Michel de Champigny

Un petit up avec un bouquet de cacoxénite en forme d'araucaria jauni par la sécheresse ! Complète une photo déjà postée. 6,9 x 5,7 mm

Bonne question. Voici un détail (avec hémimorphite en plus) sur un échantillon du même endroit. Photo obtenue avec une bino. La lumière n'est pas top, il faudrait que je recommence. Le nom de rosacite m'a été donnée par un spécialiste des microminéraux. L'azurite est exclue de par la couleur bleue ciel très claire. Après il y a d'autres minéraux ressemblants, il faudrait faire des analyses pour être sûr à 100%. mais comme je le dis toujours, dans le doute j'affirme, dans l'ignorance je donne des détails ! Le champ photographié fait 5,4 mm x 4,1 mm

Pyroflouite ?

Message en MP....

Un échantillon très riche en hémimorphite, smithsonite (?), hydrozincite de Lacorre, Aulus.

Jarrier, bois du Sapey: Galène, fluorite, barytine; quatz, pyrite, rosacite...

2 roumaines de ma collection...

Tu ne pourrais pas te relire au moins une fois pour éviter de telles énormités ? Constitution n'est pas construction et je me demande bien ce que pourrait être une constitution parasismique: un gilet pare balle pour députés ?

Le monde se divise en deux catégories: ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent ! Tu as un pistolet chargé ? Non, alors tu creuses !

Très souvent les acides très concentrés réagissent moins vite (surtout au départ de la réaction) que les mêmes dilués. Normalement ce n'est pas le cas pour HCl car la molécule qui est toujours dissoute dans l'eau est complètement ionisée (HCl est normalement un gaz, l'acide chlorhydrique est une solution du gaz dans l'eau). Ainsi de l'acide sulfurique pur (95-97 %) ou l'acide nitrique à 100% ne vont pas réagir immédiatement avec les carbonates s'il n'y a pas de trace d'eau. C'est un luxe d'utiliser de la synchysite (celle de Jarrier par exemple !) pour tester l'effervescence des carbonates !

Je ne savais pas qu'il y avait des carbonates qui "effervesçaient" et d'autres non ! (désolé pour le néologisme). Un carbonate fait toujours effervescence en milieu acide en libérant du CO2, mais plus ou moins vigoureusement et rapidement.

En tout cas ça vaut la peine d'y aller et ce n'est pas compliqué. Au fond de la vallée du Rhône, quelques km avant d'attaquer la montée vers le glacier du Rhône et le col de la Furka, prendre une route dans la vallée du Binntal. Aller jusqu'au bout, village de Binn, et se garer sur un parking (payant bien sûr, on est en Suisse !) au bout de la route. Suivre la route qui reste goudronnée, mais interdite à la circulation de tout un chacun sur environ 2 kms jusqu'à la mine du Lengenbach. Elle est exploitée par un cristallier pour les minéraux rares mais les haldes sont d'accès libre. Il y a en général beaucoup de monde qui fouille, mais il y a une telle quantité de cailloux qu'il y a de quoi faire sans problème ! C'était comme ça il y a 5 ou 6 ans, je ne sais pas si ça a changé depuis. La vallée du Binntal est un exemple remarquable de carte postale suisse ! A voir absolument, d'autant que c'est quand même moins touristique que d'autres endroits bien plus connus et fréquentés.

Le camouflage pour les minéraux du cuivre: il fallait l'inventer celui-là !

Un cristal d'allanite centimétrique Rutile 1195890913_TrimounsRutile109x81s22.tif Monazite, rutile (ou aeschinite ?) et les vermicelles de micas

A la brosse, comme il se doit ! Les pauvres, je les plains ! Puisqu'on parle de basnaesite de Trimouns Et une petite aeschinite avec ses cristaux de pyrite oxydée

Tu n'as pas dû assez insister !

Quelle classe ? Plaisanterie mise à part, très jolis échantillons.

Merci pour l'information. Pour l'Italie, je suis sûr. Ce que tu me dis me rappelle effectivement quelque chose. Il faut que je recherche l'étiquette donnée par l'échangeur. Cdlt Michel

Clinoclase dans chrysocolle. Cuprite Argent natif dans chrysocolle. Chalcopyrite oxydée, cuprite, oxydés de cuivre, clinoclase Malachite, chrysocolle, cuprite cristallisée....

Peut être déjà postée, je ne me souviens plus. Allanite de Trimouns dans une géode de dolomite

Une banalité pour ceux qui y sont allés (il y en a des tonnes à ramasser !). Veines de pyrite dans la dolomie saccharoïde du Legenbach (Valais). Aiguilles de rutile et clinochlore, quartz. Alpes italiennes (il faut que je recherche la provenance exacte, j'ai l'étiquette quelque part). Un échange à Chessy lors d'une journée interclub d'accès au terril.

Une évidence peut être: le nombre de photos à prendre et à empiler (stacker) dépend bien évidemment de la profondeur de champ de chaque photo. Si pour une photo donnée tu as une épaisseur nette de par exemple 5 mm, tu fais une photo en changeant le réglage d'environ 4mm soit en jouant sur la bague de réglage de l'objectif soit en déplaçant l'appareil fixé sur le rail micrométrique. Inutile d'en faire plus. Le nombre énorme de photos nécessaire en micro vient du fait que les objectifs de microscopes utilisés et les montages donnent une profondeur nette de quelques microns. Alors quand on veut faire des photos en ayant de la netteté sur 500µ de profondeur par exemple il faut un sacré paquet de photos. Avec de la macro, il est beaucoup plus simple d'éviter si possible les effets de plongée ou de contre plongée (comme sur la photo du quartz en plongée), mais tout dépend évidemment de ce qu'on veut faire.

Un exemple sur un échantillon de quartz et sidérite du Trou des chasseurs. Stack de 5 photos

Non, la plupart sont faites avec une bino munie d'une caméra. J'ai posté par ci par là des photos de minéraux faites en boîte à lumière. Pour cela j'ai un NIKON 750 avec une objectif macro NIKKOR 105. Je fais du stack soit en modifiant très légèrement le réglage de distance sur l'objectif, soit en utilisant le chariot avec Vernier qui est fixé sur le pied et sur lequel est fixé l'appareil photo. Je travaille en mode A avec bien sûr l'autofocus désactivé. Je règle la profondeur de champ et l'appareil fixe la vitesse. En général je travaille avec une ouverture de 5.6 à 8, rarement plus

Ca dépend bien évidemment du type d'appareil dont vous disposez. Si c'est un appareil entièrement automatisé ou aucun réglage n'est possible, ce n'est bien sûr pas réalisable, même en bougeant la position de la pierre ou de l'appareil car il faut à minima pouvoir définir précisément la zone de mise au point. Avec un réflex ou tout autre appareil permettant une mise au point manuelle, c'est facile à faire. Si on a des sous, on s'achète le NIKON 850. Il y a une fonction stack dessus. Avec le NIKKOR MACRO 105, ça doit faire des trucs sympas !