Pascal03

Pour les déterminations, en micro, il est utile d'avoir quelques aiguilles, et un support en verre. l'idéal est un verre de montre, des lamelles font l'affaire (on peut aussi utiliser un couvercle de boite) et une pipette d'acide chlorhydrique. en cas de doute on prélève une esquille avec l'aiguille, on la dépose dans le verre de montre et on verse dessus une goutte d'acide. le tout sous la bino. Très utile pour différentier de nombreux minéraux. la malachite fait fortement effervescence, mais pas la brochantite. Même méthode pour distinguer l'azurite de la linarite. Les carbonates font tous plus ou moins effervescence. certains plus que d'autres. très net avec la calcite, moins marquée avec la dolomite, avec la sidérite il faut chauffer le tout pour observer une effervescence nette. à froid, il ne se forme qu'une bulle de temps en temps. Les sulfates se dissolvent rapidement, les arséniates, phosphates plus lentement. Les minéraux contenant du cuivre colorent la solution en vert. ceux contenant du plomb se couvrent d'un voile blanc de chlorure de plomb (sauf l'anglésite, totalement insoluble, ce qui permet de la distinguer très facilement de la cérusite) Les silicates ne se dissolvent pas ou alors laissent un gel de silice J'arrête là : il y aurait de quoi écrire une encyclopédie. mais un test à l'acide permet de lever de nombreux doutes. on peut ensuite laisser évaporer la solution obtenue : les cristaux qui se formeront au fond du verre de montre seront parfois révélateurs de certains éléments. Et on pourra "reprendre" ce précipité avec de l'eau distillée pour mener divers test microchimiques. Pascal

Une fluorite "pathologique" : un cristal dissymétrique ! (3 vues) Origine : un coin confidentiel dans le beaujolais... Fluorite (coté) - 4,75 x 3,10 mm - Luminar 40mm Fluorite (face) - 4,60 x 3,0 mm - Luminar 40mm Fluorite (dessus) - 4,60 x 3,0 mm - Luminar 40mm C'est tout pour aujourd'hui..... Pascal

Gorceixite et Dufrenite, Les Montmins - 7,10 x 4,65 mm - Luminar 63mm Torbernite, Le Mazet (03) - 3,55 x 2,30 mm - Luminar 40mm Fluorite, Neris les bains (03) - 8,95 x 5,95 mm - Luminar 63mm

Segnitite, Les Montmins - 2,20 x 1,45 mm - Luminar 25mm ("Chianteque" à photographier, ce minéral ultra brillant !) Carminite, Les Montmins - 4,1 x 2,7 mm - Luminar 40mm Sur le même échantillon : Carminite - 7,10 x 4,65 mm - Luminar 63mm

Bariopharmacosiderite, Les Montmins - 5,9 x 3,9 mm - Luminar 40mm Hematite, Les Montmins - 1,22 x 0,80 mm - Luminar 16mm Torbernite et Carminite, Les Montmins - 1,20 x 0,80 mm - Luminar 16mm (Beaucoup de champs 1.2 x 0.8mm : les photos à refaire concernaient des échantillons très petit. ce champ correspond au grandissement maxi avec le luminar 16mm et un seul soufflet en extension maximale. je peux grossir encore plus, mais en montant l'extension du soufflet) Un peu moins petit : Pyromorphite encroutée de Plumbogummite, Les Montmins - 2,05 x 1,35 mm - Luminar 25mm Pascal

Cryptomelane sur Jarosite, Les Montmins - 2,23 x 1,47 mm - Luminar 25mm Iodargyrite, Les Montmins - 0,80 x 1,20 mm - Luminar 16mm La même vue sous un autre angle : Iodargyrite - 0,80 x 1,20 mm - Luminar 16mm Kidwellite, Les Montmins - 2,4 x 1,6 mm - Luminar 25mm

Non, pas récemment. D'ailleurs, cette pièce là m'a été donnée par Cicipetta. J'ai pris le temps de refaire des photos anciennes que je n'avais pas publiées car je les trouvais ratées. Pascal

Jarosite, Lantignié - Champ 1,10 x 0,72 mm - Luminar 16mm Pascal

C'est ce qu'il m'avait semblé.... mais en réinstallant (et en écrasant) tous les 30 jours ça prolonge d'autant. Pascal

Sur le site de l'éditeur http://hadleyweb.pwp.blueyonder.co.uk/ Il y a aussi Zerene Stacker (gratuit lui aussi) et Heliconfocus (payant) Pascal

Combine Z. 2 versions : la ZM et la ZP (plus récente) Je préfère la ZM. Il faut impérativement que l'appareil soit fixé sur la bino (et non simplement tenu à la main) pour ne pas perdre le cadrage entre 2 prises de vues. Pascal

Hé ben !!!!!!! ça progresse vite question photo !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Pascal

Télécharger la version 3.0.xx Désinstaller Firefox (les réglages personnels, marque-pages, etc... seront conservés) installer la version 3.0.xx et ne pas faire de mise à jour. Pascal

Le piège à éviter, c'est de vouloir cadrer "plein champ" On photographie de trop près et tout est flou au final. (pas tout : des fois, on lit bien les titres des bouquins empilés dans la bibliothèque en arrière plan) Vu la résolution des numériques même les plus basiques, pour publier sur le web, autant photographier à plus d'un mètre (pour les pièces macro) puis recadrer. On en tirera toujours au pire un 600 x 480 parfaitement lisible et publiable sur le web Pascal

Moi, le parcours a été un poil différent, puisque j'ai quasiment débuté directement par la micro... Les premiers sites que j'ai visités ont été, dans l'ordre, Salèse (rien à trouver sauf si on sait faire des lames minces), Duranus et puis Cap-Garonne. De ma première sortie à Cap-Garonne, j'ai ramené, en plus d'un sac de cailloux, la ferme intention d'économiser au maximum pour pouvoir me payer une Bino. dont acte.... J'avais 15 ans, j'étais collégien. je me suis privé d'étrennes, anniversaires, etc.. pendant plus d'un an pour m'acheter ma bino : une olympus VMT 1x~2x et des oculaires 20x. ça coutait 4.000 francs à l'époque (environ 1 mois de SMIC). Je n'ai pas acheté de Statif et j'ai bricolé un support et bois (j'avais pas les 800 francs supplémentaires nécessaires). (En attendant, je collectais toujours de la micro et me servait, en plus d'une loupe de terrain, d'un petit monoculaire qu'avait mon père : Grossissement 40x~60x mais champ très réduit '2 à 3 mm maxi) et profondeur de champ indigente.) L'avantage d'une bino est que ça ne s'use pas : elle est toujours fonctionnelle près de 30 ans plus tard, et l'image aussi détaillée qu'au premier jour. et elle sert encore régulièrement chez des amis. Ceci-dit c'est vrai que la micro nous propose, en plus de la diversité des espèces, une autre façon de collectionner. en Macro, lorsqu'on ouvre une poche, on sort une ou deux belles pièces (parfois plus si on est chanceux) et quelques pièces de moindre qualité qu'on garde pour échanger (contre les pièces, de moindre qualité également, d'un collègue) ou éventuellement vendre. En micro, lorsqu'on ouvre une fissure on sort fréquemment plusieurs dizaines (voire centaines) de pièces. On en fait donc logiquement profiter les copains et on propose assez facilement des jolies pièces à l'échange. De plus l'absence de valeur pécuniaire (hormis chez quelques marchands systématiciens qui d'ailleurs vendent parfois autant des étiquettes que des minéraux) fait que ce type de collection offre très peu prise au mercantilisme. les rapports humains en sont d'autant facilités Pascal

Ouaip. Le seul moyen pour que Lantignié soit au contact d'un massif calcaire, c'est de bien plier la carte ... Apparemment, Elles sont sorties blanches et ont bleui ensuite. et encore, pas toutes mais seulement quelques pièces ! Je dis apparemment car elles étaient tellement maculées d'argile au sortir de la mine que ce n'était pas évident de voir la couleur (c'était même pas évident de voir la qualité des cristallisations, en fait) Pascal

Personnellement, pour le calcul du champ, j'utilise une abaque Zeiss fournie avec les optiques Luminar. Le mode opératoire est le suivant : - Mesure au demi centimètre près de la distance sujet-Capteur et déduction du grandissement. - Calcul du champ photographié par rapport à la taille du capteur, via une règle de trois. - Correction du champ photographié après la retouche et le recadrage pour éliminer les franges créées par combine Z. Pascal

Baryte bleutée. Lantignié, Rhône. 10 x 6 cm Pascal

Si, le filon affleure à la surface. J'avais utilisé un plan de la mine dés Porres sur le fil "Voltennes" pour illustrer la méthode d'abattage en chambres pleines. On peut le consulter ici : http://www.geoforum.fr/index.php?showtopic...st&p=239359 (Jean : ton scan est un poil petit pour être facilement lisible) Pascal

C'est faisable ! Mais je ne voudrais pas que ça se fasse dans l'esprit "c'est moi que j'ai la plus grosse" !!!! Dans cette optique là, chacun publie en plus de ses clichés une photo de son système de prise de vue + explique sa méthode. Et personne ne vote pour élire le meilleur. on a tous à apprendre les uns des autres, on a tous notre manière de faire. ça marche bien sur certains échantillons, moins bien sur d'autres. le but du jeu (pour moi) est que tout un chacun progresse : on s'en fout de savoir qui est le meilleur aujourd'hui ! de toutes façons il ne le sera plus un jour ou l'autre. Il faudrait définir quand même une règle : photos publiées "plein format" (via un ftp ?) pour pouvoir comparer le vrai rendu. Après, qui fournit quoi comme échantillon ? j'ai de la crocoite de Nontron (esthétique), de l'iltisite de Cap-garonne (trop minuscule), de la chabazite de Perrier (impossible à photographier) ; en tout cas de vrais challenges !!! et plein d'autres choses..... faudrait faire un mini-colis pour que ça ne coûte pas grand chose à envoyer par la poste, et se faire passer les adresses. Pascal

Le problème avec les Porres, c'est que c'est les parties profondes du gisement qui ont livré les plus belles pièces... l'exploitation a atteint la cote -135. J'ai visité une fois le -90 (le niveau qui a été le plus riche en beaux spécimens) mais à 15 ans, c'est une rude expédition, et on ne tape pas fort... je n'en ai ramené que de la merdouille. les 2 calcites en viennent (les cristaux de baryte de la 2° atteignent 7 cm) mais je les ai achetées (la 2° : 40 francs, à un papy super sympa qui habitait au dessus du musée d'histoire naturelles de Nice. je m'en souviens encore). Quant à celle - micro - de la première page je la dois à la gentillesse de Michel Manetti. en 1986, quand Eric a fait les photos, on n'a pu accéder qu'au -45. le -90 était déjà noyé (et la mine etait fermée depuis 1 an et demie !!!). il fallait passer en rampant 5 trémies éboulées pour accéder à la cheminée de secours, l'accès par le puits principal étant obstrué. C'etait moi (le plus petit gabarit) qui me calait dans des renfoncements pour aider à passer les sacs. trop bas pour ramper avec le sac sur le dos, les trémies éboulées : il fallait les tirer avec un bout de corde. Même motif et même punition au retour, mais avec la journée dans les jambes et les sacs pleins de baryte (du grec "Baros" = lourd !!! - je le rappelle) Bref, pas une expédition de tout repos Anecdote, le jour de ces photos : comble de bonheur, ce jour là le fond de mon sac à dos à laché en le chargeant dans la voiture. je rentrais de chez M. Santi jusqu'à chez moi en train, et j'ai fait le dernier kilomètre à pieds en sortant de la gare en tenant mon sac à l'envers et à bras le corps !!! Inutile de dire que j'ai pas peiné à m'endormir le soir !!! Bref, tout ça pour dire qu'une fois la mine fermée, il n'a pas fallu longtemps pour que la moitié la plus riche du gisement devienne inaccessible (2-3 ans au maximum). d'où peut-être le peu d'intérêt des prospecteurs. Quant-à trouver de la baryte en bon état dans les haldes.... (surtout que le filon contient très peu de quartz pour la protéger) : Pascal

Et le -90 (celui qui a livré les plus belles pièces) sous... 90 mètres d'eau Pascal

2 calcites sur baryte pour finir. Calcite sur Baryte - 8 x 4,5 x 3,5 cm - Nikkor 85 mm + bague - CZP Calcite sur Baryte - 9 x 7 x 5 cm - Nikkor 85 mm + bague - CZP Pascal

D'autres pièces des Porres : Baryte sur Quartz - cristaux 8 mm - Nikkor 85 mm + bague - CZP Quartz - 4 x 3,5 x 2 cm - Nikkor 85 mm + bague - CZP Ces deux pièces proviennent de la même poche que les barytes micros à inclusions de semseyite (page 1 de ce fil). la couleur grise à gris-mauve est d'ailleurs due à la présence de ce même minéral en inclusions capillaires. Quartz - 8 x 5 cm - Nikkor 85 mm + bague pièce du niveau -45, récoltée le jour ou les photos de la remontée par la cheminée annexe ont été réalisées. Fluorite - 9 x 5 x 4 cm - Nikkor 85 mm + bague - CZP Pascal

Plan rapproché sur le cristal principal de la Baryte bleue Baryte bleue - cristal principal 2 cm - Nikkor 85 mm + bague - CZP Pascal