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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

quartz

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Tout ce qui a été posté par quartz

  1. Certainement. L'idée a quand même germée (cf : article ci-dessous) et j'ai lu un article assez récent sur le même thème, avec la lherzolite. " Bull. de la Soc. min. de France n°7 et 8, T.II, 1879". Notes de MM Chaper, C. Friedel, H. Fouqué et Michel Lévy sur les roches qui accompagnent le diamant dans l'Afrique Australe. D'après eux ces roches, qui présentent tous les passages entre les dolérites et les euphotides à structure ophitique, offrent l'identité la plus complète entre cette série et celle des dolérites et des euphotides, qui, dans les Pyrénées, sont connus sous le nom d'ophites. C'est certainement dans les Pyrénées et en Espagne qu'existent les points de comparaison les plus intéréssants. Ils citent à l'appui une collection d'ophite des environs de Pau, recueillie par M. Genreau, ingénieur des mines, qui leut ont présenté au microscope les quelques particularités offertes par les ophites du Cap. Je ne connais pas l'Euphotide ; LACROIX, in Contribution à la connaissance de la composition chimique et minéralogique des roches éruptives de l'Indochine, 1933, écrit : Gabbros et microgabbros, Var. à grands éléments = euphotide. Comme, dans le même, il parle aussi des ophites et des kimberlites, ne s'agirrait il pas, dans le texte de 1879, de roches intrusives qui accompagnent la kimberlite ?
  2. Bonjour JML 31. Désolé, mais je suis obligé de mettre sur le site la punition suivante, qui t'a été infligée, pour trois motifs : - motif 1.15 : être passé outre à une interdiction ; - motif 4.26 : s'être emparé d'un objet ne lui appatenant pas ; - motif 6.29 : bris de glace ; - motif 7.11 : avoir murmuré lors de son interpellation. La sanction est de dix jours d'arrêts, avec demande d'augmentation, évidemment... Les faits qui ont motivé cette sanction sont les suivants : JML 31 a pêché sans vergogne dans un gave qui n'était pas le sien ; ce faisant, son oeil fut attiré par un objet brillant, qu'il a ramassé et mis dans sa musette, contribuant ainsi à faciliter l'affouillement des berges et bravant la loi, puisqu'il n'avait ni permis de recherches, ni permis de vendre du minerai extrait lors des recherches, ni de concession. Pour "s'amuser", s'est servi de cet objet, au prétexte qu'il lui allait bien en main, pour briser le pare brise opaque d'un véhicule peint en bleu, ignorant qu'un appareil de prise de vue se trouvait dissimulé derrière. A été confondu par sa main, non pas qu'il ait laissé sur place l'objet en question, avec ses empreintes, mais parceque cette main est bien connue. L'examen de la photo, par l'enquêteur DUMALIN, a permis de déterminer qu'il s'agissait d'une roche verte roulée par le gave, et qui avait l'aspect d'une peau de serpent ; DUMALIN, qui possède son certificat d'études primaires, en a déduit qu'il s'agissait d'une ophite, ophis, en grec signifiant serpent, en réalité dolérite à structure poecilitique dans laquelle des cristaux d'augite englobent des petits plagioclases. Partant de là, le fin limier a déduit que la dite teinte verte était due à l'altération de l'augite en ouralite. Les faits ainsi établis et les preuves rassemblées, il ne restait plus, après avoir averti nos Chefs, qu'à identifier le coupable, à l'aide de sa main. Celui-ci, interpellé, a murmuré. Pour ne pas me faire tancer ou censurer par un modérateur, qu'en est il de l'idée, non saugrenue, née en 1879, que nos ophites et lherzolites pourraient contenir des diamants ? il y aurait en effet identité entre les dolérites qui accompagnent les diamants en Afrique du Sud et les ophites, particulièrement du 64.
  3. Bonjour. Je ne suis pas en mesure de poursuivre une discusssion technique ; je n'ai pas la formation et l'expérience nécessaires, désolé ! (pas assez travaillé à l'école). Je me bornerai donc à donner quelques éléments de réponse à des questions précises. Pour la spécularite, il s'agit bien d'hématite d'aspect micacé (du latin spéculum, miroir, car les belles romaines s'y miraient). Piètre minerai de fer, elle n'est pas recherchée en tant que tel, semble t'il. De bel aspect, on peut, lorsqu'elle est massive et finement micacée, s'en mettre "plein la figure" pour aller en boite, ça attire le regard des garçons, sous les projecteurs. Je parlais de spécularite car je n'ai jamais trouvé que cette variété d'hématite dans les fissures de l'ophite ou à son contact direct avec l'encaissant (marne gypseuse en particulier. Je joins une photo de spécularite sur ophite de la vallée de l'Ouzom). Il y a eu récemment ici une photo de galet d'ophite avec veine de plomb ; il s'agit plutôt, pour moi, au vu de la photo, de spécularite, et donc d'hématite. Plus massive, la spécularite existe, par exemple, dans la vallée de GAVARNIE, en gangue. Mascon, pour moi, est une abréviation de mass concentration, anomalie détectée par prospection aérienne et laissant supposer la présence de corps très denses dans le sous sol, ici probablement minerais Pb-Zn. Le métamorphisme à SAINT Pé n'affecte que, je cite " les couches kimméridgiennes, profondémént modifiées sur 2 km" de long et on ne sait au juste combien de large. C'est le massif calcaire qui est parcouru de filons de quartz et non l'ophite, dont les encaissants ne semblent pas, avoir été métamorphisés (ou très peu,comme à LOURDES, du reste, je crois). Les inclusions de ces filons de quartz sont métalliques (Au) ; la compagnie minière de CHARENS, qui poséda un temps la concession de BÔO-SILHEN, a eu dans ce coin un permis de recherche de 70 ha, je crois. Mais, le gisement de BÔO n'est il pas lui même d'origine hydrothermale ?
  4. je signale la présence, au S.-S.E. du sommet "Les Toupiettes", lui même au S.-S.O. de SAINT Pé DE BIGORRE, de plusieurs petits massifs d'ophite, indépendants de ceux se trouvant en chapelet plus au Sud ; un seul est signalé sur la carte géologique et l'un d'eux renferme de la spécularite. Pour essayer d'apporter une pierre à l'édifice, le massif de SAINT Pé a été en partie métamorphisé, ce qui apparait bien sur la carte, et sur le terrain ("marbres", dont certains furent ttraités à BAGNèRES DE BIGORRE, dipyre), mais il y a là un des deux "mascons" de la région, ce qui n'est évidemment pas précisé. D'autre part, ce massif contient des filons de quartz qui, par leurs inclusions fort intéréssantes mais non rentables économiquement, pourraient bien trahir des filons hydrothermaux.
  5. L'hydrothermalisme peut il induire un métamorphisme ? Je n'ai, évidemment, rien à t'apprendre à ce sujet, mais moi, par contre, j'ai soif d'apprendre. Je retrouve, à ce sujet, un tout simple "Que sais-je?" de 1954, "Les roches métamorphiques" de POMEROL et FOUET, qui développe un petit peu les théories de l'époque sur ce sujet : je vais tenter d'assimiler.
  6. Un modeste élément qui pourait faire avancer le pourquoi du métamorphisme à AGOS : il a été découvert, par le passé, un "gisement" d'actinolite, non loin de là, un peu plus à l'Ouest. L'inventeur, précis dans sa description du gîte, avait présenté un échantillon à une Société savante de l'époque et émis l'hypothèse d'une relation de cause à effet avec ...l'ophite de LOURDES. C'était il y a longtemps... et il y a de toute façon teschénite et ophite plus près d'AGOS. Les connaissances ont évolué depuis. Cela me fait penser que je dois rechercher cette actinolite au printemps, on peut se demander ce qu'elle fait là ; ce serait dans le ...Ah, mince, dans le Glaciaire non daté, nous dit la carte, ce qui peut vouloir tout dire car il devrait s'agir de blocs erratiques. J'irai quand même.
  7. Dégagées avec notre amis HCl, comme le montrent les stries caractéristiques laissées par l'opération à la surface de la calcite. Concernant les pyrites d'AGOS, en 1879, il est dit qu'au four à chaux "se trouve du calcaire fortement métamorphisé et rempli de paillettes de mica et de cristaux de pyrite. On trouve les mêmes dans la région, mais ils sont passés à l'état d'hydroxyde de fer, allant jusqu'à 12 cm. de diamètre". En 1897, LACROIX écrit qu'il y a , au Muséum de PARIS, "un superbe groupe de cristaux de pyrites transformés en limonite atteignant individuellement 10 cm. de plus grande dimension, et provenant d'AGOS". Etonné par ces dimensions, j'ai cherché. Dans le coin, mais sortant des sentiers battus, j'ai pu trouver ce modeste amas de pyrites inclus dans le calcaire, dont l'intérieur ne semble pas avoir été limonitisé, contrairement à ce que pourrait laisser penser l'aspect extérieur. Hélas, peu spectaculaire, il me fait penser aux amas pyriteux que l'on trouvait "dans les fonds", qui rendaient, jadis, inexploitables les petits gisements d'hématite de la région. Question : le métamorphisme, qui en est ici la cause ?
  8. Il a bien raison, EricT ; la discrétion est essentielle, aussi bien lors de la diffusion d'informations que sur le terrain : on est toujours sur le domaine d'un particulier ou d'une collectivité. Mais, pour AGOS-VIDALOS, avec un parking à dix mètres, des travaux relativement récents, comment empêcher l'apparition des spécialistes munis de leurs "cagettes"? C'est dans l'air du temps, trop facile (le contenu finira d'ailleurs, pour ce site, bien souvent à la poubelle). Un tout petit peu plus à l'Ouest, le même sulfure, non limonitisé, attend celui qui veut bien vraiment chercher. Bonne année.
  9. Il faut respecter... alors, je n'ai pas touché ! Cette souris blanche là est bien mieux dans son environnement que dans une vitrine. La photo est dans le bon sens et de sous les Pyrénées centrales.
  10. Voilà, chef, réponse à une parie de tes questions.
  11. Ah ! j'ai enfin trouvé comment faire un "piquage" sur un message. Pour Lionel R, en réponse, voici un peu plus fin.
  12. Fred 09, tu me parlais d'un cristal d'axinite, avec un crabe en aragonite : le voici isolé ; je ne le trouve pas qu'il sorte de l'ordinaire. En tout cas, il est bien de chez nous. les spécialistes vont rigoler, mais il est classé avec mes minerais (passés, actuels ou potentiels) de bore !
  13. Ouh là là ! j'suis un peu dépassé : je pense aussi modestement à un processus de serpentinisation en cours : on devrait trouver dans le coin magnétite cristallisée ou masssive, sépiolite, traces de garniérite, peut être millérite, pentlandite, serpentine dans tous ses états : c'est en tout cas mon expérience. Et la littérature parle de U sous la lherzolite. Et même d'éventuels diamants dans la roche, car il y a peu de différence entre kimberlite et lherzolite. JP 31, la prochaine fois que tu vas sur le site, tu traînes,derrière une ficelle, un aimant de haut parleur ; tu vas peut être avoir des surprises . Je te remercie de ta proposition, je ne savais pas qu'on pouvait envoyer autre chose qu'un texte, en MP.
  14. JML 31, elle est bien belle cette opale. On trouve, dans les mémoires de l'Académie des sciences, un article de LEYMERIE "note sur le typhon ophitique d'ARGUENOS (H.G), qui porte "une veine d'opale commune, d'un blanc un peu jaunâtre, rugueuse et comme concrétionnée à la surface, que j'ai observé avec la picrolite de Moncaup" ; je vais pouvoir illustrer l'article avec ta photo. Mais, cette opale, comment se trouve t'elle là ? un phénomène de métamorphisme de contact, une pseudomorphose de quartz ou un résultat de l'altération de la lherzolite ?
  15. Orléans, la petite phrase en bleu, en bas, c'est EXACTEMENT ça !
  16. Bonjour, Lionel. Eh bien, il faut bien sûr l'avoir repéré et cogiter : j'avais pensé avec juste raison, (ce n'est pas toujours le cas), qu'une boîte en plastique (ou autre, mais d'un volume bien supérieur au futur contenu, contenant dans un sac à dos, remplie de feuilles mortes (surtout pas le coton, qui s'accrocherait aux minuscules cristaux), ferait l'affaire. Il faut, bien entendu, la ceuillir avec délicatesse, la protéger immédiatement dans la boîte, feuilles en dessous, en dessus et sur les côtés. Il faut d'abord aller où les autres ne vont pas, sinon, il n'y aurait plus rien (et je peux te dire que, quand tu sors de là, tu cries de joie, mais aussi pour déstresser), s'émerveiller de ce foisonnement, revenir (la journée au total), consulter la bibliothèque pour essayer de comprendre, juger que cela vaut le coup de reperdre une journée pour la mettre en boîte. Monter une expédition rien que pour cela, la regarder à la bino. Bref, beaucoup de temps, de la minutie (je progresse, parce que d'habitude, c'est plutôt la masette), l'amour des minéraux, la curiosité et la soif d'apprendre, parce que là, j'ai pas encore tout compris, il faudrait être chimiste, le sarcasme de quelques uns, qui parleront de produit artificiel... Et, surtout, une fois dans la vitrine, ne plus y toucher ; encore moins en dévoiler l'origine, la redécouvrir sera l'apanage du solitaire curieux, tenace, ne ménageant pas ses efforts pour, finalement, bien peu de chose, en vérité, sinon un entretien physique et une certaine jouissance intellectuelle.. C'est comme cela que je pratique la recherche de minéraux (minerais, en fait) et c'est ce qui me permet, comme à d'autres, de trouver. J'ai plus fin encore ; veux tu voir, parce que ce genre de truc n'intéresse pas grand monde, hélas ! Ceci dit, n'étant jamais chez moi, mon épouse s'est barrée... Je la comprends, mais, Dieu, qu'il est doux d'être libre ...
  17. Bon : nous avançons, - vers le même but... ("plus haut la tête, bande de...." - "Mais, Chef, si je lève la tête, je ne verrai pas la goethite qui traîne à terre !" - "La QUOI, espèce d'gnare" ? En aparté, Je vous prie de bien vouloir excuser la faute d'orthographe commise précédemment, c'est goethite et non geotite ; Johann Wolfgagn von Goethe va se retourner dans sa tombe :coucou!:
  18. Merci pour tes observations, rives 3, et félicitations pour ta contribution à cet article. Pour le minéral noir, j'ajouterais que, au chalumeau, il éclate (deshydratation ?), mais ne fond pas, qu'il n'est pas luminescente... ; elle aurait le pouvoir de rendre invisible son porteur (des conneries, mais qui m'arrangent !). Mais laissons donc le délicat oxyde, que je conserve en atmosphère humide, parcequ'il y en a qui disent...on ne sait jamais. Descendons donc beaucoup plus bas, dans nos Pyrénées centrales : exentriques de calcite fibroradiée, ou d'aragonite, recouverts de goetite "velours", et autres oxydes de fer. On reste dans les oxydes, c'est toujours ça. Bon, j'espère que je ne vais pas me faire "modérer" (malgré les balles, malgré les obus....nous avançons - vers le même but - la victoire de la Fraaaaance -) (pour un collègue, s'il veut bien bien s'y reconnaitre ! )
  19. Merci, 3 frangin, de m'avoir fait découvrir l'Albertite que, à ma grande honte :coucou!: , je ne connaissais pas. L'occasion d'apprende . Cette Albertite était elle incluse dans les calcaires, les marne ou les grès ? Mon minéral dormait dans les géodes d'une roche magmatique de type andésite, et a du naître lors de la fin du refroisissement. En parlant d'ARBOUET, où je ne suis jamais allé, je relève dans l'excellent article de R.C., géologue (Règne minéral n° 29) que la couleur de la fluorite est fortement influencée par son environnement immédiat, ...bitume provenant des fissures proches : n'y a t'il pas donc de l'Ontozonite ? Amoureux du site, à juste titre à la lecture de son article, la diffusion de son article a des milliers d'exemplaires n'a t'elle pas, par contre, attiré des camionettes pleines de "cagettes" vides, et même quelques compresseurs et marteaux piqueurs ? Pas grave, me dira t'on, puisque la plupart des minéraux étaient destinés aux granulats : mais, ce n'aurait pas été le cas, cela n'aurait rien changé (c'est un autre débat, largement débattu par ailleurs). Aucun risque de voir arriver des camionettes sur le gîte maintenant enfoui, mais je souhaite, comme l'auteur de l'article, que "longtemps encore, nos enfants et petits enfants puissent connaître les joies saines de la découverte et l'émerveillement face aux joyaux façonnés par la nature".
  20. Bonjour. Je suis content que ce minéral appelle l'attention ; j'ai envoyé plusieurs photos, dont une sphère de 1,5 cm de diamètre (voir mot clé opale), sans susciter d'autre réaction, bien humaine, que la question de la provenance. Je ne présente que des récoltes personnelles, dans les Pyrénées centrales : je connais donc parfaitement le gîte, inaccessible maintenant Se présente en éclats, brèche d'éclats, masses réniforme ou sphères, incluses dans un carbonate ou, en ce qui concerne les éclats et sphères, posés sur les parois de druses, voisinant le quartz hyalin de surcristallisation. Eclat vitreux, fracture conchoïdale, pas de réaction au feu (sans trop pousser quand même). la littérature nous aprend que, dans les filons, opale et calcaire font bon ménage. Présence occasionnelle d'épidote en poudre. Ma plus belle vision : une sphère posée à cheval sur la pointe de deux scalénoèdres. Pour moi, il s'agit d'un résidus de processus magmatique. C'est en cherchant un minerai de manganèse que je suis tombé là dessus, croyant l'avoir trouvé, d'ailleurs, jusqu'à ce que je découvre la forme sphérique.
  21. mais, fred, je n'ai jamais écris que l'aragonite coralloïde avait été dans l'acide ! c'est l'amphibolite qui a été dissoute dans HCl, laissant libre l'actinote (ou la trémolite). Donc, sable d'actinote, crabe d'aragonite et axinite : c'est un montage dans la mesure ou ces trois minéraux ne viennent pas du même endroit mais sont ici rassemblés pour une pointe d'humour, en ce jour maussade.
  22. Désolé, le sablais ; faut plutôt crapahuter vers le gypse que tu as récemment présenté. Personnellement, je n'ai rien trouvé de semblable, du haut en bas du pic du midi d'ARRENS ; quartz, blende miel ou pas, quelques sulfures (et donc, bien sûr) du gypse mais pas de ce volume, quelques autres minéraux. Du côté baryte (fluorine et celsianite, je crois) je m'etais demandé pourquoi les anciens y avaient travaillé (objet de l'âge de bronze découvert dans le sol d'une galerie lors de la construction de l'écurie.... c'est vieux !) vu que l'usage de la barite leur était, à priori, inconnu (je dis à priori, car tout est possible : qui, aujourd'hui, comme ça, vite fait, pourrait décliner tous les usages actuels de la barite ?). Bon, j'ai trouvé : la galène, bien sûr, argentifère, peut être, se trouve en nodules dans notre sulfate. Autrement plus intéréssante est l'histoire de la Société des mines d'ARRENS, plus grand scandale boursier de l'époque ! enfin, cette escroquerie a quand même permis le désenclavement et l'électrification de cette belle vallée et de permettre à certains pillards de défruiter des parois entières de quartz.....
  23. Dimanche, temps pourri... amusons nous : crabe progressant vers sa proie. (Aragonite coralloïde avec, sans doute, hydromagnésite, axinite, sur cristaux d'actinote dégagés, à l'acide, d'une amphibolite. Largeur du crabe : 5 cm). Pyrénées centrales.
  24. Boule de gypse buissonneux, très légèrement coloré par les oxydes de fer . Vue latérale ; diamètre de la boule : 15 cm., hauteur : 10 cm. Sécrété par un schiste ampéliteux (ou alunifère). Pyrénées centrales.
  25. Salut ; une expérience vieille de...30 ans ! parti en train au Maroc pour visiter le Sud, je reviens, en train bien sûr, avec, comme beaucoup, moultes cérusites et vanadinites, dans un colis ou enveloppés, pour les petits cristaux, dans les vêtements bourrés dans mon sac. Je suis muni d'une autorisation en règle du ministère des mines (ou l'équivalent), obtenu moyennant petit cadeau, au dit ministère, par un membre de ma famille. Arrivé à la douane de Tanger, fouille du colis et déballage de tous les vêtements ; pluie de petits cristaux de vana... Deux "douaniers" m'entraînent à part et me font comprendre que, si je ne leur donne rien, je vais manquer mon ferry : mon certificat, ils s'en balançent. Je commence à parler un peu fort et les deux compères retournent à leur poste ; je prends mon ferry. Arrivé à la douane espagnole, rebelotte, mais sans pression : il est interdit de véhiculer des minéraux, il faut payer une taxe ; de plus, mon passeport, renouvelé dans un DOM passe pour faux, car je suis de peau blanche ! Je fus sauvé parceque, derrière moi, on fait dérouler un tapis qu'un brave homme avait sur l'épaule : en tombent deux plaques d'immatriculation françaises, ce qui ne semble pas déranger l'individu mais intrigue quand même les douaniers. Ils me laissent : vite, je remballe et vais prendre mon train...ouf. Tout cela pour dire que, à l'époque en tout cas, et pour des minéraux qui, maintenant me semblent dérisoires, même muni du viatique, on reste à la merci de quelques c...
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