Eclatdesilex

Très mignon ce petit cidaris

Merci pour vos commentaires. Je commence à prendre le coup de main pour ce genre de préparation!

Bonjour à tous et à toutes Voici une de mes pièces préférées concernant les micraster : deux individus de bonne taille et de la meilleur qualité dans un même bloc. Découverte faite il y a environs deux ans. Origine : Somme. Une première photo du bloc dégrossi avant la préparation. Et la pièce une fois la préparation terminée.

Effectivement ce n'est pas facile. Pour continuer avec les coraux voici une association avec une éponge. Une pièce modeste mais qui permet de se faire une image de ce qu'étaient ces récifs, probablement d'assez petites taille et peu répandus.

Bonjour à tous, Voici une des meilleures branches de corail que j'ai pu sortir, avec un bon aspect 3D (difficile à rendre) Ce genre de pièce n'est pas facile à extraire et à préparer, étant donné que ces coraux se trouvent dans une zone de craie indurée.

Bonjour à tous, Voici une pièce d'orpiment avec un peu de baryte, de la mine de Quiruvilca, province de Santiago de Chuco. Les cristaux mesurent approximativement 2 cm. La gangue semble être constituée d'arsenic natif et de pyrite Pièce acquise il y a deux ans en Italie pour quelques dizaines d'euros, comme quoi il y a toujours de bonnes affaires à trouver.

Super! Merci pour la confirmation.

J'y verrai bien aussi un Discoides, à voir si c'est cohérent avec l'origine.

Merci à @Gratophil et @gryph58 pour vos commentaires. Dans le même style voici un echinocorys en mode "œuf surprise" avec du quartz Aussi découvert dans le secteur de Beauvais vid-20230903104012_HE1M4NH7.mp4 Et voici une vidéo un peu meilleure pour voir la brillance et le couleur du quartz. ousrin.mp4

De rien @gryph58 ! Je suis tombé dessus un peu par hasard.

Merci pour la première publication, je n'étais pas tombé dessus.

Bonsoir Elasmo, Je suis loin d'être un expert de la formation des silex, qui est apparemment un phénomène assez complexe. Il me semble cependant qu'actuellement les théories sont soit un dépôt sur le fond, sous la forme d'une matière suffisamment visqueuse pour mouler des terriers, soit une formation au sein des sédiments en train de se consolider par remplacement progressif des molécules de calcaire par de la silice (phénomène d'épigénie). A noter que ces deux modèles ne se contredisent pas nécessairement, des silex peuvent avoir des origines différentes selon les niveaux. Dans le cas présent je penche pour la deuxième option. On voit que la bioturbation se poursuit dans le cortex sans changement, et je voie mal un organisme creuser son abri dans ce genre de matériau (même encore mou). Le silex a donc grandi en remplaçant le calcaire autour de la bioturbation, qui elle est soulignée par de l'apatite nettement moins sensible aux réactions chimiques. Du coup il s'agit plus d'une inclusion que d'une intrusion (notion de temporalité). Mais j'invite toute personne ayant des connaissances sur le sujet à exprimer son avis.

Bonjour à tous, Voici un moule interne et externe d'un micraster, avec un peu de quartz. Découverte personnelle dans le secteur de Beauvais. vid-20230903103723_n8cWW5Nx.mp4

Aussi de la Somme, une dent de squalicorax prise dans le cortex d'un silex : Et pour poursuivre avec le silex voici un exemple de bioturbation remplie de granules phosphatés dans un silex : Modeste aussi mais je trouve ça amusant.

Bonjour, Il faut aller voir du côté des raies! (Myliobatis et autres dans le genre)

L'ouverture a été réalisée par mes soins. Je me suis rendu compte que l'oursin était à moitié vide par transparence, et je savais que de la calcite se formait à l'intérieur dans ces cas là.

Merci! Cela faisait quelques années que j’espérais en trouver un comme ça.

Bonjour à tous et à toutes, Pour participer à ce sujet voici une petite découverte du mois d'aout : Un Micraster avec cristallisation de calcite, en provenance du Coniacien de la cote Picarde. Le rendu est assez esthétique et c'est satisfaisant à préparer. vid-20230827143314_6wy4rTUc(1).mp4

Effectivement ça semble bien être ça. Même si pour le coup la limite calcaire-silice est assez franche.

Merci pour l'avis ! La question n'était pas dans la détermination mais plutôt dans la provenance (en place ou déplacé).

Bonjour à tous et à toutes, Voici une semaine je prospectais au nord-ouest de Reims, dans le secteur de le secteur de Hermonville. Je m’intéressais à un long affleurement, au sommet de coteaux de vigne, où affleuraient des sables glauconieux riches en coquilles et surmontés de bancs calcaires compactes à foraminifères. Je ne suis pas connaisseur du secteurs, mais d'après la faune (beaucoup de Cardita planicosta et de belles Turritella terebellata) et la carte géologique, il s'agissait du Lutétien inférieur et moyen. Cependant, dans les éboulis de pente et au bord des chemins je suis tombé sur des morceaux de silex zébrés pris dans un calcaire tendre et beige. Certains silex imprégnaient des niveaux à fossiles. Et parmi tout ces blocs je suis tombé sur un morceau très riche en coquille, moins silicifié, mais présentant deux très beaux moules internes en calcédoine. Cependant, en relisant les notices géologiques du coin (feuille de Craonne surtout), je n'ai jamais vu mention de silex, ou de n'importe quel type de silicification, dans les formations du Tertiaire Ma question est donc d'où proviennent ces blocs? S'agit-il de restes de terrassement provenant d'une carrière plus loin? de résidus d'une couches érodées? ou simplement de quelque chose dont il n'a pas été fait mention mais qui existe bien sur place et que je n'ai pas vu directement à l'affleurement. En espérant que des connaisseurs du secteurs tomberont sur ce message. Merci d'avance pour vos réponses.

Bonjour à tous, Voici quelques photos réalisées à la bino (avec les moyens du bord encore une fois) des concrétions d'apatite d'un hardground. Le rendu est assez sympa je trouve, avec une bonne brillance et un bon effet nacré qui rappel beaucoup les perles naturelles. D'un point de vue minéralogique sa change beaucoup pour un secteur, où à part les nodules de marcassite et un peu de calcédoine/quartz dans les silex, il n'y a vraiment pas grand chose.

A l'occasion je ne manquerai pas de demander l'avis d'un spécialiste lorsque je pourrais. En attendant cela me semble être l'hypothèse la plus probable a ma connaissance.

Bonjour Elasmo, Je comprend que vous puissiez être dubitatif, permettez moi d'exposer mes arguments : -il ne s'agit pas de traces d'outils laisser lors de l'extraction, je vous pris de me croire. D'autant que ces traces ne se sont révélées que lors du nettoyage à la brosse à dent. -il ne s'agit pas non plus d'impacts laissés sur l'oursin par quelque chose après la fossilisation car celui-ci était encore complètement pris dans la craie et donc protégé. Il faut donc que ces traces aient été faites durant la vie de l'oursin ou au sein de la roche. -il ne peut pas s'agir de trace de dissolution de la coquille, ce qui peut arriver sur ce site, car ces traces ne suivent pas les directions de clivage de la calcite comme c'est le cas d'habitude. Voici une photo pour exemple. Les sillons sont de plus plus petits, moins profonds, et n'ont pas de profil en V. S'il ne peut pas s'agir d'une action chimique, il doit s'agir d'une action physique, et avant la fossilisation de l'oursin qui plus est. -Après quelques recherches je suis tombé sur cette publication : Eggs for breakfast? Analysis of a probable mosasaur biting trace on the Cretaceous echinoid Echinocorys ovata Leske, 1778 Des traces de prédation chez les oursins sont donc connues, et bien que le spécimen décrit principalement dans cette publication possède des marques assez différentes du mien, on y trouve également cette illustration: Il s'agit également d'un echinocorys possédant des traces formant des sillons profonds et parallèles, comme sur mon spécimen, et qui ont été identifiées comme des traces de morsures. J'ajouterais que les echinocorys provenant du site où j'ai découvert celui-ci ont tous une coquille relativement plus épaisse qu'ailleurs, ce qui rend le fait qu'il n'ai pas été broyé moins surprenant. Vous pouvez également consulter ce pdf : https://doc.rero.ch/record/208746/files/PAL_E3966.pdf Il illustre différentes bioérosions sur des oursins, dont des traces de morsures. Et bien qu'elles soient plus petites, la structure est très semblable. Et sinon comment expliquer la formation de sillons aussi profonds avec un profil en V, bien parallèles entre eux, se concentrant sur une arrête (zone plus facile à saisir), et se répondant en miroir de part et d'autre de cette arrête. Quoi qu'il en soit j’espère que vous trouverez ces différents points pertinents. En attendant votre avis.

Toujours en provenance de la craie phosphatée de l'Oise, voici un cas plutôt amusant : Il s'agit d'un oursin (echinocorys) avec de nettes marques de morsures (requin, poisson osseux, reptile ?), sous la forme de sillons profonds avec un profil en V . Il s'agit du seul exemplaire que j'ai pu trouvé avec ce genre de marques, malgré de nombreux oursins récoltés. Tout d'abord des vues générales. Le spécimen fait 4,5 cm de haut pour 5 cm de large. Ensuite voici les localisations des zones mordues, soit tout le tour de la partie inférieur de l'oursin. Et enfin voici deux images zoomées avec mis en avant les traces de morsures. On peut remarquer que les traces se répondent symétriquement de chaque coté de l'arrête de l'oursin. Par endroit l'écart entre les traces de dents ne fait pas plus de 4mm de large. Des avis sur l'auteur?