Aller au contenu
Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

quartz

Membre
  • Compteur de contenus

    377
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par quartz

  1. Antistalagmite sur le mur (sol) d'une ancienne galerie minière. Profondeur de l'antistalagmite : 5,5 cm. Conditions de formation : sol argileux, creusement d'un cylindre par l'impact de gouttes d'eau, changement de la composition chimique de cette eau et tapissage interne du cylindre par un carbonate. Sous Pyrénées centrales ; (photo prise à la verticale).
  2. Opale noire botryoïdale et réniforme, incluse dans un carbonate. Pyrénées centrales.
  3. Grenats et spécularite sur ophite altérée contact direct ophite-terrain marneux. Pyrénées centrales.
  4. Mais, Fred, si tu parles du "doigt", il est à l'endroit ! il est présenté tel qu'il était : il repose d'ailleurs sur des "menus" de schistes, résultat du travail de l'homme, lesquels ne reposent pas au toit, mais au mur (sol).
  5. carbonate d'aspect stalactiforme. Longueur du "doigt" : 4 cm. Origine : sous Pyrénées centrales.
  6. Bonjour. Pour compléter ma collection de lampes MERCIER (dite improprement par beaucoup "à l'Etoile"), je cherche à acquérir le modèle en bakélite.
  7. Aragonite miel. Pyrénées centrales.
  8. Pas la compétence pour te répondre, c des pyrénées, mais félicitations pour la trouvaille et les photos.
  9. Revenons dans nos montagnes. Opale noire sur manganocalcite rhomboédrique et scalénoédrique blanche (eh oui, ça existe). Derrière, des petits quartz. Fluorescence (de la mangano, bien sûr) ad hoc. Origine, Pyrénées centrales.
  10. La fumée ! tu t'envoies en l'air ? Au fait, sur ton blog, les "femmes africaines", j'ai déjà (beaucoup) donné, grand MERCIIIIIIII
  11. Retournons sous terre, là où le labeur des hommes a troué la montagne. Calcite flottante. Pour ceux qui ne connaissent pas, couche de calcite de 0,1 à 2 mm d'épaissur, en trottoir ou flottant sur un petit plan d'eau (les deux pouvant se réunir pour former un plan temporaire sous laquelle coule l'eau). Ceci existe dans les cavités naturelles, dans certains gours. Ici, galerie minière où coule un mince filet d'exhaure. Pourquoi cette calcite flotte elle ? parcequ'il y a juste équilibre entre son poids et la tension superficielle ; elle finira par couler sous son propre poids lorque l'équilibre sera rompu (ou lorsque le plan d'eau aura été perturbé) : en effet, elle s'épaissit naturellement et, de plus des minuscules cristaux poussent sur la partie immergée (là, vraiment du flottant, contrairement à la multitude de "flottants" présentés comme tels car ils ne sont PLUS rattachés à leur support). Conditions : eau sursaturée en carbonate de calcium, calme absolu, débit très faible. Tombé au fond du bassin, la calcite s'accumule en couches très esthétiques et finira par le combler. Pyrénées centrales.
  12. Craché, juré...la grenatite ne vient pas de là ; 65, par contre, c'est bon Gîte dont il semble que je sois l'inventeur, il a bien failli causer ma perte ! je raconte, puisque Fred a demandé à ce que l'on agrémente son site avec des histoires liées à la minéralogie ; après une escalade qui n'est normalement plus de mon âge , je mets, pour en terminer avec l'épreuve, la main sur un bloc couvert de mousse en essayant de m'y agripper et me hisser sur une corniche : horreur et damnation, la mousse me reste dans la main et je ripe ; j'avoue ne plus tès bien me souvenir comment je m'en suis sorti, mais, arrivé au dessus de mon rocher, je vois, à la place de la mousse qui n'avait pu prendre racine et pour cause, du quartz laiteux, massif, englobant des gros grenats centimétriques, toujours incomplets...la suite fut facile, et j'y retourne de temps en temps, mais par un autre chemin ; géologiquement, extrêmement interéssant, ce filon de grenatite (ou grossularite ?), avec quelques minéraux (diopside..?) associés, très instructif ; hélas, un coup de masse peut détruire complétement un bloc et il ne reste plus que des morceaux de grenats, tous incomplets . Par contre, on peut en arracher qui est tellement tenace qu'il arrive un moment ou on renonce à le réduire sur place, comme celui-ci.
  13. A chaque jour suffit sa peine ! grenatite ; poids 4 kg. Cet été, dans les Pyrénées centrales. Contact entre granodiorite et calcaire Dévonien.
  14. L'arite : je suis d'avis de l'alchimiste ! J'en ai pas et j'en cherche depuis des lustres... C'est comme une femme que tu désires et que tu n'arrives pas à avoir : tu finis par la haïr.
  15. J'avoue que je n'y connais rien en photographie ; mais là, j'ai eu beaucoup de chance ; effectivement, cette aquarelle évanescente, qui, bien sûr, est restée dans son écrin, et le restera si je sais rester discret, sortie de son environnement, pourrait laisser penser à un minéral en vitrine ; en fait, il est bien en place dans une galerie de mine à sulfures, et il a poussé verticalement. Sur le moment, j'ai pensé cérusite, aragonite, gypse? Ce fut ma seule récompense pour une journée sous terre..., une photo. J'ai plaisir à la partager.
  16. Le Monde souterrain. Collerette de carbonate ou de gypse sur l'éponte d'une galerie minière ; photo prise au passage, au plus près du minéral, sans artifice. Pyrénées centrales.
  17. En rapport avec la minéralogie, curieuse stalagmite "geyser" d'ocre ; (les stalagmites geysers d'argile sont connues dans certaines cavités). Dans une galerie de mine inondée et fermée depuis 110 ans, cette stalagmite d'argile ocreuse a commencé à se construire alors que le sol (mur de la galerie) était au sec ; les conditions indispensables à la croissance sont la venue verticale d'un filet d'eau argilo-ocreuse sous pression et un débit permettant l'apport de l'argile mais pas la destruction de l'édifice ; une vue latérale, une verticale du conduit alors que le geyser "donne". A terre, rails de voie étroite et ma corde. Origine de l'ocre : sidérite et hématite. Pyrénées centrales.
  18. Merci pour tes divers encouragements, observations pertinentes et interrogations. Attention ! je ne suis qu'un modeste prospecteur amateur de minerais (au sens non marchand du terme) et de matières utiles ; je n'ai pas, faute de travail à l'école alors que je préferais aller ceuillir les gerbes d'épidote à l'"Ophite", ce qui me valu d'être viré par les bons pères), les connaissances nécessaires pour soutenir une discussion scientifique. Je mettrai donc "amphibolite et actinote", pour l'insant : j'ai en effet entre les mains une roche, théoriquement amphibolite, surmontée d'un minéral, actinote ou trémolite, lequel servait de squelette à un enrobage de matière dissoute par HCl. Mais, à partir de quel pourcentage de la masse peut ont dire qu'une roche comportant de l'actinote est une actinolite ? En essayant vainement de l'apprendre, je me suis plongé dans le monde des inosilicates (je frime) et j'ai constaté que les amphibolites pouvaient avoir pour origine un métamorphisme de roches sédimentaires (paraamphibolite) ou une origine plus magmatique, métamorphisme de roches magmatiques (orthoamphibolite) (je frime encore). En tout cas, je confirme l'origine d'aspect filonien (et non filon comme une interprétation personnelle due à l'habitude me l'a fait écrire et qui te fais penser à l'origine magmatique) (50 cm de puissance), entre une éponte calcaire légèrement métamorphisée (albite, pyrite), et une autre de mélange de brèche calcaire-roche ultrabasique. Il s'agit aussi d'un métamorphisme tout à fait local, et non régional. Pour ma part, cette roche m'intéresse dans la mesure où elle pourrait servir de minerai d'amiante (certaines agglomérats et gerbes de fibres pourraient le laisser penser) et si elle ne pourrait servir de pré-indice à quelque concentration de Cu-Au. Amicalement.
  19. Rives 3, j'aurais du écrire roche magmatique ultrabasique intrusive : mais mon esprit était revenu en arrière, à l'époque des mes trois premiers "Que sais-je", les roches sédimentaires, les roches métamorphiques et les roches éruptives... commençant d'ailleurs, jeune imbécile, à comprendre que je ne savais rien du tout et que tout était à apprendre : je note donc amphibolite, variété actinote, sur mes tablettes et m'en vais à la recherche du jade néphrite, qu'il me semble avoir tité du filon mais rejeté car trop sombre d'aspect (en fait, sans doute tellement riche en actinote que l'acide devrait à peine l'âbimer). Me reste à démontrer aussi s'il s'agit d'une ortho ou d'une paraamplibolite, pour être comblé. Une petite dernière d'un autre échantillon.
  20. Sans doute une amphibole (trémolite, actinote ?), incluse dans un calcaire métamorphisé par une roche éruptive intrusive (contact direct). La roche (amphibolite ?) a été partiellement baignée dans notre ami HCl. Origine, la semaine dernière, Pyrénées centrales.
  21. Pas d'amalgame !!! il fallait lire SNPA et non SNEAP ; c'était vers 1960. Bien sûr, PAU n'est pas dans les Pyrénées centrales, mais je n'adopterais pas non plus la définition "les Pyrénées centrales sont le domaine glacé des hautes cimes". Ci joint, le reste de Hg qui m'a servi à faire des essais infructueux de fabrication de carbonate mercureux !
  22. Pour répondre à deux participants, la carotte contenant du mercure en goutelettes, très curieuse, a été donné par un ingénieur SNEAP à ma mère, pour me la remettre, il y a plusieurs dizaines d'années : lui demandant d'où cela venait, il a répondu en rigolant "mais de presque sous vos pieds, Madame, pas loin", mais je n'ai pas le droit de vous en dire plus. Or, les pieds de ma Maman étaient campés dans les Pyrénées centrales. Là, franchement, ce n'est pas par goût du secret ou de la formule que je parle de Pyrénées centrales et je ne verrai aucun inonvénient à en dire plus si j'en savais plus. Compte tenu de la qualité du donneur, je pense qu'il n'y a aucun doute à avoir. Je ne sais si l'un d'entre vous, par quelque moyen optique, peut voir ces goutelettes sur la photo, mais c'est vraiment très curieux et, pour moi, collectionneur de minerais et de matières utiles, très intéréssant. Peut être aussi quelqu'un a une entrée à la SNEAP, mais même là, ça m'étonnerait qu'ils parlent. D'autre part, ayant montré l'échantillon à mon ex professeur de géologie, accoquiné avec cet ingénieur et dcd il y a peu, il m'a répondu : "oui, je sais, on marche presque dessus". Par contre, il y a du mercure dans la vallée d'Ossau, mais je ne sais sous quelle forme : facilement reconnaissable par un amateur, en tout cas, donc peut être du cinabre. : je constate seulement que ce n'est pas loin de roches sédimentaires métamorphisées ; c'est une certitude et une des prospections qui me reste à faire avant que les genoux ne m'en empêchent.
×
×
  • Créer...