Bon, j'ai rongé l'os puis l'ai rangé.
Je ne trouve aucune information sur la notice qui puisse m'aiguiller sur les hexacoralliaires, dommage.
Voir copie de la notice Mansle 16:
j7b1. Kimméridgien inférieur. Marnes et calcaires argileux à Lamellibranches. Le sondage de la Touche (685.7.1) recoupe cette assise sur une épaisseur de 80 mètres. A ce niveau, les apports terrigènes deviennent plus abondants. Des bancs de calcaire argileux feuilleté ou faiblement argileux alternent avec des lits marneux d'épaisseur décimétrique. La stratification devient moins régulière par rapport à celle des niveaux sous-jacents. La faune est alors dominée par des éléments benthiques: Lamellibranches, Echinodermes... (Astarte" /socyprina, Pleuromya, Ceromya, Pholadomya, etc.).
Cette formation détermine, d'Aigre à Jauldes, une large dépression, sans relief, bordée au Nord-Est par la forêt de Boixe et dominée au Sud-Ouest par une ligne de coteaux constitués par les calcaires COITlpacts du Kimméridgien inférieur. Localement, dans !a partie supérieure de l'assise, apparaissent des lentilles de calcaires graveleux, oolithiques et bioclastiques, comparables par leur texture à ceux qui, à ce niveau, occupent le secteur sud-est de la feuille Mansle [j7b1 (1)]. Près de Villejoubert, au Nord du château de la Barre, ce calcaire oolithique était autrefois exploité pour la construction. A Aussac et sous le château ruiné de Fayolle, entre Tourriers et Jauldes, H. Coquand signale également de pareilles intercalations oolithiques.
Les calcaires argileux et les marnes à Larneilibranches livrent dans les régions - 13 - de Brie et de Nitrat une abondante faune de Céphalopodes caractéristiques du Kimméridgien basal, O. (Lithacosphinctes) virgatoides et Paraspidoceras rupellensis, et s'achèvent par un niveau plus carbonaté et bioe/astique à Brachiopodes et Lamellibranches.
j7b2-c2. Kimméridgien inférieur. Calcaire blanc compact, à lamellibranches, et calcaires récifaux bioclastiques (60 m). La barre carbonatée du Kimméridgien inférieur se termine par 60 m de calcaire à grain fin, blanc, crayeux, presque sublithographique, disposé en bancs réguliers, généralement épais de 0, 10 à 0,60 m, soulignés par des joints marneux centimétriques. La faune est principalement représentée par de petits Lamellibranches (lsocyprina, Astarte) souvent groupés en nids isolés dans les bancs ou formant des lumachelles lenticulaires, discontinues.
Le sommet de la formation qui, au Nord-Ouest, sur les feuilles voisines (Matha, Aulnay, Saint-Jean-d'Angély), montre le développement épisodique d'édifices coralliens, ne possède plus, sur le territoire de la feuille Mansle, un aspect récifal prononcé. Quelques biohermes de dimensions métriques (j7e1) persistent dans les régions d'Aigre et de Vouharte.
L'assise s'achève par deux bancs massifs de calcaire fin à Lamellibranches (Pholadomya prote;' Ceromya excentrica, Isocardia striata), associés à Sellithyris subsella, Harpagodes thirriae, Apiocrinus roissyanus, ainsi que de nombreux terriers et pistes de Vers.
L'influence du haut-fond, qui durant l'Oxfordien terminal et le Kimméridgien basal était à l'origine de dépôts de forte énergie à l'emplacement de la forêt de la Braconne, se manifeste, lors du dépôt des calcaires à Lamellibranches, plus au Sud. Les faciès bioclastiques grossiers, graveleux, à faune de Diceras, se rencontrent en bordure est de la vallée de l'Echelle (feuille Angoulême).