Je ne suis qu'un amateur (et j'ai toujours refusé de co-publier pour les espèces nouvelles que j'ai trouvé, par exemple).
Le meilleurs système : celui de l'Université Humboldt à Berlin (ex Berlin-est situé au dessus de l'ex CheckPoint Charlie). Les minéraux, res nullus, n'ont pas été partagés lors des accords de Potsdam qui ont scellé le sort des collections berlinoises de 1950 à 1989. Les 150.000 spécimens sont restés "sans toit" pendant 20 ans, avec la pluie, les trous de shrapnels dans les tiroirs, les rats… Les microétiquettes avec le nom et la localité sont collées et vernies. Elles ont survécues de manière autonome, sans catalogue.
Les systèmes de numérotation peints sont bien, mais nécessitent l'accès à un catalogue. Le catalogue papier, dupliqué (comme au Muséum) c'est le top, mais cela consomme un temps fou lors d'acquisitions importantes. Les catalogues informatiques ne sont pas performant dans la durée. Les impressions sur papier sont problématiques. Actuellement tout est photographié dans des grandes institutions, tout cela sera inutilisable dans quelques années…
Pour un particulier, un numéro, un catalogue, une étiquette, une boîte semble être le mieux.
Le numéro peint ou l'étiquette vernie, c'est le mieux.
Petit commentaire : quels sont les spécimens vraiment patrimoniaux qui nécessitent un tel investissement/temps ? Pas plus de quelques pour-cents dans les grandes institutions et chez collectionneurs ? Je m'explique une 'stibine chinoise' sera toujours une stibine chinoise, ni plus ni moins ?