Le cas du bassin de Quimper correspond à cette analyse. Une première demande étudiée en 1802 par l'Ingénieur des Mines est instruite par le CGM du 10 août 1814 qui limite sa recommandation à la poursuite des recherches en mettant à disposition une sonde. La demande en concession est renouvelée en 1826 par Cossé de Brissac et co. Deux ans plus tard un second CGM (14 juillet 1828) examine à nouveau le dossier. Le gîte est constitué par plusieurs veines irrégulières, peu épaisses et par des amas dans du schiste friable. Le CGM estime toutefois, après de nouvelles recherches qu'il y a maintenant lieu à concession. Celle-ci est instituée par OR du 15 avril 1829. Peu de temps après, la concession ayant été cédée à la société anonyme des hauts fourneaux et forges de Pont-Hallec, plusieurs demandeurs se manifestent pour de nouvelles concessions. Il y a certes un grand nombre d'indices de couches de houille, mais les recherches sont peu fructueuses ; là où elles ont été faites il n'y a pas d'espoir d'amélioration en allant plus profond. Le CGM incite des «explorateurs» à poursuivre les recherches là où aucun travail n'a été entrepris. A l'issue de trois avis du CGM en 1834 et 1835 une deuxième concession (Kergogne) est instituée par OR 14 septembre 1835. Deux ans plus tard (le 30 mars 1837) le CGM n'est pas favorable à une troisième concession. En 1840 la production cumulée de deux concessions instituées est de 2.100 tonnes. L'analyse n'a pas été conduite plus avant pour déterminer si, compte tenu du contexte géographique et économique, les avis du CGM correspondent ou non à une certitude d'exploitation utile.
CGM : conseil général des mines
voila pour le charbon de quimper...............