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Oui en effet, a priori, il s'agit de Gryphaea arcuata, mais je n'ai pas vraiment creusé cette identification. Je vais chercher un peu pour voir comment être sûr de différencier les espèces. Ci-dessous un specimen assez représentatif des gryphées de cet endroit (qui ressemblent comme deux gouttes d'eau aux gryphées que je vois du côté du jurassique de la région lyonnaise) : Je suis d'accord sur le premier (F-JRA-001) et le second (F-JRA-003) qu'il s'agit d'Isjuminella decorata. Par contre, j'en ai un autre (que je n'avais pas encore montré ), F-JRA-005, que je pense être plutôt Goniorhynchia boueti, en tout cas pas Isjuminella decorata (il faudra que je reprenne les photos, ce n'est pas super visible) : Il est plus fin qu'I. decorata, avec des stries plus fines. Merci encore pour votre aide à vous deux.

Ah d'accord ! Si je suis les données de Mindat, Isjuminella decorata n'est présente qu'au Bathonien. Ce qui peut me permettre d'affirmer que le Bathonien fait parti des étages qui se sont retrouvé là. J'ai aussi des gryphées, qui sont plutôt du Jurassique inférieur. Donc je sais que ce terrain est constitué de Jurassique moyen et inférieur (remanié). Il va falloir que je me remette un peu dans le tri et l'identification de mes fossiles de cet endroit, pour essayer d'avoir d'autres marqueurs et préciser un peu plus.

Bonjour, pour aider l'identification, il est conseillé d'ajouter des information sur le lieu de la découverte et l'étage géologique. Ces dents sont jolies en tous cas.

Merci pour la réponse ! C'est intéressant, il y a quelques bivalves et gastéropodes modernes sur ce terrain, donc ça ne m'étonne pas tant que ça. Mais au moins, j'apprends de nouveaux détails sur l'anatomie des raies.

Je vois que j'avais oublié de répondre ! J'ai l'impression que les stries de mes specimens sont plus prononcées que celui de la photo d'elasmo. Enfin c'est difficile d'être sûr que les photos rendent fidèlement la profondeur. Il faut que je reprenne mon tri des fossiles de cet endroit, et que j'avance sur les détermination. Cependant, cet été, j'y ai trouvé le specimen suivant : J'ai du mal à savoir ce que c'est. Ca fait environ 11mm de diamètre. Au départ, ça m'a fait penser à une dent, mais la couleur de ce qui semble être l'émail ne fait pas vraiment fossile. Pourtant, cette partie est attachée à la "coquille" arrondie, qui elle paraît bien fossilisée, sans avoir l'aspect d'un os. Donc je ne suis déjà pas sûr s'il s'agit d'un fossile ou d'un objet moderne amené par des humains (ou animaux). Quoi qu'il en soit, l'aspect de ce qui pourrait être la racine me fait douter de la possibilité d'une dent, mais je n'ai aucune idée de ce que ça pourrait être. Est-ce que quelqu'un a des idées ?

Tiens, on peut voir sur le chanp de lave, au milieu des zones noires, des taches plus claires. Est-ce que ce sont des dépôts de souffre ou quelque chose de ce style ?

Oui, merci pour toute ta documentation, elle m'a été utile ! Je vois juste que le lien du musée du Savignéen a changé, c'est http://www.museedusavigneen.fr/ maintenant. ^^ Concerant la Chlamys, c'est en postant que je me suis rendu compte que je n'avais pas fait de recherche détaillée dessus. Mais bon, vu l'état, je ne suis pas certain de pouvoir déterminer l'espèce. Existe-t-il quelque chose comme l'Iconographie de Cossmann, mais pour le Miocène ?

Merci pour les réponses ! En effet, je vois qu'il y a des incisives de suidés qui ressemblent aussi. Difficile à dire. Je continue avec mes autres découvertes. Pour certaines, comme l'incisive de Diplodus jomnitanus, je suis assez sûr de mon identification. Pour les autres, j'ai essayé de faire les identifications les plus précises que je pouvais, sans non plus être trop hasardeux : 1) Incisive de Diplodus jomnitanus 2) Dent d'Aetobatus arcuatus. C'est le plus gros fragment que j'ai trouvé, encore dans sa matrice de faluns. Les autres sont plus petits, souvent plus fragmentés. 3) Dent de requin indéterminée. Elle est érodée, donc la racine n'est pas en très bon état. Je ne sais pas s'il serait possible de lui attribuer une famille ou un genre en particulier. 4) Ostéoderme de tortue, probablement à carapace molle comme Trionyx ? Je crois qu'il s'agit d'une plaque neurale, d'après le schéma page 18. 5) Dent de poisson osseux (Sparidae) Sparus cinctus et Sparus aurata sont tout deux signalés là. 6) Dent de Labridae (Labrodon pavimentatum est la seule espèce signalée sur le site dans mon document de référence : Le site paléontologique du Grand Morier (Pont-Boutard, Indre-et-Loire, France) : contexte géologique et détail biostratigraphique des formations cénozoïques à partir des assemblages de vertébrés fossiles 7) Chlamys, je suppose Chlamys scabrella d'après Guides des fossiles des France et des régions limitrophes, 3e édition, Jean-Claude Fischer, 2016. Je me suis juste servi de ce guide généraliste pour cette identification, il pourrait s'agir d'une autre espèce.

D'acoord merci. Je lis sur faluns-loire que : Je suppose que pour les germes, ce ne serait pas le cas, et donc que ça pourrait éventuellement coller. Je vais voir s'il y a d'autres avis. Et je contacterai peut-être le chercheur qui a fait une étude sur le site s'il y a besoin.

Impressionnant tout ça !

J'ai récolté quelques fossiles dans les faluns de touraine, du côté de Pont-Boutard. Beaucoup de fragments d'os et de dents non identifiables. J'ai quand même quelques spécimens intéressants (incisive de Diplodus jomnitanus, dents rondes de poissons osseux, dents d'Aetobatus et de Myliobatidae ainsi qu'une dent de requin). Je demanderai probablement de l'aide pour certains plus tard, après avoir pris des photos, mais pour l'heure, voici peut-être le fossile le plus intéressant de la journée pour moi : Il me semble qu'il s'agit d'une incisive (voire canine ?) de mammifère, mais mes recherches ne m'ont pas encore permis de déterminer l'espèce, ou même la famille, étant assez néophyte sur la question des mamifères. Les deux vues les plus hautes sont des vues latérales, les deux petites photos en bas sont des vues respectivement du sommet de la dent, et de l'intérieur, encore occupé par du sédiment. La dent semble quelque peu érodée, mais il reste quand même certains détails. Auriez-vous des idées sur sa caractérisation plus fine ? Merci d'avance ! (Merci à @elasmo sur son aide concernant le site de la découverte !)

Oui, ça me ferait plaisir de trouver une dent d'Hemipristis, ou même de Mégalodon, mais quand je serai dans le coin, je penserai à prendre des sédiments. Je n'ai pas encore le matériel pour le tamiser, mais tes vidéos sur les microfossiles me font envie !

Pour Saint-Laurent-de-Lin, je n'ai pas reçu de réponse. Par défaut, j'aurais tendance à dire que c'est interdit, mais dans les faits, je ne sais pas. Le mail que j'ai reçu de Saint-Georges Granulat est par contre assez clair : Ce n'est pas parce que des gens y fouillent que c'est autorisé. ^^ Après, libre à chacun d'y aller ou non, mais en tous cas, il ne semble pas y avoir d'autorisation par défaut ici.

J'ai récemment envoyé des messages aux Sables de Saint-Laurent (carrière de Saint-Laurent de Lin) et à la société Ligérienne Granulats (aussi appelée Saint-Georges Granulats - Carrières de Channay-sur-Lathan, Souvigné et d'autres). Concernant Saint-Laurent-de-Lin, je n'ai pas eu de réponse, et donc j'aurais tendance à considérer que les fouilles là-bas ne sont pas autorisées. Un paléontologue de la région m'a dit que le propriétaire de la carrière avait eu des ennuis sur le respect des normes de sécurité à cause des fouilles, et donc que depuis, y fouiller y était interdit. Au sujet des carrières de Ligérienne Granulats, c'est plus clair, j'ai eu un refus net. Il reste donc possible de visiter l'ancienne carrière de Channay-sur-Lathan (mais je ne crois pas qu'il soit possible d'y faire des fouilles), ou bien Le Mystère des Faluns à Doué-la-Fontaine (animations de recherche de fossiles les lundis en juillet et août). Je n'ai pas connaissance d'autre carrière qui permette les fouilles dans la région. Je suppose cependant qu'il est possible de trouver des fossiles en se promenant sur les chemins et le long des champs ?

Merci pour toutes vos réponses !

Bonjour, J'ai trouvé quelques fossiles du Stéphanien d'Alès. Une partie vient des alentours du terrils, et a été un peu cuit par la combustion du crassier, et est donc relativement solide. L'autre partie a été ramassée hors de cette zone, et est constituée de schistes noirs relativement friables. Je souhaite nettoyer et conserver tout ça. Comment s'y prendre ? Je me demande notamment quel type de vernis ou colle employer pour les consolider. Pour le moment, je prévoie de les rincer à l'eau, en les frottant délicatement avec une brosse à dent (en testant avant, pour vérifier que je ne vais rien abimer !). pour les dépoussiérer, les laisser sécher, puis les consolider. Je ne sais pas si c'est la bonne marche à suivre, notamment sur le produit consolidant (je n'ai jamais rien utilisé de particulier sur mes fossiles du jurassique, qui sont beaucoup moins fragiles). Merci d'avance pour vos réponse, et désolé si cette question a déjà été posée, mais je n'ai rien trouver par la recherche du forum.

Merci pour la réponse ! Ce serait effectivement plutôt pour un usage occasionnel. Si jamais je vais plus sérieusement, j'investirai dans un pneumatique, mais pour le moment, je ne crois pas que c'est nécessaire.

Bonjour, je réfléchis à investir dans un percuteur pour dégager mes fossiles (principalement du Jurassique de Saint-Jean-des-Vignes, avec des ammonites d'une dizaine de centimètres ramassées en surface, sans trop de gangue, mais aussi des fossiles du toarcien marneux de Lozère qui sont encore recouverts d'un peu de marne dure). Je vois que les percuteurs électriques peuvent être suffisant, par exemple le Vibrograv/Sinograph. Étant donné que ce serait sensiblement moins cher qu'un ensemble percuteur pneumatique+compresseur, et plus pratique à ranger et à manipuler, c'est une possibilité que je trouve assez séduisante. De ce que je vois du reste de la discussion, ça paraît être une possibilité viable pour mon besoin, mais je préfère poser la question : est-ce qu'un micropercuteur électrique est suffisant, durable et assez précis pour le type de dégagement ?

Vraiment sympa cette couleur !

Ah, merci pour vos réponse, j'apprends un nouveau terme !

Merci pour la précision. Sur les photos que j'ai, je ne vois pas d'ergot, et je n'ai pas souvenir d'en avoir remarqué. Pas de sanglier alors !

Merci, ça pourrait coller en effet ! L'espèce est mentionnée dans mon ouvrage sur les fossiles de france, et apparemment, elle peut prendre des formes assez variée. L'exemplaire en photo est splendide, je n'ai jamais vu de bélemnite aussi rougeoyant ! Merci pour la réponse. Pour la 2, je pense qu'il s'agit d'Exogyra couloni (ou Ostrea couloni, et je crois même que j'ai vu passer Gryphae couloni. Je suppose que l’appellation Exogyra est plus actuelle.) C'est donc la silice qui donne ces motifs sur les spécimens 1 et 2 ? Ca peut en tous cas être assez joli.

Au cours de cette balade, d'ans l'Hauterivien au Nord d'Alès, je suis tombé sur quelques petites choses qui m'ont intriguées. Tout d'abord, j'ai été surpris de voir le spécimen 1. Vu la section en 1-b (que je n'ai pas réussi à photographier correctement), ça m'a l'air d'un rostre de bélemnite, mais je n'en ai jamais vu d'aussi plats. Les autres fossiles du coin n'étaient pas aplati, donc je ne pense pas que ce soit une compression après fossilisation. Ensuite, on peut voir sur les trois photos précédentes qu'il y a des motifs circulaires. J'en ai déjà vu de tels sur des fossiles du jurassique ardennais. Est-ce dû à une réaction chimique des carbonates qui composent ces fossiles ? Des traces d'organismes qui ont vécu dessus ? Un peu ailleurs, j'ai vu cette splendide trace sur une pierre. Je suppose que c'est du bryozoaire, voire un corail, mais je n'ai pas trop l'habitude de ce genre de choses. Spécimen 3 Merci d'avance pour toute l'aide que vous pourrez apporter !

J'étais récemment à Alès, et j'ai profité d'un jour ensoleillé et chaud pour marcher sur la crête au Nord-Est de la ville. Je me suis aventuré sur le flanc calcaire, hors des chemins, pour arriver sur une zone relativement dégagée. Le tout se situait dans l'Hauterivien, principalement l'Hauterivien supérieur (n3b). J'y ai trouvé des fossiles, dont (si je ne fais pas erreur dans la notice de la carte géologique), de grosses Exogyra couloni (10-15cm de long). Celle-ci sont soit encore à moitié prises dans le calcaire, soit en morceaux, et c'est pour cela que j'ai un doute sur l'identification. J'en ai cependant trouvé de plus petites pour lesquelles je n'ai pas de doute. Niveau fossiles, mes plus belles découvertes auront été mes premiers oursins, Toxaster amplus. Ils ne sont pas en superbe état, mais selon les spécimens, on peut tout de même voir de beaux détails, avec des couleurs variées. L'après-midi, j'étais toujours dans le même coin, mais je suis passé par des chemins beaucoup plus frais et humides. Outre les traces de motos, j'ai pu voir des traces d'ongulés, sangliers je suppose ? J'ai fini par arriver à un point où je pouvais voir le barrage, ainsi que de lointaines montagnes. Les Alpes ? Grande découverte, les cailloux poussent sur les arbres ! Le terrain calcaire favorise l'apparition d'anfractuosités dans la roche. Sur le retour, je vois une pauvre couleuvre écrasée. C'était une balade très agréable. Au final, je n'ai pas fait beaucoup de kilomètres, mais l'environnement était relativement varié.

C'est vraiment impressionnant de voir ces témoignages !