cette pièce vient d'une petite poche qui contenait des pièces pluridécimétriques d'aspect semblable mais je n'ai gardé que cette petite car les plus grosses n'avaient pas de cristallisation bien répartie en "fleur" comme celle-ci
  9. Petite participation de ma part. J'ai "emprunté" l'APN de mon père (il est gentil il me l'a prêté... enfin en tout cas, il ne m'a pas dit qu'il ne me le prêtait pas !!!) ARAGONITE Eugui Pyrénées espagnoles. Découverte : été 2000. Taille : 4 cm À l'époque, il était déjà très compliqué de trouver des minéraux là-bas ; maintenant, ce l'est encore plus si l'on en croit les rumeurs. Cela dit, le site me laisse des souvenirs impérissables ! Ma pièce n'est qu'un échantillon. Le moindre musée présente bien sûr des pièces de niveau mondial de ce gîte.
  10. ... merci d'agrémenter le sujet avec des pièces qui ne passent pas inaperçues à mon sens ! Moi aussi j'en ai trouvée, de la rhodo pyrénéenne, mais la votre a l'air meilleure ; peut-on connaître la taille des cristaux ?
  11. Pour ma part, la loupe que je trouve la meilleure est celle que j'ai achetée il y a quelques années à la trouvaille : loupe achromatique de terrain x20. http://www.atelierlatrouvaille.com/produits.php?cat=1:100:101 Si le grossissement est inférieur à 20, on manque des minéraux qui se voient bien au petit modèle de binoculaire . Par contre, avec un bon grossissement, c'est beaucoup mieux . L'inconvénient reste la faible luminosité et si le champ à visualiser est l'intérieur d'une géode, c'est difficile : avec une telle loupe, il faut minimiser autant que possible les distances "oeil-loupe" et "loupe-caillou". Si on se débrouille bien, en éclairant bien, on peut même regarder de la micro en mine... et quand les yeux fatiguent trop, on cesse !
  12. je ne vois pas bien à quel endroit le lien traite de la cinétique de formation des cristaux naturels ?
  13. En voilà un bon sujet ! C'est justement le genre de question que je me posai il y a quelques temps. Le domaine de cinétique de cristallisation des cristaux paraît sous-étudié... mais sachant qu'on se sert de cristaux synthétiques industriellement, il faut bien qu'il y ait eu des travaux sur leur vitesse de croissance (ensuite, il faut voir jusqu'à quel point c'est analogue dans la nature). Il y a peu, j'ai trouvé un site qui proposait des graphes (concernant thermodynamique et cinétique du quartz). De mémoire, les quartz synthétiques prennent quelques millimètres en quelques jours (ou quelques centimètres en quelques semaines)... Si je retrouve le site, j'indiquerai l'adresse !
  14. Un petit commentaire concernant l'originalité "relative" du site à géodes de quartz de Doazit : en Haute-Garonne, il existe une multitude de sites sur lesquels on peut trouver les mêmes types de géodes (ou formations siliceuses) qu'à Doazit. Ces sites sont très peu connus à l'échelle nationale car ils ne permettent pas de trouver des pièces de la qualité de celles de Doazit ; en fait, si on casse ces agrégats de quartz de quelques centimètres, on ne peut s'attendre qu'à des géodes de quelques millimètres la plupart du temps... ce qui est très décevant pour le minéralogiste. En ce qui concerne le contexte géologique (pour les sites que je connais), il est sédimentaire, et la matrice est un calcaire d'âge maastrichtien. D'ailleurs, le règne minéral N° 89 présente des formations siliceuses de type calcédoine qui sont comparées sur un plan humoristique à des larmes de dinosaures en toute fin d'extinction !!! Pour anecdote, j'en ai trouvé une qui contient un agrégat bleuté d'environ 1cm que j'ai pris pour de la calcite mais qui pourrait bel et bien être de la célestite (déjà rencontrée en Haute-Garonne). (ne me demandez pas de photos, je n'ai pas encore le matériel !) De plus, pour aller dans le sens de la plausibilité de la trouvaille de Flyadams2000, j'ai déjà trouvé de petites géodes d'améthyste (très claire), dans le piémont pyrénéen, en Haute-garonne également, sur des zones très légèrement valonnées et loin de tout contexte magmatique.
  15. "Merci beaucoup pour ton explication ! De toute façon, si j'en prélève, ça ne sera que quelques grammes..." Très bonne initiative !!
  16. En fait, il est possible de prévoir "a priori" la propriété de radioactivité d'un élément en s'intéressant à ses masses atomique et molaire ; si sa masse molaire est supérieure au double de sa masse atomique, statistiquement, l'élément est radioactif (on dit alors qu'il est "instable", ou bien qu'il va se "désintégrer") ; c'est le cas de l'iridium. Sur le site de Bidart (et sur l'ensemble de la planète d'ailleurs), étant donné que la quantité d'élément iridium est négligeable, il ne doit pas y avoir de quoi "fouetter un chat" relativement à une potentielle dangerosité liée à la radioactivité ; par contre, il faut savoir que ce métalloïde est toxique et qu'il faut éviter de s'en mettre sur les yeux. Mais, d'un point de vue éthique n'est-il pas préférable de ne pas toucher à cette couche ? Personnellement, j'ai souvent eu l'occasion d'observer cette discordance (maastrichtien-danien) ; sachant que le site est quasi-unique en France, il semble rationnel de l'approcher avec le plus grand respect possible et de le laisser étudier à la communauté scientifique (même si la nature se charge de le faire disparaître : lorsque l'eau de mer gagne du terrain sur l'estran, les vagues "lèchent" les rochers de calcaire en dissolution)
  17. ... c'est vrai, ça change des photos de type "amateur" !
  18. Bonjour simon64, merci beaucoup pour la photo. C'est la première fluorite bleue que je vois des Pyrénées françaises. Je trouve la pièce très intéressante d'un point de vue minéralogique. Malheureusement, comme tu le dis toi-même, on ne la voit pas bien, mais on la voit cependant suffisamment pour se rendre compte que c'est une jolie pièce. Bravo et encore merci, Jean Baptiste.
  19. ceci me fait penser à une fluorine sur quartz des Pyrénées (d'une collection privée). Pourrait-on voir des photos ?
  20. les cristaux présentent des similitudes avec ceux d'une phillipsite de mindat (http://www.mindat.org/photo-361826.html)
  21. ... ces quartz me rappellent quelque chose...
  22. Calcite très probablement (voir les tests d'identification de 1frangin -entre autre avec acide chlorhydrique-)
  23. Personnellement, j'utilise souvent un objet pointu plus ou moins aiguisé de type aiguille ou pointe. Afin de ne pas se faire mal à la main (à force de gratter sur le fossile), il est agréable de munir l'outil d'un petit manche (en bois par exemple)
  24. Caterpillar a raison... c'est un pro ! (prendre aussi la précaution de bien neutraliser la potasse à l'eau. Lors de la neutralisation au vinaigre blanc, qui est de l'acide éthanoïque, éviter d' immerger la pièce trop longtemps sinon cela produit le même effet qu'avec l'acide chlorhydrique : la pièce est attaquée)
  25. Bonsoir, Au risque de jouer le rabat-joie, je voudrais quand même dire que la technique de nettoyage des échinoïdes à l'acide chlorhydrique est à proscrire dans 99% des cas, car leur test est criblé de tubercules, information morphologique scientifiquement nécessaire qui s'estompe au traitement. Si le nettoyage (compliqué) à l'hydroxyde de potassium ne fonctionne pas c'est que : 1. la concentration du produit n'est pas assez élevée 2. la gangue ne contient pas la bonne proportion d'argile. Dans le second cas je ne vois pas d'autre solution qu'un nettoyage mécanique puis l'utilisation d'acide formique (je ne l'ai jamais employé) ou une finition à l'acide chlorhydrique... mais juste une finition !
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