Aller au contenu
Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
▲  Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet  ▲

Eclatdesilex

Membre
  • Compteur de contenus

    300
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Eclatdesilex

  1. +1 pour de l'oursin pour la première
  2. Bonjour à tous, Pour revenir aux céphalopodes, je tiens à actualiser ce que j'avais dis sur la première page de ce sujet. Je disais en effet que je ne connaissais pas d'exemple d'ammonites dans la craie phosphatée. Ce n'est plus le cas aujourd'hui ! Voici les morceaux d'une ammonite de grande taille (environs 50cm de diamètre), découverts récemment. Je n'ai pas de nom de genre, mais ça fait pas mal pensé aux Leweciceras du Turonien inf., même si ici nous sommes au Campanien inf. Je suis d'accord que ce n'est pas très beau (la conservation n'est pas vraiment au rendez-vous), mais ces restes semblent assez rares.
  3. Bonjour Christophe, Petite explication : le phosphate se trouve dans cette craie sous forme de petits granules constitués d'un nucleus (le plus souvent des pellets) recouvert d'un enduit d'apatite d'origine microbienne. Lorsque la craie est dissoute par des circulations d'eau (phénomène de karstification) les granules phosphatés restent intacte car ils sont beaucoup moins sensible à la dissolution. Dès lors ne restent sur place que ces grains, qui constituent un sable. Il est effectivement possible de trouver des fossiles dans ces sables, car eux aussi résistent mieux (pour la plupart) à la dissolution que la craie. Oui, d'après la littérature les poches exploitées à l'origines faisait plusieurs mètres d'épaisseur. Néanmoins une fois celles-ci épuisées il a fallut exploiter la craie en elle-même, beaucoup moins riche.
  4. Pour poursuivre sur la géologie des gisements de craie phosphatée, voici des exemples en miniature in-situ de poches de sables phosphatés issues de la dissolution de la craie. Naturellement les poches de sables exploitées à l'origine étaient beaucoup plus imposantes.
  5. Pour participer un peu, une petite pièce bretonnante trouvée ce weekend à la bourse d'Abbeville (80) pour un prix très modique. Trois cristaux assez bien exprimés de cassitérite sur leur gangue de quartz, de la Villeder. Le cristal principal fait 1,5 cm et la pièce 6,5cm.
  6. Le bloc à été trouvé au dessus de la couche à Corax décrite par Elasmo dans la première page de cette discussion. Dans une craie phosphatée très fracturée à la limite avec la terre végétale. C'est le seul endroit où j'ai pu en observé, et la zone est très restreinte. Malheureusement il y a quand même eu un choc, mais les dégâts sont limités.
  7. Bonjour à tous, Aujourd'hui j'aimerais me pencher sur les différentes roches que l'ont peut rencontrer dans ces gisements de craie phosphatée. Tout naturellement la roche majoritaire est la craie phosphatée! Selon les site et les niveaux elle présentent une teneur en phosphate variable. De même les fossiles y sont plus ou moins concentrés. Cependant il peut arriver par endroit que se soit formée une véritable craie à dent de requin! A l'image de ce tiroir où les dents constitue un pourcentage non négligeable de la roche (département de la Somme): Cette craie a part endroit subie des phénomènes de dissolution. Ne laissant en place que les granules phosphatés beaucoup moins sensibles à la dissolution. Ce processus engendre donc une élévation de la teneur en phosphate de la roche. C'est pourquoi les poches de sables phosphatés issus de ce phénomène ont été les premières exploitées. Voici un première échantillon de craie partiellement dissoute (reste de zone blanche), avec un enrichissement en phosphate. Et un échantillon de sable phosphaté où la craie à complètement disparue. Voici un échantillon amusant : il s'agit d'un morceau de craie blanche avec des terriers remplis de craie phosphatées, provenant d'un niveau directement inférieur à la couche de craie phosphatée. Enfin une autre roche intéréssante : le silex phosphaté. Le silex est souvent absent de ces gisements, mais il arrive de trouver des morceaux contenant des granules phosphatés, leur donnant un aspect atypique (département de la Somme). Et ce silex peut s'avérer être un silex à dent de requin ! A l'image de cet échantillon contenant une dent de Squalicorax.
  8. Bonjour, Aujourd'hui une toute petite dent pour un petit requin. La qualité de la photo n'est pas terrible, mais la dent ne fait pas plus de 2mm. D'après ce que j'ai pu lire il s'agirait d'un requin dormeur, mais sans pouvoir être plus précis. Je laisse les experts donner leur avis
  9. La fragilité des oursins dépend beaucoup de l'altération de la craie, si elle a été soumise au gèle ou dissoute comme c'est le cas dans les poches de sables phosphatés. Il est possible de trouver des oursins en bon état de conservation. Comme ces deux échinocorys de grande taille : (tests d'environs 6,5 cm de long sur 5,5cm de large)
  10. Bonjour à tous, Voici une petite curiosité en provenance de l'Oise : des oursins revêtus d'un voile d'apatite. Ce voile est superficiel et leur donne une couleur beige brillante, légèrement irisée. Ces oursins proviennent d'un hardground phosphaté qui constitue la base du chenal contenant la craie phosphaté. Le premier est un échinocorys Le second est un Offaster pilula, marqueur stratigraphique du Campanien inférieur.
  11. Toujours de l'Oise, deux vertèbres de poissons osseux indéterminés. Si quelqu'un a une idée ?
  12. Toujours dans les requins voici quelques dents du genre Anomotodon. Elles proviennent de l'Oise.
  13. Toujours aussi belles ces planches! Pour ma part voici une vertèbre de requin (genre non identifié) de l'Oise. Diamètre = 1,5cm
  14. Bonjour, Voici une autre espèce de bélemnite, Gonioteuthis quadrata, elle aussi de l'Oise.
  15. Pour changer un peu des vertébrés, passons ici aux céphalopodes. Je ne connais pas d'exemple d'ammonites dans la craie phosphatée, cependant les bélemnites sont bien représentées ! Elles peuvent d'ailleurs être présentes en grandes quantités par endroits, et posséder une belle couleur ambrée (très esthétique sur la craie phosphatée couleur crème). Voici une première espèce : Belemnitella mucronata, du Campanien de l'Oise Les plus grands spécimen peuvent atteindre plus de 13cm, mais la grande majorité est comprise entre 5 et 9 cm.
  16. Non, elle ne sont effectivement pas émaillées. Et elle ne sont pas non plus usée car les arrêtes sont encore fraiches.
  17. Bonjour à tous, Je me suis aussi posé des questions quant à l'identification, néanmoins je n'ai pas trouvé de meilleure explication. Je n'ai retrouvé nul par ailleurs le même profile et la présence d'un crochet, et de cette taille. J'ai pensé aux Enchodus, mais ça ne collait pas. Oui, peut être ne s'agit-il pas précisément du genre Onchopristis, mais je pense que les poissons-scie sont les meilleurs candidats.
  18. Pour continuer la série des élasmobranches, je continuerai avec un animal qu'on voit peu fréquemment dans la craie du Bassin parisien : l'onchopristis (poisson-scie). J'ai pu trouver à deux reprises des dents rostrales, les voici. Elles font environs 1,5 et 2cm.
  19. Sympa les mosasaures ! S'agit-t'il de découvertes récentes? Pour ma part je continue dans les requins avec celui qui est pour moi le plus impressionnant, le Cretolamna. La première pièce est la plus belle que j'ai trouvé à ce jour pour cette espèce. la dent fait 3 cm.
  20. J'ai à plusieurs reprises lu des papiers faisant mention de fossiles de mosasaures et d'autres reptiles marins dans les phosphates de la Somme, notamment à Hallencourt et à Beauval. Mais le fossile le plus impressionnant dont j'ai entendu parlé a été trouvé a Eclusier-Vaux. Pour ma par je n'ai pour le moment jamais trouver de reptiles, mais la quête continue !
  21. Bonjour Elasmo, Merci pour votre participation à ce sujet ! Je pense bien voir de quelle carrière vous parlez, pour l'avoir fréquentée assez récemment. Je n'y avais encore jamais vu d'echinocorys dans cette couche. Mais effectivement le squalicorax y pullule ! Il est vrai qu'une partie de la carrière est aujourd'hui un stand de tir, a éviter absolument quoique rarement fréquenté, mais la partie intéressante sert aujourd'hui de dépôt d'ordures vertes à la commune.
  22. Bonjour à tous, Étant sur ce forum depuis quelques années je me suis aperçu d'un sujet relativement peu discuté, bien qu'ayant fourni une faune variée, notamment de requins, et possédant une histoire intéressante : les gisements de phosphates de Picardie. Tout le monde connais les gisements de phosphates du Maroc qui livrent en quantité dents de requins, mosasaures, tortues,... Cependant nous avons aussi dans le Bassin parisien des gisements de phosphates du Crétacé, qui en leur temps ont considérablement enrichi ce qui était de petits villages, et qui livrent encore aujourd'hui de beau fossiles. Les principaux sites ont été exploités dans l'Oise, avec les gisements d'Hanvoile et de de Hardivilliers, et dans la Somme, avec entre autre Beauval, Nurlu et Hallencourt. Cette manne a créé une éphémère "ruée vers les phosphates" durant la deuxième moitié du XIXeme . Les phosphates été avant tout exploités pour servir d'engrais pour l'agriculture. Mais ces exploitations ont pour la plupart cessé au début du XXeme. Les gisements de la craie picarde se sont formés pour la majorité durant la fin du Santonien et le début du Campanien, au Crétacé supérieur. Ici, le phosphate se présente sous la forme de petits granules beiges disséminés dans la craie blanche. Ces petits granules résultent de la précipitation de phosphate de calcium (apatite) autour de petits grains grâces à l'action des bactéries. Les granules d'apatite se sont déposés dans des chenaux sous-marins où ils se sont concentrés. Lors des phases d'érosion de l'eau s'est infiltrée dans la craie et l'a par endroit dissoute, laissant des poches de sables phosphatés. C'est sables sont les premiers à avoir été exploités et pouvaient présenter une teneur de plus de 60% en phosphates. Les fossiles sont très fréquents dans ces craies phosphatées, voire abondants! Néanmoins aujourd'hui beaucoup de sites sont impossibles d'accès. Ce sujet est donc l'occasion de faire un panorama de la paléontologie de ces gisements. Les fossiles que je présenteraient proviennent de sorties personnelles à la fois dans l’Oise et la Somme. Je commencerai par le requin "star" de ces phosphates, le Squalicorax kaupi. Il s'agit surement du requin le plus courant. Certains tamis effectués dans des poches de sables peuvent livrer plus d'une dizaine de dents.
  23. Merci beaucoup ! J'ai trouvé cette semaine dans les sables de bracheux quelque chose qui ce rapproche beaucoup du genre Coupatezia visiblement, et que je n'arrivais pas à identifier. Savez vous si ce genre est connu au Thanétien?
  24. Il s'agit d'un sable légèrement induré, qui se situe juste au dessus d'un faciès a coquillages et dents de requins typique du Thanétien. Le niveau est peu épais, et pas constant, mais il est bourré d'empreintes végétales (moches) et de charbons.
  25. Bonjour Elasmo, Pour moi il s'agit de la partie de la feuille où les folioles s’accrochent sur la tige. Comme sur limage suivante : De plus connaissant la géologie du coin où on parle souvent de grès à stipes de sabalites, j'ai pensé à ce genre.
×
×
  • Créer...