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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Jean Baptiste DELORT

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Tout ce qui a été posté par Jean Baptiste DELORT

  1. Ah, NON NON NON, il y a confusion sur la personne ! Le Monsieur qui vend des dipyres de Betchat, article ouvert, à la bourse de Pau ou ailleurs, CE N'EST PAS MOI !!! Pour les analyses, il faut en reparler...
  2. Ce serait tout à fait possible ! (je n'en ai pas une énorme quantité, mais je pense largement suffisamment pour investigations).
  3. Messieurs, Bonsoir. La typologie de ces raisonnements scientifiques est particulièrement intéressante. Lorsqu'en 2009 j'ai écrit l'article sur le gisement de gypse de Betchat (pour Le Règne Minéral), je n'ai pas abordé ces aspects. Peut-être faudrait-il "tailler" des dipyres (et scapolites) de Betchat pour tenter de déduire une constance voire un résultat ?...
  4. (je n'ai pas regardé mes célestites depuis longtemps). Si les centres foncés paraissent "amorphes", alors il faut plutôt se diriger vers l'hypothèse organique (hydrocarbures...) [ce qui n'empêche pas des inclusions métalliques, mais indépendantes du visuel]. À noter qu'à Betchat (il y a bien longtemps), certaines petites zones à gypse étaient criblées de minuscules cristaux de rutile, quasiment pas décelables à l'œil nu, mais très caractéristiques à la binoculaire, à tel point qu'on ne pouvait pas se tromper d'espèce !
  5. Le titane (principalement dans le rutile) est largement présent dans le gypse pyrénéen, mais en tailles telles qu'on ne le voit quasiment jamais à l'œil nu (c'est pour cette raison qu'on l'oublie). On pourrait imaginer que la célestine en a "avalé" !!!...
  6. ... juste quelques remarques. Par rapport au fait que vous disiez que les dépôts jaunes puissent être de la gummite, je trouve l'hypothèse "farfelue" (ne m'en veuillez pas quartz !) ; à ma connaissance, ce mélange d'uranifères (la "gummite") n'a jamais été rencontré dans de tels contextes pyrénéens. En ce qui concerne la possibilité que le minéral vert en question soit de la zaratite, je n'y crois pas du tout, ce qui semble être confirmé par sa non dissolution dans l'acide chlorhydrique (la zaratite est soluble dans cet acide). À la vue de vos 4 dernières photos, pas sûr que les agrégats vert foncé et vert-jaunâtre soient le même minéral ! PS : moi aussi j'ai déjà mangé des cailloux, mais ce n'est pas très bon !!! (et il vaut mieux éviter à mon avis !!!)
  7. ... alors là, quelle belle anecdote ! L'annabergite n'a jamais été signalée dans ce genre de faciès pyrénéen. (d'ailleurs, je me demande si c'est possible de trouver de l'annabergite dans de telles roches magmatiques sans qu'elles n'aient été exposées à l'air bien sûr ; zunyite doit savoir cela...)
  8. Bonjour Michel, C'est bien ce test que tu proposes ! (d'autant que même si ces agrégats verts d'aspect gras n'ont pas l'air attaqués par l'acide chlorhydrique, le silicate "garniérite" l'est bel et bien (https://www.universalis.fr/encyclopedie/garnierite/), donc c'est une façon d'éliminer d'autres espèces vertes de ces faciès)
  9. Bonjour Quartz, Non, ne dites pas que vous vous seriez planté ! vos identifications sont en accord avec la géologie de ces terrains. Simplement, oui je ne l'ai pas évoqué dans mon message précédent, mais il est fort probable que le minéral gris soit de la magnétite (vous confirmez puisque vous dites le caillou être attiré par un aimant), elle-même contenant des sulfures de nickel (sans doute trop petits pour être dissociés visuellement de la magnétite). En ce qui concerne le minéral jaune, on ne le voit pas franchement assez pour pouvoir dire quoi que ce soit...
  10. Bonjour quartz, Je vous confirme que votre raisonnement n'est pas absurde ! Après, vous savez comme moi que la terminologie "garniérite" correspond à une série de silicates nickélifères et ne donne pas le nom d'espèce du minéral vert de votre échantillon. Sans voir le caillou, seulement de par les photos, on ne se rend pas bien compte si le minéral vert vient directement de l'altération du sulfure gris potentiellement nickélifère (dans un tel contexte géologique, il y a d'autres minéraux verts que la "garniérite", ne comportant pas de nickel dans leur composition) ; de même on ne peut pas être certain que le minéral gris soit de la pentlandite (il existe d'autres sulfures gris dans ces roches). Cela étant, ce que vous avez trouvé et ce que vous dites est probant !
  11. il n'y a pas de quoi, 1frangin, quand on peut aider (modestement) ça fait plaisir ! Michel, tu te lances dans la philosophie ?!!!!!!!!!!!!!! ("MDR" !)
  12. ... c'est ikaite ! https://www.mindat.org/min-2007.html
  13. ... mais, la "lithothérapie", ça marche : la preuve quand je me sens mal, je m'occupe de cailloux et ça va tout de suite mieux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! OK, je sors.............
  14. ... Michel, il faut que je vous écrive (rassurez-vous aucun rapport avec ce sujet sur la lithothérapie !!!)
  15. ... c'est vrai vous avez raison, Michel, il ne peut pas y avoir création d'énergie (cf. les principes de la thermodynamique), mais je ne pense pas non plus que le fait de ressentir la pyrite légèrement chaude soit psychologique ! La raison est peut-être que l'interface peau-sang est un epsilon plus basse en température ??? (il faut prendre les phénomènes de diffusion avec des pincettes parce que parfois ils vont à l'encontre de notre logique de base)
  16. C'est vrai que cela peut porter à confusion mais, à mon sens, on ne peut pas faire autrement que de donner la précision "notoire" ou "perceptible" pour être rigoureux à 100%. Je prends un exemple pour expliquer ce que je pense ; je sors un instant du cadre de la minéralogie et de la "lithothérapie", si j'approche une bouillotte de mon estomac, elle va avoir pour action simple de chauffer l'estomac (si j'ai une indigestion, il est probable d'ailleurs que la bouillotte ait une action bénéfique, mais peu importe). Avec l'exemple de la pyrite, pour peu qu'elle véhicule un peu de chaleur, de la même façon que la bouillotte, la zone de la main en contact avec elle va subir une infime augmentation de température, donc il se produira une infime agitation des composés du sang à son voisinage immédiat ; on est en train de parler d'un minime phénomène, mais forcé de constater qu'il existe puisqu'on se rend compte que la pyrite est chaude. Pour ma part, la discussion en cours est essentielle et constructive, car c'est en cherchant à expliquer la phénoménologie du sujet dans les moindres détails que cela permet de montrer que la "lithothérapie" n'a pas de fondement scientifique. Sinon, la science est une chose, et ce que les hommes comprennent d'elle en est une autre ; les hommes ne comprennent pas tout de ce qu'il se passe dans la nature, mais ce n'est pas pour autant que cela doit servir d'argument en faveur de la "lithomachintruc" ; la preuve, c'est que si l'on réalise une étude avec des faux quartz en verre, les "pigeons" (par effet placebo) se déclarent guéris par les faux quartz ! (ce qui a été dit plus haut). Il m'est souvent arrivé de tenter de convaincre des adeptes de la lithothérapie que ce n'est qu'une arnaque, mais quelques fois c'est peine perdue !
  17. ... je suis d'accord avec vous tous (3frangin, Michel et zunyite). Je me répète : je ne dis pas que les minéraux soignent, je dis seulement qu'il y a une interaction (extrêmement faible donc considérée comme nulle) ; rigoureusement, si on fait chauffer sa main par un morceau de bois ou par un minéral métallique (à températures identiques), ce n'est pas la même chose ! (même si la conséquence est la même, c'est à dire que ça ne soigne pas !) (Moi aussi Michel j'ai utilisé des calorimètres pendant des années ; petit détail, une pyrite chauffée dans la main emmagasine une certaine chaleur, si on la lâche, il est certain que la température qu'elle a acquise n'augmente pas, mais (et ça peut paraître curieux), en la reprenant elle restitue une certaine autre chaleur (moins importante) à la main, j'interprète cette observation par le fait que la matière métallique est bien meilleure conductrice thermique que la peau, d'où le ressenti de "chaud"... essayez ! vous me direz si j'affabule !)
  18. ... ceux qui me connaissent le savent bien : je ne cautionne en aucun cas la "lithothérapie", cette pseudo-science qui ne guérit rien ! Par contre, essayons d'être précis, l'affirmation "Il n’y a aucune interaction possible entre les cristaux et le corps humain" est-elle vraiment certaine ? je me pose la question ! Si par exemple on prend une simple pyrite massive dans la main et qu'on la serre fort, le caillou métallique accumule une certaine chaleur (ressentie en retour si on lâche la pyrite et si on la reprend aussitôt) ; même si cette "interaction" n'entraîne pas une quelconque thérapie, et aussi minime qu'elle soit, elle existe, non ?
  19. Bonjour, Votre échantillon ne comporte pas de parties pulvérulentes, donc rien ne "tombe en poussière" ; les minéraux fragiles ont un avantage : c'est d'être fragiles !!! ce que je veux dire c'est que leur finesse est un atout, il ne faut pas chercher à les engluer. Le mieux est donc de les laisser tels quels, de les manipuler le moins souvent possible et de les mettre à l'abri de la poussière pour ne pas avoir à les laver (et donc éviter de les abîmer).
  20. ... c'est normal, la "serpentine" n'est pas une espèce minérale à proprement parler, c'est un groupe d'espèces (c'est pour cela que je l'ai mise entre guillemets !) Bien que le BRGM se soit intéressé à la totalité des espèces, il recherche plus particulièrement les substances exploitables, et en relation avec notre cas, ce serait plutôt le chrysotile (silicate magnésien non aluminifère). Petite remarque, je trouve que la gangue est bizarre, je me demande bien quelle est cette roche hôte...
  21. ... cela ne ressemble pas du tout à de l'épidote mais plutôt à de la "serpentine", un silicate magnésien...
  22. Je me disais, que sachant qu'on mouille un caillou et qu'il est certain que son odeur est accentuée, très certainement, les molécules odorantes de la roche (solide) passent dans l'eau (phase liquide aqueuse) et dans l'air (phase gazeuse), il paraît donc normal d'avoir une plus forte émanation.
  23. Bonjour Michel. Oui, les anciens auteurs rapportent que certaines roches peuvent dégager "une odeur fétide" (certaines masses dolomitiques par exemple). L'explication peut tenir d'une origine organique (mélange de matières hydrocarbonées, soufrées et aussi minérales férugineuses, qui se retrouvent dans la matière minérale). Bonne problématique, qui doit avoir ses règles, mais aussi qui doit dépendre de chaque gisement... dans l'absolu, l'odeur du caillou est unique !
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