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Voici les meilleures photos que j'aie pu prendre cet ambre birman orange qui contient deux inclusions en forme de touffes, impossibles à identifier à ce jour: une foncée et une claire, de même structure irrégulièrement ramifiée, évoquant un duvet d'oiseau, mais l'organisation des "ramifications" ne semble pas confirmer pas cette impression... Les 2 sont parfaitement nettes à la bino, seulement il m'est impossible de bien capter la touffe claire avec juste mon petit Lumix en mode macro. Taille de l'ambre: 13 X 9.5 mm.

Cela pourrait-il-être un cystoïde présentant le haut du calice vu de face dans ce nodule ? L'aspect des rayons est très remarquable! Bien que datant de l'ordovicien supérieur, voir, à titre de comparaison, le genre ascocystites . Ce n'est qu'une suggestion, et peut-être une piste ! En tout cas, très belle trouvaille !

La météorite est tombée à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Chelyabinsk, les plus gros fragments ont étés remontés du lac Chebarkul. Voici un zoom bien net sur 2 de mes pièces: une complètement couverte de croûte de fusion (14 g), et une cassée en deux (11g) qui révèle un intérieur de typologie non fondue (couleur de fond claire, d'autres sont très foncées -impact melt- ou mêlent ces 2 types. Je pense qu'il est impossible de confondre ces météorites avec des résidus fondus (même de l'espace !) une fois qu'on sait à quoi elles ressemblent. Les Russes ont pu les retrouver par milliers.

Si j'étais à la place de la guêpe, devoir trimballer un mastoc inerte de 100 kgs en le tenant par un bout entre les dents tout en grimpant un mur vertical à reculons, je n'assurerais pas trop... Une énergie et une force phénoménale, ces petites bêtes.

Qu'est-ce qui est arrivé à ce brachiopode ? Un remplissage complet de calcite ? Pour moi cette falaise des Vaches Noires est "the" gisement, incomparable, inégalable, irremplaçable...

Là, c'est une guêpe prédatrice qui a déjà piqué son araignée pour la paralyser et qui la trimballe vers son nid où elle servira de nourriture à ses bébés dès éclosion. Ces guêpes maçonnent des nids avec de l'argile ,durs comme du ciment, et elles stockent les araignées à raison d'une par loge.

Moi, j'adore les beaux yeux rouges orangés des crapauds. J'en ai un aussi qui vient parfois au jardin, mais comme les hérissons, il vit dangereusement avec tous les pesticides répandus alentour (pas chez moi !!!) Avec une pensée pour les forumeurs arachnophiles et arachnophobes, voici une illustration de la loi du plus fort qui, je pense, ne les laissera pas indifférents

Voici quelques pièces découvertes dans les pegmatites des monts Erongo à la fin des années 2000: des tourmalines noires à double terminaison à trois faces, de la ferme Davib Ost; très difficile à rendre en photo, ce noir à la fois absolu et miroitant ! -1/ spécimen de 10 X 7.5 cm; -2/ flottant de 55 X 40 mm -3/des prismes d'aigues-marines, d'un bleu très soutenu, associées au schorl, avec recouvrement d'opale hyalite très fluorescente en vert : spécimen de 10 X 9 cm; -4/un "gitterquartz" issu de la Diesel Pocket, Hohenstein : épitaxie de quartz fumé (recouvert d'opale hyalite fluo) sur un cristal d'orthose disparu (11 X 4 cm) ; -5/un autre "gitterquartz" avec feutrage de tourmaline noire, tout autour et en inclusion, 70 X 51 mm. Je vais en Namibie dans une quinzaine de jours. Avez-vous eu connaissance de nouvelles découvertes minéralogiques dans ce pays aux millions de merveilles ?

Même association, Hohenstein, Erongo (65 X 50 mm): aigue-marine, shorl sur orthose, avec en plus de l'opale hyalite hautement fluorescente en recouvrement (luminescence déjà perceptible en lumière visible). Qu'est-ce qui cause ce phénomène ? Présence d'uranium ?

100% fait maison ! Mon petit matériel: scie lapidaire Lortone TS10, touret à meuler, moteur suspendu de bijoutier, mèches diamantées tous calibres, polissage au papier carbure de silicium. Ce serait 100% fun si ça ne produisait pas autant de poussière au touret et au moteur suspendu, car pas d'eau ! J'ai aussi fait des essais de sculpture, mais pour ça je préfère la fluo de St Laurent-les-Bains qui clive beaucoup moins et offre de somptueux tons de vert.

Deux autres spécimens birmans de tourmaline rose-rouge : 45 X 35 mm et 39 X 27 mm. Sur certains cristaux, le sommet plat du prisme présente de la corrosion et des recristallisations. L'autre sommet est toujours rouge-rose sombre. Tourmaline, Birmanie. Tourmaline, Birmanie.

Elbaïte, bouquet de cristaux totalement flottant, Paprok, Afghanistan, 85 mm. Elbaïte tricolore (verte-rose-rouge) sur feldspath et mica (52 mm, plus grand cristal : 12mm) et flottant rose-rouge (23 X15 mm). La différence de forme entre les 2 sommets du prisme s'observe particulièrement bien sur ces spécimens birmans. Tourmaline, Birmanie. Tourmaline, Birmanie.

Minuscule gisement, le Piboul n'en a pas moins livré des pièces très variées dans les formes cristallines et les couleurs. Mais à tout seigneur tout honneur, voici quelques autres pièces jaunes et orangées que j'ai eu la chance de trouver en 1998. Taille des spécimens: de 42 X 31 mm à 75 X 60 mm. Arête du plus gros cube 26 mm. Le "minerai massif" pouvait offrir lui aussi de belles zones gemmes . Voici deux essais de taille et polissage dans ce matériau magnifique: une tranche et une petite coupe.

Taille des spécimens, en 1: 10 X 6 cm; en 2: 15 X 7.5 cm

Ces teintes violet-bleu, voire bleu encre, se trouvent sur des échantillons qui n'ont pas été exposés à la lumière du jour avant récolte, et conservés à l'obscurité ensuite. Ce spécimen octaédrique a une dizaine d'années, il n'a pas bougé. La composante bleue de cette couleur se dissiperait assez vite à la lumière solaire/ halogène, pour tourner au violet-rouge. Quant à la couleur jaune, très intense en effet, elle provient d'un spot isolé exploré à la fin des années 90, avec l'accord (et l'aide!) du propriétaire, épuisé et nivelé depuis. La couleur va du jaune très vif (avec liseré bleu) à l'orange vif. Voici en 1/ un autre exemplaire illustrant la nuance orange (plus profonde qu'à Valzergues) ; 2/ un spécimen à deux générations de fluorine, associant octaèdres violets sombres en surface et verts en profondeur (1ère génération) à des cubes miel-orangés (2ème génération), plus troubles que ceux du spot évoqué plus haut; sur quartz avec sidérite altérée.

Bonjour, c'est de l'oeil de tigre ! Joli nom qui lui vient de ses reflets dorés. C'est du quartz qui contient beaucoup de crocidolite (une forme d'amiante). Celel-ci n'est pas dangereuse parce qu'elle est enfermée dans le quartz, et non libre.

Bonjour, une fluorine jaune cubique (9X6 cm), Le Piboul, Lozère. et une fluorine violet bleu octaédrique (22X13cm), Le Piboul, Lozère.

Si le beau temps se maintient, ça peut faire, mais attention aux coups de soleil Cette chasse à l'ambre français doit être la plus passionnante qui soit, dommage que les places soient si chères... âprement défendues et convoitées. Finalement, je suis pas si mal que ça avec mon Toarcien local où il reste encore quelques petits trucs inédits à sortir, de temps en temps...rarement, mais ça me va bien. Je suis de nature pacifique, voire placide. Rien à voir niveau enjeu, bien évidemment... mais j'ai contribué, à mon niveau d' "amateur-collaborant-avec-les-professionnels", à en savoir un peu plus sur les représentants toarciens d'une famille de crustacés, les Polychelyda. https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01313737/document A lire les articles ci-dessus, tirant dans un sens ou dans l'autre, et tes propres conclusions, les inclusions en forme de "petites massues" de l'ambre birman m'intriguent à nouveau. Sur la base des articles auxquels j'ai eu accès auparavant (et sans le recul critique nécessaire, en tant que simple amateur) il était entendu que ces objets bien caractéristiques correspondaient à des fructifications de champignons. Ailleurs, on parlait de terrier de bivalves(?)...Ils sont toujours axés de la surface des pièces vers l'intérieur, et souvent alignés le long de plis ou de creux...Rien de définitif de ce côté là donc. Par ailleurs, dans les articles (généralistes) du début des années 2000, il était exposé que cet ambre avait été conservé in situ ou sinon très peu transporté. Cela aussi a été réfuté depuis ? Inclusion mystère du jour Parmi les plus étranges que j'ai pu obtenir en 4 ans, il y a celle-ci, contenue dans une minuscule pièce rouge-orange vif et très transparente: elle est constituée de deux "touffes" irrégulièrement ramifiées: l'une noirâtre, je suppose par imprégnation pyriteuse, l'autre très claire, quasi-blanche.

La vidéo montre des cristaux au lustre très vif. La surface des cristaux serait donc trop lisse et trop brillante pour Ploemeur ?

Enormément d'info dans tes posts, inespérée pour une dilettante comme moi, il faut que je prenne le temps d'assimiler et digérer ce que je peux de tout ça En lecture rapide, déjà on constate, arguments solides à l'appui, que l'étude des micro-organismes de l'ambre et ses perspectives est un terrain actuellement plus que miné !

Il y a (eu?) de très grosses pyramides de quartz fumé bien brun foncé à Ploëmeur. Au village de vacances de Guidel (commune proche), des blocs de quartz énormes ornent les espaces végétalisés et dedans, en géodes, exactement ce type de cristaux, certains beaucoup plus gros que sur ma photo ! !

La pyrite est un grand mystère : parfois stable et souvent pas... Et les événements sont peu prévisibles. Un meilleur pronostic accompagne les pièces bien dessalées et conservées en atmosphère plutôt sèche. Chez moi je suis pratiquement toujours en dessous des fatidiques 60% d'humidité et même encore moins, mes ammonites et mes pyrites de villers sont stables maintenant, mais j'ai perdu des merveilles dans mes précédentes habitations qui étaient plus humides. J'ai aussi remarqué que l'enfermement dans des boites ou cartons ne leur convenait pas. A l'air de préférence !

Il y a effectivement une plus grande chance que les cristaux à section losangique soient des epidotes, pour autant que les 4 faces du prisme soient bien automorphes et non influencées par une éventuelle gangue disparue. Sur votre photo en format horizontal, ligne du bas, les cristaux 1,2,4,5,6 et 7 sont probablement des epidotes. Moins sûr pour les exemplaires de la ligne du haut.

Bonjour, vous voyez juste pour acutissima. Pour la couleur des dents, celle-ci est très variable en fonction de l'imprégnation du fossile par les minéraux, et, pour les dents, le degré d'usure. La couleur n'a pas d'importance pour l'identification, qui repose uniquement sur la morphologie. Les dents de requins des faluns peuvent aller du noir brillant au gris, rose ou bleu très pâles, cela dépend du degré d'usure de l'émail (généralement, plus il est usé plus la dent est sombre, et inversement). Votre dernière trouvaille est particulièrement bien conservée, elle arbore donc des teintes plus claires que la première que vous avez figurée, et qui a bien roulé sa bosse sur les fonds marins. Pur le nettoyage des fines coquilles, je ne suis jamais arrivée à un résultat parfait car le falun colle très bien aux coquillages, peut-être un phénomène de cristallisation de la calcite commune aux 2 ? En tout cas, un brossage soigneux à l'eau et au produit vaisselle améliore un peu la visibilité; après, il y a le dégagement à l'aiguille sous loupe binoculaire, surtout une affaire de patience... Des fois ça marche mieux qu'à d'autres, le sédiment est plus ou moins résistant !

A propos des inclusions non biologiques de l'ambre, les inclusions liquides à bulle seraient dues à quel phénomène ? Sont-elles aussi fréquentes dans les autres ambres que le birman ?