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ANDRE HOLBECQ

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Tout ce qui a été posté par ANDRE HOLBECQ

  1. merci JexSavoie, très très intéressant, très bien illustré, on y apprend ou vérifie bien des choses importantes.
  2. iL Y A UNE SINGULIERE AUTOCONTRADICTION dans "il existe une mince limite" et " limite pas possible de fixer" ! Ou elle existe et on la donne, ou on ne peut pas la fixer et elle n'existe pas, il y a un choix à faire on ne peut pas dire les deux; une mince limite si mince soit elle est quand même une limite, il faudrait savoir !
  3. AU PREMIER COUP D OEIL ET AU SECOND ON VOIT BIEN A QUOI RESSEMBLE LE PLUS LE SQUELETTE DE L ARCHEOPTERYX
  4. Bonjour à tous, voyons comment faire évoluer le débat en précisant quelques petites choses. N'en déplaise à la phyllogénie, il faut quand même bien classer et mettre des étiquettes ou bien non , on ne classe plus rien. Quel est votre choix? Dans ce cas l'étiquette "oiseaux" n'existe plus puisqu'elle ne se différencie pas des dinos? Il faut baptiser le tout "dinoiseaux" ? C'était d'ailleurs le titre d'une exposition londonienne. Vous écrivez: "Vous êtes en train de définir les oiseaux à partir des caractéristiques présentées par leurs représentants actuels. Première conséquence: les fossiles posent problème (et c'est très logique dans ce cas!). " et il y a beaucoup d'inexactitudes dans vos observations. Prenons un très vieil oiseau presque aussi vieux qu' Archéopteryx, ]"Chaoyangia"[/u] il possède une série de "critères " qui en font un oiseau et pas un dino très clairement. Donc contrairement à ce que vous affirmez, je ne me réfère pas aux oiseaux actuels. :coucou!:[/b] Quand vous écrivez ceci: "En quelque sorte, selon vous, un animal n'est un oiseau que lorsqu'il a atteint le stade ultime actuel, une sorte d'état avien parfait." vous me prêtez des propos que je n'ai pas tenu, d'autant moins que je me réfère soit à Chaoyangia, soit à Confuciusornis sanctus, et à bien d'autres fossiles aviens. "Si vous prenez comme définition d'un oiseau un animal qui présente tous les caractères des oiseaux actuels, vous excluez de fait l'ensemble des oiseaux fossiles ne présentant pas l'ensemble de ces caractères, ce qui en fait un sacré paquet." Je n'ai jamais dit ni écrit ni pensé cela, vous me prêtez des intentions que je n'ai pas. "L'évolution s'étant faite progressivement, quand on regarde chacun des caractères, on peut trouver tous les états intermédiaires, il y a une certaine continuité. Dès lors mettre une frontière est forcément artificiel, c'est une question de convention et de consensus." Oui nous sommes parfaitement d'accord là dessus; cela implique qu'il y a donc une définition du mot "oiseau" puisqu'il existe conventionnellement "En l'état actuel des choses, la définition faisant consensus est celle que je vous ai donné." Ah? :coucou!: Laquelle ? Je veux dire que je n'ai pas encore vu une définition du concept "oiseau" "Mais pour en revenir à l'évolution progressive des caractères, il faut aussi prendre en considération le fait très important que l'évolution n'est pas linéaire: on ne va pas forcément vers un perfectionnement de chaque caractère vers l'état actuel. Certaines adaptations de certains caractères sont apparus chez des groupes sans descendance, ce n'est pas pour cela qu'il faut les mettre de côté." Certes pas linéaire tout le monde le sait, moi aussi, buissonnante dit-on n'est-ce pas?Pas de perfectionnement non plus on est toujours d'accord. Mais vous reconnaissez bien "des groupes sans descendance" et c'est exactement ce que je dis , ni plus ni moins pour archéoptéryx; et je ne le mets pas de côté, je dis qu'il n'aboutit à rien que c'est une tentative buissonnante de l'évolution qui ne débouchera sur rien, donc une voie de garage et donc pas "l'ancêtre des oiseaux" comme on le voit trop souvent , y compris par des grands paléontologues (dois-je fournir les citations ?) "Ensuite, concernant votre liste de caractère, elle est pour le moins imprécise ("gros cerveau", "ilion plus long", "nombreuses vertèbres", "queue courte", "bréchet très développé"), quand elle n'est pas finaliste ("une aile faite pour le vol battu")." Si ma liste est "incomplète" c'est qu'elle est volontairement rapide et simplifiée je la complèterai ci après par les détails (en américain) pour cette fois préciser très précisément avec tous les détails, mais cela riste d'être indigeste. Quand au finalisme du vol battu, montrez moi quel oiseau y compris les meilleurs planeurs et même les manchots, qui ne pratique aucunement le vol battu dans l'air ou dans l'eau . Bien entendu on évitera de m'envoyer dans le pif les Ratites qui ont perdu cette aptitude mais dont les ancêtres l'avaient. "Que faites-vous de fossiles ne présentant pas forcément toutes les homologies dinosauriennes de Taquet et ne présentant pas l'état des caractères que vous présentez comme nécessaire pour les oiseaux?" Je ne comprends pas cette phrase, Taquet n'a jamais donné 9 homologies pour les oiseaux mais pour les dinos! Tous les dinos possèdent ces 9 homologies y compris archéoptéryx qui est donc un dino. Je ne dis rien de plus que cela. "Que faites-vous par exemple des oiseaux sans bréchet?" A ce que je sache la cage thoracique des oiseaux est fermée par un bréchet plus ou moins développé, plus ou moins saillant mais certainement pas par des gastralies comme chez archéoptéryx et les théropodes maniraptoriens! La queue courte c'est un "pygostyle" très précisément et ça , seuls les oiseaux en possèdent un, tous y compris les fossiles; même si l'on a pu voir chez un dino une amorce de pygostyle. "C'est peut-être là ce qui cloche: c'est votre opinion, ce n'est pas celle de la communauté scientifique: vous ne parlez tout simplement pas de la même chose." Tout à fait nous ne parlons pas de la même chose, moi je ne parle pas d'autre chose que de concept du mot oiseau, de ce qu'il représente dans les squelettes communs aux aviens anciens et actuels; quand à mon opinion, vis à vis des scientifiques, sachez que j'ai souvent corrigé des erreurs de détermination des plus grands commes Casier Leriche et Arambourg notamment sur le terme de Eutrichiuridé qui est en réalité un Merlucius, ceci a été confirmé par un paléoichtyologue de Bruxelles avec lequel j'en ai discuté. J'ai aussi depuis très longtemps fait d'Iguanodon bernissartensis un quadrupède bien avant la correction de David Norman (mais je n'ai pas publié); j'ai aussi fait démonter un Hainosaure bernardi au musée de Bruxelles où ces cervicales avaient été inversées et cela en contradiction avec un paléontologue français renommé et connu dont je tairai le nom, etc ... Maintenant si on ne peut plus discuter librement et faire réfléchir à coups d'arguments illustrés par dessins et photos... ça ne me paraît pas salutaire pour faire avancer le schmilblick. Savoir se remettre en cause en discutant et en argumentant c'est bien le fondement de la démarche scientifique , non ? C'est ce que je propose ici. Et j'attends toujours la définition de "l'oiseau"... L'aura-t-on jamais ? Faut il supprimer ce mot ? Là est ma question claire et précise.
  5. Salut mon petit lapon tu feras comme eux, tu mettras une grosse doudoune en poil de renne, un bonnet des gants, et tu iras chasser le renne, le phoque, le morse, le narval etc... Adieu le régime pour garder ta "sveltitude" tu mangers du gras de phoque, de la moelle, et tu prendras une bonne couche de lard "le thermolactil" du pauvre. Mêmeplus besoin de refrigérateur, les glaçons seront à disposition pour l'apéro. :coucou!: Et en prime tu ne liras plus le journal, sur le trône: trop dangereux :coucou!:
  6. observer le comportement des os, s'ils enflent et se craquellent, imbiber les os avec superglue liquide ou poudre de plexiglass dissoute dans acétone. L'idéal est d'avoir un petit percuteur ou beaucoup de patience une pointe et un petit marteau. Mais aussi on peut penser à la microsableuse. Qui a eu l'occasion de faire cela ?
  7. Salut! Tu peux m'envoyer le document plus net stp (quand je l'agrandis il est flou) ou le remettre sur ce forumù avec une meilleure définition. Merci Ou bien où est-il sur ce forum (il y a qqs mois ...) Annulé: non inutile j'ai réussi à le reproduire nettement, ça ira. :coucou!:
  8. Ostrom a même écrit que "en l'absence des empreintes de plumes, il aurait été classé sans aucune ambiguïté parmi les coelurosauriens ..." Voyez ces ceintures scapulaires: (extrait de la Recherche vol 6 p 616)
  9. salut! SErge ! Comment vas -tu? Tu t'y retrouves là dedans ? Enfin moi j'aime bien être très précis et montrer mes arguments avec photos et dessins très clairs. . Mais nous n'avons toujours pas de réponse à ce que tu demandais, comme moi, et très justement , à savoir: "pouvez-vous me donner ? 1) les caractères qui font qu'on peut attribuer une bestiole aux oiseaux 2) Les caractères qui font qu'on peut attribuer une bestiole aux dinosauriens" Moi j'attends toujours la définition d'un oiseau, je n'en ai pas encore trouvé une satisfaisante bien qu'ayant ma petite idée là dessus, mais j'attends de voir une proposition scientifique définissant un oiseau puisque pour la plume c'est foutu! Or je tiens à rappeler que les "anciens" paléontologues (Ostrom par exemple) s'étaient, quoi qu'on en dise bien étayés sur l'observation des plumes pour en faire un oiseau. Sans plumes (empreintes) on en a même pris deux pour udes compsognatus (celui découvert en 1987 en collection privée ) et celui de Eichstätt découvert en 1951 pris pour un compsognathus pendant 22 ans !!! Identifié enfin en 1973!!! je me tue à essayer de le démontrer preuves (photos et dessins) à l'appui, mais laissons répondre notre ami en lui donnant le temps nécessaire. Voilà très précisément l'articulation de A Thermopolis que j'ai regardé de près à Senkenberg:
  10. en quoi ce que vous écrivez ("Pourtant, quand on se penche sur leurs squelettes, déjà les "frontières" sont bien plus floues...") est-il applicable à ces squelettes ci-dessous, ils sont pourtant sacrément différents, et pour moi les différences sont très nettes. Si à celà on ajoute encore un "petit" détail génétique du genre comment passe-t-on d'une "main" aux doigts hypertrophiés N°1,2,3, à une réduction des doigts chez les oiseaux mais ce sont les doigts 2,3, 4 ? Magic ! Mais pas scientifique du tout ! ça c'est un petit peu curieux et inexplicable, non ? Et quand on pense à Chaoyangia qui a déjà les traits modernes et notamment un bréchet, des oiseaux, daté, lui , de 137 à 142 Ma, et en plus, lui, il a une très forte réduction des vertèbles caudales et une queue singulièrement raccourcie, et un bassin bien avien sans aucun doute, ça ne cause pas de problème? Quelle est la forme de la cavité glénoïde de l'Archéoptéryx ? Je vais vous la montrer: elle est tournée vers le bas et l'arrière (comme chez les dinos, c'est même une de leurs homologies) et certainement pas en position d'ouverture latérale, alors pour battre des ailes, ce n'est pas commode , même impossible. L'humérus en se relevant buterait très tôt contre le processus glénoïde du coracoïde, d'où impossible de lui faire un "haut les mains" il n'y arriverait pas . Embêtant pour une prétendue aile , non ? Je mets une photo pour mieux voir de quoi je parle très précisément. C'est la ceinture scapulaire de A. Thermopolis, le nouveau petit dernier étudié par Mayr.
  11. suite du document précédent, et le plus marrant de l'histoire c'est de confronter le résumé d'introduction de Mayr qui semble bien clair et qui dit : "the osteology of the urvogel is similar to that of a nonavian théropod dinosaurs... and chalenges the nonophyly of Aves." avec cette phrase trouvée plus loin dans le texte: "les archéoptérygidae du jurassique inférieur d'Allemagne sont reconnus comme les premiers fossiles aviens incontestables" Ne serait-ce une belle autocontradiction, à en perdre son latin ? Si quelqu'un y comprend quelque chose .. :coucou!:
  12. j'ajoute quelques précisions extraites de ma visite au musée de l'université SEnkenberg de Francfort et qqs commentaires pour bien expliquer en quoi archéoptéryx n'est pas un oiseau mais un théropode emplumé.
  13. Hello, camarades! Je vais vous extraire deux citations d'un excellent article très documenté, paru dans "Science" la revue américaine sous la plume tu très honorable Gerald Mayr, associé à Burkhard Pohl et Stefan Peters Je cite: " a nearly complete skeleton of archeopteryx with excellent bone preservation that the osteology of the urvogel is similar to that of a nonavian théropod dinosaurs... and chalenges the nonophyly of Aves." science vol 310 2 décembre 2005 Il n'y a pas mieux et plus complet que cette étude de l'A. dit thermopolis. Remarquer que l'n écrit "urvogel" qui en Allemand signifie "oiseau des temps passé" (vogel = oiseau n'est-ce pas ? ) Donc voyez que même très récemment des spécialistes très pointus (Senkenberg Université de Francfort) n'ontpas pu s'empêcher de le qualifier d'oiseau! Cependant tout au long des 4 pages que je tiens à votre disposition, et que j'ai traduites de l'américain en français, une foule de détails montrent qu'il est effectivement comme c'est annoncé dans l'introduction, un théropode non avien, excuse du peu! Quand on lit cela, évidemment que cela demande étude aprofondie, c'est ce que j'ai fait . Et j'ai bien sur trouvé TOUTES les HOMOLOGIES qui en font un dinosaure théropode selon les critères de Philippe Taquet. Je me réfère toujours à des connaisseurs reconnus dans ce domaine. Et là il n'est pas question d'image d'épinal mais de définition claire et basée sur des observations précises du squelette. Et là la frontière est NETTE pas du tout floue. Comme nous sommes d'accord sur ceci: "L'image des dinosaures dans l'esprit du grand public ne peut pas être un argument valable dans une discussion scientifique..." vous aurez remarqué que mon argumentation se base sur un document de très haute qualité, écrit par des "balaises" sur ce sujet. Moi je le lis et le regarde avec un esprit critique, comme toujours; je constate qu'il est un dinosaure théropode et suis d'accord avec eux. Au passage je fais remarquer que le prétendu hallux inversé en position basse, est en réalité en position haute et non inversé contrairement aux oiseaux ; de plus l'articulation de la dernière phalange du 2ème doit est capable d'une hyperextension dorsale impossible chez les oiseaux mais courante ches les maniraptoriens! ça c'est pas de la bibine, ce sont des faits observables que l'on a délibérément ignoré par le passé, et même encore aujourd'hui. Taquet écrit que les dinos forment un groupe monophyllétique, donc un groupe donc il faut savoir définir ce groupe: qu'est-ce que le groupe des dinos ? Et Archéoptéryx lui appartient-il ? Puis les oiseaux forment ils un groupe distinct, quelle est sa définition. Qui met-on dans la boîte emboitée étiquetée oiseaux ? Je sais parfaitement ce que vous me dites à propos de phyllogénie, etc ... il n'empêche que l'on peut quand même classer dans des "groupes emboités" les oiseaux et les dinos(je connais aussi cela, et puisqu'ils sont "emboités" il faut bien des boîtes pour les y mettre), ; mais je redemande sans énervement, mon cher Serge, mais avec insistance et pugnacité, une question à laquelle personne ne répondre clairement et simplement: "Mais je n'ai toujours pas de réponse en ce qui concerne la définition d'un dinosaure et celle d'un oiseau, je vous "écoute" ça m'intéresse beaucoup. Ou alors pourquoi deux mots pour la même chose ?" Il arrive un moment où il faut mettre une étiquette sur un groupe; c'est pareil avec les chimpanzés et les hommes, on peut les mettre ensemble pendant un certain temps, oui ils sont plus proches parents que le chimpanzé ne l'est du gorille, mais irez -vous jusqu'à dire que l'homme est un chimpanzé comme on l'a vu affirmer par certains qui là encore poussent le bouchon un peu trop loin. Il m'est arrivé d'envoyer paître des témoins de Jéhova, sur ce sujet en me présentant comme le "cousin" du chimpanzé, certes, mais pas comme un chimpanzé en personne, je sais bien imiter le chimpanzé pour rigoler, mais grimper aux arbres comme eux , non ! Certes je casse les noix en tapant dessus, ça va plus vite que de serrer la visse du casse noix, j'ai donc parfois des moeurs de chimpanzé, mais je n'en disconviens pas, mais rassurez vous je n'ai pas pour autant les moeurs dissolues des frénétiques bonobos. C'est un peu trop voyant, et ça ne se fait pas dans nos sociétés, tout au moins publiquement, non ? Rassurez vous ce n'est pas ma façon personnelle de résoudre un confli.
  14. certes je ne disconviens pas de tout cela, n'empêche que dire qu'un oiseau mouche ou un moineau c'est un dinosaure, non ! C'est pousser trop loin, dire qu'ils en descendent oui, qu'ils ont des liens de parenté etc ... pas de problème mais les oiseaux ne répondent pas à la définition du mot "dinosaure", je trouve qu'il y a là un abus de langage un raccourci phénoménal qui est choquant. A ce train là pourquoi ne pas dire que les hommes sont des "poissons" on doit bien trouver quelques liens de parenté avec certains d'entre eux. Comme ils nous ont précédé dans l'évolution, sans eux on ne serait pas là. Et on en arrive à dire n'importe quoi, vous ne trouvez pas? Mais je n'ai toujours pas de réponse en ce qui concerne la définition d'un dinosaure et celle d'un oiseau, je vous "écoute" ça m'intéresse beaucoup. Ou alors pourquoi deux mots pour la même chose ?
  15. "C'est justement lorsque l'on se base sur des similitudes que l'on fait des erreurs: les apparences sont parfois trompeuses... Ce ne sont pas les sauropodes qui ont un "bassin d'oiseau", mais les ornithischiens." dites vous, certes et il y a longtemps que je suis au courant j'ajouterai même que: 1/ c'est à la citation de dynamo que vous vous référez pas à ce que moi je dis. Il y a confusion sur l'auteur de cette phrase: "Merci André Holbecq ! Il est vrai que vue ainsi on ce demande bien pourquoi les scientifiques ne ce remettent pas en cause sur ce sujet, c'est curieux.Autres trucs intéressant les bassin des sauropodes bien souvent a bassin d'oiseaux ! j'ai jamais comprit pour la on ne tente pas de "faire de lien" ! je pense que parfois la nature et jonché de coïncidences adaptative qui peuvent menez a de "mauvaise interprétations".J'espère que les choses vont continué d'avancée néanmoins. 2/les sauropodes qui, dit-on officiellement, sont les ancêtres des oiseaux n'ont même pas un bassin d'oiseau vu qu'il est "triradié et pas "tétraradié" comme chez les ornithischiens.Ceci est bien sûr archi connu de longue date de tous y compris moi même. Je connais bien les convergences de formes 3/ à propos de ce que vous écrivez: "les ichtyosaures ressemblent à deux gouttes d'eau à des dauphins" ceci manque singulièrement de rigueur dans la comparaison compte tenu de leurs modes de propulsion très différents, ainsi que de l'orientation de la nageoire caudale. Immobiles ou en mouvement ils ressemblent bien plus à un requin donc. Alors "ils ressemblent comme deux gouttes d'eau" non pas vraiment a qui sait regarder, même de loin. J'ai ce bouquin de Le Guyader et Lecointre "La classification phylogénétique du vivant, aux éditions Belin." et depuis que je l'ai lu je ne mange plus de poisson mais de l'acanthoptérygien Un peu d'humour ça ne fait pas de mal. A l'annexe 6 le titre est bien "oiseaux" ! Donc ils doivent bien former un ensemble caractérisé par une série de définitions! Certes ce sont des archosauriens (page 379) et même mieux encore page 381 nous avons "quelques caractères dérivés propres" A ce sujet je vous signale que contrairement à ce qui a été écrit maintes fois l'archéoptéryx n'a pas de hallux retourné vers l'arrière comme le montre parfaitement l'archéoptéryx dit Thermopolis! D'autre part A. pouvait -il replier les membres antérieurs le long du corps, disposaient ils d'une rotation arrière ? Ce n'est pas du tout sûr ! Sur les 4 caractères proposés cela fait 50% d'inexactitude. On peut y ajouter que son bassin est typiquement celui d'un théropode Embêtant tout cela, non ? De plus A thermopolis montre une hyper extensabilité dorsale du deuxième doigt comme chez le maniraptorien Deinonychus et les oiseaux n'ont pas cette particularité typique dinosaurienne. voir doc ci dessous extrait de document proposées au musée de Francfort. je sais parfaitement tout ce que vous avez dit , il n'en reste pas moins qu'il faille classer archéoptéryx quelque part, alors selon vous c'est un oiseau ou c'est un dinosaure ? Et le canari c'est un oiseau ou un dinosaure? et deinonychus (maniraptorien) c'est un dinos ou un oiseau. Donnez moi vos trois réponses précises là dessus, dans quelle "boîte" les classez vous ? Dans quel clade pour causez plus scientifiquement. Dans l'un de mes textes détaillés sur les dinoiseaux on peut y lire : "Donc "la plume ne fait plus l'oiseau" comme l'annonçait le paléontologue Philippe Taquet à Valenciennes lors de l'exposition de l'iguanodon bernissartensis au musée des beaux arts, le 14 octobre 1998. Conséquence inattendue : LES DINOSAURES N'ONT PAS DISPARU, ILS SONT PARMI NOUS ! " Histoire de ne pas douter de ce que je pense. Mais cela ne m'empêche pas de donner la parole à Mr Pommarède, fusse-t-il hérétique à vos yeux, il a le droit de penser autrement, et si cela crée débat ,tant mieux, c'est ainsi que l'on progresse; j'ai personnellement relevé tant d'erreurs de mandarins tant en paléo qu'en minéralogie, que, au diable l'avarice de critiques!
  16. Ci-dessous un article intéressant d'un magazine éminament sérieux sur les perturbations climatiques... Ou comment un phénomène de "mode" peut s'emparer d'un Pb scientifique, être démultiplié, caricaturé, déformé par les médias... Alors chaud ou froid demain ? Citation "Le monde se refroidit" - par Peter Gwynne 28 avril 1975, Newsweek Il y a des signes inquiétants qui montrent que le temps de la Terre a commencé à changer dramatiquement et que ces changements laissent présager un déclin drastique de la production alimentaire - avec des implications politiques pour à peu près toutes les nations sur Terre. L'effondrement de la production alimentaire pourrait commencer assez vite, peut-être seulement dans les 10 années qui viennent. Les régions amenées à subir cet impact sont les grandes régions productrices de blé au Canada et en URSS au Nord, en compagnie d'un nombre de rares régions tropicales presque auto-suffisantes - parties de l'Inde, Pakistan, Bangladesh, Indochine et Indonésie - où la saison de croissance dépend des pluies apportées par la mousson. L'évidence de ces prédictions s'est maintenant tellement accumulée que les météorologistes la soutiennent avec force. En Angleterre, les fermiers ont vu leur saison de croissance se réduire d'environ 2 semaines depuis 1950, avec pour résultat global une perte de production de grains estimée à plus de 100 000 tonnes par an. Pendant la même période, la température moyenne près de l'équateur a cru d'une fraction de degré - une fraction qui dans plusieurs régions peut signifier sécheresse et désolation. En avril dernier, dans les plus dévastatrices des manifestations de tornades jamais mesurées, 148 tornades ont tué plus de 300 personnes et causé un demi-milliard de dollars de dégâts dans 13 états US. Pour les scientifiques, ces incidents apparemment disparates représentent les signes précurseurs de changements fondamentaux du temps mondial. Le fait principal est qu'après trois quarts d'un siècle ayant bénéficié de conditions extraordinairement clémentes, le climat semble refroidir. Les météorologues divergent sur la cause et sur l'ampleur de la tendance au refroidissement ainsi que son impact spécifique sur les conditions météorologiques locales. Mais ils sont presque unanimes sur l'idée que cette tendance va réduire la productivité agricole pour le reste du siècle. Si le changement climatique est aussi grave que les plus pessimistes le craignent, les famines résultantes pourraient être catastrophiques. "Un changement climatique majeur obligerait à des ajustements économiques et sociaux à une échelle mondiale", avertit un rapport récent de l'Académie des Sciences, "parce que les fondements globaux de la production alimentaire et de la population sont étroitement dépendants du climat de ce siècle." Une étude réalisée l'année dernière par le Dr. Murray Mitchell de la National Oceanic and Atmospheric Administration révèle une baisse d'un demi-degré des températures continentales moyennes de l'hémisphère nord entre 1945 et 1968. Selon George Kukla de l'Université de Columbia, les photos satellites indiquent une brutale et importante augmentation de la couche de neige au cours de l'hiver 1971-72. Et une étude réalisée le mois dernier par deux scientifiques de la NOAA révèle que l'ensoleillement des Etats-Unis du continent ont diminué de 1.3% entre 1964 et 1972. Pour le profane, ces changements de température et d'ensoleillement relativement mineurs peuvent être mal interprétés. Reid Bryson de l'Université du Wisconsin fait observer que la température moyenne de la Terre durant les grandes ères glaciaires étaient seulement d'environ sept degrés plus basses que durant les périodes interglaciaires - et que le déclin actuel a amené la planète d'un sixième environ du trajet qui mène à un âge de glace moyen. D'autres voient le refroidissement comme un nouvel épisode comparable au "petit âge glaciaire" qui s'est traduit par des hivers plus rigoureux dans la majeure partie de l'Europe et de l'Amérique du Nord entre 1600 et 1900 - années durant lesquelles la Tamise avait pour habitude de geler si fort que les Londoniens faisaient rôtir du boeuf sur la glace, et les brise-glace naviguaient sur l'Hudson vers le sud presque jusqu'à New York. La cause de l'apparition des âges glaciaires majeurs et mineurs reste un mystère. "Nos connaissances des mécanismes du changement climatique sont au moin s aussi fragmentaires que nos données", concède le rapport de la National Academy of Sciences. "Non seulement les questions de bases scientifiques restent largement sans réponses, mais dans bien des cas nous ne savons pas encore poser les question clés." Les météorologues pensent qu'ils peuvent estimer les résultats à court terme du retour à la normale du siècle dernier. Ils commencent à remarquer le léger déclin de la température globale gràce aux nombreux centres de mesure dans la haute atmosphère. Ce déclin amoindrit l'écoulement doux des vents d'ouest au-dessus des régions tempérées. La stagnation de l'air qui en résulte provoque une augmentation des évènements extrêmes tels que les sécheresses, les inondations, les périodes sèches, les longues durées de gel, qui ont des impacts directs sur la production alimentaire. "Le système de production alimentaire mondial", avertit le Dr. James D. McQuigg de la NOAA’s Center for Climatic and Environmental Assessment, "est bien plus sensible aux variations météorologiques qu'il l'était il y a seulement cinq ans." Bien plus, la croissance de la population mondiale et la création de nouvelles frontières nationales rendent impossible aux populations affamées l'immigration depuis leurs champs dévastés comme ils le faisaient durant les famines passées. Les climatologues sont pessimistes sur l'idée que les leaders politiques prendront quelques mesures positives pour contenir le changement climatique, ou au moins modérer ses effets. Ils admettent que quelques-unes des solutions les plus spectaculaires proposées, telles que faire fondre la glace Arctique en la recouvrant avec de la suie noire, ou le détournement de rivières arctiques, crééraient des problèmes bien plus grands que ceux qu'ils résolvent. Mais les scientifiques voient peu de signes montrant que les leaders gouvernementaux de partout sont un tant soit peu préparés à prendre des mesures simples, comme des stockages de nourriture ou l'introduction des incertitudes climatiques dans les projections économiques des futures productions alimentaires. Plus les planificateurs attendent, et plus il sera difficile pour eux de maîtriser le changement climatique, une fois que les résultats montreront leur sinistre réalité Remplacez "refroidissement" par "réchauffement", et vous avez un article bien catastrophiste et vendeur de notre temps...
  17. Un peu à contre courant mais pour un géologue et même un historien les changements climatiques n'ont rien de nouveau ni exceptionnel! En reculant : petite ère glaciaire vers 1530 ( -20 à -30 sur Paris régulièrement en hiver pendant une trentaine d'année) , période de réchauffement à -2000/2500 ans ( en moyenne + 8° qu'à l'heure actuelle ), périodes glaciaires ( l'homme y vivait et s'y adaptait ) , et en reculant encore, alternances de chaud (TRES chaud avec NETTEMENT PLUS de CO2 ) et froid ( Glace partout) . La faune et la flore s'y adaptent (plus ou moins bien) et croire que notre environnement est stable et immuable et qu'il faut tout faire pour le garder tel quel est du rêve! Que le CO2 soit en augmentation , tout le monde est d'accord, qu'il y ai une part des industries est indéniable, que tout vienne de l'industrie est complétement faux et personne ne peut montrer un modèle sur l'origine exacte de cette augmentation ( quelle part naturelle, quelle part industrielle) Autrement dit, même si c'est de toute façon très utile, ne plus produire de CO2 ne garantit absolument pas le résultat! En effet mais je n'y avais pas participé, cela m'avait échappé en tout cas je remémore l'article de Zunyte puis celui de Théophraste pour faire réfléchir. Personnellement il y a longtemps que je sais que nous sommes dans une phase générale de refroidissement avec une toute petite passée momentanée de réchauffement.
  18. "Quand vous verrez un vol d'oies du Canada passer au dessus de vos têtes, dites-vous: les dinosaures migrent", ainsi écrivait déjà en 1986, Bob Bakker, le paléontologue américain, dans son livre "Dinosaurs hérésies" (traduit et publié en France en 1990 sous le titre : le ptérodactyle rose et autres dinosaures chez Armand Colin). Trop longtemps (et encore maintenant) l'archéoptéryx a été montré comme le chaînon manquant, l'intermédiaire entre les dinosaures et les oiseaux, qu'en est-il maintenant ? Ce premier "dinoiseau", "dinobird" en anglais, et selon la paléontologue Angela Milner présentait des ailes et des plumes, comme les oiseaux actuels mais aussi des caractères reptiliens comme les dents, la queue, etc… "Vieille aile" ou archéoptéryx pour les savants, fut déjà pressenti comme l'archétype du chaînon manquant par Thomas Huxley mais cette thèse fut combattue violemment. Cependant dans les années 90 des découvertes chinoises ont permis de déduire que les oiseaux sont des petits dinosaures à plumes et à queue courte. Huxley avait déjà remarqué 35 traits communs entre les deux groupes, mais à son époque ses détracteurs avaient prétendu qu'il ne s'agissait que d'une convergence de formes : deux créatures différentes évoluent indépendamment et finissent par avoir la même apparence (comme par exemple ichtyosaures, requins et dauphins). De plus on pensait que les dinosaures , à sang froid, n'avaient pas le métabolisme adéquat pour se permettre de voler, ce qui consomme une énorme quantité d'énergie. Plus grave, le bréchet n'existait pas chez les dinosaures alors qu'il est indispensable pour le vol avien; et ce qui disparaît dans l'évolution ne peut pas réapparaître! Et puis archéoptéryx , du jurassique supérieur, est trop vieux pour jouer le rôle d'ancêtre des oiseaux puisque les ancêtres potentiels des oiseaux sont les dromaeosaures datant du crétacé moyen. Dans les années 60, John Ostrom et son Deinonychus, reprenant les arguments de Huxley, réalisa une étude systématique comparant les caractères communs aux dromaeosauriens et aux oiseaux . Dans les années 70, l'idée de dinosaures à sang chaud faisait son chemin, car à défaut de bréchet dinosaurien on avait trouvé des "furcula" (l'os du bonheur) en forme de boomerang ressemblant à celles en forme de V chez les oiseaux. Mais la controverse ne s'en arrêta pas pour autant à cause des embryologistes en 1990, car ceux-ci pensaient que les doigts des oiseaux sont les 2è,3è et 4ème, alors que chez les dinosaures ce sont les 1er, 2è et 3è. Et toujours au cœur du problèmes: LES PLUMES. Ce problème ne pouvait pas être résolu tant que l'idée que "plumes implique vol", n'était pas remplacée par d'autres utilités indépendantes du vol. Après tout, les chauve-souris les ptérosaures, les papillons volent bien sans plumes ! Encore fallait-il y penser ! Et si l'on avait mieux observé le comportement des oiseaux actuels on se serait rendu compte des rôles fondamentaux des plumes, à savoir : - caractères spécifiques - caractères sexuels secondaires - isolant thermique qui sont, eux, toujours utilisés même chez les oiseaux qui ne volent pas comme les autruches, casoars, émeus.. Enfin et heureusement les dernières découvertes chinoises permettent de dire qu'il y a autant de preuves de l'existence de dinosaures à plumes que de ptérosaures poilus; ce sont des faits maintenant reconnus. Donc "la plume ne fait plus l'oiseau" comme l'annonçait le paléontologue Philippe Taquet à Valenciennes lors de l'exposition de l'iguanodon bernissartensis au musée des beaux arts, le 14 octobre 1998. Conséquence inattendue : LES DINOSAURES N'ONT PAS DISPARU, ILS SONT PARMI NOUS ! Et il va falloir revoir la classification animale et certaines définitions, en effet qu'est-ce qu'un oiseau maintenant ? ARCHEOPTERYX LITHOGRAPHICA ou "vieille aile du calcaire lithographique" Le premier, trouvé en 1861 à Solnhofen en Allemagne, date du jurassique supérieur (150 000 000 d'années) C'est un magnifique squelette avec des empreintes de plumes, parfaitement conservé dans ce sédiment à grain très fin préservant tous les détails. C'est l'exemplaire londonien, sans tête, mais avec furcula (os du bonheur). Son "inventeur", Karl Häberlein, l'a vendu au MNHN de Londres à Richard Owen 750 Livres. En 1877 le 2ème exemplaire, avec sa tête, fut découvert par le fils d'Häberlein et vendu au musée de Berlin où il est toujours exposé. C'est le plus beau et le plus souvent présenté dans les manuels (avec tête mais sans furcula). Un 3ème exemplaire a été trouvé en 1956: exemplaire du Maxberg malheureusement déjà décomposé lors de la fossilisation, sans crâne sans queue, mais bonnes empreintes des plumes des ailes. Il est en collection privée. Un 4ème exemplaire découvert en 1855 celui de Haarlem, fut tardivement identifié (en 1970) car il n'existe que les parties extrêmes des membres, et il fut à tort considéré comme ptérosaure. Un 5ème exemplaire, un juvénile, a été trouvé en 1951 à Eichstätt, pris à tort pour un dinosaure compsognathus, mais identifié correctement en 1973; j'y ai personnellement observé un détail typiquement dinosaurien : une homologie, une astragale avec processus ascendant développé. Des gastralies ou cotes ventrales typiquement dinosauriennes sont bien visibles. Son crâne est remarquablement bien conservé. Les empreintes de plumes sont difficilement visibles (lumière rasante nécessaire). Le 6ème et dernier a été trouvé en 1987 dans une collection privée à Eichstätt mais il est actuellement au musée de Solnhofen : les membres sont très bien conservés. De puissantes griffes très incurvées aux ailes, en font un grimpeur comme le poussin d'hoatzin actuel. La plume ne faisant plus l'oiseau, que révèle l'étude du squelette des archéoptéryx ? Archéoptéryx est-il un oiseau ou un dinosaure à plumes ? -Son museau long et étroit n'est pas un bec, on l'observe aussi chez gallimimus et les ornithomimidés. -Il a des dents recourbées de type dinosaure, comme on le voit bien sur l'exemplaire d'Eichstätt et les oiseaux n'ont plus de dents. -La fenêtre antéorbitaire existe distinctement, elle n'est pas du tout fusionnée avec l'orbite oculaire. -Grandes orbites et gros cerveau mais certains dinos théropodes aussi. -La zone de fixation du basin sur la colonne vertébrale est bien moins étendue que chez les oiseaux. -La queue vertébrée est très longue comme chez les dinos. -Il n'existe pas de pygostyle (=croupion) quelques vertèbres soudées en bout de queue (pourtant certains dromaeosaures en ont un !). -Les pseudo "ailes" sont différentes de celles d'oiseaux: trois longs doigts griffus libres au lieu des doigts réduits et soudés, non griffus des oiseaux; de plus l'embryologie dit que ce sont les doigts 1,2,3 comme chez les dinos et non pas les 2,3,4 comme chez les oiseaux ! -La ceinture scapulaire montre une fourchette ou " furcula " ou " os du bonheur " en forme de boomerang et sans hypocléide, non pas en V avec hypocléide comme chez les oiseaux. -La ceinture pelvienne a un ilion court et étroit de dinosaure, non pas long et large d'oiseau. -L'ensemble pubis + ischion sans soudure, avec pré pubis , est de type théropode. -Le hallux ou pouce inversé longtemps prétendu être uniquement avien existe pourtant chez les dinos théropodes et il est bien plus court que chez les oiseaux. -Les os ne sont pas pneumatisés, pourtant ils le sont chez les oiseaux et les ptérosaures, et donc le squelette est relativement trop lourd pour voler. Tout cela fait d'archéoptéryx un dinosaure emplumé ! (cqfd) Une découverte dans le Middle West des USA implique une diversité déconcertante chez les dinosaures et amène Gerhard Heilmann à écrire déjà en 1926 sur l'origine des oiseaux en se basant sur l'anatomie et l'embryologie des reptiles, oiseaux, archéoptéryx et autres reptiles fossiles… Il pense que les archosaures et parmi eux les dinosaures saurischiens, et parmi ces derniers les coelurosaures seraient à l'origine des oiseaux. Mais il y a un problème ... Le problème c'est qu'il n'y a pas de clavicules chez les coelurosaures, donc pas de futures fourchettes possibles ! S'agirait-il donc d'une convergence évolutive ? Faut-il chercher plus avant chez les archosaures plus primitifs du Trias ? Mais alors il s'agirait d'animaux arboricoles " parachutistes " adeptes du vol plané. Mais cette hypothèse est remise en question avec les trois hypothèses suivantes : 1°/ selon Peter Galton (1970) les ornitischiens seraient proches des oiseaux mais ces dinosaures sont trop spécialisés pour devenir des oiseaux, d'où il faut chercher au Trias un archosaure ornitischien. Mais il n'a jamais été trouvé ! 2°/ selon Alick Walker, Sphénosuchus, un archosaure à allure de crocodile ferait l'affaire; il se base sur les os du crâne, la structure de la ceinture scapulaire, sur les membres antérieurs et sur la cheville; mais il oublie le cas: archéoptéryx; il se rétracte et opte pour la 3ème hypothèse. 3°/ John Ostrom prétend que l'archéoptéryx a plus de 20 caractères communs avec les coelurosaures. Heureusement, on découvre des clavicules chez des théropodes, de plus la fourchette des oiseaux n'est pas l'équivalent des clavicules. Sa théorie implique que : - le bassin d'archéoptéryx n'est pas du type ornitischien mais saurischien théropode ; - les membres antérieurs sont très semblables à ceux de théropodes même dans les plus petits détails ; - les membres postérieurs sont très proches de ceux des théropodes. Alors s'agirait-il d'une convergence évolutive de formes ? Non ! Plutôt un lien de descendance ! Une 4ème hypothèse ( Hecht et Tarsitano) reprend les arguments d'Heilmann, et prétend qu'Ostrom se tromperait sur certains points. L'embryologie permet de penser que chez l'oiseau ce sont les doigts 2,3,4, alors que chez les théropodes, ce sont les doigts 1,2,3, et archéoptéryx possède les doigts 1,2,3. Donc une main de dinosaure théropode. D'où l'archéoptéryx serait alors un dinosaure à plumes, un "cul de sac de l'évolution". Actuellement un consensus majoritaire opte pour l'hypothèse de l'ascendance coelurosaurienne. Dans ce cas deux hypothèses concernant le mode de vol sont proposées : 1°/ soit voler à partir du sol, l'aile donnant de la vitesse pour la chasse (selon Nopsca) Mais cette proto-aile en réalité freine plus qu'elle n'accélère la vitesse de déplacement, alors Ostrom invente l'aile capteur-piège à insectes, avec en conséquence la première étame du vol ramé. Courir ailes déployées implique un effet ascensionnel diminuant la force d'appui au sol pourtant nécessaire pour la course ! Je note au passage que si cela avait été efficace, il existerait encore aujourd'hui quelques oiseaux utilisant cette méthode de chasse, or ils n'existent pas ! Le seul est un héron qui pèche en statique, en déployant ses ailes en ombrelle pour attirer les poissons dans une zone d'ombre. 2°/ soit planer à partir des arbres selon Heilmann, qui voit un proto-oiseau arboricole qui amortit sa chute et plane d'arbre en arbre pour vite changer de milieu, compte tenu des griffes très incurvées aux ailes comme aux pieds. A l'ouest il y a du nouveau ! À 60 km de Lisbonne, Octavio Mathéus, un amateur découvre des œufs de dinos avec des embryons qui sont étudiés par Philippe Taquet et Armand de Riclès (publication en février 2001). L'embryon in ovo de LOURIHANOSAURUS âgé de 150 MA est le plus vieux des embryons de théropodes. L'étude démontre une croissance très rapide, supérieure à celle des tortues ou des crocodiles et comparable à celle des oiseaux. Que nous apportent les récentes découvertes chinoises exposées au Musée de Londres? (en 2002/2003) Les dinosaures à plumes de Liaoning en Chine - PROTARCHEOPTERYX ROBUSTA, proche parent des DROMAEOSAURES. Un exemplaire unique et incomplet décrit en 1997, théropode coureur à longues pattes, à plumes de queue symétriques, avec des mains et poignets agiles, des griffes acérées. - CAUDIPTERYX ZOUI (avec des gastrolites dans l'estomac, et la queue en éventail) proche d' - ARCHEOPTERYX et SINOSAUROPTERYX (un adulte de 150cm et un juvénile de 55cm au duvet dorsal). Ce sont deux dinosaures emplumés âgés de 145MA, avec des plumes symétriques ne permettant pas le vol mais ils sont postérieurs de 5MA à l'archéoptéryx et ils n'ont pas de plumes modernes, et selon Eric Buffetaut il faudrait trouver un dinosaure à plumes modernes… C'est fait ! Avec SINORNITHOSAURUS (124 à 147MA) dit "le raptor frisé", plus un "non nommé" appartenant aux dromaeosauridés. Ces nouveaux dromaeosaures ont des plumes à filament central à leur base rappelant les arêtes semblables aux plumes d'oiseaux actuels avec un rachis central et des barbes en série. Découvert en 2000 ce dromaeosaure long de 1,25m pesant 6Kg pouvait replier le bras comme une aile grâce à un os en demie lune. CONSÉQUENCE : Les plumes ont précédé l'origine des oiseaux et du vol ! Quel est donc le rôle des plumes ? Parade sexuelle, reconnaissance sociale ou spécifique, isolation thermique, les trois certainement. Coelurosaures ou dromaeosaures, de toutes façons, certains dinosaures sont à l'origine des oiseaux. Certains dinosaures n'ont pas disparu et selon Philippe Curie du Tyrel Muséum dans l'Alberta (Canada) : "cela montre que les dinosaures ne sont pas disparus mais sont bien représentés par 10 000 espèces d'oiseaux". Et si vous n'êtes pas encore convaincu, voyez donc ces curieux oiseaux chinois possédant encore quelques archaïsmes, bien qu'étant étonnamment modernes, comme : - Confuciusornis (1994), à bec édenté dont on distingue le mâle par les immenses plumes caudales tel un coq faisan vieux de 120 MA, possédant un pygostyle et un bréchet, d'une envergure de 36cm pour une longueur de 20cm, par centaines d'exemplaires. - Chaoyangia (137 à 142 MA), de la taille d'un gros moineau, avec bréchet développé, pygostyle, et furcula en V, du début du crétacé inférieur, qui n'était pas exposé ni mentionné à Londres en 2002/2003 à l'exposition "Dinobirds". - Changchengornis, muni d'une corne sur le bec comme un calao. - Liaoxiornis, 122MA est le plus petit oiseau fossile connu dans cette formation de Liaoning. Les deux dernières nouveautés : - Jeholornis, un oiseau à corps de dromaeosaure de 120MA, volant et grimpant, avec 50 graines dans l'estomac ; - Shenzhouraptor sinensis, qui serait le chaînon entre théropodes et oiseaux daté de 140 MA seulement (mais pas encore de publication donc méfiance…). La prudence s'impose, témoin cette chimère made in China et vendue fort cher aux USA: l'archéoraptor liaoningensis, fabriqué à partir de deux fossiles distincts : une aile de Ianornis martini et une queue de dromaeosaure. Enfin il est fait mention d'un véritable oiseau espagnol : Eoalulavis hoyasi, vieux de 135MA, découvert en juin 1996, son aile est munie d'alules lui permettant de ne pas décrocher en vol, indispensable pour le vol lent et pour manœuvrer, très moderne par son aile sa fourchette, avec hypocléide, son pygostyle son sternum ossifié, mais primitif par son bec denté. Même dans le livre la classification phylogénétique du vivant, on n'arrive plus à distinguer les dinosaures des oiseaux, ces derniers en étant ! Cependant j'ai cherché et trouvé des distinctions propres aux oiseaux : - fenêtre antéorbitaire fusionnée dans l'orbite - tête globuleuse et gros cerveau - des os pneumatiques - un ilion plus long et fixé sur de nombreuses vertèbres - un pubis orienté nettement vers l'arrière, parallèlement à l'ischion et soudé à celui-ci - une queue courte avec pygostyle (croupion - vertèbres soudées) - un bréchet très développé - des os coracoïdes longs - une fourchette en V avec hypocléide - une aile faite pour le vol battu - des doigts 2/3/4 réduits et soudés Mais dites-vous bien comme Bob Baker que "dans votre canari, il y a une parcelle de T-Rex qui sommeille" et comme Marc Norell du musée de New York : "les mots dinosaure et oiseau sont interchangeables et synonymes. Ils caquettent, roucoulent, sont dans nos poulaillers, sur nos places bref ils sont encore parmi nous et partout !".
  19. allez voir à Les dinosaures : les neuf caractéristiques qui définissent un dinosaure et aussi: Les dinoiseaux : évolution des oiseaux et parenté avec les dinosaures "Quand vous verrez un vol d'oies du Canada passer au dessus de vos têtes, dites-vous: les dinosaures migrent", ainsi écrivait déjà en 1986, Bob Bakker, le paléontologue américain, dans son livre "Dinosaurs hérésies" (traduit et publié en France en 1990 sous le titre : le ptérodactyle rose et autres dinosaures chez Armand Colin). Trop longtemps (et encore maintenant) l'archéoptéryx a été montré comme le chaînon manquant, l'intermédiaire entre les dinosaures et les oiseaux, qu'en est-il maintenant ? Ce premier "dinoiseau", "dinobird" en anglais, et selon la paléontologue Angela Milner présentait des ailes et des plumes, comme les oiseaux actuels mais aussi des caractères reptiliens comme les dents, la queue, etc… "Vieille aile" ou archéoptéryx pour les savants, fut déjà pressenti comme l'archétype du chaînon manquant par Thomas Huxley mais cette thèse fut combattue violemment. Cependant dans les années 90 des découvertes chinoises ont permis de déduire que les oiseaux sont des petits dinosaures à plumes et à queue courte. Huxley avait déjà remarqué 35 traits communs entre les deux groupes, mais à son époque ses détracteurs avaient prétendu qu'il ne s'agissait que d'une convergence de formes : deux créatures différentes évoluent indépendamment et finissent par avoir la même apparence (comme par exemple ichtyosaures, requins et dauphins). De plus on pensait que les dinosaures , à sang froid, n'avaient pas le métabolisme adéquat pour se permettre de voler, ce qui consomme une énorme quantité d'énergie. Plus grave, le bréchet n'existait pas chez les dinosaures alors qu'il est indispensable pour le vol avien; et ce qui disparaît dans l'évolution ne peut pas réapparaître! Et puis archéoptéryx , du jurassique supérieur, est trop vieux pour jouer le rôle d'ancêtre des oiseaux puisque les ancêtres potentiels des oiseaux sont les dromaeosaures datant du crétacé moyen. Dans les années 60, John Ostrom et son Deinonychus, reprenant les arguments de Huxley, réalisa une étude systématique comparant les caractères communs aux dromaeosauriens et aux oiseaux . Dans les années 70, l'idée de dinosaures à sang chaud faisait son chemin, car à défaut de bréchet dinosaurien on avait trouvé des "furcula" (l'os du bonheur) en forme de boomerang ressemblant à celles en forme de V chez les oiseaux. Mais la controverse ne s'en arrêta pas pour autant à cause des embryologistes en 1990, car ceux-ci pensaient que les doigts des oiseaux sont les 2è,3è et 4ème, alors que chez les dinosaures ce sont les 1er, 2è et 3è. Et toujours au cœur du problèmes: LES PLUMES. Ce problème ne pouvait pas être résolu tant que l'idée que "plumes implique vol", n'était pas remplacée par d'autres utilités indépendantes du vol. Après tout, les chauve-souris les ptérosaures, les papillons volent bien sans plumes ! Encore fallait-il y penser ! Et si l'on avait mieux observé le comportement des oiseaux actuels on se serait rendu compte des rôles fondamentaux des plumes, à savoir : - caractères spécifiques - caractères sexuels secondaires - isolant thermique qui sont, eux, toujours utilisés même chez les oiseaux qui ne volent pas comme les autruches, casoars, émeus.. Enfin et heureusement les dernières découvertes chinoises permettent de dire qu'il y a autant de preuves de l'existence de dinosaures à plumes que de ptérosaures poilus; ce sont des faits maintenant reconnus. Donc "la plume ne fait plus l'oiseau" comme l'annonçait le paléontologue Philippe Taquet à Valenciennes lors de l'exposition de l'iguanodon bernissartensis au musée des beaux arts, le 14 octobre 1998. Conséquence inattendue : LES DINOSAURES N'ONT PAS DISPARU, ILS SONT PARMI NOUS ! Et il va falloir revoir la classification animale et certaines définitions, en effet qu'est-ce qu'un oiseau maintenant ? ARCHEOPTERYX LITHOGRAPHICA ou "vieille aile du calcaire lithographique" Le premier, trouvé en 1861 à Solnhofen en Allemagne, date du jurassique supérieur (150 000 000 d'années) C'est un magnifique squelette avec des empreintes de plumes, parfaitement conservé dans ce sédiment à grain très fin préservant tous les détails. C'est l'exemplaire londonien, sans tête, mais avec furcula (os du bonheur). Son "inventeur", Karl Häberlein, l'a vendu au MNHN de Londres à Richard Owen 750 Livres. En 1877 le 2ème exemplaire, avec sa tête, fut découvert par le fils d'Häberlein et vendu au musée de Berlin où il est toujours exposé. C'est le plus beau et le plus souvent présenté dans les manuels (avec tête mais sans furcula). Un 3ème exemplaire a été trouvé en 1956: exemplaire du Maxberg malheureusement déjà décomposé lors de la fossilisation, sans crâne sans queue, mais bonnes empreintes des plumes des ailes. Il est en collection privée. Un 4ème exemplaire découvert en 1855 celui de Haarlem, fut tardivement identifié (en 1970) car il n'existe que les parties extrêmes des membres, et il fut à tort considéré comme ptérosaure. Un 5ème exemplaire, un juvénile, a été trouvé en 1951 à Eichstätt, pris à tort pour un dinosaure compsognathus, mais identifié correctement en 1973; j'y ai personnellement observé un détail typiquement dinosaurien : une homologie, une astragale avec processus ascendant développé. Des gastralies ou cotes ventrales typiquement dinosauriennes sont bien visibles. Son crâne est remarquablement bien conservé. Les empreintes de plumes sont difficilement visibles (lumière rasante nécessaire). Le 6ème et dernier a été trouvé en 1987 dans une collection privée à Eichstätt mais il est actuellement au musée de Solnhofen : les membres sont très bien conservés. De puissantes griffes très incurvées aux ailes, en font un grimpeur comme le poussin d'hoatzin actuel. La plume ne faisant plus l'oiseau, que révèle l'étude du squelette des archéoptéryx ? Archéoptéryx est-il un oiseau ou un dinosaure à plumes ? -Son museau long et étroit n'est pas un bec, on l'observe aussi chez gallimimus et les ornithomimidés. -Il a des dents recourbées de type dinosaure, comme on le voit bien sur l'exemplaire d'Eichstätt et les oiseaux n'ont plus de dents. -La fenêtre antéorbitaire existe distinctement, elle n'est pas du tout fusionnée avec l'orbite oculaire. -Grandes orbites et gros cerveau mais certains dinos théropodes aussi. -La zone de fixation du basin sur la colonne vertébrale est bien moins étendue que chez les oiseaux. -La queue vertébrée est très longue comme chez les dinos. -Il n'existe pas de pygostyle (=croupion) quelques vertèbres soudées en bout de queue (pourtant certains dromaeosaures en ont un !). -Les pseudo "ailes" sont différentes de celles d'oiseaux: trois longs doigts griffus libres au lieu des doigts réduits et soudés, non griffus des oiseaux; de plus l'embryologie dit que ce sont les doigts 1,2,3 comme chez les dinos et non pas les 2,3,4 comme chez les oiseaux ! -La ceinture scapulaire montre une fourchette ou " furcula " ou " os du bonheur " en forme de boomerang et sans hypocléide, non pas en V avec hypocléide comme chez les oiseaux. -La ceinture pelvienne a un ilion court et étroit de dinosaure, non pas long et large d'oiseau. -L'ensemble pubis + ischion sans soudure, avec pré pubis , est de type théropode. -Le hallux ou pouce inversé longtemps prétendu être uniquement avien existe pourtant chez les dinos théropodes et il est bien plus court que chez les oiseaux. -Les os ne sont pas pneumatisés, pourtant ils le sont chez les oiseaux et les ptérosaures, et donc le squelette est relativement trop lourd pour voler. Tout cela fait d'archéoptéryx un dinosaure emplumé ! (cqfd) Une découverte dans le Middle West des USA implique une diversité déconcertante chez les dinosaures et amène Gerhard Heilmann à écrire déjà en 1926 sur l'origine des oiseaux en se basant sur l'anatomie et l'embryologie des reptiles, oiseaux, archéoptéryx et autres reptiles fossiles… Il pense que les archosaures et parmi eux les dinosaures saurischiens, et parmi ces derniers les coelurosaures seraient à l'origine des oiseaux. Mais il y a un problème ... Le problème c'est qu'il n'y a pas de clavicules chez les coelurosaures, donc pas de futures fourchettes possibles ! S'agirait-il donc d'une convergence évolutive ? Faut-il chercher plus avant chez les archosaures plus primitifs du Trias ? Mais alors il s'agirait d'animaux arboricoles " parachutistes " adeptes du vol plané. Mais cette hypothèse est remise en question avec les trois hypothèses suivantes : 1°/ selon Peter Galton (1970) les ornitischiens seraient proches des oiseaux mais ces dinosaures sont trop spécialisés pour devenir des oiseaux, d'où il faut chercher au Trias un archosaure ornitischien. Mais il n'a jamais été trouvé ! 2°/ selon Alick Walker, Sphénosuchus, un archosaure à allure de crocodile ferait l'affaire; il se base sur les os du crâne, la structure de la ceinture scapulaire, sur les membres antérieurs et sur la cheville; mais il oublie le cas: archéoptéryx; il se rétracte et opte pour la 3ème hypothèse. 3°/ John Ostrom prétend que l'archéoptéryx a plus de 20 caractères communs avec les coelurosaures. Heureusement, on découvre des clavicules chez des théropodes, de plus la fourchette des oiseaux n'est pas l'équivalent des clavicules. Sa théorie implique que : - le bassin d'archéoptéryx n'est pas du type ornitischien mais saurischien théropode ; - les membres antérieurs sont très semblables à ceux de théropodes même dans les plus petits détails ; - les membres postérieurs sont très proches de ceux des théropodes. Alors s'agirait-il d'une convergence évolutive de formes ? Non ! Plutôt un lien de descendance ! Une 4ème hypothèse ( Hecht et Tarsitano) reprend les arguments d'Heilmann, et prétend qu'Ostrom se tromperait sur certains points. L'embryologie permet de penser que chez l'oiseau ce sont les doigts 2,3,4, alors que chez les théropodes, ce sont les doigts 1,2,3, et archéoptéryx possède les doigts 1,2,3. Donc une main de dinosaure théropode. D'où l'archéoptéryx serait alors un dinosaure à plumes, un "cul de sac de l'évolution". Actuellement un consensus majoritaire opte pour l'hypothèse de l'ascendance coelurosaurienne. Dans ce cas deux hypothèses concernant le mode de vol sont proposées : 1°/ soit voler à partir du sol, l'aile donnant de la vitesse pour la chasse (selon Nopsca) Mais cette proto-aile en réalité freine plus qu'elle n'accélère la vitesse de déplacement, alors Ostrom invente l'aile capteur-piège à insectes, avec en conséquence la première étame du vol ramé. Courir ailes déployées implique un effet ascensionnel diminuant la force d'appui au sol pourtant nécessaire pour la course ! Je note au passage que si cela avait été efficace, il existerait encore aujourd'hui quelques oiseaux utilisant cette méthode de chasse, or ils n'existent pas ! Le seul est un héron qui pèche en statique, en déployant ses ailes en ombrelle pour attirer les poissons dans une zone d'ombre. 2°/ soit planer à partir des arbres selon Heilmann, qui voit un proto-oiseau arboricole qui amortit sa chute et plane d'arbre en arbre pour vite changer de milieu, compte tenu des griffes très incurvées aux ailes comme aux pieds. A l'ouest il y a du nouveau ! À 60 km de Lisbonne, Octavio Mathéus, un amateur découvre des œufs de dinos avec des embryons qui sont étudiés par Philippe Taquet et Armand de Riclès (publication en février 2001). L'embryon in ovo de LOURIHANOSAURUS âgé de 150 MA est le plus vieux des embryons de théropodes. L'étude démontre une croissance très rapide, supérieure à celle des tortues ou des crocodiles et comparable à celle des oiseaux. Que nous apportent les récentes découvertes chinoises exposées au Musée de Londres? (en 2002/2003) Les dinosaures à plumes de Liaoning en Chine - PROTARCHEOPTERYX ROBUSTA, proche parent des DROMAEOSAURES. Un exemplaire unique et incomplet décrit en 1997, théropode coureur à longues pattes, à plumes de queue symétriques, avec des mains et poignets agiles, des griffes acérées. - CAUDIPTERYX ZOUI (avec des gastrolites dans l'estomac, et la queue en éventail) proche d' - ARCHEOPTERYX et SINOSAUROPTERYX (un adulte de 150cm et un juvénile de 55cm au duvet dorsal). Ce sont deux dinosaures emplumés âgés de 145MA, avec des plumes symétriques ne permettant pas le vol mais ils sont postérieurs de 5MA à l'archéoptéryx et ils n'ont pas de plumes modernes, et selon Eric Buffetaut il faudrait trouver un dinosaure à plumes modernes… C'est fait ! Avec SINORNITHOSAURUS (124 à 147MA) dit "le raptor frisé", plus un "non nommé" appartenant aux dromaeosauridés. Ces nouveaux dromaeosaures ont des plumes à filament central à leur base rappelant les arêtes semblables aux plumes d'oiseaux actuels avec un rachis central et des barbes en série. Découvert en 2000 ce dromaeosaure long de 1,25m pesant 6Kg pouvait replier le bras comme une aile grâce à un os en demie lune. CONSÉQUENCE : Les plumes ont précédé l'origine des oiseaux et du vol ! Quel est donc le rôle des plumes ? Parade sexuelle, reconnaissance sociale ou spécifique, isolation thermique, les trois certainement. Coelurosaures ou dromaeosaures, de toutes façons, certains dinosaures sont à l'origine des oiseaux. Certains dinosaures n'ont pas disparu et selon Philippe Curie du Tyrel Muséum dans l'Alberta (Canada) : "cela montre que les dinosaures ne sont pas disparus mais sont bien représentés par 10 000 espèces d'oiseaux". Et si vous n'êtes pas encore convaincu, voyez donc ces curieux oiseaux chinois possédant encore quelques archaïsmes, bien qu'étant étonnamment modernes, comme : - Confuciusornis (1994), à bec édenté dont on distingue le mâle par les immenses plumes caudales tel un coq faisan vieux de 120 MA, possédant un pygostyle et un bréchet, d'une envergure de 36cm pour une longueur de 20cm, par centaines d'exemplaires. - Chaoyangia (137 à 142 MA), de la taille d'un gros moineau, avec bréchet développé, pygostyle, et furcula en V, du début du crétacé inférieur, qui n'était pas exposé ni mentionné à Londres en 2002/2003 à l'exposition "Dinobirds". - Changchengornis, muni d'une corne sur le bec comme un calao. - Liaoxiornis, 122MA est le plus petit oiseau fossile connu dans cette formation de Liaoning. Les deux dernières nouveautés : - Jeholornis, un oiseau à corps de dromaeosaure de 120MA, volant et grimpant, avec 50 graines dans l'estomac ; - Shenzhouraptor sinensis, qui serait le chaînon entre théropodes et oiseaux daté de 140 MA seulement (mais pas encore de publication donc méfiance…). La prudence s'impose, témoin cette chimère made in China et vendue fort cher aux USA: l'archéoraptor liaoningensis, fabriqué à partir de deux fossiles distincts : une aile de Ianornis martini et une queue de dromaeosaure. Enfin il est fait mention d'un véritable oiseau espagnol : Eoalulavis hoyasi, vieux de 135MA, découvert en juin 1996, son aile est munie d'alules lui permettant de ne pas décrocher en vol, indispensable pour le vol lent et pour manœuvrer, très moderne par son aile sa fourchette, avec hypocléide, son pygostyle son sternum ossifié, mais primitif par son bec denté. Même dans le livre la classification phylogénétique du vivant, on n'arrive plus à distinguer les dinosaures des oiseaux, ces derniers en étant ! Cependant j'ai cherché et trouvé des distinctions propres aux oiseaux : - fenêtre antéorbitaire fusionnée dans l'orbite - tête globuleuse et gros cerveau - des os pneumatiques - un ilion plus long et fixé sur de nombreuses vertèbres - un pubis orienté nettement vers l'arrière, parallèlement à l'ischion et soudé à celui-ci - une queue courte avec pygostyle (croupion - vertèbres soudées) - un bréchet très développé - des os coracoïdes longs - une fourchette en V avec hypocléide - une aile faite pour le vol battu - des doigts 2/3/4 réduits et soudés Mais dites-vous bien comme Bob Baker que "dans votre canari, il y a une parcelle de T-Rex qui sommeille" et comme Marc Norell du musée de New York : "les mots dinosaure et oiseau sont interchangeables et synonymes. Ils caquettent, roucoulent, sont dans nos poulaillers, sur nos places bref ils sont encore parmi nous et partout !".
  20. allez voir à Les dinosaures : les neuf caractéristiques qui définissent un dinosaure et aussi: Les dinoiseaux : évolution des oiseaux et parenté avec les dinosaures "Quand vous verrez un vol d'oies du Canada passer au dessus de vos têtes, dites-vous: les dinosaures migrent", ainsi écrivait déjà en 1986, Bob Bakker, le paléontologue américain, dans son livre "Dinosaurs hérésies" (traduit et publié en France en 1990 sous le titre : le ptérodactyle rose et autres dinosaures chez Armand Colin). Trop longtemps (et encore maintenant) l'archéoptéryx a été montré comme le chaînon manquant, l'intermédiaire entre les dinosaures et les oiseaux, qu'en est-il maintenant ? Ce premier "dinoiseau", "dinobird" en anglais, et selon la paléontologue Angela Milner présentait des ailes et des plumes, comme les oiseaux actuels mais aussi des caractères reptiliens comme les dents, la queue, etc… "Vieille aile" ou archéoptéryx pour les savants, fut déjà pressenti comme l'archétype du chaînon manquant par Thomas Huxley mais cette thèse fut combattue violemment. Cependant dans les années 90 des découvertes chinoises ont permis de déduire que les oiseaux sont des petits dinosaures à plumes et à queue courte. Huxley avait déjà remarqué 35 traits communs entre les deux groupes, mais à son époque ses détracteurs avaient prétendu qu'il ne s'agissait que d'une convergence de formes : deux créatures différentes évoluent indépendamment et finissent par avoir la même apparence (comme par exemple ichtyosaures, requins et dauphins). De plus on pensait que les dinosaures , à sang froid, n'avaient pas le métabolisme adéquat pour se permettre de voler, ce qui consomme une énorme quantité d'énergie. Plus grave, le bréchet n'existait pas chez les dinosaures alors qu'il est indispensable pour le vol avien; et ce qui disparaît dans l'évolution ne peut pas réapparaître! Et puis archéoptéryx , du jurassique supérieur, est trop vieux pour jouer le rôle d'ancêtre des oiseaux puisque les ancêtres potentiels des oiseaux sont les dromaeosaures datant du crétacé moyen. Dans les années 60, John Ostrom et son Deinonychus, reprenant les arguments de Huxley, réalisa une étude systématique comparant les caractères communs aux dromaeosauriens et aux oiseaux . Dans les années 70, l'idée de dinosaures à sang chaud faisait son chemin, car à défaut de bréchet dinosaurien on avait trouvé des "furcula" (l'os du bonheur) en forme de boomerang ressemblant à celles en forme de V chez les oiseaux. Mais la controverse ne s'en arrêta pas pour autant à cause des embryologistes en 1990, car ceux-ci pensaient que les doigts des oiseaux sont les 2è,3è et 4ème, alors que chez les dinosaures ce sont les 1er, 2è et 3è. Et toujours au cœur du problèmes: LES PLUMES. Ce problème ne pouvait pas être résolu tant que l'idée que "plumes implique vol", n'était pas remplacée par d'autres utilités indépendantes du vol. Après tout, les chauve-souris les ptérosaures, les papillons volent bien sans plumes ! Encore fallait-il y penser ! Et si l'on avait mieux observé le comportement des oiseaux actuels on se serait rendu compte des rôles fondamentaux des plumes, à savoir : - caractères spécifiques - caractères sexuels secondaires - isolant thermique qui sont, eux, toujours utilisés même chez les oiseaux qui ne volent pas comme les autruches, casoars, émeus.. Enfin et heureusement les dernières découvertes chinoises permettent de dire qu'il y a autant de preuves de l'existence de dinosaures à plumes que de ptérosaures poilus; ce sont des faits maintenant reconnus. Donc "la plume ne fait plus l'oiseau" comme l'annonçait le paléontologue Philippe Taquet à Valenciennes lors de l'exposition de l'iguanodon bernissartensis au musée des beaux arts, le 14 octobre 1998. Conséquence inattendue : LES DINOSAURES N'ONT PAS DISPARU, ILS SONT PARMI NOUS ! Et il va falloir revoir la classification animale et certaines définitions, en effet qu'est-ce qu'un oiseau maintenant ? ARCHEOPTERYX LITHOGRAPHICA ou "vieille aile du calcaire lithographique" Le premier, trouvé en 1861 à Solnhofen en Allemagne, date du jurassique supérieur (150 000 000 d'années) C'est un magnifique squelette avec des empreintes de plumes, parfaitement conservé dans ce sédiment à grain très fin préservant tous les détails. C'est l'exemplaire londonien, sans tête, mais avec furcula (os du bonheur). Son "inventeur", Karl Häberlein, l'a vendu au MNHN de Londres à Richard Owen 750 Livres. En 1877 le 2ème exemplaire, avec sa tête, fut découvert par le fils d'Häberlein et vendu au musée de Berlin où il est toujours exposé. C'est le plus beau et le plus souvent présenté dans les manuels (avec tête mais sans furcula). Un 3ème exemplaire a été trouvé en 1956: exemplaire du Maxberg malheureusement déjà décomposé lors de la fossilisation, sans crâne sans queue, mais bonnes empreintes des plumes des ailes. Il est en collection privée. Un 4ème exemplaire découvert en 1855 celui de Haarlem, fut tardivement identifié (en 1970) car il n'existe que les parties extrêmes des membres, et il fut à tort considéré comme ptérosaure. Un 5ème exemplaire, un juvénile, a été trouvé en 1951 à Eichstätt, pris à tort pour un dinosaure compsognathus, mais identifié correctement en 1973; j'y ai personnellement observé un détail typiquement dinosaurien : une homologie, une astragale avec processus ascendant développé. Des gastralies ou cotes ventrales typiquement dinosauriennes sont bien visibles. Son crâne est remarquablement bien conservé. Les empreintes de plumes sont difficilement visibles (lumière rasante nécessaire). Le 6ème et dernier a été trouvé en 1987 dans une collection privée à Eichstätt mais il est actuellement au musée de Solnhofen : les membres sont très bien conservés. De puissantes griffes très incurvées aux ailes, en font un grimpeur comme le poussin d'hoatzin actuel. La plume ne faisant plus l'oiseau, que révèle l'étude du squelette des archéoptéryx ? Archéoptéryx est-il un oiseau ou un dinosaure à plumes ? -Son museau long et étroit n'est pas un bec, on l'observe aussi chez gallimimus et les ornithomimidés. -Il a des dents recourbées de type dinosaure, comme on le voit bien sur l'exemplaire d'Eichstätt et les oiseaux n'ont plus de dents. -La fenêtre antéorbitaire existe distinctement, elle n'est pas du tout fusionnée avec l'orbite oculaire. -Grandes orbites et gros cerveau mais certains dinos théropodes aussi. -La zone de fixation du basin sur la colonne vertébrale est bien moins étendue que chez les oiseaux. -La queue vertébrée est très longue comme chez les dinos. -Il n'existe pas de pygostyle (=croupion) quelques vertèbres soudées en bout de queue (pourtant certains dromaeosaures en ont un !). -Les pseudo "ailes" sont différentes de celles d'oiseaux: trois longs doigts griffus libres au lieu des doigts réduits et soudés, non griffus des oiseaux; de plus l'embryologie dit que ce sont les doigts 1,2,3 comme chez les dinos et non pas les 2,3,4 comme chez les oiseaux ! -La ceinture scapulaire montre une fourchette ou " furcula " ou " os du bonheur " en forme de boomerang et sans hypocléide, non pas en V avec hypocléide comme chez les oiseaux. -La ceinture pelvienne a un ilion court et étroit de dinosaure, non pas long et large d'oiseau. -L'ensemble pubis + ischion sans soudure, avec pré pubis , est de type théropode. -Le hallux ou pouce inversé longtemps prétendu être uniquement avien existe pourtant chez les dinos théropodes et il est bien plus court que chez les oiseaux. -Les os ne sont pas pneumatisés, pourtant ils le sont chez les oiseaux et les ptérosaures, et donc le squelette est relativement trop lourd pour voler. Tout cela fait d'archéoptéryx un dinosaure emplumé ! (cqfd) Une découverte dans le Middle West des USA implique une diversité déconcertante chez les dinosaures et amène Gerhard Heilmann à écrire déjà en 1926 sur l'origine des oiseaux en se basant sur l'anatomie et l'embryologie des reptiles, oiseaux, archéoptéryx et autres reptiles fossiles… Il pense que les archosaures et parmi eux les dinosaures saurischiens, et parmi ces derniers les coelurosaures seraient à l'origine des oiseaux. Mais il y a un problème ... Le problème c'est qu'il n'y a pas de clavicules chez les coelurosaures, donc pas de futures fourchettes possibles ! S'agirait-il donc d'une convergence évolutive ? Faut-il chercher plus avant chez les archosaures plus primitifs du Trias ? Mais alors il s'agirait d'animaux arboricoles " parachutistes " adeptes du vol plané. Mais cette hypothèse est remise en question avec les trois hypothèses suivantes : 1°/ selon Peter Galton (1970) les ornitischiens seraient proches des oiseaux mais ces dinosaures sont trop spécialisés pour devenir des oiseaux, d'où il faut chercher au Trias un archosaure ornitischien. Mais il n'a jamais été trouvé ! 2°/ selon Alick Walker, Sphénosuchus, un archosaure à allure de crocodile ferait l'affaire; il se base sur les os du crâne, la structure de la ceinture scapulaire, sur les membres antérieurs et sur la cheville; mais il oublie le cas: archéoptéryx; il se rétracte et opte pour la 3ème hypothèse. 3°/ John Ostrom prétend que l'archéoptéryx a plus de 20 caractères communs avec les coelurosaures. Heureusement, on découvre des clavicules chez des théropodes, de plus la fourchette des oiseaux n'est pas l'équivalent des clavicules. Sa théorie implique que : - le bassin d'archéoptéryx n'est pas du type ornitischien mais saurischien théropode ; - les membres antérieurs sont très semblables à ceux de théropodes même dans les plus petits détails ; - les membres postérieurs sont très proches de ceux des théropodes. Alors s'agirait-il d'une convergence évolutive de formes ? Non ! Plutôt un lien de descendance ! Une 4ème hypothèse ( Hecht et Tarsitano) reprend les arguments d'Heilmann, et prétend qu'Ostrom se tromperait sur certains points. L'embryologie permet de penser que chez l'oiseau ce sont les doigts 2,3,4, alors que chez les théropodes, ce sont les doigts 1,2,3, et archéoptéryx possède les doigts 1,2,3. Donc une main de dinosaure théropode. D'où l'archéoptéryx serait alors un dinosaure à plumes, un "cul de sac de l'évolution". Actuellement un consensus majoritaire opte pour l'hypothèse de l'ascendance coelurosaurienne. Dans ce cas deux hypothèses concernant le mode de vol sont proposées : 1°/ soit voler à partir du sol, l'aile donnant de la vitesse pour la chasse (selon Nopsca) Mais cette proto-aile en réalité freine plus qu'elle n'accélère la vitesse de déplacement, alors Ostrom invente l'aile capteur-piège à insectes, avec en conséquence la première étame du vol ramé. Courir ailes déployées implique un effet ascensionnel diminuant la force d'appui au sol pourtant nécessaire pour la course ! Je note au passage que si cela avait été efficace, il existerait encore aujourd'hui quelques oiseaux utilisant cette méthode de chasse, or ils n'existent pas ! Le seul est un héron qui pèche en statique, en déployant ses ailes en ombrelle pour attirer les poissons dans une zone d'ombre. 2°/ soit planer à partir des arbres selon Heilmann, qui voit un proto-oiseau arboricole qui amortit sa chute et plane d'arbre en arbre pour vite changer de milieu, compte tenu des griffes très incurvées aux ailes comme aux pieds. A l'ouest il y a du nouveau ! À 60 km de Lisbonne, Octavio Mathéus, un amateur découvre des œufs de dinos avec des embryons qui sont étudiés par Philippe Taquet et Armand de Riclès (publication en février 2001). L'embryon in ovo de LOURIHANOSAURUS âgé de 150 MA est le plus vieux des embryons de théropodes. L'étude démontre une croissance très rapide, supérieure à celle des tortues ou des crocodiles et comparable à celle des oiseaux. Que nous apportent les récentes découvertes chinoises exposées au Musée de Londres? (en 2002/2003) Les dinosaures à plumes de Liaoning en Chine - PROTARCHEOPTERYX ROBUSTA, proche parent des DROMAEOSAURES. Un exemplaire unique et incomplet décrit en 1997, théropode coureur à longues pattes, à plumes de queue symétriques, avec des mains et poignets agiles, des griffes acérées. - CAUDIPTERYX ZOUI (avec des gastrolites dans l'estomac, et la queue en éventail) proche d' - ARCHEOPTERYX et SINOSAUROPTERYX (un adulte de 150cm et un juvénile de 55cm au duvet dorsal). Ce sont deux dinosaures emplumés âgés de 145MA, avec des plumes symétriques ne permettant pas le vol mais ils sont postérieurs de 5MA à l'archéoptéryx et ils n'ont pas de plumes modernes, et selon Eric Buffetaut il faudrait trouver un dinosaure à plumes modernes… C'est fait ! Avec SINORNITHOSAURUS (124 à 147MA) dit "le raptor frisé", plus un "non nommé" appartenant aux dromaeosauridés. Ces nouveaux dromaeosaures ont des plumes à filament central à leur base rappelant les arêtes semblables aux plumes d'oiseaux actuels avec un rachis central et des barbes en série. Découvert en 2000 ce dromaeosaure long de 1,25m pesant 6Kg pouvait replier le bras comme une aile grâce à un os en demie lune. CONSÉQUENCE : Les plumes ont précédé l'origine des oiseaux et du vol ! Quel est donc le rôle des plumes ? Parade sexuelle, reconnaissance sociale ou spécifique, isolation thermique, les trois certainement. Coelurosaures ou dromaeosaures, de toutes façons, certains dinosaures sont à l'origine des oiseaux. Certains dinosaures n'ont pas disparu et selon Philippe Curie du Tyrel Muséum dans l'Alberta (Canada) : "cela montre que les dinosaures ne sont pas disparus mais sont bien représentés par 10 000 espèces d'oiseaux". Et si vous n'êtes pas encore convaincu, voyez donc ces curieux oiseaux chinois possédant encore quelques archaïsmes, bien qu'étant étonnamment modernes, comme : - Confuciusornis (1994), à bec édenté dont on distingue le mâle par les immenses plumes caudales tel un coq faisan vieux de 120 MA, possédant un pygostyle et un bréchet, d'une envergure de 36cm pour une longueur de 20cm, par centaines d'exemplaires. - Chaoyangia (137 à 142 MA), de la taille d'un gros moineau, avec bréchet développé, pygostyle, et furcula en V, du début du crétacé inférieur, qui n'était pas exposé ni mentionné à Londres en 2002/2003 à l'exposition "Dinobirds". - Changchengornis, muni d'une corne sur le bec comme un calao. - Liaoxiornis, 122MA est le plus petit oiseau fossile connu dans cette formation de Liaoning. Les deux dernières nouveautés : - Jeholornis, un oiseau à corps de dromaeosaure de 120MA, volant et grimpant, avec 50 graines dans l'estomac ; - Shenzhouraptor sinensis, qui serait le chaînon entre théropodes et oiseaux daté de 140 MA seulement (mais pas encore de publication donc méfiance…). La prudence s'impose, témoin cette chimère made in China et vendue fort cher aux USA: l'archéoraptor liaoningensis, fabriqué à partir de deux fossiles distincts : une aile de Ianornis martini et une queue de dromaeosaure. Enfin il est fait mention d'un véritable oiseau espagnol : Eoalulavis hoyasi, vieux de 135MA, découvert en juin 1996, son aile est munie d'alules lui permettant de ne pas décrocher en vol, indispensable pour le vol lent et pour manœuvrer, très moderne par son aile sa fourchette, avec hypocléide, son pygostyle son sternum ossifié, mais primitif par son bec denté. Même dans le livre la classification phylogénétique du vivant, on n'arrive plus à distinguer les dinosaures des oiseaux, ces derniers en étant ! Cependant j'ai cherché et trouvé des distinctions propres aux oiseaux : - fenêtre antéorbitaire fusionnée dans l'orbite - tête globuleuse et gros cerveau - des os pneumatiques - un ilion plus long et fixé sur de nombreuses vertèbres - un pubis orienté nettement vers l'arrière, parallèlement à l'ischion et soudé à celui-ci - une queue courte avec pygostyle (croupion - vertèbres soudées) - un bréchet très développé - des os coracoïdes longs - une fourchette en V avec hypocléide - une aile faite pour le vol battu - des doigts 2/3/4 réduits et soudés Mais dites-vous bien comme Bob Baker que "dans votre canari, il y a une parcelle de T-Rex qui sommeille" et comme Marc Norell du musée de New York : "les mots dinosaure et oiseau sont interchangeables et synonymes. Ils caquettent, roucoulent, sont dans nos poulaillers, sur nos places bref ils sont encore parmi nous et partout !".
  21. allez voir à Les dinosaures : les neuf caractéristiques qui définissent un dinosaure et aussi: Les dinoiseaux : évolution des oiseaux et parenté avec les dinosaures
  22. à ce que je vois je ne suis pas le seul à faire "bugger " le forum, dynamo aussi qui répète trois fois son message. Help ! J'attends toujours une réponse point par point argumentée "les bassin des sauropodes bien souvent a bassin d'oiseaux " dis tu, mais non ! Les bassins de sauropodes sont triradiés et non tetraradiés, or pour avoir un bassin d'oiseau il faut un tétra radié où la partie postérieure des ischions devient parallèle et jointive avec l'arrière et le bas des ilions. voir sur geopolis mon article qu'est-ce qu'un dinosaure?
  23. quand on clique sur la dernière colonne à droite apparaît une page blanche disant qu'on est en anglais "cette page est en anglais , la traduire à l'aide de la barre d'outil" DE même il n'y a pas moyen d'accéder aux articles du jour: il apparaît la même phrase et page blanche, que faire ? L'initialisation est trop lente pour 2 lignes de texte.
  24. Jacques Marie Bardinzeff me disait récemment qu'en effet rien à craindre dans le M C tout au moins à l'échelle humaine. Mais personnellement et compte tenu de l'orogénèse alpine qui a en son temps provoqué le volcanisme en Auverge, géologiquement parlant et tant que les Alpes poussent, tant que la tectonique fait monter l'Afrique, on peut quand même penser que cela peut recommencer, d'ailleurs la carte reprise dans un de mes messages présentée par "fossile47" en est l'illustration.
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