C'était le collectionneur (et ami) qui avait un maximum illustré l'article, qui l'avait vue se faire massacrer par des non minéralogistes ! Si mes souvenirs sont bons, elle n'était pas extrêmement grande (une cinquantaine de centimètres d'envergure, peut-être un peu plus) ; lui n'avait pu en récupérer que quelques petits cristaux ; il me semble que la géode était hôte d'une roche rosée à baguettes de "scapolites" verdâtres pas bien définies.
Les célestines des Betchat, vous en avez sans doute des milliers si vous avez récupéré un morceau de gypse gris saccharoïde !!! (à tendance à se débiter en grains étrangers). J'exagère peut-être, mais c'est un peu ça.
Pour caractériser la célestine, il faudrait écraser du gypse "pollué" granuleux, récupérer des fonds de batée, et ensuite trier les grains blancs (donc non métalliques) pour les analyser, parce que visuellement ça ne ressemblait pas à grand-chose (ils ne présentaient pas de faces nettes, les cristaux étant partiellement dissous). Personnellement, je ne me suis jamais livré à un tel exercice ; encore faut-il qu'on puisse en tirer un avantage du point de vue de l'amateurisme minéralogique ! Sans analyse, bon courage pour différencier visuellement à la bino célestine/quartz/dolomite/magnésite...
Cela étant, j'ai conservé un et un seul échantillon que j'ai attribué à l'espèce célestine, mais sans aucune certitude ; le cristal fait près de 3 cm (donc un monstre !), il est blanc-translucide, et en si mauvais état qu'il est inphotographiable (d'ailleurs, je ne sais même plus où il est passé, il faudrait que je le recherche, je suis quand même certain de l'avoir conservé !)