Non, Laurent, il ne s'agit pas que de cela... L'argumentaire présenté lors de l'étude de la mise en sécurité de La Gardette, c'est la diversité et le morcellement de la propriété dans le coin. Que les propriétaires n'avaient pas les moyens de s'entendre et de faire les travaux demandés. L'Etat y a suppléé pour le "bien commun", avec une mise en sécurité à minima, compte tenu de l'intérêt historique et minéralogique du lieu... On nous a présenté un marché de dupes en nous laissant croire que la reprise du site serait toujours possible si une entente se faisait pour un projet viable.
Je suis juste révolté de la manière dont ça s'est passé. J'ai voulu rentrer dans la mêlée, avec mes modestes moyens. Difficile de jouer dans la cours des grands quand les grands en question y trouvent leur compte... alors que moi, je n'ai aucun intérêt dans l'affaire... J'ai agi comme un passionné idéaliste et j'étais à deux doigts de rencontrer certaines personnes clés pour mettre au clair ce qui devait l'être et ouvrir les portes de la salle de ceux qui ont fait leurs petites sauces entre copains... Je ne me serai pas gêné pour diffuser le fin mot de l'histoire !
Je crois que je n'ai pas avalé la pilule et je condamne fermement tous les intervenants de l'époque soit disant bien pensants sur le sujet. Je n'ai que faire de ce qu'ils pensent. On a sacrifié La Gardette pour une poignée de profiteurs. Cette mine légendaire aurait mérité un autre sort ! Et c'est là qu'on voit que les intérêts particuliers dépassent, et de loin, l'intérêt général ! Foutue mentalité française, égoïste et dans la possession à tout prix ! Plutôt le nivellement par le bas que de faire des choses à l'exemple de la Suisse ou d'ailleurs sur des gisements comparables !!!
On pourra me dire que je relance la polémique. Que m'importe ! Je dis ce que je pense ! On ne peut pas toujours faire l'autruche, pour ménager les susceptibilités...
Eric