Et bien, @PK67 bis a sauvé l'honneur (avec un léger retard) à la dernière minute.
En résumé, tout l'alphabet y est passé (et je reprécise que tous les fossiles présentés sont des trouvailles des membres de Géoforum).
Bravo à tous.
En conclusion, voici un humble discours préparé avec l'aide de ChatGPT et le concours d'Achille Talon.
Discours de clôture
(avec la participation d’Achille Talon et de ChatGPT)
Mesdames, Messieurs, chers amis du passé très lointain, éminents représentants de l’intelligence collective, respectables porteurs de cravate et autres sommités en chaussettes, amateurs d’ossements lithifiés, de coquilles pétrifiées et de vertèbres plus âgées que vos beaux-parents,
Je me tiens devant vous, non point par lubie personnelle ni pour satisfaire quelque appétit narcissique que ce soit - bien que, reconnaissons le, mon profil intellectuel invite naturellement à l’admiration - mais bel et bien pour vous gratifier d’un discours de remerciement, tel qu’il sied à toute personne dotée d’une once de reconnaissance sociale et d’une cuillerée à soupe de décence.
Nous voici arrivés - tenez-vous bien - au terme de cette aventure paléophotographique, cette plongée émotive et crépusculaire dans le monde silencieux et croustillant des fossiles ! Oui, je dis bien croustillant, car il s’agit là d’un passé qui craque sous la dent de l’Histoire.
Avant toute chose, permettez-moi - que dis-je, autorisez-moi avec emphase ! - d’ouvrir les vannes de ma gratitude torrentielle.
Permettez-moi donc, en toute humilité tonitruante, de vous adresser mes plus sincères remerciements, enveloppés dans un papier de gratitude satinée, noués par un ruban de reconnaissance effusive, et parfumés à l’essence rare de la politesse la plus éduquée.
Je remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui ont contribué à ce sujet dantesque :
- Les photographes, ces artistes de la lentille qui ont su capturer avec grâce, astuce et persévérance ce que la nature a figé dans la pierre depuis le Cambrien inférieur ;
- Les paléontologues, ces Indiana Jones du caillou, qui frottent, brossent, et nomment avec passion chaque escargot fossilisé comme s’il s’agissait d’un chef-d’œuvre de Michel-Ange ;
- Le public enfin, ô foule éclairée, qui a su s’émerveiller devant des ammonites presque aussi vieilles que la mauvaise foi en politique ;
Car oui, Mesdames et Messieurs, ce sujet n’était pas seulement une suite de clichés sur des cailloux en spirale ! C’était un hommage vibrant, un requiem visuel, un plaidoyer pour la mémoire du vivant ! Et quelle mémoire ! Cinq cents millions d’années de souvenirs... et pas une ride (sauf celles des trilobites, mais ils les portent avec grâce et élégance).
Je m’en voudrais de clore cette grandiose entreprise sans vous gratifier une dernière fois de mes remerciements les plus solennels, les plus exagérés, les plus enthousiastes - bref, les plus sincères dans l’excès.
À vous tous, un merci géologique ! Un merci fossilisé dans le marbre de ma reconnaissance éternelle ! Un merci plus dense qu’un os de dinosaure, plus profond qu’un puits creusé jusqu'au centre de la Terre ! Un merci à vos proches ! Un merci à vos animaux de compagnie !
Car, Mesdames et Messieurs, sans vous, sans votre présence, sans votre existence même - que dis-je ? sans l’influence gravitationnelle de vos regards - mon discours ne serait qu’un cri désespéré dans le vide cosmique de la vacuité intellectuelle, une envolée lyrique tombant dans les abysses insondables de l’indifférence galactique !
Je conclus, car il faut bien s’arrêter - même les plus belles symphonies connaissent leur silence final - en vous remerciant une dernière fois, non par lassitude mais par peur de l’évanouissement collectif.
Je vous salue donc, verbe haut et front plissé, et vous dis : à la prochaine aventure !
Et hop !